samedi 2 septembre 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 10 partie finale

Je sais pas… Ce soir j’ai peur de sortir… J’ai mis la radio de vieux hits américains… Les contacts étrangers me font chier sur les réseaux sociaux… Je commence à douter de ce que je suis venus faire ici… Demain je vais essayer de me rendre au musée Picasso, la concierge semble dire qu’il est possible d’entrer sans réserver. Ils vont dire que je suis resté enfermé pendant tout mon séjour à Barcelone… Dernière journée à Barcelone, j’ai pas tout vu, la ville est très riche je vais essayer d’y revenir, j’ai quand même vu quelque clochards.  Suis au musée Picasso dans un dédale de petites ruelles, une heure et demie avant que ça ouvre, c’est dimanche les cloches sonnent les balayeurs vont faire le ménage sur la place. Il est tôt je suis dans le quartier Gotic, y’a une forte présence policière, lentement dans le Gotic les personnes agées promènent le chien et vont à la boulangerie. L’odeur est maintenant parfumée on a nettoyé les rues. Finalement entré au musée Picasso, un génie qui a beaucoup travaillé. J’ai les jambes en coton, me questionne sur la vie d’une guide asiatique au musée Picasso. C’est assez difficile de traduire l’ambiance du musée. Parfois je regarde beaucoup plus la description de l’œuvre elle-même, pendant ce temps-là un idiot siffle… Les salles Las Meninas à voir. L’américaine en me regardant prendre des photos dis que c’est comme si j’avais cinq ans. Un bistro un coin de rue une serveuse très désagréable qui voulait me servir un café cognac… Elle comprenait rien j’avais l’air de la déranger incapable de me faire servir une bouteille d’eau froide. Une chose aussi en espagnol il pourrait m’envoyer promener et j’y comprendrais rien. Parfois les gens me regardent comme si je voulais les dévorer. Un banc, vingt-deux Passeig de Sant Joan, aujourd’hui c’est dimanche, les rues du centre-ville sont remplies de vieilles personnes qui semblent en avoir vu d’autre. Je suis descendu dans le hall de l’hôtel. La femme de ménage étais pas passée. Le hall c’est pour les personnes qui partent et arrivent. Je crois que je suis dans un quartier assez huppé. Bon je suis debout je vais aller déjeuner en attendant la navette pour l’aéroport, j’ai pris une douche finalement mon séjour à Barcelone est positif. Suis arrivé à Madrid, ça semble une grosse et belle ville, le pilote de l’avion m’a dit adios et l’équipage avait pas une très belle façon, me suis débrouillé aux aéroports… Ai mis la radio ça va bien avec mon caractère mélancolique. Sept heure trente la navette devrais être là dans une demie heure, je suis dans le lobby la femme de ménage est là j’ai déjeuner. J’aime ce pays où les femmes de ménage ont l’air de mannequin où de vedette rock. Mais pendant ce temps-là il y a la terreur. La terreur ça peut être aussi le coké qui renifle en travaillant à l’aéroport. C’est pas dans une baignade télévisuelle d’espagnol qu’on apprend à le parler. J’ai essayé de dire à quelqu’un qu’il y avait une rangée prioritaire, j’ai pas réussis, quand même je sais que  El Païs est le grand journal Espagnol. Pour ce qui est des voix j’entends que ça mais je comprends rien. Hier j’ai parlé français avec deux types sympathiques qui semblaient heureux d’apprendre que je viens de Montréal. Toujours étonné de voir comment ça passe vite. Je suis déjà dans l’avion direction Madrid, y’a rien a faire les brigades internationales me sortent pas de la tête. Je reviens sur la stigmatisation comment dans les réseaux sociaux et un peu partout je m’affiche comme schizophrène paranoïde avec comorbidité, même en Espagne le paranoïaque que je suis se sent stigmatisé. Je suis descendu sur la terrasse de l’hôtel, il fait très beau et très chaud à Madrid. J’avais peur que le climatiseur de la chambre ne fonctionne pas. Ils ont un système faut insérer la carte et tout démarre comme par magie. J’ai été étonné de voir ces « calvètes » de sable  à la sortie de l’aéroport, je pense que cette visite va être bien. C’est étrange parfois j’entends parler et ça sonne comme du joual… Le parfum, le parfum est extraordinaire. Ça quand même été bien le voyage entre les deux hôtels… Y’a un chantier dans le hall c’est bruyant mais c’est de la vie. Parfois je regarde les filles de Madrid et je me sens comme un adolescent. Je me suis découvert une bosse sur la mâchoire , un cancer? Je sais pas j’irai consulter le médecin à mon retour… Je croyais avoir perdus le « voucher » pour le retour je l’ai retrouvé il était dans la poche de mon manteau… Tout prêt de l’hôtel y’a une sorte de clinique où les gens attendent, un jeune homme est assis sur le trottoir avec son chien et écoute du hip-hop sur une radio transistor. C’est angoissant de voir qu’il manque un morceau c’est là qu’on se met à genoux. Suis entré au Prado j’ai fait une erreur j’ai pas pris de guide suis dans une salle des piéta et des crucifixions, je pense à mon ami historien de l’art. Je me suis trouvé un plan. Comme d’habitude dans les foules c’est bruyant. Y’a un guide qui explique la symbolique en espagnol évidemment, je devrai sortir par la même porte j’y ai laissé mon sac, en fait les gens sont très bruyants.  Je me questionne sur ce que je fais ici. Les brigades internationales étaient la conscience. Je crois que c’est grâce à eux qu’on peut voir ici… Adamo Tadolini une magnifique sculpture de marbre à la robe qui semble si légère on m’a interdit de prendre des photos… J’ai pris l’autobus les chauffeurs étaient impeccables c’était gratuit. J’ai de la difficulté à me faire comprendre de la serveuse. Je crois que c’est une sud-américaine. J’entendais un touriste se plaindre qu’il n’y avait pas de piscine à son hôtel. La serveuse a oublié mon eau, je suis allé en chercher dans le petit bistro. Le Prado c’est bien mais c’est difficile de se laisser imprégner par tant de beauté dans la foule. Je vois des petits vieux qui donnent de l’argent à la serveuse je crois que c’est pour retarder le service pour moi, paranoïa. Le monsieur veux juste avoir de la compagnie pour discuter. Y’a toujours cette culpabilité de rester dans la chambre en profitant du climatiseur. Je suis pas un gars de restaurant un gastronome… Quoi que les viandes au buffet du matin sont excellentes. La musique espagnole, le rock ibérique est très bon. Voyager seul a ses avantages mais ses inconvénients aussi, je pense aux amis à Montréal c’est étonnant, on aurait pas dit ça y’a des années que je me retrouverais seul à Madrid. Aujourd’hui je vais essayer d’aller au Centre de Arte Reina Sofia. Parfois j’ai de la difficulté  à prendre des photos comme si j’étais criminels. Raccourcis la marche jusqu’au Sofia c’est étrange les monuments pour une photo ont tous le soleil levant en arrière-plan, y’a un parfum de camphre de boules à mites. Assis à une terrasse calle Santa Isabel prês du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, en espagnol on dis je crois leche pas latte, je crois que c’est en italien. Y’a des toilettes portables pas loin ils sont à les vider ça pue! Comment dire Madrid c’est le cœur de l’Espagne, difficile de m’exprimer en espagnol, quelle langue parlais les brigades internationales, Madrid lentement se réveille je suis au bistro Lacana… Je pense à la guerre aux avions, à la guerre d’Espagne, je crois que Malraux pilotait un avion. J’ai compris le serveur qui a dit au patron que je voulais payer un café et une bouteille d’eau. L’Espagne c’est très moderne je m’attendais à voir des vieilles dames habillées en noir, c’est pas ça c’est donc pas ça des femmes élégantes et sexy voilà! Y’a des cons partout un gars fait courir son chien berger allemand au centre de la place c’est idiot… Suis sortis du musée de la reine Sofia ai finalement vue Guernica une œuvre que je vois plus  en gris et noir terne comme la guerre d’Espagne terrible comme la mort… Des peintures qui inaugurent le cubisme, y’a aussi l’exposition surréaliste et Dali avec son grand Masturbateur impeccable de précision. Ça me fait mal de résumer ça en quelques mots. Y’a des photos de bombardiers sur le mur et des bouquins des grands surréalistes ça me fait quelque chose je ne sais quoi… La peinture est rendue plus loin déjà. Je sais on se demande ce que je connais à l’Europe, rien!  Mais c’est pas en restant chez moi que je vais apprendre quelque chose. De retour à l’hôtel, je pense que ça me prendrais pas de temps pour vraiment me retrouver. J’ai encore à apprendre comment on demande de l’eau… Les gars sifflent c’est pour me dire que je suis un serin. Je remarque aussi qu’il y a beaucoup de gens qui fument! Ai payé l’addition une dame dit en espagnol y’a personne qui travaille y’a que nous. J’ai de la difficulté je crois que les gens veulent pas que je reste dans l’hôtel. Pourtant je suis pas un assassin. C’est de la folie mon affaire, la femme de chambre m’appelle piccolo. Au Reina Sofia  y’avait une jeune fille de Montréal avec un excellent français elle donnait des plans, à l’entrée du musée on tolère pas les mendiants pieds nus et perdus, un agent de sécurité armé, une femme, les éloigne en leurs disant je ne sais quoi… On les détrousse les touristes ils peuvent leurs dire n’importe quoi. Dernier jour avant le départ, je suis sur une toute petite place, Plaza Virgen de la Paloma, c’est pas loin des bureau des services sociaux. À Madrid je suis une sorte de hobo de luxe je traîne dans la ville, je sais pas si j’aime les gens, pas tellement le personnel de l’hôtel. C’est étrange sur la carte je voyais l’hôtel au carrefour de différentes autoroutes mais c’est pas ça c’est tout près des rues populeuses et commerciales, des charmantes petites calle aussi… Trois étoiles l’hôtel les commis à la cafétéria me disent pas bonjour. Je suis entré à l’église c’est en espagnol je comprends rien par terre sur la place y’a un washer et un bouton. Ce sont des signes, y’a quand même du monde à l’église. Marché sur la calle de la Paloma, les amoureux s’embrassaient se faisaient des calins. Tout près y’a un monsieur qui parle seul. C’est les vacances plusieurs bistros sont fermés. Je parlerai pas au monsieur solitaire, chez nous je le ferais pas. Voilà les brigades internationales qui reviennent dans mes idées, y’en a pas. Y’en a plus les gens sont maintenant seul dans leurs combats, suis passé acheté de l’eau et un Coca. Des jeunes clochards sont cachés dans un talus de buisson calle de la Paloma, un endroit où on peut pas les voir… Un déjà vu, je me rappelle plus ça fuit c’est fugitif. J’ai pas mangé au restaurant, les tapas que j’ai mangé à mon arrivé je les ai pas aimé… Je crois que les espagnols sont partis à la plage. Je sais pas si c’est du à ma schizophrénie, pourtant je suis convaincu que beaucoup de monde ne m’aime pas… Les femmes sont belles portes de Toledo. Je suis tout près de l’université Carlos III de Madrid. J’hésite à l’écrire mais pour manger à l’hôtel ils nous lavent dix euro pour un minuscule bocacillo et un Coca-Cola… Sans parler du service ils ont l’air affamé… Le gars me traite d’amerlo enfin… Je sais pas pourquoi me suis mis à pensés à Sylvie une ancienne copine et aussi à Hervé un français avec qui j’avais fait une virée… Je termine mon voyage en donnant deux euros à un mendiant qui passe par là.
 
 
 
 

vendredi 1 septembre 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 9 partie

Voilà les notes du carnet. Samedi matin j’attends l’autobus je suis toujours à Montréal, j’ai marché jusqu’à la librairie au risque d’être raciste j’ai vu une occidentale qui porte le voile, j’ai toujours le même discours ici dans notre pays des femmes se sont battues pour ne plus en porter et elles sous cette sacro-sainte liberté elles en portent un! Rétrograde voilà le mot! On va me dire de me taire mais c’est moi! Femmes voilées musulmanes.. J’ai envie de dire que c’est pas moi qui écris, moi je les laisse libre ces femmes mais j’ai de la difficulté à leur parler. Souvenir d’une enfance en vacance où j’aimais bien quand papa nous amenait en ville. On a tous notre opinion. Il est pas question de brigades internationales dans la guerre contre le terrorisme. Comment écrire ma sensibilité envers ces femmes que cachent elles sous leurs burkas? J’ai vu celles là à Londres… J’attends que les gens arrivent pour commencer la réunion on est pas là pour débattre du sort de ces femmes. Je dois m’occuper de moi avoir l’esprit ouvert. Bar à tapas de Montréal. Je me la joue pas, je connais rien là-dedans. J’espère que la douce sera là, qu’elle me demanderas pas d’amener quelque chose en voyage. Ça c’est ma paranoïa, dans le bar on entend de la musique des années quatre-vingt, l’amie est peut être nostalgique… Aphasique… Je sais pas vraiment ce que c’est… Le resto dois se remplir en soirée c’est un bel endroit. Je suis en avance malgré tout, même si l’autobus s’est fait attendre… De la musique cubaine, je suis anxieux, pense au copain régisseur. Le serveur fait petit mec latino… Je sais pas si l’amie à l’habitude d’être à l’heure. Je crois qu’elle vient de l’ouest de Montréal… Je me terre dans ce bar du plateau, la foule sur Mont-Royal est éprouvante. Le flamenco c’est très été, très chaud. Lecture en attendant l’autobus après des prélèvements sanguins. Je pense à Barcelone quelques  mois encore avant le départ, je sais pas par quel miracle je vais comprendre le castillan. Retour en arrière, réminescence d’enfance c’étais comme ça au soleil avec les copains. Je pense à la guerre civile d’Espagne et aussi à rédiger mon blog. Je crois que lundi y’a une émission de télévision sur Picasso…  Dehors, sors du supermarché, ici je crois qu’il y a pas de terroristes… Les brigades internationales n’existent plus je sais, je sais plus comment on appelle les radicaux qui adhèrent à Daesh. Souvent on est entre les mains des services sociaux ça fait partie de la paranoïa. Ce matin le journal parlait de Guernica, une amie m’a écrit pour demander si j’allais voir cette peinture pendant mon séjour à Madrid. Je lui ai répondu que oui  qu’il le fallait même si il n’y avait que ça à voir. Stéréotypé qu’est-ce que ça veut dire? Grave et au supermarché tout le monde fredonne. Première journée complète à Barcelone. Je cherche le musée du modernisme Catalan trouve pas, lendemain des attentats… Visité la Casa Batllo une maison de Gaudi c’est plein de monde malgré tout, c’est un attrape touriste bondé on a pas le temps de méditer sur l’architecture c’est beau. Me suis arrêté dans un café malgré la chaleur et les événements. Barcelone est vivante et renait de ses cendres c’est peut-être un peu trop fort pas pu aller au musée d’art contemporain, la police bloquait la rue… C’est la nuit je dors pas  le gouvernement canadien donne un numéro de téléphone si on veut de l’aide, de l’autre côté on demande aux touristes de rester. Ai trouvé d’où vient le Burberry de mon eau de toilette c’est une maison de mode de Barcelone… De retour à l’hôtel j’ai marché un bon trois heures, Barcelone est pas une très vieille ville on peut dire qu’elle est la mère de l’art moderne, je trouve difficile de voir comment certains touristes font comme chez eux, y’a aussi des bistros tenus par des asiatiques. La pluie me fait plus peur que les terroristes… Finalement la chambre d’hôtel c’est une chambre de bonne. J’ai mis la tablette électronique sur une station rock de Montréal. La femme de chambre a laissé une bouteille de limonade dans les toilettes. À mon arrivé j’ai mangé des tapas ils étaient pas super… J’aimerais bien parler à quelqu’un je suis loin en Espagne… Pourquoi je dirais pas qu’ils sont chanceux d’avoir un écrivain parmi eux. Pas chanceux ce matin, marché jusqu’à la Sagrada Familia c’était sold-out juste des billets pour demain suis revenu vers le musée d’art contemporain à travers de jolies petites ruelles, ils sont en grève. Je sais pas trop où je vais aller maintenant le temps se couvre y’a une petite brise. La Rambla est quand même pleine de monde. Suis sortis pour un café au bistro prêt de l’hôtel, la carrer d’Aragô est très bruyante, très difficile de comprendre l’Espagnol. Un caffé latte, j’ai beau être loin de chez moi je me sens persécuté tout comme si ça se voyais que je suis touriste… Paranoïa, l’analyste du terrorisme employait ce mot là pour décrire certaines mouvances intégristes… Je sais pas pourquoi je pense aux magnifiques jambes épilées des femmes… Au fond ma paranoïa ça se soigne les gens se câlissent de moé… Je suis tellement paranoïaque, je me sens coupable de rester dans ma chambre, quand j’ai marché trois ou quatre heures je suis fatigué… La caissière de la Casa Batllo m’a demandé de quel pays je venais, elle avait l’air heureuse que je sois canadien… Pour me faire des amis j’ai pas à demander l’adresse de la femme de ménage surtout pas… À Barcelone les coins de rues sont coupés y’a pas d’angle à quatre-vingt-dix, l’ami en chaise serait content on peut descendre et monter sur le trottoir… C’est quand même triste d’être seul dans une des plus belles villes du monde après une action terroriste et n’avoir personne avec qui aller manger et discuter… On me dit d’en profiter mais je sais pas trop comment, demain j’irai peut-être au parc Güell. Je me fends le cul pour trouver la direction en métro… Pendant ce temps-là dans une vitrine un gars se brosse les cheveux, ça fait longtemps que j’ai vu ça… Je pourrais très bien descendre au bar de l’hôtel où vider le frigidaire de la chambre mais je le ferai pas… Il est dix-huit heure, je sais pas quoi manger j’ai pas faim, il est peut- être un peu tôt…
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris à un moment que j’aime beaucoup, la nuit, parfois j’y ai plus d’inspiration. Je suis plus calme et après avoir dormis je suis content d’être réveillé pour me sortir de mes cauchemars. Il est toujours question de mon senti, je pense à la jolie madone de Barcelone je suis quand même content d’être de retour. Heureux aussi que ma lectrice numéro un ais maintenant des yeux. Hier j’ai échangé une recette de bouillis avec un ami, on a pas mal la même… Je sais pas si je vous ai raconté, je suis assez vieux pour avoir la livraison gratuite au supermarché ça et les gens qui t’offrent leurs places dans l’autobus ce sont les « avantages » de prendre de l’âge… Je pense aux rues de Madrid je les ai beaucoup aimé, j’y ai pas été longtemps mais c’est mieux que pas du tout… Je pense que la prochaine fois je vais aller en Italie, à Rome surtout, je me souviens de Milan et de Trieste où je suis allé, je vais me rendre plus au sud enfin c’est pas pour tout de suite je prends le temps d’arriver. J’aime bien regarder la télé et voir des endroits où je me suis rendu. Cet après-midi y’a l’émission Des racines et des ailes que j’aime beaucoup… J’espère que l’illustration va me bénir, va m’aider à vous écrire. Le senti la nuit n’est plus ce qu’il était, avant j’étais très angoissé, j’avais peur de ce monde d’alcoolique et de toxicomanes avec raison je crois mais maintenant tout ça c’est derrière moi, je fais un petit clin d’œil à ma lectrice de Deux-Montagnes… Souvenir d’un copain toxicomane avec qui on faisait des virées dans les bars de Montréal, fallait être gelé parfois on rentrais pas se coucher et quand j’arrivais chez moi j’étais psychotique. Difficile de me soigner tant et aussi longtemps que j’étais dans cet univers… Cette nuit y’a des itinérants qui passent et fouillent dans les bacs de déchet… Je veux revenir à comment je me sent c’est toujours la peur mais moins intense, je me sent protégé dans mon logement… Viens de manger un muffin, je vous raconte pas d’histoire vous l’avez là c’est ça… J’ai besoin de la protection d’une puissance supérieure, j’aime à croire ça , ça me rassure et je prie. Souvenir encore quand je rentrais la nuit toujours seul et saoul, j’avais peur de mes créanciers… C’étais terrible cette vie je suis content d’être sortis de là. Voilà où j’en suis cette nuit avec mon senti. La meilleure façon d’éviter les ennuis c’est d’éviter les alcools et les drogues. Je suis pas d’accord avec la politique de légalisation de la marijuana du gouvernement fédéral, ils vont remplir si ce n’est déjà fait, les hôpitaux de psychotiques… Bon! C’est mon côté éditorial de la nuit. Je pense aussi aux sites d’injection supervisés, ça règle pas le problème… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 8 partie

 La Sagrada Familia semble que c’est un des édifices les plus photographié au monde, ça m’empêche pas de la photographier, le conférencier pigiste sur la santé mentale dis qu’il était alcoolique mais bois encore de la bière… Je suis certain qu’en voyage la vie va s’accélérer. J’ai pas encore mis les pieds sur la Rambla j’ai déjà peur des pick-pockets. Je sais plus d’où me viens l’idée d’aller à Barcelone et à Madrid. Je sais pas si c’est un parfum d’été où de départ mais ça sent bon… J’ai changé des dollars contre des euros, j’essais de faire mes bagages, je croyais m’être fait voler des chaussettes, elles étaient dans le sac de la boutique. Je m’inquiète un peu pour les transferts en navette de l’aéroport à l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport… Lentement je prépare mes bagages… Vendredi soir je pense à ce que je vais amener. De retour de la noce, ai préparé mes bagages, à peine deux jours avant le départ… Mardi matin demain c’est le départ. Ce matin j’écoute la radio, Barcelone bientôt, les bagages sont presque prêt.
 
 Ouais! Barcelone un billet pour la Sagrada Familia, je vais m’orienter une fois rendus à l’hôtel… Ce matin je doute de l’écriture, ça s’inscrit dans la série schizophrénique à… La journée s’envole, demain c’est direction aéroport Pierre-Elliot-Trudeau départ pour Barcelone. J’ai dormis un peu sur le sofa, je lis le roman Barcelona! De Grégoire Polet treize heure dix-huit encore plusieurs heures avant l’embarquement, j’attends et je vais me promener… Les gens sont en transit je ne sais d’où… On annonce que toute les formes de boucane sont interdites, j’ai mis la tablette de côté… Hier j’ai remarqué que je ne pouvais me passer d’écrire comment vous écrire qu’avant l’angoisse se présente et que tout de suite après avoir terminé ma séance d’écriture je me sent mieux… Je viens de réaliser que je suis seul que personne m’attends à Barcelone, les seuls contacts que j’ai sont avec la tablette. Des ambulanciers, un voyageur sous oxygène, on l’amène en civière les faits c’est ça t’a beau avoir de l’argent t’attends quand même l’avion surtout quand t’a pas les moyens d’en acheter un, un avion. Les téléphones sonnent, les gens dorment sur les fauteuils. Au P-E-T y’a pas d’endroit pour s’étendre… Erreur quand y’a pas trop de monde on peut s’étendre sur les bancs sur les quais d’embarquement… Je suis très mêlé je trouve pas la porte d’embarquement de mon vol… Au fond l’aéroport c’est un flux de passagers qui montent et descendent vraiment… Je comprends mon frère quand il prend ces vols pour l’Asie avec plusieurs escales, la dernière fois où j’ai passé tant de temps dans un aéroport c’est lors d’un transfert à Amsterdam de Trieste à Montréal. Reste quand même une mer à traverser… J’aime quand ils font l’embarquement… Y’a toujours des bozos qui fredonnent des chansons inconnues… Toujours quelques énervés, des enfants fatigués… Je suis sur le bon quai… J’aime ça j’attends mais y’a de la vie. Pour les bagages j’avais un chariot, ça a tout pris pour que je le range avec les autres… Toujours la même chose dans les avions comment on dit déjà? Exigu? Ça me fait toujours pensés à une machine à remonter le temps … Un repas! Je croyais qu’il y en aurait pas, un sandwich chaud jambon brie, un peu trop chaud. Comme d’habitude je croyais que c’était pour me faire mal, jambon brie, salade de riz et bonbon au chocolat… J’ai aussi eu droit à un verre de Coca-Cola, les gens se cherchent une position confortable pour dormir c’est difficile… L’agent de bord vend son magazine, le gars assis derrière pousse ses genoux dans le dossier de mon fauteuil. Finalement arriver à l’hôtel ai pris quelque photos. Discuté de l’indépendance catalane avec le chauffeur. Ce soir je suis bien près de la terreur une fourgonnette a frappé sur la Rambla à Barcelone. Ce que je comprends des actualités  c’est qu’il y a un attroupement sur la Rambla, ils semblent confirmer qu’il s’agit bien d’un attentat, c’est pas un attroupement ils ont fermé des stations de métro et à la télé ils disent aux gens de rester loin de la Rambla. Cette nuit ça jette un froid sur la ville. Les bars à tapas et les restaurants sont presque tous fermés, me suis assis au bar d’un restaurant, le barman m’a dit que c’était fermé alors qu’ils acceptaient d’autre clients. Bon! L’anarchie c’est pas ce que ces salauds de terroristes font, on a des leçons à recevoir des Barcelonais… Au bistro ils faisaient  jouer Besa me mucho… J’essais de ne garder que le positif, les siffleux, les péquenots je les laisse faire, un noir qui chante je suis fatigué et qu’il a des transmissions de pamphlet et je vais dans un endroit que les Barcelonais fréquentent et j’y entends les mots Lac-Saint-Jean… Sur internet ils parlent dans La Presse plus et disent que les anarchistes d’aujourd’hui ont pas un discours aussi solide que ceux de la fin du dix-neuvième siècle début vingtième… J’essais de faire un lien entre le terrorisme et ma machine, ma tablette électronique donne pas le courriel… Pour un paranoïaque tomber en pleine attaque terroriste c’est assez « malade ».
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est frais mais ensoleillé. Le week-end arrive et c’est un long. C’est la fête du travail je crois une façon de fêter le retour à l’ouvrage… Dans un blog précédent j’ai parlé de rechute mais c’est pas dans la consommation c’est surtout dans l’angoisse et la paranoïa… Il est toujours question ici de mon senti. J’écoute ce que ça me dis, j’ai pas toujours des passages inspirés. Aujourd’hui je suis pas sortis j’ai fait un peu de ménage… Je me suis calmé un peu pour les avions, j’ai fait trois vols en dix jours dont un avec Iberia qui était pas terrible, quand même les aéroports sont efficaces fallait voir à Barcelone et à Madrid le monde qu’il y avait là sans parler de l’arrivée à Montréal… Je suis content que ma lectrice assidue continu la lecture, je croyais l’avoir perdue. Ceux qui ont besoin de quelques chose de plus dense je leurs conseille la lecture de Schizophrénique à Barcelone et à Madrid… Parfois je veux faire trop vite, j’écoute pas mon discours intérieur, je suis toujours content d’avoir vos commentaires. L’avion c’est toujours assez difficile assis six heures sans trop de place pour s’étirer les jambes sans parler du décalage horaire c’est fatigant… Mais je fais comme vous m’avez dit je me rappelle des bons moments de mon voyage, les marches à travers Barcelone et Madrid… Je pense que je vous en ai parlé, je me répète. Si je reviens à mon senti c’est mieux, viens de recevoir un appel d’un projet de recherche dont je me souviens pas, semble que j’ai participé, un souvenir d’un groupe d’échange web mais je sais pas si c’est le bon programme de recherche. Je ferai pas de la grande littérature avec ça. Vous voyez parfois c’est pas fort ce que j’écris je peux pas être à tout moment inspiré… Mais l’idée c’est toujours d’écrire pour arriver à quelque chose d’achevé… J’ai hâte de recommencer mon groupe d’entraide par et pour. Je me suis calmé, demain je vais préparer un bouillis, j’aime cuisiner ça l’automne. Je me souviendrai toujours que la matriarche m’avait envoyé acheter un choux et j’étais revenus avec une laitue depuis j’ai appris à faire la différence. Y’a beaucoup de circulation automobile les gens rentrent à la maison pour un dernier long week-end il reste quand même l’action de grâce et ensuite on file… Je souhaite que mes snowbirds fassent un beau voyage en Espagne, j’ai encore plein d’images mais je me calme. Voilà c’est mon senti pour cet après-midi je délire moins, je suis quand même chanceux qu’on me laisse partir mais seul c’est parfois difficile. Mon cerveau s’est calmé, les synapses et les neurones font les bons raccords c’est ce qui donne un meilleur senti, les pompiers passent… Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer, vous devez vous demander où je veux vous amener. Juste là dans mon senti, dans mes mots. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 31 août 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 7 partie

La terreur elle est là la terreur dans cette machine et ces visages qui m’ont blessés, ils disent que je suis fou que je me prends pour un écrivain, je me prends pas pour un écrivain j’en suis un… Comment dire les terroristes domestiques réaparaissent ceux qui font peur avec tout leurs alcool… La terreur c’est aussi ceux qui fredonnent quand ils me croisent où à la caisse du supermarché, je sais pas si c’est la paranoïa… Flamenco, Madrid si y’a un endroit pour entendre cette musique c’est là… J’essaye de comprendre l’espagnol des chaînes télévisées sud-américaines, je regarde où je vais aller et ce que je vais faire en voyage… Je pars dans quelques jours en ce moment je sais pas trop où aller à Montréal, je pense aux brigades internationales. J’ai un roman Barcelonais à lire, j’attends avant de commencer d’être dans l’avion… Toujours cette idée que tout le monde est passée avant moi… Une chose est certaine j’apprendrai pas l’espagnol en deux semaines… Je regarde une émission culinaire sud-américaine, Hola Qué tal? On mange des tapas pas des empanadas… Délicitos… Je sais pas si les nôtres vont combattre l’état islamique peuvent être comparés aux brigades internationales. Je me sens déjà en voyage. L’ami essaye de me rendre l’Amérique, j’aime pas ça. Je pense aux écrivains américains dans les brigades internationales. Maintenant je sais que dans le vol Montréal-Barcelone ce seras un écran partagé… Parlant télévision, chez moi maintenant j’écoute parfois les chaînes latino… Je reviens avec l’odeur du départ… Je suis en standby dans deux semaines je pars. Bon, ce matin je pense à Barcelone, j’ai reçu des documents de voyage qui viennent du beau-frère de ma sœur, c’est vendredi, je pense pas trop aux brigades internationales. Aujourd’hui la solidarité elle se vie en accueillant les réfugiés. Je pense que ce seras pas facile de parler espagnol… J’ai peur qu’on critique le voyage que je vais faire, ce que je vais visiter… Arrivé à l’aéroport de Barcelone cherché un transport Air Transat avec mon nom, le nom de l’hôtel HCC Taber. Je regarde le foot à la télé ai téléphoné à l’agent de voyage. J’ai tous les documents nécessaires pour partir. Dix jours encore. Je regarde si les billets d’avion et les réservations d’hôtel sont disponible sur la tablette électronique. Je crois que oui. Aussitôt que j’aurai déposé mes bagages à l’hôtel de Barcelone je vais me rendre à la Sagrada Familia. Dimanche encore dix jours avant le départ, je mets la télé sur une station espagnole, j’ai beau écouté je comprends rien… Une publicité sur un comprimé pour les maladies de la prostate… C’est vrai, au fond j’ai voyagé pas mal, ai souvenir de cette dame qui n’étais jamais sortie d’Hochelaga-Maisonneuve… Je pense à l’hôtel, j’oublie pas que je suis un touriste, je sais pas si je vais prendre l’autobus où marcher… Discuter de l’anarchiste en pensant aux brigades internationales, l’ami disait des anarchistes anglais contemporains qu’ils voulaient détruire le système, comme souvent il étais pas au courant que l’Espagne est un berceau de l’anarchisme démocratique, je devrais pas écrire ça… Sentiment de départ comme si je partais demain.
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la journée des bienheureux, la journée de répit de l’économie personnelle. On va payer le shylock acheter un peu de bouffe et prendre une petite bière. Je sais on devrais pas la vie de prestataire se doit d’être austère… Je lisais récemment qu’il y avait de moins en moins de bénéficiaire de la sécurité du revenu. Et là on se met à rêver du jour où on quitterais ce quartier de merde parce que nous on est pas comme eux c’est juste temporaire cette vie là, on va s’en trouver une job, une bonne, ouais! On va déménager à Laval chez les riches parce que nous aussi on va devenir riche, on va prendre des cours suivre une formation et après on va acheter une maison. J’envoèye promener ceux qui disent qu’on rêve en couleur, nous aussi on y a droit au bonheur. La race de pauvre on va la quitter, je vous l’avais dit que ça durerais pas toute la vie le b.s. on va s’acheter un char neuf pour aller voir la mère, en attendant passe moé donc une autre petite bière, tu le sais je boé juste pour à soère c’est la dernière, j’arrête… On va aller voir la sœur pour y montrer notre beau linge neuf, les gars, nos petits gars ça feras pas des petits bums on va les envoyer à l’école privée, y’en reste tu de la bière ça dois j’en ai acheté une caisse c’est assez pour fêter notre changement de statut. On va le montrer à la gang de parvenu que nous autre aussi on à droit au soleil. Ça se peut pas, ils nous l’avaient dit que le b.s. c’est pas pour tout le temps c’est juste temporaire on est pas comme les voisins encrasser dans la misère. Bein oui! Bein oui! On va y aller dans les grands restaurants mangé un vrai smoked meat, juste pour montrer à la gang d’arrogant de devant qu’on n’a plus pour longtemps une autre bière, bein non je suis pas saoul je suis juste un peu pompette, je vous le dis c’est le dernier jour qu’ils nous voient ici. La job je vas l’avoir, une maudite belle job à part ça on va s’acheter une roulotte où un bateau pour partir en vacance, bein oui! Bein oui! On va n’avoir des vacances on va monter au lac voir les matantes… Passe moé une autre bière je te le dis c’est la dernière, dans notre maison on va avoir plus de classe on va boire du vin comme on voé à la télévision. C’est drôle la bière me fait plus rien c’est surement un signe qui faut que j’arrête avant de retourner à l’école. Passe moé en une autre avant d’aller me coucher, bein oui! Bein oui! Demain le soleil va se lever pour nous autre aussi, on va aller au bureau du gouvernement leur dire qu’on en veux plus de leurs chèque que je me suis trouvé une vrai job.
Bernard