jeudi 3 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Jeudi, j’ai fait un peu de ménage. Si la poésie c’est le quotidien je suis certainement un grand poète qui aime l’odeur du détergent. Je médite sur ce que j’écris à travers mon senti. Dites moi pourquoi dans l’image qu’on se fait d’un poète y’a Nietzche et l’alcool? Souvent je crois qu’on veut que je me taise, les nihilistes ne veulent que manger boire et dormir pas de place pour la poésie là-dedans. La terre entière a droit à l’expression mais pas moi. Je les entends dire tais-toi! Mais tais-toi! Désolé je crie plus haut plus fort, je crie à mort. Pas de machine pour le poète, pourtant un recueil ça se fait pas à la main, une imprimerie c’est des machines. Je pense à l’usine à paysage où on m’avait piqué mon portefeuille, j’avais oublié qu’il existait encore des gens malhonnêtes. Je vais faire attention à Barcelone. Ça me brise le cœur de vous parler de ça, en fait je parle pas j’écris… C’est mon senti cet après-midi ça me fait mal. Je cherche quoi et comment vous l’écrire… L’ami quand j’ai pris la photo de la tour à fait la mauvaise blague du phallus. Les châtelains du moyen-âge devaient être vraiment homo avec leurs donjons et leurs tours dans le château. Dans les contes c’est la princesse qui est enfermée dans la tour et le chevalier va la délivrer en grimpant au grand foulard blanc. Je réécrirai pas Cendrillon. Quoi que je me rappelle plus dans quel conte j’ai pris ça l’histoire du foulard, Walt Disney? Des dessins animés? Des publicités? C’est pas très grave d’habitude les contes c’est pour les enfants… et ça sert à les calmer à les endormir, je me rappelle des contes des frères Grimm, c’était de maudits beaux livres biens illustrés.  Je reviens à mon senti, je suis un peu gêné de vous écrire ça, les contes pour enfants ma lectrice puéricultrice et mon autre lectrice professeur de design de la région de Hull doivent connaitre ça, elles ont toutes deux des enfants en âge d’aimer ça. Je sais qu’elles ont pas toujours le temps de me lire, les enfants ça prend du temps. Quand même la tour c’est souvent le point de départ de bien des histoires, des monstres malformés, des bonhommes à deux têtes, des hydrocéphales et encore… On a tendance à évoquer une sorte de geôle pour les déviants de tout acabit, je pense au marquis dans son donjon, y’a aussi je crois la belle et la bête. Je me souviens plus des contes qu’on m’a lu dans mon enfance, aussitôt que j’ai su lire je m’y suis mis. Je vous parlerai pas de la télé et du cinéma je m’en souviens pas… Quoi que Fanfreluche avait de belles histoires, c’était la Boîte à surprises. « Fanfreluche va raconter un beau conte… » Je sais c’est pas très viril tout ça, j’essayais juste mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 2 août 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je crois qu’il y en a d’entre vous qui vont lire en rafale. Cette nuit est calme, je compte les dodos avant de partir, j’ai un siège côté allée… Ai démarré le climatiseur. Je sais plus trop sur quoi délirer, je suis vraiment en vacance… Je cherche des souvenirs me souviens qu’on se faisait voler nos bicyclettes à répétition chez le patriarche… Dans un autre ordre d’idée la fois que j’étais allé aux danseuses avec le parrain, il aurait aimé que je lui parle et que je me fasse faire une pipe, et cette autre fois, la matriarche étais malade, et les quatre frères s’étaient ramassé au mal nommé Limule à Saint-François à Laval pas vraiment de plaisir dans cet endroit sombre… Je reviens au départ bientôt, je cherche les différentes façons de l’écrire, c’est mon texte de la nuit, on est dans le mois d’août, toujours ce souvenir de Washington l’an passé, de ce café pris à l’étage dans un Starbucks. Quand vous me lisez je dois vous apparaitre confus mais l’idée c’est de ne rien écrire de trop linéaire. Y’a pas longtemps que je sais que celui qui fait et sert le café on appelle ça un barista. Je veux pas trop vous parler de ceux qui sont partis pour le long voyage dont on ne reviens pas. C’est jeudi à moins d’être dans l’erreur c’est le dernier week-end des vacances de la construction qui s’annonce… Je pense que les snowbirds vont eux aussi en Espagne, moi je prends des notes j’essais de planifier mon temps, je veux aussi me la couler douce sur une terrasse, chose que je ne fais plus à Montréal, à Madrid je vais essayer d’entendre du Flamenco. Étrangement le temps à pas la même portée avant de partir, il s’étire, mon nom c’est pas Robert Viau. Je sors plus la nuit j’ai peur de rencontrer de mauvais anges. Je viens de boire une limonade à l’orange, je persévère dans l’écriture, j’espère que vous lisez… Me souviens avoir brisé ma guitare et mon mini-téléviseur j’étais enragé, tout ce que le patriarche avait trouvé à dire c’est « qu’il brise pas mes affaires » parfois c’était nul à chier. Me souviens de l’orgue que j’avais malmené, brisé une prise d’écouteur. Je me prenais pour Keith Emerson du groupe Emerson, Lake & Palmer. Il était réputé pour démolir ses claviers et en sortir des sons bizarres. Voilà une de leurs excellentes chansons Lucky man https://www.youtube.com/watch?v=89g1P_J40JA  Je pense que c’était le début de tous les synthétiseurs et ma vie auras passé en écoutant de la musique incapable d’apprendre un métier, heureusement j’ai toujours été en liberté je sais l’apprécier. La lecture m’a permis de résister, si les règlements du chômage avait pas changé j’habiterais encore chez le patriarche! Je dirai pas être de la génération perdue je suis plutôt un homme perdus y’a pas eu de rédemption. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
 
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Un autre bel après-midi, il faisait assez beau pour prendre un café dehors avec l’ami. Lentement les jours avant le départ raccourcissent. Vous allez dire il est obsédé et c’est presque ça. Ce soir je soupe avec les voisins, une voisine est venue me demander des Tums, je lui ai donné des Rolaids. J’ai pas pensé qu’elle pouvait être addict aux médicaments que les antiacides pour elle étaient une sorte de médicaments qu’elle avait besoin d’un comprimé de remplacement, tout ça c’est de l’ordre de l’inconscient… Parfois j’ai des brûlements d’estomac, je pense à ces sondages auquel je réponds parfois. Je suis certain que ça vous intéresse pas de savoir ça… J’ai aussi hâte d’aller à la noce chez ma nièce, ça va être amusant. Je devrais revenir sur mon senti, j’ai un peu dormis ai rêvé à de vieux « amis », des gens avec qui j’éclusais de la bière, parfois on faisait le tour des tavernes et des brasseries, ils avaient de la difficulté à me suivre parfois ils m’abandonnaient dans une taverne sans nom avec plus un rond. C’est encore mon thème de prédilection, pourtant maintenant j’ai passé plus de temps à ne pas boire qu’à boire. Je pense qu’à jeun je deviens quelqu’un, du moins plus proche de ce que je voulais être. J’ai toujours cru que les gars sortaient du bar accompagné, je les voyais jamais s’en aller. J’ai réalisé y’a pas longtemps qu’ils partaient seul la plupart du temps ils étaient pas comme moi accroché à la sexualité, du moins ils partaient avant d’être trop saoul les copines ils se les faisaient pas au bar.  J’étais taré, je racontais à un copain que même en couple je le laisserais pas tomber, c’était du délire je ne voulais pas boire seul, les chums… On m’avait vendus le bar comme un endroit où je pouvais rencontrer des jeunes étudiantes universitaires, c’est jamais arrivé. Très tard j’ai compris que les femmes sérieuses se tenaient pas dans les bars toute la nuit. Je vous ai déjà écrit là-dessus, étrangement j’attirais surtout les lesbiennes, encore aujourd’hui c’est comme ça, parlez en pas à personne c’est une confidence. Je pense que j’étais romantique, incapable de bâtir une relation saine, heureusement j’ai pas attrapé de maladie transmise sexuellement, les gars comme des idiots disaient qu’ils avaient attrapé la maladie sur une bolle de toilette. C’est y’a longtemps déjà, elle est terminée cette vie là, je suis plus obsédé par le sexe, ça me fait du bien c’est une libération. J’en vois quelques une qui se payent ma tête mais je m’en fout ça me fait pas mal, je préfère sans qu’avec. Je les respectes maintenant et j’espère qu’elles font de même. C’est plus pour moi la vie sex&drug and rock’n’roll. Je suis trop vieux, je veux vivre encore quelques années. Je me suis calmé. Voilà c’est ça pour ce soir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère vraiment!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 1 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je commence toujours par une rapide tournée internet, les sites qui font du sens pour moi. Ce matin je suis parfumé après une douche, c’est bien. Côté senti y’a pas grand-chose maintenant je sais que pour le vol de départ ce seras un écran partagé. C’est pas très grave je pourrai lire et écrire, ça s’en viens tranquillement. Comme d’habitude je suis debout au milieu de la nuit. Je pense aux gens qui travaillent sur les lignes aériennes. Je vais téléphoner à l’agent de voyage pour être bien certain que j’ai tout ce que j’ai besoin avec moi. Ce soir c’est la fête des voisins on va se régaler avec de la pizza. On a souvent voulus me montrer à écrire, j’ai pas appris, je le fait à ma façon. Je dis souvent que c’est parfois dans la durée que ça s’impose… C’est ce que j’essaye de faire, je veux rien torcher, je fais de mon mieux… J’ai mis l’appareil photo sous tension je le recharge… Je pense à tous ceux qui refusent de rester seul parfois la solitude est une bonne compagne. Cette nuit si j’étais pas seul chez moi je pourrais pas vous écrire. J’en profite mais trompez-vous pas j’écris pas toujours dans la douleur. Je sais pas si y’a ces énormes autobus rouge à deux étages à Barcelone, surement. Mon voyage c’est pas dans les stéréotypes d’assistés… J’ai un parfum de départ, y’a cette époque où je fumais la cigarette, j’étais imprégné par l’odeur de la nicotine et je m’en apercevais pas. J’espère que je vais être capable d’écrire dans l’avion, vous verrez bien, à mon arrivée j’essairai de vous envoyer quelques choses. Je trouve que maintenant ça sent déjà l’Europe, c’est une sorte d’obsession chez moi l’odeur. La nuit je me censure moins. Ai ouvert la télé sur une chaîne sud-américaine.  C’est assez terrible toute ces odeurs qui me passent dans le nez. J’essaye de me placer dans un bain hispanique, mais j’apprendrai pas l’espagnol en deux semaines, « numero uno d’el mundo » une publicité. C’est difficile à traduire… Le premier au monde? Au Venezuela c’est «  la dictature contre la democratia » « el canal de las america » je parle pas plus c’est des bouts que j’essais de comprendre. Je ferme la télé j’ai ma dose pour cette nuit. Le plus près de l’Espagne que je suis allé c’est Cuba et il comprenais pas quand j’essayais de leur parler en Espagnol. L’avantage d’être du côté allé dans l’avion c’est que tu peux te lever debout sans déranger trop de monde. Dans pas longtemps je vais être assis dans l’avion. La semaine passée quand j’ai renouvelé ma carte de transport en commun, j’ai eu peur de me faire voler mon mot de passe, mais je crois pas… Je réfléchis sur la photo qui vas accompagner ce post. Un autobus? Où l’architecture hispanique de Cuba, je sais pas. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé au supermarché, étrangement y’avait personne peut-être qu’il était un peu tôt… J’ai acheté le tiers de ce que j’achète d’habitude parce que je pars en voyage bientôt. J’ai passé l’avant-midi dehors en prenant un café avec l’ami. Il m’a parlé de l’Amérique comment c’est grand comment c’est beau, que je devrais visiter, l’Amérique pas de problème mais les américains c’est autre chose. L’an passé à Washington j’en ai vu pas mal, mais pour vraiment connaitre un endroit, un pays faut y passer beaucoup de temps ça m’apparait impossible, comme si il m’était défendu d’être seulement un touriste. J’ai pas l’intention de m’expatrier mais j’aime bien voyager. Donnez-moi une chance ça m’a pris des années à me sentir chez moi à Montréal, j’irai pas vivre ailleurs sur un coup de tête. Je sais vous pouvez me reprocher de pas visiter les tantes, les oncles les cousins et les cousines au Lac-Saint-Jean je sais pas comment vous dire, y’a trop de temps qui est passé je me sens pas tellement proche. Je préfère voir du nouveau. J’ai quand même beaucoup aimé les rencontrer quand ils sont venus chez mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, c’était bien. Je pense à l’ami qui je crois avec ses parents dans son enfance à visiter les États-Unis. Moi mon patriarche disait qu’il fallait visiter son pays, le Québec en occurrence avant d’aller ailleurs. Je crois que je l’ai fait, je deviens vieux faut que j’aille voir ailleurs. Aujourd’hui c’est un magnifique soleil, je crois que les terrasses vont être occupées, c’est le début du mois les gens vont en profiter pour se défouler, échanger avant de regarder les jours qui passent lentement quand on est pauvres… J’ai envie de vous parler de mon sujet de prédilection comment les gens vont se leurrer en se disant je vais en prendre juste une et ça va dégénérer en saoulerie. Faut pas se mentir, une c’est trop mille c’est pas assez, y’a quand même des gens plus tolérants que moi qui sont prêt à donner une chance à ceux qui boivent en disant que ça enlève la pression du quotidien. C’est les vacances, je reste tranquille je pars bientôt. Aux actualités ils parlent des gens qui ont été bloqué dans un avion à Ottawa, ici c’est les avions en Europe c’est les trains. J’espère que dans mon voyage ça va bien se passer. Je viens par accident de débrancher la télé… La journée se passe lentement, j’ai comme toujours le désir de dire que j’ai hâte de partir… Même si les gens bloqués sur le tarmac c’est inquiétant. Enfin, je serai pas malchanceux, je vais lâcher prise c’est une de ces choses sur laquelle on a pas de pouvoir. L’après-midi s’en va on arrive en soirée, je connais des gens qui prennent une bière sur le balcon en regardant passés les voitures comme une parade. Voilà c’est tout!!! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 31 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux pas faire des phrases de con ce matin, je suis encore là. Les journées passent et je vais bientôt partir. Ces nuits d’insomnie c’est comme une répétition pour le vol vers Barcelone. Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin et à ses voyages en Europe. Moi c’est tout ce que je sais faire de mes insomnies écrire. Cette nuit y’a les bistros, les cafés qui sont encore ouvert à cette heure-ci. Je dors et ne sors plus la nuit, j’ai de la difficulté à écrire des choses vaporeuses, de la « poésie », ça m’ennuie. Quinze jours encore et ça y est, à cette heure-ci je vais être assis dans l’avion. Je crois que je vais faire un beau et bon voyage, l’an passé j’étais allé à Washington un peu à la même époque c’était magnifique. Pour Barcelone je sais que mon beauf aime bien l’art moderne moi aussi. Je me souviens plus si Salvador Dali c’est du surréalisme où de l’hyperréalisme. Je vais aller voir ses toiles au musée de la Reine Sofie à Madrid. Dali, un génie qui relève de la paranoïa et qui s’est dit guéris quand il a rencontré Gala, on peut dire qu’elle l’a organisé comme une femme d’affaire. Moi je suis paranoïaque mais j’ai pas son génie, dans toutes ses activités on se demande où il trouvait le temps pour peindre. Il devait faire comme moi rogner sur ses nuits…Il y  à ce que je vais écrire, j’aime bien l’automatisme mais ça demande beaucoup. J’ai démarré le climatiseur,  l’été auras été Barcelone, ça aussi c’est une phrase ratée. Je crois que ça va me faire du bien de sortir de mon univers santé mentale. Faut dire que comme fou y’a pas mieux que Dali. Je vais illustrer ça cette nuit avec une photo prise sur le grand mall à Washington, c’est le mémorial Abraham Lincoln. Je pense pas que Trump va réussir à « Make América great again » la belle époque des U.S.A. est je crois terminée. Pourtant les gens sont toujours militants, manifestent encore pour des avancées civiques. Encore, le Femen se manifeste là où on l’attend le moins, des poitrines féminines nues qui détournent les messages. Je me voulais progressiste mais à un endroit y’a quelques choses que j’ai raté, j’ai pas pu monter du bas de l’échelle je suis resté prolétaire… Ce matin je vais aller au supermarché me ravitailler pour quelques jours, peut-être que je suis dupe que je me prends au jeux de me croire écrivain, mais j’ai pas trouvé de meilleure posture que d’écrire. Y’a rien de nouveau autre que la machine que ce qu’on appelle les médias sociaux… Je cherche à y faire ma marque peut-être que je me goure. Souvent l’art se nourrie de scandale, j’ai trop peur et comme disait les filles c’est seulement des mots. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Voilà maintenant c’est l’orage. Je voulais vous parler des ti-jo connaissant comment ça m’énerve. J’irai pas plus loin, je vais plutôt regarder comment je me sens et pensés à mon senti comme toujours. Étrangement je trouve pas sur quoi vous entretenir, ai mis la télé sur les actualités. « Ayoye tu me fait mal, à mon cœur d’animal, émigré de l’intérieur » une bonne chanson du groupe Offenbach. J’écoute mon cœur, j’écoute mon corps. Ça parle mais mal de cette journée. Il tonne mais la pluie est passée. Pourquoi écrire quand on a rien à dire? Je me cherche un propos, comment vous dire que parfois je me sens aussi connus que Barack Obama, c’est la maladie, la paranoïa… J’ai souper d’une pizza, elle était bonne. Je veux pas me rendre au supermarché, je pars au milieu du mois. Je vais essayer de bouffer ce qui reste dans le frigo et dans l’armoire. Le ti-jo connaissant c’est un vrai schizophrène qui parle des choses qu’il ne connait pas il était trop jeune. C’est pas une belle phrase mais dans les années soixante- dix, la musique dont il parle, il était pas au monde. Mais il s’entête à dire que oui, grosse culture générale mais anachronique. À l’écouter il se tenais dans les bars quand il avait dix ans. Je pense qu’on appelle ça un mythomane. Mais j’arrête là j’ai déjà trop parler de lui. Je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je lui ai pas parlé j’en ai pas besoin. Ma facture de télécommunication est payée, mais non je connais pas d’artistes vedettes. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. C’est difficile ce soir je veux pas être de ceux qui se revalorisent sur la célébrité des autres… Parfois dans ma paranoïa je crois être très connus mais c’est pas ça que je cherche. Je veux juste qu’on me lise et encore si on me lis on va me connaitre. Le mythomane il a peut-être essayé de m’évincer y’a quelques années, ils passait ses soirées chez moi parfois je pensais à lui laisser le logement mais j’ai appris avec le temps. Voilà ce soir je délire, tout ce que j’écris n’a aucune importance c’est pas bon de dénigrer, c’est mieux d’aider et c’est ce que j’essaye de faire. C’est pas réussis ici ce que j’écris… Je pars dans deux semaines, j’ai hâte. Je me suis fait un petit programme de visite. J’arrive pas à terminer, à la télé ascenseur pour l’échafaud avec la regrettée Jeanne Moreau, y’a pas beaucoup de comédienne qui peuvent dire avoir joué dans un film avec la musique géniale de Miles Davis. Ce soir j’ai trop mangé j’ai mal au ventre, et on s’en fout, on s’en fout de ce que j’écris. Je pense aux amies qui me lisent et qui trouvent ça bon, moi je trouve pas nécessairement mais quand je termine je suis content. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard