dimanche 30 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je démarre en souhaitant joyeux anniversaire à mon lecteur de Repentigny. C’est quelqu’un de très généreux et qui m’a beaucoup aidé. Je lui en souhaite plusieurs autre. Il reste encore quelques jours avant mon départ à peu près deux semaines. Je remercie mon lecteur de la Rolls-Royce qui dans sa tournée de guide a mentionné ma contribution à la construction des sculptures sur l’île des Moulins à Terrebonne. À Madrid je vais essayer d’aller entendre du flamenco, un autre immanquable… Mon senti cherche quoi vous écrire, la sculpture de l’illustration en est une de André Geoffroy en acier corten fabriqué dans le cadre du Symposium de sculpture de Terrebonne en mille neuf cent soixante-dix-huit. Tout à coup y’a une bonne odeur… On est déjà lundi, première chose que je vais savoir je vais être assis dans l’avion. À tous les étés j’ai toujours le souvenir de ce travail créatif après je suis tombé malade la schizophrénie a fait ses ravages, ça fait trente-neuf ans mais je me rétablis de cette dure rencontre avec la folie. J’ai dormis un peu, je suis pas de ceux qui prennent un langage particulier propre aux associations de douze étapes. Je veux qu’on me comprenne partout. Mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures m’a rassuré hier, y’a des journées qui sont pas bonnes. Je suis fébrile, je sais pas quel type d’avion je vais prendre, ma première visite si c’est possible ce seras la Sagrada Familia et ensuite le parc Güell pour finir avec le musée Picasso. La nuit va passé, je vous aurai écris encore une fois. L’idée c’est pas d’étaler sa « culture » c’est de faire connaitre ce que des artistes ont fait, je crois que l’ami historien de l’art serait d’accord, l’art s’est fait par des gens pour des gens. Ce que j’écris là c’est peut-être des bêtises mais ça me fait du bien… Ce que je remarque c’est qu’on cherche souvent ce qui n’a jamais été fait, c’est rare… Cette nuit j’ai chassé le délire, la folie me laisse tranquille mon nom c’est pas Camille Claudel. J’ai jamais été sculpteur juste un ouvrier qui voulait aider des artistes, je me souviens d’avoir trop grinder une soudure, ça a laissé une belle marque, quelques sculpteurs voulaient pas de nous, ils engageaient leurs helpers mais à un moment ils ont vu qu’on étais capable de travailler, tout ça c’est de la vieille histoire. Je sais mon écriture c’est de la folie, j’ai jamais eu d’autorité pour m’apprendre, toujours été incapable de suivre une consigne. Je suis un peu comme un vieux vinyle égratigné, je saute et me répète, là encore y’a pas de DJ… Souvenir aussi des dimanche soir de musique québécoise au Café Campus à l’époque de la rue Descelles. Le lendemain je rentrais au travail je faisais ce qu’on appelle du présentéisme, juste là et je travaillais pas fort fort. Voilà! C’est tout pour le moment, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’illustre ça avec une statue hommage au poète roumain Mihai Eminescu de Vasile Gorduz né à Bucarest en mille neuf cent trente et un et décédé au même endroit en deux mille huit. On peut la voir sur le plateau au parc Devonshire, Place de la Roumanie angle Sewell et Roy ouest, c’est une statue de cuivre bronze inauguré le dix-huit septembre deux mille quatre. Le poète Roumain qui a vécu de dix-huit cent cinquante à dix-huit cent quatre-vingt-neuf y est cité. « Si éternellement jeune enveloppé dans ma cape… ». Je vais être franc avec vous, je vois un côté féminin dans l’œuvre. Je devrais peut-être m’intéresser plus à ce poète, le féminin je le vois dans la statue… La citation pour moi évoque la mort, l’éternité de la jeunesse… C’est pas une bonne idée d’essayer de faire de la poésie après d’immense poète. Je crois que les Roumains sont très francophile. Je vais revenir à mon senti, j’hésitais à écrire encore… Hier j’ai eu peur des gens avec qui je veux plus avoir de contact se sont signalé, j’ai pas répondu. Le temps que j’ai passé avec eux ça jamais été une bonne idée, maintenant je préfère la solitude que des mauvaises relations. Aidez-moé! Aidez-moé! Je reste chez moi, j’ai de la difficulté à sortir même par ce beau temps. Je vais en profiter quand je serai à Barcelone et à Madrid. La statue du poète y’a longtemps que je voulais l’utiliser, je la trouve très belle et paradoxalement avec ce que j’écrivais plus tôt très vivante. Je recommencerai pas ma vie de « trimpe », de voyou, je pense à l’Amérique des années soixante-dix, j’étais adolescent et déboussolé d’avoir trop lu, trop vu. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, je pense à la réunion de la semaine passée, essais d’y voir quelques chose de thérapeutique.  La peur est toujours là, j’aime pas ces gars ils nourrissent ma paranoïa… Je pense aux dictatures, Roumaine et les autres, au Québec on voudrait avoir une république. Je sais pas pourquoi j’écris ça. J’ai oublié de vous dire la statue elle est à Montréal. Là je me fais un café c’est une façon de mettre un peu d’humour là-dedans… Vous le savez j’ai pas de talent pour le comique, le burlesque.  Bon! Parfois c’est difficile d’écrire et semble que c’est interdit de s’attaquer aux bons écrivains, je leurs fait mes excuses pour les insultes, les écrivains matures s’en prennent pas aux écrivains de génie. Je veux juste évoquer, c’est-ce qui est difficile, évoquer dans une tentative prosaïque et bavarde l’autre qui est toujours dans le délire, l’autre c’est mon double à la façon littéraire pas schizophrénique comme on le crois souvent. Ce matin, un écrivain de l’académie disait que lire ça aidait pour écrire je crois que c’est vrai. Et voilà, je termine, quelques mots encore j’espère que ça vous fait plaisir de me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

samedi 29 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le feu d’artifice a eu lieu j’ai rien entendus. Je crois que je vais avoir un rhume, me souviens d’avoir marché avec la femme du moment du boulevard Henri-Bourassa à la neuvième avenue coin Dandurand, on avait pas un sou pour prendre l’autobus, ça fait longtemps plus de vingt-cinq ans… Mais il est passé où tout ce temps? Les amis ne souffrent plus, ils sont décédés. Je crois qu’ils sont montés au ciel, ils s’étaient amendés… Me souviens de la lourdeur avec laquelle on prenait internet, on croyait que ce n’étais qu’un jouet pour les enfants, que c’était pas sérieux, maintenant je crois qu’il n’y a pas une ligne d’information qui ne passe pas par là. Je vous écris lentement et calmement dans la nuit de dimanche. Je pense à l’avion, j’ai hâte d’être à l’aéroport, je me répète, j’ai aussi hâte à la noce de ma nièce. Je sais que plusieurs écrivains trouvent qu’écrire sur internet c’est facile, que c’est pas de la vrai littérature. Je peux pas m’empêcher de pensés à ces critiques littéraire qui nommaient paralittérature la bande dessinée et aujourd’hui on parle de neuvième art. La machine est là je serais bien bête de pas m’en servir… Étrangement sans savoir pourquoi je pense à la mort, à ce peu de temps qu’il me reste… Hier sur Facebook j’ai aperçu un visage que je ne veux plus voir, quelqu’un qui s’estimais pas beaucoup et par là même estimait pas les autres. Je pense à ce type qui avait lancé une balle de neige à mon père et l’avait atteint au visage, il trouvait ça très drôle, il est un peu tôt pour parler de neige, ces jours ci c’est vraiment l’été… L’an passé j’étais à Washington, un beau voyage là aussi, le Smithsonian faut voir ça, je me rappelle avoir passé l’avant midi à l’aéroport, c’était bien. Il me reste pas beaucoup plus de deux semaines avant de partir pour Barcelone. Mes lecteurs d’Aylmer vont aussi en Espagne mais un peu plus tard. Les critiques avaient peut-être raison l’écriture informatique, les blogs ç’est du niaisage pourtant je prends ça à cœur faute d’éditeur. Je crois que les gens butinent sur internet, ils cherchent sans trop savoir quoi. Je continus sur ma lancée, j’ai sommeil… Je pense que d’ici au vol je vais avoir pris une sorte de beat de nuit, le décalage vas être moins pire. Je pense à tous ces gars avec lesquels j’ai bu, je crois qu’ils ont arrêté avec les quantités qu’ils buvaient ils seraient maintenant mort, c’était peut-être pas des alcooliques juste des gros buveurs. Dehors une voiture avec une jolie musique en espagnol. Je crois pas perdre mon temps je vous donne à lire. Vendredi soir j’ai vu le regretté Norman Mailer à la télévision, un grand écrivain qui siégeait sur un comité américain. L’ERA… Le progressisme… Bon je vous en dis pas plus je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
 
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Notre lecteur de la Rolls-Royce est revenus de la pêche. Ils ont fait de belles prises, brochets et dorés. C’est une magnifique journée, ai nettoyé le climatiseur, comme toujours je cherche quoi vous écrire, je me sens coupable de pas être sortis plus longtemps dehors. Je veux pas dépenser j’économise pour mon voyage en Espagne. Un peu plus que deux semaines et je pars… Je me souviens plus si je vous l’ai déjà écris, j’ai un sentiment déjà d’être ailleurs pourtant je suis chez moi, je regarde mon guide de Barcelone, les maisons, que je vais aller voir, à l’architecture de Gaudi, art moderne? Nouveau? Me suis ouvert une Sanpellegrino, c’est délicieux… Vague souvenir de chez mon parrain à la campagne où parfois on faisait des feux de camps. J’étais tout jeune, je veillais pas tard, j’allais dormir dans la tente-roulotte, étrangement on y a pas séjourné longtemps mais c’est comme si on y avait passé des étés. Je me souviens avec le cousin d’être allé au ciné-parc à Drummondville. J’espère que j’ai pas brisé le climatiseur, mais il semble fonctionner… Je vais essayer de décrire mon senti, je suis chez moi j’ai pas à me sentir coupable de pas sortir, y’a longtemps déjà je passais mes journées dehors pour pas rencontré mes créanciers, c’est difficile de trainer et de n’avoir nulle part où aller, je ne fréquente plus les terrasses je ne bois plus et quand je suis seul je peux me faire prendre au jeu. Souvenir aussi avec le beauf, ma sœur, et les copains de baignade au lac Meach dans l’Outaouais, c’était amusant à l’époque je leurs rendais visite souvent. Me souviens de la nièce qui répondait au téléphone et je lui braillais ça dans les oreilles, pauvre enfant. Tout à coup, encore une impression de voyage j’ai hâte. À l’époque je prenais le train jusqu’à Ottawa… Le journaliste parle de ouèture… Je vous écris sur ma jeunesse, j’ai eu du plaisir avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie, heureusement aujourd’hui ça va mieux mais le temps a passé… Quelques jours encore et c’est la noce, j’espère que tout va bien se passer… Non! Je m’auto-dénigrerai pas je suis pas pire que les autres, juste un peu plus fou. Je sais pas pourquoi, tout à coup je suis en larmes, mais oui j’ai déjà été un enfant et j’ai quelques bons souvenirs. Le patriarche pouvait pas vraiment lancer des balles il lui manquait des doigts. Je sais pas si à Cantley on va pouvoir se faire un feu de camp, je pense à la revue Salut les copains qu’on avait parfois, de la lecture sur nos idoles, Johnny, Sylvie, Françoise, Claude c’était bien les journées fraîches des vacances dans la tente. Finalement on étais heureux, une belle enfance et tout ça à grandis dans des journées parfois triste de l’adolescence. Je crois que la nostalgie a parfois du bon. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 28 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins m’ont réveillé, ils faisaient tout un brou-ha-ha dans l’escalier. Je comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient. Je me suis donc levé et voilà je vous écris… Je pense à mon voyage, ça vous le savez! Je suis pas obligé de me quereller avec les voisins sous prétexte de nouveautés. Me souviens de ces vendredis soir bien arrosé avec la gang du bistro, on essayait de changer le monde mais au fond fallait toujours trouver l’argent pour payer la bière, souvent la patronne me montrait la porte j’étais trop détestable. Je sais pas ce que je faisait là, j’ai jamais réussis à m’y faire une copine. Parfois le patron remplissait sa camionnette et toute la gang partais pour une virée. Je me souviens d’une fois où on avait remplis l’hôtel à Hudson pour écouter le band du frère du boss, parfois il fermait pas trop tard et on allait écouter du jazz au vingt-quatre vingt rue Clark. Le vendredi étais plein de promesses mais le samedi nous laissait triste et seul… Me souviens aussi d’être allé goûter une bière au Quai des Brumes, elle était pas bonne je l’avais vomis en sortant, j’avais empoigné deux passants qui riaient de moi, je suis pas trop fier de ça. Tout ça c’est disparus je ne bois plus et j’ai soixante ans il est un peu tard pour changer le monde. Eux ils étaient de petit bourgeois de Ville d’Anjou moi j’étais qu’un petit fermier bouseux du nord de Montréal. Ils avaient tout fait avant moi à les écouter j’étais en retard d’une décennie mais j’étais pas prêt à déposer le bilan. J’étais pas un bon client j’ai collé là trop longtemps, la femme avec qui j’étais étais beaucoup plus vieille que moi elle avait tout vécu ça ces trips là. Je me souviens qu’elle avait invité un psychiatre à nous visiter, à part moi qui suis fou y’avait rien d’anormal à la maison, l’alcoolisme ça détruit tout, je pense à des jeudis soir à la taverne du Cheval Blanc. Hé oui! Ça finis par finir cette histoire là, aujourd’hui ils sont loin et c’est tant mieux, j’aurais tant aimé m’amuser sérieusement. À l’époque je savais pas vivre, ça fait à peu près quarante ans, j’étais incapable de changer ma paye pour payer le loyer acheter un peu de bouffe et me ranger. Je sais pas après quoi je courrais… C’est encore mon sujet de prédilection à travers mon sentis, y’auras toujours quelqu’un pour faire les choses avant moi. L’ampoule de la cuisinette s’éteins, j’ai jamais été une lumière, je crois que ce soir c’est suffisant pour l’autodénigrement. Même si il fait beau j’ai plus envie d’aller faire mon smart à la terrasse d’un café. Je préfère les bancs de parc tranquillement, discrètement… Voilà où j’en suis rendus, je vais essayer de ne pas boire encore aujourd’hui. Je termine lentement et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis resté tranquillement chez moi après avoir pris un café dans le parc avec l’ami, il vie d’intense émotions ces temps-ci, j’essais de l’écouter, c’est pas simple j’ai déjà de la difficulté avec les miennes d’émotions… Mardi à la réunion sans même le savoir j’ai mentionné le nom d’un auteur, psychologue enseignant et chercheur qu’une dame présente à la réunion avait avec elle, c’étais très bizarre pour moi… Je viens de regarder une vidéo d’un autre chercheur en santé mentale qui parle de droit et de devoirs,  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier/  de stigmatisation aussi c’est aussi ce dont j’essais de parler dans mes interventions. L’auteur enseignant psychologue et chercheur étais pas présent c’est juste un de ses livres qu’elle avait. Mes prochaines interventions devraient tourner autour de mon implication dans la création collective Le banquet de la mémoire et aussi dans la bibliothèque humaine. Je vous écris ça maintenant parce-que les bienfaits s’estompent avec le temps. J’ai vécu un certain bonheur à la lecture de la création collective, beaucoup apprécié ce qu’a fait de mon texte le comédien professionnel http://www.antenne.qc.ca/index.php/le-banquet-de-la-memoire-en-video/  vous pouvez regarder la création ici. Je dirais que la lecture me « confirme » dans cette entreprise qu’est mon écriture et que vous pouvez lire ici. Peut-être que c’est bête mais écrire ça contribue à mon rétablissement. Si on prend ça dans le sens de la pleine citoyenneté, j’aurai avec un groupe participé à remonter une certaine estime de moi et j’espère qu’eux aussi se sont senti revalorisé. La bibliothèque humaine est aussi de l’ordre du dire, de combattre le stigmate qui surviens avec la maladie mentale, le dire que je ne suis pas une maladie mentale et partager en essayant d’aider, ce que c’est que de souffrir de schizophrénie, là aussi ça donne de la valeur à qui je suis, à ce que je fait, à ce que je dis en allant toujours dans le sens de la pleine citoyenneté, le droit de vivre mais aussi de remplir ses devoirs les plus simples. J’ai pas trouvé la page vidéo où le chercheur parle de droits et de devoirs  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier2/  Voilà je l’ai retrouvé! Les droits quand t’est paranoïaque tu peux parfois avoir un certain délire qui les crois bafoué mais je crois que parfois faut savoir avouer son impuissance. Je vous conseille d’écouter le chercheur c’est très instructif… Voilà de quoi j’avais envie de traiter cet après-midi. Je viens de me lever pour un verre d’eau et j’ai respiré un doux parfum d’after-shave, ça fait du bien, j’ai changé de champ d’écriture, j’essaye de vous ramener à ma folie. Je pense à mon voyage bientôt, je serai vraiment en vacances je vais voir du nouveau en attendant je vous donne ça à lire et vous pouvez commenter c’est toujours bienvenue. Je cherche une façon pas trop boiteuse de terminer. Quelques mots encore en espérant que ça vous a plus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous êtes très patient!!! Vous reviendrez, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je m’étais dit que j’allais dormir pourtant je suis debout. J’en vois plusieurs qui fêtent la fin des vacances. Moi je le répète j’ai très hâte de prendre l’avion. L’an passé au retour de Washington j’avais du attendre un bon moment à Toronto à l’aéroport Billy Bishop. Pour Barcelone c’est un vol direct, quelques «dodos » encore, je mets ça entre parenthèse je dors pas beaucoup. Je regarde mon guide de Barcelone, reviens sur mon senti, pense au film Taxi Driver https://www.youtube.com/watch?v=sLpMx8_TYOo  à l’époque la nuit était heavy. Va falloir que j’apprenne à dire « parler plus lentement » en Espagnol. Je me rappelle ce chauffeur de taxi qui étais monté chez moi et avait accepté d’être payé avec mes bolos, ces espèces de cravates faites d’un cordon et d’une boucle en métal. J’étais toujours dans la chute lentement je coulais. J’avais hâte de toucher le fond, je voulais pousser et remonter au plus vite… Ça fait plus de vingt ans que je suis sortis de ça mais le souvenir est encore brûlant, brillant… J’ai pas oublié. Je pense au Petit Bar à comment la chanteuse m’avait dit de revenir plus tard, que je risquais la rechute, j’ai joué avec le feu en me tenant là. J’ai ouvert la télé sur la station latino, je veux me mettre dans l’ambiance espagnole. On parle du Venezuela… Je pense à l’embargo américain sur Cuba, ça semble plus être une priorité… Je sais l’Amérique du sud a toujours été dans les problèmes dramatiques mais je m’en vais pas là, je vais en Europe en Espagne. L’émission s’appelle La Tarde, la soirée, ils diffusent des images des émeutes au Venezuela. J’ai fermé la télé, je prends ça à petite dose. Je sais pas pourquoi en ce moment mon beauf me reviens dans la tête… Je termine ceci et je vais dans le cahier. Quelques jours encore avant le départ, le mois d’août arrive, faut pas que j’oublie la noce de ma lectrice de Cantley, j’ai hâte de voir tout ce monde… Cette nuit c’est le silence… Je me vois déjà à l’aéroport en attendant l’avion dans la zone des boutiques hors-taxes. Je vais prendre un café et peut-être manger un sandwich avant de partir. En Espagne les nouvelles parlent d’un référendum en Catalogne. J’arrête pas de penser au voyage, l’ami me demandait si j’étais fébrile, mais oui! Je pars quand même pas tout de suite. Je suis toujours étonné de réussir à vous écrire dans mes insomnies… Tout est dans les détails, je rechuterais pas pour un gros drame mais pour une niaiserie, je vais quand même essayer de ne pas boire aujourd’hui. Je vous ai pas dit maintenant j’ai peur la nuit, si y’en a qui sont à moitié fou comme je l’étais c’est dangereux. Voilà, tranquillement je finalise cette « chronique » j’ai la drôle d’impression d’être à l’étranger. Je termine et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard