mercredi 26 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit avec mon insomnie. J’ai démarré le climatiseur, pense à mon lecteur historien de l’art, je vais essayer de trouver une photo qui va lui plaire. Comme cette semaine c’était le cinquantième anniversaire du passage du Général De Gaulle. J’ai décidé de vous illustré ça avec une sculpture d’Olivier Debré qui évoque un Obélisque en hommage au Général De Gaulle, une œuvre de mille neuf cent quatre-vingt-douze faites de granit, d’époxy, de ciment et de peinture  de sept segments superposés elle cherche à souligner l’idée de liberté à laquelle Charles de Gaulle aura contribué. Une faille peinte en bleu cobalt traverse la sculpture sur toute sa hauteur, ses dimensions sont de 17,80mx 2,40 mx 2,70m on peut la voir au parc Lafontaine. Je vous mentirai pas je pense à l’ami historien de l’art qui m’a envoyé sa « badge » rhinocéros, je crois qu’il en était plus près que je ne l’ai jamais été mais j’ai toujours eu une admiration sans borne pour le docteur Ferron. De Gaulle selon moi c’étais l’envers des rhinocéros c’est ce qui donnais du sens à la quête d’un pays, j’étais trop jeune pour être du RIN mais je percevais bien quand même qu’il se passait quelques choses. Cette liberté tant chérie, je l’aurai pas vu et maintenant j’aime pas les faces qui veulent nous y mener, Parizeau, Lévesque c’était des hommes d’état ceux qui sont là maintenant font bien piètre figure, on auras manqué notre rendez-vous avec l’histoire. Bon! Trève de vieille histoire! Je suis qu’un quidam, un type qui avalait des brèves de comptoir. Je pense à cette gentille serveuse qui un jour m’a dis que le bar était pas fait pour parler, du moins à jeun, j’y suis jamais retourné, je ne bois plus et c’est tant mieux… Je suis un peu vieux pour chercher la figure du père. Le patriarche est décédé, c’était un homme de peu de mots, ce qu’ils aimait faire c’est chanter. Une autre nuit qui passe le départ s’en viens lentement, je pense que je suis prêt je vais essayer de visiter l’essentiel. J’aime beaucoup vous écrire de mes insomnies. Après je vais réviser mes guides je pense à voir les œuvres des grands peintres, j’espère que je vais y arriver. J’ai encore une fois hâte de m’asseoir dans l’avion et tout autant être à l’aéroport et attendre le départ, m’enregistrer moi et mes bagages. Il s’agis toujours de mon senti, de mes espoirs décati, la musique est triste et nostalgique, j’espère qu’il y auras un bon film dans l’avion. J’ai de la lecture pour le voyage, et ça va j’espère me donner un peu d’inspiration. Tout à coup j’ai envie de tout briser, de tout arrêter, on dirais un manque de maturité pourtant j’ai plus douze ans. Comme toujours je m’y prends un peu tôt pour terminer. J’espère qu’aujourd’hui il va faire beau. Je termine là-dessus en comme toujours vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 25 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis une bonne partie de l’après-midi. Ce matin je suis allé parler de mon groupe d’implication à la pleine citoyenneté. Je vais me faire un café. J’ai rêvé d’un ancien copain avec qui je travaillais, il étais le patron d’une entreprise qui installait des fenêtres¸ des portes et des portes patios comme toujours j’avais une petite job, j’aidais à charger et décharger le camion, et je ramassais la scrap des vieilles fenêtres. J’y arrivait tout juste parfois je dormais debout, il était bien généreux de me donner ce boulot. Je sais pas ce qu’il deviens, il est probablement à la retraite. Comme toujours mon senti est pesant. Cette semaine c’est les vacances de la construction. Je les ai déjà eu mais je vous dirai pas comment je les passait. Ce matin j’ai rencontré l’amie ex-gestionnaire de l’institut, ça m’a fait plaisir de la revoir. J’ai expliqué que malgré tout les beaux noms, les beaux principes, les soins restaient à l’hôpital et c’est ce dont les gens ont peur je crois. Reprendre Pouvoir se tiens maintenant dans un lieu « neutre » un endroit dédié à la santé mentale loin de l’hôpital, c’est possible… Parfois je dois me rendre à l’institut c’est pas plus mal si ça aide. Les gens du CIUSSS centre ouest voulait savoir comment avait démarré le groupe Reprendre Pouvoir, je leurs ai donné quelques exemples des difficultés rencontrée, de toute façon ils étaient au courant et connaissaient leurs dossiers. Les nouvelles politiques de la santé entre autre qui sont venus tout chambouler. Mais non la santé mentale c’est pas différent, c’est des maladies chroniques qu’on dis… J’ai aussi rencontré un pair-aidant qui comme il dis rejoins les plus mal pris, il travaille avec une équipe et c’est pas n’importe qui il a une formation en béton. J’aimerais faire ce qu’il fait mais je suis pas assez instruit. Je crois que j’ai bien fait de dormir cet après-midi ça me permet de vous écrire à tête reposée… Je pense encore à mon voyage, j’ai pas mal figuré ce que je ferais. Je regarde un peu mes bagages, ce matin j’ai attendus l’autobus sur un banc métro Papineau, y’avait beaucoup de monde, des mendiants… J’ai expliqué aux gens que toute cette réorganisation des soins de santé mentale allait faire mal aux itinérants, allait en créer plus. Ce que je comprends c’est qu’on a besoin de plus de soins mais on a pas d’argent. C’est difficile soigner quelqu’un comme moi atteins de schizophrénie paranoïde avec comorbidité, on sait pas par quel bout me prendre. Moi je crois profondément que si je consomme pas je me rétablis, j’arrive à vivre décemment et j’exerce ma pleine citoyenneté. Le voyage c’est un peu pour sortir un moment de tout ça, être ailleurs et autrement, ce matin métro Snowdon y’avait un parfum d’ailleurs ça sentais bon à en faire plaisir. Voilà pour ce soir. J’espère que ça vous a intéressé. Merci d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 24 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu. J’essais d’y aller avec mon senti du début de la nuit. Je pense à mes lecteurs d’Aylmer qui eux aussi vont en Espagne dans quelques mois. Je commence à être redondant avec mes sujets. Je pense à la Simca qu’avait le patriarche, une voiture économique. Il est pas tout à fait minuit, j’ai regardé une vidéo de chirurgie qui enlevait le pu d’une espèce de gros boutons dans le cou d’une madame, dégueulasse et en même temps sublime… Quelqu’un se promène dans le corridor probablement le concierge qui fait une tournée de surveillance… Parfois j’ai le sentiment qu’il veut entrer chez moi. Je suis vide, j’entends les voiture qui passent sur l’asphalte mouillée. Je suis toujours étonné de voir comment les autres ont vécu et comment je ne me suis permis que l’alcool et comment j’en ai arraché. J’avais des « idées écologistes de gauche » ça m’a mené à rien d’autre qu’à des postes d’entretien ménager, est venus un moment où pour discuter j’étais pas rapport. Je pense à la toune l’Agriculture de Pierre Harel https://www.youtube.com/watch?v=tCP-k7WDUZc  un rock de danseuse nue. Parlant de danseuses nues j’étais tellement bum que je me rendais là à onze heure du matin, je suis pas fier de ça. Parfois la psychose débutais là, bière et pot je devenait fou, je savais plus où me cacher. Ça fait des années que je suis pas entré dans un bar de danseuses, c’est tant mieux… Maintenant je fréquente des endroits où y’a plus d’humilité… Je sais pas pourquoi je pense à ma lectrice photographe et puéricultrice de la couronne nord, du courage qu’elle a eu pour se faire réparer les dents avec des broches. Vous voyez cette nuit je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je me suis pas auto-dénigré, je vais en rester là… J’ai toujours ces pensées mortifères, je vais plutôt me concentrer sur mon voyage en Espagne… Je vais essayer de pas tous rater dans ce qui me reste de vie. Non! Non! Je suis pas à l’article de la mort… Je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce présentement en vacance à la pêche sur le réservoir Gouin, une maison ponton qui se promène de spot de pêche en spot de pêche. Les nuits passent et lentement mon voyage arrive, j’espère pouvoir voir Guernica de Picasso, je vais essayer de réfléchir et de me remplir les yeux. Cette nuit je suis pas tellement anxieux , je pense à la correctrice de texte et formatrice de la CSPI, la commission scolaire de la pointe de l’île. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’aurai bientôt soixante et un ans, il est pas question que je me recycle, je vais toujours rester un vieux radoteux. La vie à passer tellement vite depuis que je me rétablis… Je vous aurai encore écris autre chose cette nuit, je vais terminer et j’aurai le temps de dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je regarde mes différents guides de l’Espagne, j’ai comme réaliser ce que je pouvais voir en si peu de temps. À Barcelone la Sagrada Familia, le parc Guëll et le musée Picasso, le musée d’art contemporain aussi à Madrid le musée du Prado et le Centro de Arte Reina Sofia. Je vous l’écris pour que ça m’entre dans la tête, je vais surement prendre un peu de temps pour marcher sur La Rambla… C’est des endroits avec des collections importantes on peut pas tout voir… Aujourd’hui il pleut, je vais en profiter pour souhaiter encore un joyeux anniversaire à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux Montagnes. J’ai hâte de partir… Je reviens toujours à l’importance de mon senti, je suis toujours bouleversé on dirait que mes émotions sont pas à la bonne place, pourtant j’arrive à les vivres sans me faire trop de mal. J’arrive à rien, j’ai le cœur à l’envers, parfois je crois que j’ai pas le droit de voyager pourtant j’ai un passeport et je suis retraité en vacance. Demain je vais parler des enjeux des patients partenaire dans la gestion, je vais au CLSC Côte-des-Neiges. Je trouve ça important pour la santé mentale d’être impliqué dans le programme de soins. Faire valoir que mon expérience elle  vaut quelque chose. Je vous en parle ici ça me calme, ça travaille moins mon senti. J’ai peur d’être incapable de répondre à leurs demande, mais je vais avoir recours à mon expérientiel, ça devrais faire la job. Je pense au besoin que j’ai de travailler sur moi avant de demander de l’aide, comment écrire que ce mal disparait à l’écoute de l’autre… Non! Je me dénigrerai pas, je vaux la peine que je me donne pour me rétablir, un jour à la fois j’y arrive, la schizophrénie disparait pas mais elle me fait moins mal. Comme souvent la thématique reviens, je suis pas un fou furieux, j’essais de m’apaiser de rester calme. Je suis dans une espèce de paix, avant le voyage comme ça c’est bien. La nature me manque un peu, le canot, le camping et le feu, toujours de bons souvenirs avec la douce mais ça fait déjà longtemps qu'on s'est quitté. Je vais faire un voyage culturel très urbain. Je vais essayer de prendre un peu de temps pour siroter un café sur une terrasse de Barcelone et de Madrid. Aujourd’hui je suis pas si malheureux que ça, je chasse les voix pour qu’elles me laissent en paix. J’ai écouté la télé en espagnol, j’y comprends rien j’en saisis que des bribes mais ça me met un peu dans l’ambiance de l’Espagne. Qué tal? Les amis voilà tout ce que je comprends les premiers mots que j’ai appris au cégep, ça va? Je suis un peu mêlé, Qué tal? Ça veux dire ça va? Je crois. Bon! J’essaye de terminer, je souhaite de bonnes vacances à tout ceux qui me lisent et qui le sont. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 23 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais essayer de pas trop m’en faire je pars pas demain. J’écoute ce que mon âme raconte, avant la révolution tranquille mon père étais qu’un simple commis dans un camp de bûcherons plus tard il est devenus contrôleur dans une usine qu’il a aidé à démarrer avec ses frères. Je sais pas comment ça s’est passé mais un des frères à réussis à racheter toutes les actions de la compagnie, elles avaient pris pas mal de valeur. À ma connaissance cette compagnie là à plus rien à voir avec notre famille, je crois qu’elle appartiens maintenant à des français. J’ai travaillé là, j’en ai beaucoup pleurer, je me vois encore sur le banc de déburreur, je pleurais tellement j’étais malheureux, on à jamais voulu me montrer autre chose que ça, ça et le balai je sais pas si ils croyaient que j’allais faire ça toute ma vie, je peux dire que ma schizophrénie faisait en sorte que j’ai toujours voulus avoir la job de mon frère, chauffeur, mais c’était pour lui pas pour moi j’étais trop fou et cette usine c’était pas ma place. Je regarde en arrière je suis très heureux d’être sortie de ça, le bonheur, je croyais que la nuit était plus avancé. J’ai plus à angoissé parce-que chaque matin faut que je me rende à cette usine. Même sur son lit de mort mon père parlait encore de ça cette « ostie » de shoppe. Moi je les détestais je crois qu’ils me prenaient pour un idiot, ils m’ont brisé complètement brisé, mon père disait avec raison une business ça a pas de cœur et c’est vrai. Je me tuais à travailler en sachant très bien qu’il y en avait cents autre pour prendre ma place… Je vous raconte ça et ça me fait mal cette idée de travailler absolument. Ce soir dans ma tête ça parle espagnol… J’étais pas capable, un grand veau qui attire le trouble partout où il passe. Aucun support de leur part pour m’aider à avoir des soins. J’étais laissé à moi-même dans la folie, ils étaient forts pour l’industriel mais pour l’humain nada. Je devais me relever après deux semaines, ça aussi c’est de la folie de croire qu’on se rétablis de la maladie mentale en deux semaines. J’avais un oncle psychologue mais c’était toujours la famille c’était pas bon de toute façon j’ai jamais eu la paranoïa aussi virulente qu’à cette époque. J’ai finis par me ramasser chez les « fous » et j’y vais encore parce que je me rétablis. Je sais que je suis jugé mais je préfère tout plutôt que de me retrouver dans cet univers industriel. C’est mon expérience qui parle, à mon âge on fait plus n’importe quoi de toute façon pour ce qu’il m’en reste de vie je préfère vous écrire sans chercher un coupable, c’est peut-être moi peut-être eux mais c’est terminé j’ai pardonné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai hâte de partir mais je me rend compte que j’ai pas beaucoup de temps, dix jours c’est pas long et j’ai des conflits d’horaire dans mes visites. J’essaye d’arranger ça. Je veux pas coucher dehors… Cet après-midi je vous écris après une préparation voyage, j’ai regardé mes guides et mes cartes me suis situer dans Barcelone et Madrid mais je suis pas certain. Semble qu’il y a un concierge dans les hôtels, je vais essayer de m’informer auprès de lui là-bas. J’ai regardé la télé latino et mon guide de langue espagnole. C’est pas facile de préparer un voyage comme ça… De toute façon je suis pas le premier québécois à me rendre là. J’ai toute la paperasse qu’il me faut, c’est un peu ça l’aventure, y’a qu’a Paris et à Washington que je suis partis comme ça, là ça s’avère plus complexe. Je sais pas comment ma lectrice secrétaire du CÉGEP de l’Outaouais à la retraite, s’organise mais eux ils ont beaucoup d’expérience dans les voyages outre-mer. Je crois que je vais bien m’en tirer, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus qui fait des séjours en Thaïlande c’est drôlement plus loin mais il se débrouille. De toute façon arriveras ce qui arriveras je part. L’erreur c’est avec la compagnie de réservation d’entré au parc Guëll ça devrais se régler je vous en dis pas plus. Ma lectrice belle-sœur à raison faut que ça me fasse du bien quand je vous écris, je crois que c’est comme ça que je réussis… Pourtant ça m’embête j’ai toujours la larme à l’œil, hier j’ai croisé quelqu’un qui m’a salué et je l’ai pas reconnus c’est plate. Je reviens au domestique ce soir je mange un steak avec des carottes et des pommes de terre, je viens de les préparer… Je sais pas pourquoi je me met toujours la pression des actualités télévisées pourtant j’en parle pas beaucoup, ça me sert un peu pour ce que j’écris dans mon cahier. Aujourd’hui je vous illustre ça avec le Rhinocéros d’Henri-Alfred Jacquemart un sculpteur né à Paris le 24 février 1824 et décédé le 4 janvier 1896. Le Rhinocéros est en fonte de fer et à été réalisé à Nantes en 1878 pour l’exposition universelle dans les usines de J.Voruz Ainé il est d’une hauteur de 2.86 mètres et d’une longueur de 2.29 mètres. Aujourd’hui on peut le voir sur le parvis du musée d’Orsay à Paris. Je sais pas si je sors de l’idée de Jacques Ferron, l’absurdité du rhino, disons que comme ça ça donne du sens, il était pas le premier à pensés Rhino. Le rhino est lourd pourtant je veux lui donner une légèreté, j’y arrive pas comme je le dis toujours je suis pas drôle. Ça me calme de vous écrire là-dessus avant de partir. Je sais qu’en Espagne je vais voir autre chose. Voilà pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 22 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis réveillé. Dodo après dodo le voyage en Espagne approche. J’ai un goût de pastis dans la bouche. Je suis content que mon blog ais un peu repris vie. Comme toujours j’y vais avec mon senti. Je regardais les photos de l’anniversaire de deux lecteurs, c’est bien, ça m’a rappelé que dans notre enfance, la matriarche soulignait toujours notre anniversaire avec un gâteau et un cadeau. Je crois que souvent elle me donnait un livre. Six enfants et toujours un anniversaire souligné faut le faire, on était gâté. Je pense toujours à l’avion, me suis acheté des chaussettes, ai bien hâte de voir la Sagrada Familia, quelqu’un m’a dit elle est pas finie cette cathédrale, je crois que c’est ce qui fait sa beauté après tant d’année on va la terminer. Comme les grandes cathédrales qu’on bâtissais sur des siècles. « À cause tu fait simp de même » une bonne vieille expression de ma mère patrie le Lac-Saint-Jean, je me souviens encore de Normandin, de Dolbeau et de Roberval, les balades en auto avec le patriarche et la radio à tue-tête qui gueulait Piékouagami en amérindien. Souvenir aussi de ce chapeau de paille que l’oncle nous avait acheté pour aller à la pèche, on y pêchait la truite… J’en profite pour souhaiter une bonne pêche à mon lecteur de la Rolls-Royce. C’est dimanche je suis réveillé, me souviens de ces messes dans l’auditorium de l’école secondaire, ça a pas duré le vicaire a défroqué.  Cette nuit je vais essayer de vous écrire ça plus léger, mais oui j’ai habité Terrebonne mais à un moment je détestais ça j’ai donc déménagé dans la grande ville, dans Rosemont plus précisément, me souviens de ce petit logement bourré de vermines, de cet autre dont je me suis fait évincé pour aller habiter avec une femme que j’aimais pas, quatre ans d’enfer… La nuit comme maintenant j’aime être seul, je suis debout j’écris et je dérange personne. Ce soir je vous illustre ça avec notre animal emblème national, l’harfang des neiges, c’est le poster du vingt-quatre juin. Ça j’ai pas pu faire autrement que m’en souvenir et vous l’écrire, un grand moment du septième art, un film qu’on diffusait toujours l’été pendant la canicule, la vie du clarinettiste Benny Goodman et le moment inoubliable c’est à la fin, le film se termine quand il se marie après on sait pas. J’ai arrêté de courir après le bonheur je vie le moment présent même si des fois j’ai des déjà vu, je sais on parle pas de ces choses-là mais pourquoi pas?  Je sais pas avec tous ces jeux électroniques si les enfants aiment encore les livres d’images, souvenir des martines de ma sœur de l’émotion que ça me faisait c’étais de bons moments, un boulimique de la lecture… J’espère que ça disparaitras jamais ce plaisir de la lecture, ce refuge que je me faisait dans les livres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard