samedi 22 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de faire la lessive, j’ai pas perdus une chaussette mais mon maillot de bain… Je suis meilleur pour écrire que dans les tâches ménagères. Ce matin j’ai marché au moins une demie heure ça m’a fait du bien. Viens de souper, un grilled-cheese avec du fromage bold au bacon. Comme d’habitude je cherche quoi vous écrire. Je souhaite joyeux anniversaire à mon lecteur charcutier. Je sais pas pourquoi on est qu’en fin d’après-midi et je suis déjà fatigué. J’ai commencé à regarder les vêtements que j’amènerai en voyage, je pense que je vais m’acheter un maillot neuf. Le climatiseur est arrêté, il fait quand même frais chez moi… J’attends d’être inspiré, c’est toujours plus difficile en fin de journée qu’en soirée où dans la nuit. Je parle pas Espagnol ça risque d’être difficile en voyage… Je vous le répète j’ai quand même hâte de partir. Cette semaine je vais parler de mon groupe d’entraide et des enjeux de l’implication des patients partenaire dans les CIUSSS, de l’aspect financier aussi comment le savoir expérientiel doit être selon moi rémunéré. Présentement je cherche à me renouveler, je vais parler à des gens du CIUSSS-du-centre-ouest-de-Montréal, il y a aussi la pleine citoyenneté comme toujours… Parfois je crois délirer mais c’est toujours important de s’impliquer dans des comités où ailleurs. Je crois aussi que les patients partenaires ne doivent pas être cantonné à la maladie mentale mais aussi pour d’autre maladies dans la gestion des CIUSSS. Ce soir je suis loin de mon senti, je me sent lourd, je vais me faire un café, démarré le climatiseur, le gars racontait que les voix qu’il entendait étaient dénigrantes, pour moi aussi c’est comme ça mais je les envois souvent se coucher parfois ça prend l’humilité d’accepter et parfois de se féliciter. Je vous écris ça lentement, les voix je les entends pas, c’est ce que j’écris, j’ai pas trop besoin de faire le tri. Je pense aux amis qui m’ont aidé et qui sont décédé, je crois que parfois ils veillent sur moi, mais oui c’est comme ça! Je pense encore à mon voyage, j’ai commencé à préparer des vêtements, ai sortis mon sac à dos de première qualité. Les gens qui tombaient en vacances aujourd’hui ont une sacrée belle journée, j’espère que ce seras comme ça en Espagne. Ai mis la télévision sur la chaîne en espagnol, je comprends rien à part qu’ils parlent de corruption au Mexique. Bon! C’est samedi, j’y arrive pense à la nuit. Encore quelques mots, je sais que vous lisez, j’essais d’écrire sans trop d’aparté. À cette heure ci y’a rien de bon à la télé. Je sais pas si les feux d’artifices c’est ce soir où demain soir. J’ai terminé mon café je me sent un peu moins lourd mais y’a une voix qui dis que je suis une grosse cloche. Possible! Une grosse poche aussi!!! Je pense que c’est un avertissement pour arrêter!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 21 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a un party sur le toit d’à côté. Hier j’ai vu que j’avais un lectorat assez important. Je vais essayer de vous faire honneur. Je viens de manger deux rôtis me suis brûlé les doigts en les sortants du grille pain, ça c’est le versant drôle de la nuit, je vous l’ai déjà écris j’ai pas le sens de l’humour j’entends pas à rire. Je suis d’un triste mais d’un triste fou… D’ici j’en vois qui rigolent mais y’a pas lieu c’est quand même vrai que je suis pas aussi dramatique que Shakespeare, « to be or not not to be that is the question? » et revenir à la première personne du singulier c’est dramatique comme si y’avais que ce je. Je tout mêlé cette nuit. Dehors on entend Billy Joël, j’ai quasiment envie de m’inviter au party.  C’est just the way you are https://www.youtube.com/watch?v=tJWM5FmZyqU . Je suis content j’ai pris une douche, Narcisse sent bon. Cette nuit je suis plus tranquille. C’est samedi, les amis sont partis, semble que quand on va à l’hôpital faut que ce sois un membre de la famille qui vous accompagne, moi j’étais seul pour aller chez les fous. J’en sortais seul aussi jusqu’au moment où j’ai accepté, même si c’est difficile, que j’ai une maladie mentale en occurrence la schizophrénie paranoïaque avec comorbidité. J’en parle souvent ça prend tellement de place dans ma vie… Vous direz pas que je l’ai caché. Je me rétablis lentement, on dis pourtant l’important c’est pas la destination c’est le chemin. Je sais pas comment je vais voir ça à mes derniers jours cette maladie mentale. J’aime vous écrire la nuit. J’ai hâte d’être à Barcelone de marcher sur la Rambla, quelqu’un m’a dis que cette ville ressemblait à Montréal, je crois pas elle a beaucoup plus d’histoire… Je pense à mes bagages à ce que je vais apporter, pas grand-chose. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, je vous l’ai écris… Y’a mon odeur d’eau de toilette… Ça sent pas l’étable, j’irai pas faire le train ce matin, adieu veaux, vaches, cochons on est en ville… Faut que je vous raconte, le consultant en santé mentale de Québec se fait un plaisir de dire qu’il se rétablis parce qu’il a des érections moi c’est tout le contraire je me rétablis et j’en ai pas d’érection, je suis content j’ai toujours trouvé difficile de vivre une sexualité débridée, ça me faisait mal, j’avais l’urgence de baiser partout, maintenant je peux m’intéresser à autre chose qu’au sexe et ça me fait du bien. Il va se trouver quelqu’un pour me traiter de pédé parce que je vous écris là-dessus. Inquiétez vous pas je vous raconte pas mes histoires de cul. Je sais que quand ce seras le moment ça va fonctionner. Assez de confidence pour cette nuit quelques mots encore je vous le répète je suis pas drôle. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je termine ici à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre réponse m’a rassuré je sais que vous me lisez. Aujourd’hui je suis sortis et comme toujours y’avait des policiers. Ils m’ont pas arrêté ils ne faisaient que passer mais je me sens harcelé… De toute façon comme on me dis souvent si ils voulaient quelques chose ils viendraient me chercher chez moi, je crois que c’est ma paranoïa qui fait ça… J’ai pris une longue marche, y’a longtemps que je l’avait pas fait ça m’a fait du bien. Toujours hâte de partir pour Barcelone et Madrid. Ce midi ils ont arrêté quelqu’un devant l’édifice mais c’était pas moi. Souvenir du patriarche qui avait fait paraitre une lettre sur les contraventions que donne les policiers dans le journal local, ils s’en étais mordus les doigts un chef de police lui avait téléphoné pour lui dire de se tenir tranquille, qu’eux ils avaient le gros bout du bâton. C’est ce que je fait je me tiens tranquille, j’ai pas envie de faire une autre visite à la prison de Bordeaux. Ce midi au Dollarama y’avait des toxicomanes, des utilisateurs de drogue injectable, y’en à un qui en descendant les marches à échapper ses seringues, il en avait oublié une je lui ai dit de la ramasser, il l’a fait moi je voulais pas y toucher, j’ai eu peur. Je sais pas ce qui arrive avec les sites supervisés de drogue injectable, je pense que certains aiment pas ça… Je crois que parfois ils se font plusieurs injections dans une journée et qu’ils ne peuvent rester là, mais au fond je sais pas… La culpabilité ça va avec la maladie, ça m’ennuis, ça me dérange, ça fait plus de vingt ans que je crois être dans le bon chemin, pas de drogue, pas d’alcool, le loyer payé, les comptes aussi mais pourtant je m’en veut je sais pas trop pourquoi? Mais non ils m’arrêtent pas, j’ai peur d’eux, peur de la police, peur des toxicomanes je suis bien mal pris. Ce soir je reste chez moi, l’impression que ça me fait c’est tout comme si on voulait me faire faire une rechute, je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui, ce serais mentir que vous dire qu’ils sont toujours là, mais non c’est que parfois… J’ai marché sur la rue Sainte-Catherine dans le quartier gay, je me sentais en sécurité bien que parfois on pouvait apercevoir des prostituées. C’est comme ça l’été, je sais je devrais pas vous écrire ça, c’est la seule raison pourquoi on en aurait après moi. Dans le moment je me calme je reste tranquille, je fais pas de traffic sur des sites illégaux. C’est mon senti d’aujourd’hui, je voie pas pourquoi on m’arrêterais pour ça. La dernière fois que j’ai arrêté une voiture de police on m’a dit de m’en aller à l’hôpital. C’est ce que j’ai fait et on m’a renvoyé chez moi. Je suis chez moi et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 20 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai l’impression plus que jamais d’écrire dans le vide, ceux qui me lisez faites-moi signe! Cette nuit j’y vais toujours avec mon senti. Le soir du départ approche, hier j’ai vu une revue où j’ai donné une entrevue. Je vais la lire aujourd’hui. Je vais essayer d’avoir un peu d’humilité dans ce que j’écris. Je comprends que ça passe par l’humour mais j’ai pas ce talent-là, je suis pas drôle, j’aimerais bien avec tous ces justes pour rire et Gilbert Rozon y’aurait peut-être moyen de faire de l’argent. Mais non c’est les larmes mais je sais pas où il est celui qui a dis que c’était interdit de pleurer. Si on regarde le monde aujourd’hui y’a pas grand-chose pour se réjouir, une autre chose aussi j’aime pas, payer pour rire, j’aime bien rigoler avec mes frères et beau-frères . Cette nuit dans ma tête y’a du violon qui joue, c’est beau. Pleurer c’est un peu ça jouer du violon. Vous avez le droit de trouver ça pathétique… Je suis d’accord avec le grand écrivain la moquerie c’est détestable, bien souvent on se moque des pauvres des malheureux et on en rajoute à leurs désespoir. Je préfère beaucoup la tendresse, l’écoute c’est agréable quand on parle et qu’on se sent écouter et encore mieux, entendu. Moi je choisis de vous écrire et j’essaye de mettre un peu d’âme dans les systèmes informatiques. Je pense aux stigmates aussi à comment on se paye la gueule de ceux qui sont différents, on les repousses parce qu’ils ont une maladie mentale. Moi je suis chanceux j’ai une fratrie très compréhensive, je pensent qu’ils savent par où je suis passé dans ma folie… Le senti c’est aussi faire preuve de sensibilité, je compte les nuits avant de partir. J’ai hâte de prendre l’avion, je sais pas où mettre mes médicaments, je verrai. Les avions, je crois que je vais vous illustrer ça avec des avions, j’espère que je vais faire un bon vol. Hier dans les nouvelles ils disaient qu’Air Transat était à vendre… Moi j’ai acheté mes places je suis du côté allé, c’est bien… Je crois que mon amie lectrice retraitée du collège de l’Outaouais, prépare avec son mari un voyage en Espagne eux aussi. C’est toujours étonnant comment je me répète quand quelque chose m’obsède… Parfois je sens ça comme une interdiction d’aller en Europe c’est comme si ils me disaient pour l’aventure vous repasserez, choisissez plutôt l’Asie mais je laisse ça à mon lecteur chauffeur d’autobus. À les entendre faudrait que je me sente coupable de coucher à l’hôtel… Le climatiseur s’est arrêté, ce soir si ça se peut la schizophrénie est douce, les voix sont apaisantes, tout ça c’est dans ma tête je le sais. J’aurai écris ça en essayant de dire, la nuit quand je me lève pour écrire c’est plus rapide. Voilà ce que c’est pour le moment. Je termine en espérant que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je cherche ce que je vais manger pour souper, une pizza je crois. Cet après-midi je suis allé prendre un café dans le Plateau avec une copine, c’était sympathique. Hier soir j’ai fait une grosse crise d’angoisse mais ce matin tout étais rentré dans l’ordre aujourd’hui je me sens mieux… C’est toujours une question de senti ce qui me désole c’est que j’ai plus de souvenirs, j’ai parlé à l’amie des couchers de soleil de Saint-André-de-Kamouraska et ceux un peu plus près à Verchères. Quand je fais du théâtre je me fait toujours une copine, mais ça dure pas elles sont toujours prise ailleurs, elles ont une famille… J’ai hâte de partir pour l’Espagne, hier soir je croyais que ça m’était interdit qu’ils avaient mis des agents après moi, paranoïa!!! Je sais pas pourquoi je suis un peu triste, j’attends un certificat de transport du médecin… Je suis quand même un peu fatigué, j’écris et y’a rien de tombé, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis pas rendus à la chute. C’est une aventure platonique d’été…Ai mis la pizza au four, quand j’écris c’est comme si vous étiez derrière moi à attendre que je rédige. J’ai apprécié les lectrices qui trouvent que je suis authentique, si c’est pas ça je vois pas le pourquoi. J’essais de vous écrire mon senti le plus près… Avec la copine on a discuté de l’art de vivre des Espagnols, de leurs siestes en après-midi… Ici la journée est presque finies, les gens traînent sur le Plateau, il fait chaud, ai mangé ma pizza, la télé est en marche… Publicité pour ceux qui cherchent des célibataires cultivés, souvent c’est les nabots qu’on demande ils posent pas trop de questions et comme on dis ils font la job. Je pense que les vacances de la construction c’est bientôt… Ça va prendre de la bière en masse, moi je suis plus capable et je le regrette pas. Cette année je suis pas déménagé et c’est bien, je me rétablis comme ça en gardant le même logement… Pour revenir à l’Espagne j’espère que je vais me débrouiller, ça devrais sinon j’essairai de parler avec les mains. Je crois qu’à l’hôtel y’a un concierge, il devrait m’aider. Une aventure, je sais que s’en est pas une pour ceux qui ont tout vu, mais moi j’ai pas vu grand-chose. Mais oui! Les vacances de la construction commencent samedi… Je sais pas pourquoi je suis triste, pourtant un jour à la fois je gagne mon combat… J’ai lu sur le web qu’une mère laissait un jeune enfant coucher dehors, voèyons-donc on fait pas ça! Je suis d’accord avec ma lectrice mère de famille et puéricultrice. Bon! J’approche de la fin de ce texte, le Québec bouillonne d’activités, y’a des vacanciers qui vont en profité pour faire des rénovations. Ça vous dis rien sur moi, j’essairai de vous en dire plus plus tard. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 19 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis rentré avant la pluie. Je crois que vous n’avez pas apprécier mes derniers textes. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Cet après-midi j’ai juste envie de pleurer, vous allez me dire c’est comme toujours. Je pense au temps où je suait à la shop. Je détestais ça ce quatre à minuit… Maintenant j’essaye de faire comme du monde, je crois que j’y arrive, faut jamais que j’oublie que j’ai une maladie mentale mais non je suis pas obligé d’aller à l’institut c’est mon implication citoyenne… Pauvre fou! La pleine citoyenneté ça passe par le travail mais j’y arrive pas autrement que dans mes implications. Je suis le seul responsable de ce que je fais avec ma vie. Vous allez me dire t’est qu’un autre perdu, j’essais de garder ma vie simple. Je pense à ces gens qui veulent du pouvoir, je suis pas de ceux-là pour certains on devrait passé sa vie à manger de la merde et après mourir. Ma paranoïa j’en viendrai jamais à bout, je me sent surveillé… Mais après cette journée je vais y arriver. C’est pas une journée de poésie, ma niaiserie me choque beaucoup, j’écris rien de sensés. Je pense à l’odeur des ateliers de carrosserie, à la peinture qui empoisonne. Mes souvenirs sont toujours les mêmes le trouble que je faisait quand je prenais une bière. Je dis une mais c’était plusieures je savais pas boire. J’ai vraiment rien de nouveau à raconter je vais vous placer des photos de ce qui reste de l’endroit où j’ai longtemps bu, downtown Montréal, quartier latin. Fallait être fou perdre tout son temps là-dedans. Je crois que les gens qui travaillaient là sont aujourd’hui eux aussi malade. À la fin j’étais incapable de vivre avec et sans l’alcool. C’est encore et toujours mon thème de prédilections, mes thèmes! L’alcool, la folie et la mort, j’ai survécu et pour aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Cet après-midi j’ai pris un café dans le parc avec l’ami, je me sent surveillé, je sais pas trop pourquoi, je fait rien de mal je me répète je crois. Je pense qu’ils vont l’avoir ma peau… Il est tombé qu’une ondée, pas assez pour se tuer. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper peut-être un grilled cheese. Je crois qu’il y en a d’entre vous qui préfèrent la fioriture dans l’écriture. Je veux pas faire de mal à personne, j’exprime mon désarroi, mon malaise éternel, ma douleur existentielle. Je sais que plusieurs la tuent dans l’alcool mais avec moi ça ne fonctionne pas, ça fait toujours mal mais je reste quand même à jeun c’est moins pire. Je pourrais intituler ça variation sur un même thème, la schizophrénie est un de ceux là. Je vous en veux pas de ne pas lire. Je délire. Voilà pour aujourd’hui, j’essais de terminer. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux pas toujours être inspirés. Cette nuit j’ai dormis que quelques heures et je suis déjà réveillé. Je pense au match de football ce soir et à une série sur la deuxième guerre mondiale. Je sais pas si mes lecteurs de l’Outaouais vont regarder le match c’est Montréal versus Ottawa. Cette nuit je veux pas trop vous emmener dans mon intimité… Je pense à de vieux copains que j’ai laissé tomber y’a longtemps, j’étais pas le plus mauvais buveur tout ce que je savais faire c’est me saouler et me vider la vessie comme on dis j’en buvais une j’en pissais dix. Je reviens toujours à ce thème de prédilection faut toujours que je me rappelle. Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens de la fois où il courrais après moi et avais glissé dans les marches de la maison paternelle. Le patriarche m’avais fait peur avec un manche à balai c’est bien la seule fois où il avait voulu me donner une correction. Autre souvenir j’entrais à la brasserie en disant que j’arrêtais de boire, m’assoyais à une table, « callais » un coke pour aussitôt m’apercevoir qu’on pouvait pas passés une soirée à boire du Coca-Cola ça prenais de l’alcool de la bière… J’ai vu assez tôt que j’avais des problèmes de consommation mais j’étais pas près à passer à l’action pour les régler. Je passais mes journées de chômage à boire, je me rendais pas compte que j’étais saoul bien souvent je rentrais pas à la maison pour manger. Je me souviens de la saveur des langues dans le vinaigre et des biscuits soda. Je pense que les waiters appréciaient pas de me voir passés mes longues journées à boire… Parfois la nuit j’allais à la taverne du central discuter guitare avec un excellent musicien. Comment vous dire que je me tenais avec ces gars que ma sœur adoraient, évidemment qu’ils étaient plus vieux que moi. Y’avait aussi ces nuits passés dans des bars miteux, je vous l’écris et j’ai l’émotion malsaine de ces moments. Je voulais pas être seul j’étais en compagnie de n’importe qui… Hier une collègue me demandait si je fêtais quand je recevais ma paye, je lui ai répondu non que ces nuits là étaient derrière moi. Beaucoup plus tôt au souper familial j’agaçais mes petits frères en les dévisageant, ils aimaient pas ça, j’ai toujours eu ce problème avec le regard. Je croyais qu’on pouvais lire dans mes yeux, romantique? Je sais que mon bôf mangeait souvent à la maison moi j’étais pas là toujours partis sur la rumba comme on disait. Reste plus grand-chose de tout ça, je me suis rendu malade et malheureux. J’ai passé le point où l’alcoolisme deviens la schizophrénie, y’a pas de ticket de retour, une fois devenu fou on le reste mais on peux toujours se faire traiter et essayer de se rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard