jeudi 20 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je cherche ce que je vais manger pour souper, une pizza je crois. Cet après-midi je suis allé prendre un café dans le Plateau avec une copine, c’était sympathique. Hier soir j’ai fait une grosse crise d’angoisse mais ce matin tout étais rentré dans l’ordre aujourd’hui je me sens mieux… C’est toujours une question de senti ce qui me désole c’est que j’ai plus de souvenirs, j’ai parlé à l’amie des couchers de soleil de Saint-André-de-Kamouraska et ceux un peu plus près à Verchères. Quand je fais du théâtre je me fait toujours une copine, mais ça dure pas elles sont toujours prise ailleurs, elles ont une famille… J’ai hâte de partir pour l’Espagne, hier soir je croyais que ça m’était interdit qu’ils avaient mis des agents après moi, paranoïa!!! Je sais pas pourquoi je suis un peu triste, j’attends un certificat de transport du médecin… Je suis quand même un peu fatigué, j’écris et y’a rien de tombé, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis pas rendus à la chute. C’est une aventure platonique d’été…Ai mis la pizza au four, quand j’écris c’est comme si vous étiez derrière moi à attendre que je rédige. J’ai apprécié les lectrices qui trouvent que je suis authentique, si c’est pas ça je vois pas le pourquoi. J’essais de vous écrire mon senti le plus près… Avec la copine on a discuté de l’art de vivre des Espagnols, de leurs siestes en après-midi… Ici la journée est presque finies, les gens traînent sur le Plateau, il fait chaud, ai mangé ma pizza, la télé est en marche… Publicité pour ceux qui cherchent des célibataires cultivés, souvent c’est les nabots qu’on demande ils posent pas trop de questions et comme on dis ils font la job. Je pense que les vacances de la construction c’est bientôt… Ça va prendre de la bière en masse, moi je suis plus capable et je le regrette pas. Cette année je suis pas déménagé et c’est bien, je me rétablis comme ça en gardant le même logement… Pour revenir à l’Espagne j’espère que je vais me débrouiller, ça devrais sinon j’essairai de parler avec les mains. Je crois qu’à l’hôtel y’a un concierge, il devrait m’aider. Une aventure, je sais que s’en est pas une pour ceux qui ont tout vu, mais moi j’ai pas vu grand-chose. Mais oui! Les vacances de la construction commencent samedi… Je sais pas pourquoi je suis triste, pourtant un jour à la fois je gagne mon combat… J’ai lu sur le web qu’une mère laissait un jeune enfant coucher dehors, voèyons-donc on fait pas ça! Je suis d’accord avec ma lectrice mère de famille et puéricultrice. Bon! J’approche de la fin de ce texte, le Québec bouillonne d’activités, y’a des vacanciers qui vont en profité pour faire des rénovations. Ça vous dis rien sur moi, j’essairai de vous en dire plus plus tard. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 19 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis rentré avant la pluie. Je crois que vous n’avez pas apprécier mes derniers textes. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Cet après-midi j’ai juste envie de pleurer, vous allez me dire c’est comme toujours. Je pense au temps où je suait à la shop. Je détestais ça ce quatre à minuit… Maintenant j’essaye de faire comme du monde, je crois que j’y arrive, faut jamais que j’oublie que j’ai une maladie mentale mais non je suis pas obligé d’aller à l’institut c’est mon implication citoyenne… Pauvre fou! La pleine citoyenneté ça passe par le travail mais j’y arrive pas autrement que dans mes implications. Je suis le seul responsable de ce que je fais avec ma vie. Vous allez me dire t’est qu’un autre perdu, j’essais de garder ma vie simple. Je pense à ces gens qui veulent du pouvoir, je suis pas de ceux-là pour certains on devrait passé sa vie à manger de la merde et après mourir. Ma paranoïa j’en viendrai jamais à bout, je me sent surveillé… Mais après cette journée je vais y arriver. C’est pas une journée de poésie, ma niaiserie me choque beaucoup, j’écris rien de sensés. Je pense à l’odeur des ateliers de carrosserie, à la peinture qui empoisonne. Mes souvenirs sont toujours les mêmes le trouble que je faisait quand je prenais une bière. Je dis une mais c’était plusieures je savais pas boire. J’ai vraiment rien de nouveau à raconter je vais vous placer des photos de ce qui reste de l’endroit où j’ai longtemps bu, downtown Montréal, quartier latin. Fallait être fou perdre tout son temps là-dedans. Je crois que les gens qui travaillaient là sont aujourd’hui eux aussi malade. À la fin j’étais incapable de vivre avec et sans l’alcool. C’est encore et toujours mon thème de prédilections, mes thèmes! L’alcool, la folie et la mort, j’ai survécu et pour aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Cet après-midi j’ai pris un café dans le parc avec l’ami, je me sent surveillé, je sais pas trop pourquoi, je fait rien de mal je me répète je crois. Je pense qu’ils vont l’avoir ma peau… Il est tombé qu’une ondée, pas assez pour se tuer. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper peut-être un grilled cheese. Je crois qu’il y en a d’entre vous qui préfèrent la fioriture dans l’écriture. Je veux pas faire de mal à personne, j’exprime mon désarroi, mon malaise éternel, ma douleur existentielle. Je sais que plusieurs la tuent dans l’alcool mais avec moi ça ne fonctionne pas, ça fait toujours mal mais je reste quand même à jeun c’est moins pire. Je pourrais intituler ça variation sur un même thème, la schizophrénie est un de ceux là. Je vous en veux pas de ne pas lire. Je délire. Voilà pour aujourd’hui, j’essais de terminer. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux pas toujours être inspirés. Cette nuit j’ai dormis que quelques heures et je suis déjà réveillé. Je pense au match de football ce soir et à une série sur la deuxième guerre mondiale. Je sais pas si mes lecteurs de l’Outaouais vont regarder le match c’est Montréal versus Ottawa. Cette nuit je veux pas trop vous emmener dans mon intimité… Je pense à de vieux copains que j’ai laissé tomber y’a longtemps, j’étais pas le plus mauvais buveur tout ce que je savais faire c’est me saouler et me vider la vessie comme on dis j’en buvais une j’en pissais dix. Je reviens toujours à ce thème de prédilection faut toujours que je me rappelle. Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens de la fois où il courrais après moi et avais glissé dans les marches de la maison paternelle. Le patriarche m’avais fait peur avec un manche à balai c’est bien la seule fois où il avait voulu me donner une correction. Autre souvenir j’entrais à la brasserie en disant que j’arrêtais de boire, m’assoyais à une table, « callais » un coke pour aussitôt m’apercevoir qu’on pouvait pas passés une soirée à boire du Coca-Cola ça prenais de l’alcool de la bière… J’ai vu assez tôt que j’avais des problèmes de consommation mais j’étais pas près à passer à l’action pour les régler. Je passais mes journées de chômage à boire, je me rendais pas compte que j’étais saoul bien souvent je rentrais pas à la maison pour manger. Je me souviens de la saveur des langues dans le vinaigre et des biscuits soda. Je pense que les waiters appréciaient pas de me voir passés mes longues journées à boire… Parfois la nuit j’allais à la taverne du central discuter guitare avec un excellent musicien. Comment vous dire que je me tenais avec ces gars que ma sœur adoraient, évidemment qu’ils étaient plus vieux que moi. Y’avait aussi ces nuits passés dans des bars miteux, je vous l’écris et j’ai l’émotion malsaine de ces moments. Je voulais pas être seul j’étais en compagnie de n’importe qui… Hier une collègue me demandait si je fêtais quand je recevais ma paye, je lui ai répondu non que ces nuits là étaient derrière moi. Beaucoup plus tôt au souper familial j’agaçais mes petits frères en les dévisageant, ils aimaient pas ça, j’ai toujours eu ce problème avec le regard. Je croyais qu’on pouvais lire dans mes yeux, romantique? Je sais que mon bôf mangeait souvent à la maison moi j’étais pas là toujours partis sur la rumba comme on disait. Reste plus grand-chose de tout ça, je me suis rendu malade et malheureux. J’ai passé le point où l’alcoolisme deviens la schizophrénie, y’a pas de ticket de retour, une fois devenu fou on le reste mais on peux toujours se faire traiter et essayer de se rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça fait du bien il fait beau. Me suis reposé un peu… Je compte les jours pour mon départ, ça fait partie du plaisir. Je crois que j’ai perdu un lecteur, il est en amour. Moi je suis seul, je pense à ma dernière copine, ça fait déjà une couple d’année. Je le savais que ça durerais pas, on a pas passé le test de sortie du quotidien. Barcelone bientôt et Madrid, c’est une journée magnifique quelqu’un m’a dis que Barcelone ça ressemblait à Montréal mais avec beaucoup plus d’histoire. J’ai passé une journée tranquille, j’essais d’en revenir à mon senti. C’est toujours la difficulté de nommer ce que je vie, l’impatience, l’angoisse, la douleur intérieure en voilà trois parmis tant d’autre pourtant en ce moment c’est plutôt le vide… Ce soir j’aimerais bien avoir quelqu’un dans ma vie mais avec le temps j’ai découvert que mes relations étaient pas mal pareilles, l’enthousiasme et les échanges de confidences du début après l’espèce de confort au quotidien et ensuite les différents de l’habitude, et les chicanes, ça dure pas on met fin à la relation, quelqu’un me disait avoir réussis sa rupture, je crois que moi aussi je suis pas allé niaiser devant chez elle… Ce soir j’aimerais beaucoup vous faire rire oublier ma paranoïa sans pensés aux policiers mais j’ai pas le sens de l’humour. Je pense que je vais trop vite, j’ai changé mon horaire d’écriture. Le défi est toujours le même me saigner l’intellect pour quelques mots. Je sais pas pourquoi je veux faire ça en vitesse. Elle aimait pas que je parle de elle, maintenant qu’elle est plus dans ma vie j’y arrive pas. Étrangement j’ai comme une urgence, j’ ai pas appelé le neuf un un, d’écrire… J’en suis pas au chef-d’œuvre et tout à coup je suis au bord des larmes, ça me fait mal je pense à la sexualité comment je peut m’en passés comment c’est source d’ennuis, je crois je le dis. Je mange des PoGos vous allez peut-être faire encore la joke du phallus, y’a que vous pour voir mon inconscient. La voisine à des brûlements d’estomac elle m’a demandé deux comprimés anti-acide, je lui ai donné. Ce soir je suis seul et le soleil se couche, je pense à la dame Latino en charge du restaurant à l’hôtel à Washington elle étais sympathique. Je peux même pas me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés, c’est une traduction de Stephen Faulkner. https://www.youtube.com/watch?v=8vruDJ-Z_cM , où peut-être une composition… Lentement je vais essayer de vous terminer ça, étrangement tout à coups je me sent bien. J’ai hâte de partir, j’espère qu’il arriveras rien de mal. Je sais pas pourquoi il parait qu’en écriture utiliser les adverbes c’est pas bien, pourtant… La dame m’a dis que je suis une bonne personne, je crois, je fait de mon mieux. Voilà c’est tout pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de vous laisser sur une bonne note. À la prochaine!!!
Bernard

lundi 17 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis déjà de retour. Comme d’habitude j’y vais avec mon senti, je me souviens plusieurs étaient en vacances et remplissaient les bars avant de partir pour la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick où le Lac Saint-Jean. Je me rappelle on y étais allé avec un copain mais on était pas présentable, on avait essayé de raser une barbe de cinq jours avec une pioche Bic. Laissé- moi vous dire que tout ce que j’avais réussis à faire c’est de me charcuter le visage, on en avait quand même profité pour manger de la tourtière et niaiser sur le perron de l’église de je ne sais plus quel village. Depuis que je suis à jeun je fais de plus longs voyages, je me reprends pour ces voyages de brosseux où on dormais dans la voiture. Le copain avait acheté la grosse Dodge de son père, on filait sur l’autoroute les fenêtre ouvertes en écoutant la psychotique Laurie Anderson. https://www.youtube.com/watch?v=Vkfpi2H8tOE  des road trips néo-dépressionistes. On étais pas très bien équipé ce qu’on aimait faire c’est boire mais on avait presque pas d’argent parfois on réussissait à téter une grosse mol. Parfois on couchait dans des auberges où on louait un lit dans une cabine, me souviens du Balcon-Vert dans Charlevoix qui n’existe plus, c’était un très bel endroit avec vue sur le fleuve, on y restait quand même jamais très longtemps, la dernière fois que j’y suis allé j’ai laissé un « poème » dans le livre de bord. On appelais ça partir sur la brosse, c’était plus fort que nous fallait le faire. Parfois on s’appelait les mauvais compagnons comme ceux de Plume Latraverse y’en avait toujours un qui avait une minoune, il réussissait toujours à la faire avancer en la raboudinant avec des bouts de broches, on niaisait pas on remplissait le char, cotisais pour l’essence et vogue la galère… Me souviens que dans le rang avant un pont on avait dérapé et capoté littéralement, scrapé la Renault, personne ne s’était fait de mal heureusement, on avait sortie la voiture du ravin avec le tracteur pour l’amener à la scrap. Ce soir je suis plus au passé qu’au présent, j’ai jeté l’ancre au bon endroit je crois… Des bums des vrais osties de bums, faut pas s’étonner que j’ais développé une schizophrénie. J’en reste encore debout la nuit. Mais c’est pas là que j’ai cessé de boire, je me suis presque perdus en me rendant dans des grottes dans le bas du fleuve. J’ai jamais su où elles étaient je suis pas descendus. Cette fois j’avais un énorme et pesant câble dont je me suis pas servis, j’aurais pu me pendre avec dans le bois mais je me suis pas perdus. Y’a pas tellement longtemps je suis allé voir les grimpeurs à Saint-André-de-Kamouraska je suis monté à pied pour la falaise j’étais incapable. Voilà quelques étés que j’ai passé dans une sorte de folie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir il fait très beau, je suis quand même épuisé. Je souhaite un bon retour à mes lecteurs de Deux-Montagnes. Je sais pas pourquoi j’ai mal partout… C’est l’âge et ces nuits à pas trop bien dormir. Pour certains tout ce qui ressemble à une tour fait référence à un phallus, c’est idiot… Comment dire les centres villes sont en érection. Les structures d’acier je connais pas ça, faut pas avoir le vertige pour travailler là-dessus. Me suis préparé un café, cet après-midi j’ai eu une réunion pour mettre sur pied une sorte d’espace détente et de socialisation à l’institut. Un endroit où tous se mélangerais et socialiserais, c’est une bonne idée d’essayer de développer un espace culturel intégratif, le réflexe quand on est à l’institut c’est souvent d’y rester le moins longtemps possible mais pourquoi pas y créer des lieux attractifs attrayant. Un espace d’échange et de vie communautaire… Moi je parlais de coopérative comme à Trieste mais semble qu’il faut voir si y’a un intérêt pour ça. Je pense que si la communauté ne viens pas à toi il faut aller vers la communauté en créant des lieux d’échange culturel et poétique des espaces ludiques. Un endroit excentrique qui permettrais le rétablissement dans la pleine citoyenneté… Psychotique c’est une grande difficulté, un état dont je ne sais pas comment sortir, parfois le bruit et la musique c’est trop, la psychose narcissique qui permet pas rien d’autre que souffrir au travers des mots. Je me rétablis mais parfois je trouve qu’il y a certains projets utopiques. Parfois j’essais d’engager la conversation avec des inconnus mais je me fait rabrouer, c’est souvent comme ça chez les gens qui ont beaucoup souffert. Un lieu de paroles pourtant y’en a qui ont fait vœux de mutisme, de ne plus parler on a trop ris d’eux. Ça change quoi que je parle que je m’ « exprime » chacun prend sa gorgée et regarde l’autre travailler. Un fauteuil une table un café un lieu pour méditer et parfois échanger sur l’actualité… Ce soir j’ai de la difficulté à dire, à écrire à mon âge on aime les jolies jeunes filles mais on est trop vieux. Y’a une collègue qui voulait savoir ce que je faisait avec ma paye, elles croyait que je partais fêter je suis trop vieux pour ça, je veux pas recommencer à me détruire. Ça fait deux choses à oublier la fête et les jeunes filles. Voilà où j’en suis le lieux de socialisation pourrait peut-être permettre de faire une rencontre agréable mais souvent les choses du boulot on les amène pas chez soi, encore moins quand il s’agit d’un gars. Mais non je « travaille » pas, mais tout ça me passe dans la tête. Je me souviens de certains cinq à sept à l’institut c’étais bien… Dans un an ça va faire dix ans que notre groupe d’entraide existe. Ça m’a aidé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 16 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore debout la nuit, j’arrive pas à dormir. Le climatiseur fonctionne très bien, ce matin j’y vais avec un voilier à Trieste sur l’Adriatique. Je pense au camarade navigateur je crois que ça lui plairais. J’ai pas sommeil,  je crois que c’est le nombre de dodos qui me reste avant mon départ. J’espère que vous confondez pas l’Italie avec l’Espagne, cette nuit y’a une excellente odeur de café. Hé oui! Barcelone bientôt si il fait aussi beau que lors de mon voyage à Washington ce seras extraordinaire. Je reviens souvent avec celui-là c’est mon dernier et j’ai adoré. Je pense à la copine d’un de mes anciens boss, comment elle voulais pas socialiser avec moi, je la comprends je l’insultais dans mon délire alcoolique. C’est loin tout ça mais je me souviendrai toujours comment j’étais con en tout cas assez pour déménager au mois de janvier. Vous voyez maintenant je traine plus dehors la nuit, je préfère vous écrire https://www.youtube.com/watch?v=5cYj0LLUH94  voilà une belle chanson que je dédie à mon capitaine. Ce week-end il naviguait de Beauharnois à Lévis… Je pense au Banquet de la mémoire à comment ça été une belle expérience de jeu et d’écriture. Cet après-midi on fait un brainstorming sur l’idée d’installer un lieu de vie sociale dans l’ancien casse-croûte de l’institut. Cette nuit je suis toujours debout, un lieu de rencontre c’est pas bête je crois que ça rend les soins plus humains. C’est toujours étonnant de voir comment on répète les mêmes expériences et comment les résultats sont différents. Un psychiatre chercheur me signalait comment les sœurs à l’époque faisais faire de l’art dramatique au patient, il croyait que je le savais pas. Les fous crient moins au secours depuis qu’ils reçoivent un chèque et sont parké dans des HLM… Je me trompe peut-être l’anonymat et la solitude des grandes villes font parfois mal, l’institut à maintenant un beau nom mais la folie et les stigmates sont toujours douloureux, douleur d’être rejeté parce qu’on ne veut pas s’associer à ces gens différents mais pas tant que ça. On ne peut dire aux gars qui fréquentent la Maison du Père et l’accueil Bonneau qu’en d’autre temps ils auraient été interné à l’asile. La folie est sortie de l’Hôpital un peu en même temps que la création des groupes de douze étapes, c’est un lieu pour reconnaitre et accueillir la souffrance. Se reconnaitre aussi à travers l’autre. Mais y’a toujours des gens qui souffrent et fréquentent ce qu’on appelais à l’époque des drops in je sais pas si ça existe encore… Après avoir libéré les fous il faut maintenant les rendre responsables c’est pas une mince affaire… Quand je fréquentais l’aile psychiatrique je cherchais à me protéger, à me cacher et même là j’avais peur, paranoïa… Je vais quand même un peu partout, c’est pas une cure géographique, je ne fuit rien. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore vos commentaires sont bienvenus. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard