dimanche 16 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Mon souper étais pas mal ce soir, foie de veau, pommes de terre et carottes… Je lis un livre sur la vie de Goya le peintre espagnol, vais essayer de voir une partie de son œuvre au Prado à Madrid. Là j’essaye de vous dire comment je me sent ç’est toujours ça le défi… J’ai envie de vous parler d’une œuvre de Frederick Hart qu’on peux voir face au mur des vétérans sur le Mall à Washington, La statut des trois soldats un bronze de mille neuf cent quatre-vingt-quatre aux personnages volontairement identifiable en un soldat africain, un caucasien et un hispanique, une œuvre controversée qui prolonge la tradition figurative du dix neuvièmes et vingtième siècle. Je pense à la guerre du Viet-Nam à cette usine de pièces d’avions où mon père travaillait. J’ai toujours cru qu’ils produisaient des pièces pour les machines de guerre, peut-être que je me trompe… Maintenant on combat le prétendu état islamique et ses terroristes. Comment je me sent vous dites? J’y reviens j’ai pas vraiment de mots d’esprit, ce matin je suis sortis le soleil étais magnifique ça m’a rappelé mon séjour à Washington l’an passé, une ville riche, l’histoire des États-Unis est toutes là… Le Viet-Nam ça s’est terminé en mille neuf cent soixante-douze, j’avais seize ans et j’étais déjà dans la folie, j’aimais pas beaucoup nos voisins américains et j’avais pas compris qu’il fallait travailler pour manger. J’essais de vous dire la larme à l’œil, je pense à ce vétéran alcoolique qui habitait la même maison de chambres que moi il a failli me tuer, mon admiration pour les vieux soldats est resté là. Je vous raconte ça et j’ai mal, je suis plus du genre peace and love, depuis que je ne bois plus je ne me bat plus. Le bonhomme anglophone qui restais toujours au lit parlais de « Top notch » from Iowa pour venir me régler mon cas, il me traitais de jaune… Ça fait plus de vingt ans déjà j’ai failli pas en sortir vivant de cette maison là. De mauvais souvenirs, ces chambreurs là sont probablement tous décédés, ils étaient déjà vieux… Tout ça vous dit rien de mon état d’esprit, je crois que les américains fabriquent de la chair à canon sinon tu crève de faim… Depuis ma visite je suis moins drastique, ils sont accueillants. Y’a pas beaucoup de senti dans tout ça, j’ai toujours mon départ en tête, toujours hâte de prendre l’avion. J’écoute ce que ça me dis, on me dois de l’argent j’ai encore là aussi hâte de l’avoir. J’aimerais pas me retrouver les membres arrachés sur un champ de bataille. Pas avoir le choix entre se battre et essayer de vivre, je sais pas si vous comprenez je suis déjà vieux pour ça. La grosse bonne femme du rest area américain, voulait que je m’engage que j’aille à la guerre. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 15 juillet 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma nuit, j’ai dormis ai démarré le climatiseur. Les nuits passent et j’approche du voyage. Suis quand même plus reposé. Je crois que vous avez pas aimé le post précédent que vous préférez quand j’écris sur mon senti… C’est tellement difficile de nommer ces états d’âmes anxieux. Je croyais pas que je ferais affaire avec cet organisme de support au logement toute ma vie. Hier j’ai discuté avec un camelot de l’Itinéraire. Le magazine, il voulait pas me dire ce qu’il faisait à part vendre le journal. Je crois qu’il se bat il a les doigts tout enflés. Je sais que j’ai pas d’affaire à me mêler de sa vie, il fait ce qu’il veux mais il me semble qu’il y a des moyens moins violent de vivre. Je cherche les mots pour décrire mon senti un de ceux là est anxiété… Ce matin je vais vous illustrer ça avec la fontaine au jeunes garçon de Laliberté, en fait ça s’intitule, les petits baigneurs, d’Alfred Laliberté ils sont sur la façade du bain public au dix-huit soixante-quinze rue Morgan. Ils ont été réalisé en mille neuf cent quinze et installé en mille neuf cent seize. Cent ans et plus, je crois que c’est resté un beau monument. Je peux me tromper mais on y sent une certaine école européenne qui rajoute à sa beauté. J’ai des souvenirs de logements peuplés de coquerelles, de la douleur d’être seul un symptôme de schizophrénie où je ne savais faire rien d’autre quand j’avais le désir d’en finir, de téléphoner au neuf un un qui envoyait les ambulanciers, je crois que c’étais plutôt suicide action mais le résultat étais le même on m’emmenait à l’hôpital… Ça soignait pas vraiment mon angoisse mais ça m’empêchais de faire des conneries… Je savais qu’il existais des centres de crises mais j’avais aucune idée de comment ils allaient m’aider dans mon profond désarroi. Ça a finis par me quitter ce malaise, ces pensées mortifères faute de mieux nommer, ce qui m’habitais c’étais la honte et le remord de ne pas être actif. L’aide sociale parfois ça tue, je crois que si je déménageais ça me tuerais, on me tuerais… J’en ai connus comme ça qui sont déménager et qu’on a trouvé mort quelques jours plus tard. Quand j’écris j’espère que c’est utile… Je sais pas si ma schizophrénie est plus « canadian » que québécoise.  Quand j’écris j’essais de survivre à cette peur, cette paranoïa… Bientôt le paranoïaque pars en voyage, quelques jours encore j’ai moins peur. Ces malaises que je vous ai nommé c’est propre je crois à la schizophrénie qui est la mère de toutes les maladies mentales. Je sais je me répète mais c’est comme ça… Je n’arrive que là, la répétition d’un gnôchon… J’en suis comme toujours à la difficulté de terminer le texte. Je sais plus vraiment quoi vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard


 



Au présent

Bonjour! Bonsoir! Finalement il fait beau, je vous écris après ma vraie nuit d’insomnie. Cet après-midi j’arrive pas à dormir pourtant je suis bien chez moi c’est frais. Ai regardé cette série Vidéo French PQ http://tv5.ca/videos?v=xuu8qowr291ri  ça va faire réfléchir quelques français. Moi c’est pas les français que j’aime c’est les françaises… Je pense à l’ami qui a vécus quatre ans à Marseille, il avait la couenne dure en voilà un qui peux dire que La France et le Québec c’est pas pareil. Il m’est arrivé de dire pardon à une personne dans l’escalier mobile du métro Mont-Royal, la femme qui me suivait à eux un sourire et m’a dit « Tout à fait comme à Londres! » pourtant je suis allé à Londres et j’ai pas remarqué cette parenté, est-ce qu’on a aussi le flegme britannique, où le savoir-vivre Canadian? J’y ai pris le thé mais je suis beaucoup plus café que thé. À Montréal on aime bien se vanter de notre côté latin, mais le quadrillage des rues de la ville est très british, les rues perpendiculaires au fleuve ça date des colonies. Là je me demande si je vais pouvoir marcher sans trop me perdre dans les rues de Barcelone et Madrid, eux sont vraiment latin… Cette nuit, un gars a jouer du saxophone dehors, j’imaginais ça comme un message dopé à la Charlie Parker, un appel à la came. Heureusement je suis plus beaucoup psychotique, ça sonne pas comme des hallucinations… J’ai pensé au propriétaire du bistro qui soufflait mais mal et à ce copain qui jammais très bien dans un petit bar de la rue Saint-Laurent… Le sax c’est un jeune instrument dont on a pas exploité toute les possibilités, les sonorités. Je pense à John Coltrane, Parker et beaucoup d’autre des précurseurs. Ornette Coleman, Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Cannonball Adderley, voilà les virtuoses qui ont donné sa couleur au saxophone jazzé moderne… Ont peu aussi parlé de père du free jazz. Le jazz je me suis intéressé à ça assez jeune mais j’ai pas de talent de musicien, j’étais plutôt un auditeur attentif dans les boîtes où on en jouait. J’ai toujours aimé la liberté, le justement free qui faisait vibrer. Montréal malgré son festival a pas créé de grand génie du sax, le souffle étais pas là. Le cinéma a donné deux bons films jazz je crois, Bird et Around Midnight, j’ai oublié Dexter Gordon et Theolonious Monk… Je vois le saxophoniste pawné son sax pour acheter de la dope et trouver une gig payable à l’avance pour aller chercher l’instrument. Je me demande toujours pourquoi les génies ont de si grandes parts de souffrances et malgré tout n’arrêtent jamais. C’est un écart aujourd’hui je suis partis de ce que j’ai sentis cette nuit. Je termine en vous parlant de l’indémodable Kind of Blue, le grand trompettiste Miles Davis avec de grands saxophonistes. Voilà! C’est tout pour tout de suite merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 14 juillet 2017

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Un petit souvenir du début de mon adolescence quand on me demandait ce que je voulais faire dans la vie je répondais avocat mais au fond de moi ça disait Batman. C’est peut-être là qu’elle a commencé la schizophrénie… Encore l’insomnie cette nuit depuis que je sais que je serai pas Batman je l’attends pour qu’il vienne me sortir du monde de la maladie mentale. Je crois qu’il peut pas avec ses deux personnalités, c’est quand même un exemple de ce que n’est pas la schizophrénie en tout cas pas la mienne. C’est vrai que j’étais tout mêlé entre les différentes personnalités de l’alcoolisme, toxicomanie et maladie mentale fallait que je ramène ça à un ça me fait pensés au mystère de la sainte trinité, le Père l’alcool, le Fils la toxicomanie, et le Saint-Esprit la maladie mentale fallait que je ramène ça à un, que je ne fasse qu’un comme encore dans cette règle de trois le bio, psycho, social soigné la partie physique de mon cerveau, les médicaments, la partie psycho, la thérapie et le social le milieu où j’évolue… C’est peut-être des bêtises tout ça mais pour moi ça résonne comme ça. Je sais qu’il y a des schizophrènes secs sans alcool, juste la psychose mais je les comprends pas, pour moi cette psychose se nourrie de comorbidité, je lisais je ne sais où qu’on se soignait comme ça avec la consommation. Dans ma jeunesse la schizophrénie me faisait souffrir il était pas question que je me rende à l’église, ça a quand même été un long chemin vers le rétablissement, aujourd’hui je fais le choix de pas consommer c’est un peu mêlant je crois que c’est le social, de prendre mes médicaments je crois que c’est le bio et d’avoir du support c’est le social. Une  chose dont on ne parle pas beaucoup dans la santé mentale c’est la sexualité, cette tendance obsessive jamais assouvie très difficile à vivre, vous allez peut-être rire mais j’ai plus besoin de ça je remplace ça par d’autre chose, la lecture et l’écriture entre autre, depuis que j’ai été débarrassé de ça je me sens beaucoup mieux, moins complexé, je suis bien. Je peux pas vraiment être plus intime que ça avec vous. Tout à coup je pense à ce besoin de montrer son pouvoir, d’être le premier a entré dans une salle de spectacle, le prestige, la force est-ce vraiment nécessaire. Y’a toujours quelqu’un de puissant quelques part, mais maintenant je préfère me débrouiller seul j’ai pas besoin de Batman, du Goulag on passe à Gotham sous la garde du super-héros. Bruce Wayne voilà son nom, je me souviens que j’aimais le dessiner dans son habit de Batman, je sais pas trop quand j’ai arrêté de dessiner, ça me fascinais, les films de super-héros me fascinent encore surtout depuis qu’un côté humain a été rajouté à leurs personnalités. Ça va être tout pour maintenant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi aujourd’hui j’ai de la peine… Je suis triste, pourtant je pars en vacance bientôt. Je pensais aux amis, je suis chanceux d’en avoir. J’ai toujours hâte de partir, je vais cesser de me répéter. Je pense aux sorties au parc du Mont-Tremblant secteur Pimbina c’étais bien, la dernière fois c’étais avec la chorégraphe du théâtre aphasique c’étais bien, j’aime me baigner là. C’est pas loin de Saint-Donat, l’avantage d’avoir une voiture. Le week-end arrive, j’espère qu’il va faire beau ceux qui ne peuvent sortir de la ville vont profiter des parcs et piscines, la plage Doré c’est pas mal aussi. C’est tout un tout l’autre, je vous écris sur les lieux que je fréquente en étant incapable de vous dire mon état intérieur… J’ai plus beaucoup de souvenirs à part l’église de Chibougamau dont la photo était dans un livre du Sélection du Readers Digest, j’étais tous fier d’avoir été là pendant une grande randonnée en Camping avec la famille et encore j’avais beaucoup apprécié le terrain de Camping de La Tuque, c’était il y a longtemps presque cinquante ans. Je radote toujours la même chose, des souvenirs d’enfances quoi que je trouve ça important d’en avoir. J’aime le plein air marcher dehors dans des sentiers dans le bois, malheureusement je suis maintenant seul et je peu plus en faire. Ce soir y’en a beaucoup qui vont se rendre à leurs chalet et j’ai encore des souvenirs d’une maison que j’avais loué à Saint-Charles-de-Mandeville, une maison de pièces qui laissait passé à partir de deux trois heures du matin les camions qui se rendaient à la carrière plus haut, elle en tremblait cette maison, ça dormais très mal. Je vais essayer de plonger dans mes sentiments intérieurs je manque de mots pour les nommer, l’intériorité c’est pour moi souvent sentimental, la peine, la douleur, le mal que je veux oublier et plutôt penser au bonheur à la gaieté avec toujours cette difficulté que j’ai… Je veux pas être lourd juste amusé, je nomme pas je crois que c’est ma vacuité, une sorte d’état pas tout à fait zen. Tout à coup j’ai chaud, je vous parlerai pas d’extase j’en ai pas. Je pense à une sorte de plénitude spirituelle, quelqu’un se défendait cette semaine de parler de spiritualité, pourtant c’est important quand on manque de mots et qu’on veux remplacer le quarante onces de fort. Parfois je crois qu’on m’aime pas quand on suppose que je vais boire quelques bières, les intervenants en santé mentale semblent pas réaliser comment c’est difficile d’arrêter de boire. Comment c’est important d’être appuyé dans son abstinence. Je sais… Je sais pas…Je veux pas y aller pour aujourd’hui c’est ça qui est important, le mal de l’alcool est plus grave que tout, j’en finirais pas et ce serais la mort. Ce soir j’ai été libéré de cet obsession, juste pour aujourd’hui. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 13 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On dis bon retour à nos lecteurs de Mascouche qui reviennent de Myrtle Beach. Me suis couché ai dormis un peu… Aujourd’hui à dix sept heure ça va vraiment être le week-end. J’ai finis de sucer mes menthes. J’entends un avion qui passe bientôt ce seras moi qui serai dedans. Y’a beaucoup de traffic aérien cette nuit, semble qu’en partant à ces heures on arrive en Europe dans la matinée. Je sais toujours pas où je vais placer les médicaments, dans le bagage à main? Où de soute? Je vais faire comme d’habitude et les placer dans le bagage de soute. J’ai mis la télé quelques secondes sur la chaîne latino. Vous auriez dû voir le mon’onk au complet trop juste qui fait les sports… Ces vendredi mais je me sens samedi. Ai redémarré le climatiseur, j’ai aussi hâte d’aller aux noces des gens de Cantley. Je me sent tout chose, tout drôle… Je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont de retour, ça va être l’anniversaire du lecteur collectionneur de voitures bientôt. J’ai un peu de difficulté à croire que je pars, un autre beau voyage, je pense à la dame du restaurant de l’hôtel qui étais très gentilles, une latine elle aussi. C’était à Washington. Semble que les voleurs de la Rambla à Barcelone ont pas de difficulté à nous spotter, c’est pas difficile qui d’autre qu’un touriste se promène avec une carte, je fais quand même confiance. Je veux voir la statue de Christophe Colomb. J’ai aussi hâte de voir quel genre de films il y auras dans l’avion, à mon premier voyage y’a plus de trente ans ont regardait le film sur un grand écran c’était pas personnalisée. J’espère que ce le seras… Ce matin j’étais encore somnambule je cherchais quelque chose qui n’existe pas. J’écoute la voix intérieure elle m’engueule un peu parce que je suis pas sortis longtemps hier par beaux temps, autrement j’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Là-bas je vais faire attention essayer de marcher jusqu’à ma destination. J’ai situé l’hôtel sur la carte et où est le Prado, j’ai même mon billet d’entrée je sais pas si ça va marcher. Ça vous en dis pas beaucoup sur mon senti cette nuit. Nuit de vendredi j’imagine les petites villes de province qui s’animent, grâce aux vacanciers aux campeurs, ils vont prendre une bière dans le bar local, un band va jouer et tout le monde va se détendre. J’avais bien aimé la Sebka le camping de la batture à Saint-André-de-Kamouraska, sauvage avec des pistes de randonnée à pieds, c’étais bien, juste faire un feu dans la soirée moi ça faisait ma journée. C’est des beaux souvenirs tout ça, je vais illustrer avec la petite école qui est devenue un café, restaurant, galerie je sais pas si c’est encore ouvert semble que non mais c’est quand même de beaux souvenirs. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà, y’a du soleil, tant mieux. Je vais essayer de vous parler de ma vie intérieure. Y’en a qui croient que je manque d’argent c’est pas vraiment ça, c’est plus le principe, cette façon qu’on les gens en place de nous faire attendre. Nous on a pas de moyen de pression, c’est triste… Je vous en parle pas plus ça risque de retarder encore plus les choses. Disons que c’est moi qui est anxieux, qui aime pas attendre… Comment je me sent? J’essaye de préparer mon voyage, je regarde les cartes géographiques pour voir où sont les hôtels par rapport aux différents musées, là je regarde un peu plus Madrid. Je lis aussi un livre sur Goya, je devrais en voir les œuvres au Prado. J’essais de pas être malheureux, j’écoute, étrangement mon discours intérieur est très plate, la télé est sur les actualités, nouvelle gouverneure générale, je pense à « Space Oddity » https://www.youtube.com/watch?v=iYYRH4apXDo de David Bowie le regretté. Je trouve qu’il y a un peu trop de génie sur cette terre. J’en suis pas un, génie ça fait beaucoup de pression pour faire les choses. Ce midi en allant faire les courses j’ai croisé un ancien détenu, il semblait pas croire que je l’avais identifié ça parais quand tu sors d’en dedans… Je trouve pas, c’est le silence dans mon âme, pour ceux qui y croient. Pour moi la vie est là dans l’âme dans ce que je crois faire de bien. C’est difficile de nommer ces émotions, comment elles surgissent même au travers d’un certain confort… Je pense à ce roman de Louis-Ferdinand Céline que ma regretté sœur m’avait offert. Je l’ai lu bien des années après quand j’ai été sortie de ma chute dans les bas-fonds. La vie a continué mais on y pense quand même à la regrettée.  Je sais pas pourquoi je vous parle d’elle, je pourrais vous parler des nombreux disparus dans les différentes familles, les arrières grands-pères et grands-mères… J’essaye de me souvenir de comment ils étaient, je sais pas trop, j’arrête là, ils nous manquent… Voilà! J’ai tellement hâte de partir en voyage, de voir avant qu’il soit trop tard, sortir un peu de mon quotidien. Je vais être bien quand je serai assis dans l’avion, j’ai choisis des sièges à l’avant… J’ai un peu peur d’avoir de la difficulté à trouver le vol entre Barcelone et Madrid. Tranquillement les jours passent et bientôt je vais y être… Je sais pas quoi vous écrire, le départ c’est pour bientôt, je m’étais promis de pas vous écrire sur le voyage avant de partir. Le copain navigateur « Yo no soy marinero, soy capitan » viens de me téléphoner… Je pense à tout ces jeunes qui adorent l’argent, dont c’est la valeur principale pourtant. C’est toujours très difficile de conclure, de fermé un texte, je sais pas vraiment faire pour me taire avec du sens. Je termine sur ces mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard