jeudi 13 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On dis bon retour à nos lecteurs de Mascouche qui reviennent de Myrtle Beach. Me suis couché ai dormis un peu… Aujourd’hui à dix sept heure ça va vraiment être le week-end. J’ai finis de sucer mes menthes. J’entends un avion qui passe bientôt ce seras moi qui serai dedans. Y’a beaucoup de traffic aérien cette nuit, semble qu’en partant à ces heures on arrive en Europe dans la matinée. Je sais toujours pas où je vais placer les médicaments, dans le bagage à main? Où de soute? Je vais faire comme d’habitude et les placer dans le bagage de soute. J’ai mis la télé quelques secondes sur la chaîne latino. Vous auriez dû voir le mon’onk au complet trop juste qui fait les sports… Ces vendredi mais je me sens samedi. Ai redémarré le climatiseur, j’ai aussi hâte d’aller aux noces des gens de Cantley. Je me sent tout chose, tout drôle… Je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont de retour, ça va être l’anniversaire du lecteur collectionneur de voitures bientôt. J’ai un peu de difficulté à croire que je pars, un autre beau voyage, je pense à la dame du restaurant de l’hôtel qui étais très gentilles, une latine elle aussi. C’était à Washington. Semble que les voleurs de la Rambla à Barcelone ont pas de difficulté à nous spotter, c’est pas difficile qui d’autre qu’un touriste se promène avec une carte, je fais quand même confiance. Je veux voir la statue de Christophe Colomb. J’ai aussi hâte de voir quel genre de films il y auras dans l’avion, à mon premier voyage y’a plus de trente ans ont regardait le film sur un grand écran c’était pas personnalisée. J’espère que ce le seras… Ce matin j’étais encore somnambule je cherchais quelque chose qui n’existe pas. J’écoute la voix intérieure elle m’engueule un peu parce que je suis pas sortis longtemps hier par beaux temps, autrement j’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Là-bas je vais faire attention essayer de marcher jusqu’à ma destination. J’ai situé l’hôtel sur la carte et où est le Prado, j’ai même mon billet d’entrée je sais pas si ça va marcher. Ça vous en dis pas beaucoup sur mon senti cette nuit. Nuit de vendredi j’imagine les petites villes de province qui s’animent, grâce aux vacanciers aux campeurs, ils vont prendre une bière dans le bar local, un band va jouer et tout le monde va se détendre. J’avais bien aimé la Sebka le camping de la batture à Saint-André-de-Kamouraska, sauvage avec des pistes de randonnée à pieds, c’étais bien, juste faire un feu dans la soirée moi ça faisait ma journée. C’est des beaux souvenirs tout ça, je vais illustrer avec la petite école qui est devenue un café, restaurant, galerie je sais pas si c’est encore ouvert semble que non mais c’est quand même de beaux souvenirs. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà, y’a du soleil, tant mieux. Je vais essayer de vous parler de ma vie intérieure. Y’en a qui croient que je manque d’argent c’est pas vraiment ça, c’est plus le principe, cette façon qu’on les gens en place de nous faire attendre. Nous on a pas de moyen de pression, c’est triste… Je vous en parle pas plus ça risque de retarder encore plus les choses. Disons que c’est moi qui est anxieux, qui aime pas attendre… Comment je me sent? J’essaye de préparer mon voyage, je regarde les cartes géographiques pour voir où sont les hôtels par rapport aux différents musées, là je regarde un peu plus Madrid. Je lis aussi un livre sur Goya, je devrais en voir les œuvres au Prado. J’essais de pas être malheureux, j’écoute, étrangement mon discours intérieur est très plate, la télé est sur les actualités, nouvelle gouverneure générale, je pense à « Space Oddity » https://www.youtube.com/watch?v=iYYRH4apXDo de David Bowie le regretté. Je trouve qu’il y a un peu trop de génie sur cette terre. J’en suis pas un, génie ça fait beaucoup de pression pour faire les choses. Ce midi en allant faire les courses j’ai croisé un ancien détenu, il semblait pas croire que je l’avais identifié ça parais quand tu sors d’en dedans… Je trouve pas, c’est le silence dans mon âme, pour ceux qui y croient. Pour moi la vie est là dans l’âme dans ce que je crois faire de bien. C’est difficile de nommer ces émotions, comment elles surgissent même au travers d’un certain confort… Je pense à ce roman de Louis-Ferdinand Céline que ma regretté sœur m’avait offert. Je l’ai lu bien des années après quand j’ai été sortie de ma chute dans les bas-fonds. La vie a continué mais on y pense quand même à la regrettée.  Je sais pas pourquoi je vous parle d’elle, je pourrais vous parler des nombreux disparus dans les différentes familles, les arrières grands-pères et grands-mères… J’essaye de me souvenir de comment ils étaient, je sais pas trop, j’arrête là, ils nous manquent… Voilà! J’ai tellement hâte de partir en voyage, de voir avant qu’il soit trop tard, sortir un peu de mon quotidien. Je vais être bien quand je serai assis dans l’avion, j’ai choisis des sièges à l’avant… J’ai un peu peur d’avoir de la difficulté à trouver le vol entre Barcelone et Madrid. Tranquillement les jours passent et bientôt je vais y être… Je sais pas quoi vous écrire, le départ c’est pour bientôt, je m’étais promis de pas vous écrire sur le voyage avant de partir. Le copain navigateur « Yo no soy marinero, soy capitan » viens de me téléphoner… Je pense à tout ces jeunes qui adorent l’argent, dont c’est la valeur principale pourtant. C’est toujours très difficile de conclure, de fermé un texte, je sais pas vraiment faire pour me taire avec du sens. Je termine sur ces mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 12 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nuit de jeudi, hier on m’a dit qu’un dépôt serait fait dans mon compte. Il est probablement trop tôt. Ça me fait quand même suer quand on me donne pas la bonne information. J’ai l’impression qu’on s’est débarrassé de moi en me répondant n’importe quoi. Je suis bien mal partie cette nuit, je suis tout endormie. Le climatiseur est à vingt-quatre je veux faire baisser ça à vingt. J’ai bu mon café, je vais commencer par vous écrire quelque chose de l’état sentimental des mouches. C’est toujours la même chose les assistés on compte pour pas grand choses. C’est le stigmate toujours présent… De toute façon mon nom c’est pas Kafka, je brûlerai pas ce que j’ai écrit ça va rester dans la machine. Présentement j’attends deux choses un dépôt pour remboursement du transport, et le certificat remplis par le médecin. Ça me crée toujours de l’anxiété. J’aimerais beaucoup que le dépôt sois fait et qu’on me téléphone pour me signaler que le dédommagement est disponible. Vous voyez comment il se passe pas grand-chose dans ma vie, je vous l’ai écrit je suis pas mieux qu’une mouche. J’ai pas l’habitude de téléphoner à la sécurité sociale. Je me sent de trop, c’est toujours l’insomnie. J’ai entendus dire qu’il y avait des vacanciers qui serait de retour de Myrtle Beach bientôt. La jolie petite Camille va s’ennuyer de sa petite cousine, mais je crois qu’elle va fréquenter la garderie, sa mère travaille… Je vais essayer de me calmer avec cette histoire d’argent, parfois c’est long. J’ai pas envie d’engueuler personne mon rapport avec l’administration il est de cet ordre anxieux là. Ils sont plus fort que moi, je vais être patient. Cette nuit je pense à ce voyage à Boston et à Cape Cod, c’est un bel endroit. J’étais allé là avec la douce du moment, on s’étais pas bien entendus. Y’a la rue principale de Provincetown bondé de monde pendant les vacances. Je crois que c’est un lieu de pélérinage pour les gay américains. Ils y vont en vacances… Nous on avait mal installé notre tente on a été inondé dans la nuit… Si je me souviens bien et si je l’ai bien compris, le contrôleur du train voulait pas de jurons, il avait l’air d’un solide pratiquant de la Bible belt. Je regarde mon compte le dépôt à pas été fait. C’est pas grave. La mer ça fait pas longtemps que j’y vais c’est fascinant… Quand le temps est humide faut s’attendre à des orages… J’espère que tout va bien se passer pour mon prochain voyage, j’ai hâte, je vous le dis souvent. Ça semble irréel… Je sais pas si je vous l’ai dit j’ai choisi mes places, je suis à l’avant de l’avion. J’ai imprimé tout les documents. Faut que je regarde un peu Madrid, ce que je veux y voir. Le Prado, Le musée de la reine Sofie. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je parle beaucoup de rémunération pour les pairs-aidants mais depuis que j’en parle on dirais que la source est tarie. J’attends, j’attends je sais pas ce que ferais les responsables si on les faisait attendre pour leurs paye? C’est pas un gros montant c’est plus pour le principe. Je devrais même pas vous en parler ici enfin j’espère l’avoir avant de partir en voyage… Ça aussi c’est pas de la grande littérature, c’est peut-être une bêtise que je fais en vous écrivant là-dessus. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, je veux pas me faire haïr. Je comprends que les gens travaillent sous pression, je veux pas en rajouter. Dans le temps les vieux parlaient jamais de leurs paye, remarqué que c’est pas plus fréquent aujourd’hui les gens ont l’impression de se déshabiller. Les assistés comme moi tout le monde connais le montant de l’assistance du moins je crois, c’est affiché sur le site internet. Je sais pas si ce que j’écris ça à légalement de la valeur , M’a dire comme l’autre je tiens ça mort. Toujours une question de rétablissement, je me rappelle je parlais au patriarche en lui disant que c’est pas le psychiatre qui me donnerais milles piastres… Comment dire que c’est difficile d’aller mieux quand on a pas d’argent. Je suis quand même anxieux et paranoïaque, ça m’empêche de travailler sur une « vrai » job, j’ai toujours peur qu’on me mette à la porte et revenir à zéro… Je pense que je suis bien partis pour devenir itinérant c’est ce qu’il y a de plus bas dans ma classe sociale mais parais que ça coûte cher prendre soin d’un itinérant. Prenez pas ça pour du cash… Je sais pas pourquoi je vous écris ça , j’essaye de me saboter? Peut-être…Tais toé! Tais toé! Tais toé! Tu en a assez dis on va te renfermer, pourtant j’ai rien a caché, juste la sueur pour écrire ça comme un pauvre idiot. Je suis pas un écrivain avec beaucoup de style, je veux pas tout vous dire. C’est pas bon ce que j’écris cet après-midi. C’est juste les humeurs d’un pauvre type. Je pense que je suis pas seul qu’il y en a plusieurs comme moi… Je pense à la sécurité du revenus, à comment on est stigmatiser nous les pauvres malheureux… Je me cache, vous savez pas qui écris ça c’est peut-être le voisin, le collègue, on veux me vendre pour pas cher. Je me perds toujours. Y’a un parfum de boucane, on dois faire une toitûre pas loin. Y’a longtemps que j’écris des niaiseries pareilles, pardonnez-moi je suis pas fort pour faire des images, pas plus pour la métaphore vous le savez… Je suis incapable de me vendre, les vieux comme moi ça reste chez soi. Ce texte là vous l’aimerez pas pourtant il s’agit toujours de moi. Ça pue! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y serai encore allé pour une dernière chance. À la prochaine!!!
Bernard

mardi 11 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin, je trouve qu’il y a des artistes généreux, le gars de Coldplay qui se fait accompagner par un pianiste qu’il prend dans la foule et Rick Hugues qui joue et chante acoustique dans le public parce qu’il y a pas d’électricité. Ça me tire des larmes, j’ai pas beaucoup de lecteurs mais ceux qui sont là comptent. Ce matin je pense toujours voyage, ce cour et agréable passage à Londres, je prends un café et je me suis parfumé comme si je partais ce matin. Souvenir aussi d’avoir fait du « crissage » je crisse une revue dans l’enveloppe et je me souviens plus combien de milles comme ça. Depuis que je fume plus et que je bois plus les mauvaises odeurs ont disparues. J’essaye de remonter au conscient mon inconscient, c’est impossible j’en ai pas conscience, vous pouvez peut être le voir entre les lignes. Je peux pas écrire endormis, pas même somnambule. Hier avec l’ami on parlais des psychiatres comment ils étaient vite à faire une ordonnance, le psy que j’avais m’écoutais je pense qu’il était sur mon bord mais y’avait quand même cette injection intramusculaire, ils appellent ça un antipsychotique retard et c’est pas très agréable à recevoir. Maintenant je prends une « nouvelle » molécule, elle est plus très très nouvelles ça fait déjà plus de vingt ans, mais ça me conviens. Je fais mes devoirs, je prends ma médication, consomme aucun alcool ni aucune drogue, paye mon loyer et mes comptes, m’implique dans la communauté et voilà je me rétablis sans oublier que j’essaye de manger équilibré… Je sais pas pourquoi les gens ont si peur des médicaments, comment ils stigmatisent ceux qui en prennent, ils préfèrent voir souffrir les pauvres gars qui parlent seul au centre-ville. Parfois j’ai l’impression que la police les abats parce qu’ils sont tannés de les voir souffrir, qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il y a trop longtemps que ça dure. C’est terrible ce que je raconte là je pense au film « They shoot horse dont they? ». Le malade mental c’est souvent celui par qui le malheur arrive, moi j’essais de faire la preuve du contraire, aider mes pairs, apporter un peu de bonheur et essayer de déstigmatiser mes collègues qui ne demandent qu’à avoir la paix et qu’on ne les juges pas trop vite. C’est pour ça que j’écris, et oui je sais je suis un peu bonnasse mais je préfère ça à la psychose. Si y’a des policiers qui lisent ça, j’essais de me tenir loin de vous en ne commettant pas de crimes ni d’agression. Je sais que votre travail est pas facile surtout avec les psychotiques du centre-ville. Je me tiens tranquille je me rétablis, cette nuit je suis seul chez moi et j’entends pas de voix. Je suis beaucoup moins tendus que je l’étais. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cou donc ça arrête pas! Inondations, feux de forêts. La télé est sur les actualités mais je veux toujours vous parler de moi. Vous pouvez dire que j’ai un gros nombril mais je suis la seule personne que je connais bien… Je pense au syndrome de stress post traumatique, c’est peut-être ça que j’ai vécu dans mon enfance après cet accident en mini-moto, cette cicatrice dans mon visage. Je devrais pas revenir comme ça sur le passé mais y’a pas de petits accidents de petites blessures, c’est là que j’ai commencé à avoir peur et la première fois où je suis allé à l’urgence de l’hôpital. Y’a pas grand-chose à dire là-dessus à part que la plaie était ouverte et que ça saignais, trente-six points de suture. J’ai le droit j’espère de pensés ça je me souviens comme j’étais désemparé, j’aurais eu je crois besoin de soin psychologique mais on m’a tout de suite garroché à l’école. Ma mère a fait ce qu’elle a pu en me demandant si j’avais mal, je crois que j’avais des médicaments voilà j’étais un jeune adolescent perdus, j’ai commencé à décrocher. Je le redis c’est ce que je pense et c’est mon droit le plus strict, maintenant je ne réparerai pas ça il est trop tard, faute de soin et envahis par la folie, y’a longtemps que je suis au prise avec la schizophrénie paranoïde. Et je me suis détruit longtemps dans la consommation, une longue chute angoissante où ne m’attendais que la mort. Maintenant j’en suis sortis, j’ai réussis à survivre… Paranoïaque et prudent. Une blessure dans le visage c’est pas rien, vous allez me dire c’est de la vieille histoire mais depuis que je suis à jeun j’aime pas les motos. J’étais sur le bord de l’autoroute et je saignais comme un veau sans que personne s’arrête, on pensait plus au dommage de la moto qu’à moi. Voilà la peur me prend de vous parler de ça… C’est comme si j’ouvrais une machine à angoisse, j’ai peur des gens ce soir, mais je me rétablis. Vieille histoire parfois je peux pas m’empêcher de pensés à ça, ça fait plus de cinquante ans, pépère est encore magané, en regardant ça aujourd’hui je crois que je m’en suis pas si mal tiré. Je suis pas le premier et pas le dernier à avoir survécu à un accident. Le médecin que j’ai vu par la suite m’a rapidement renvoyé chez moi, il a du se dire c’est qu’un jeune voyou. Y’a longtemps que j’ai écris là-dessus, c’est comme des montées que j’ai parfois vous en faites pas j’ai pardonné et je me suis pardonné. J’essais de faire de mon mieux… C’est aussi pour dire aux parents de pas laisser leurs enfants seul sur des motos tout terrain, c’est pas toujours mortel mais ça fait mal. Pour les petits gars je dirais d’être prudent, y’a des jeux plus intéressant. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas de grandes angoisses ce matin, je pense à mon départ, encore quelques semaines. J’espère avoir le montant d’argent qu’on me dois avant de partir. J’ai le Hallelujah de Leonard Cohen dans la tête… C’est le matin il est quatre heure vingt. Je me demande ce que je fais seul sans copine. Je crois que je suis trop vieux pour ces choses-là, me rappelle de ce bonhomme qui chialais toujours parce que sa femme faisait pas la cuisine comme sa mère… C’est le moment tranquille du matin entre quatre heure et cinq heure. Le climatiseur fonctionne c’est trop mécanique pour être de la poésie. La taxe à l’hôtel de Barcelone c’est pas grand-chose deux ou trois Euro… Je me promets quelques photos d’édifices. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, ai mis la télé sur la chaîne Latino, je pense que ça va m’aider pour comprendre l’espagnol, quand même on apprend pas une langue en trois semaines!  Semble qu’il fait toujours beau à Barcelone… Je pense que je vais essayer de vous décrire mon senti ce matin.. À la télé ce sont les pubs de cochonneries en espagnol. C’est difficile de comprendre ils parlent tellement vite. J’ai pas envie de rien acheter. Je sais pas pourquoi je pense à mon « beauf ». La télé c’est comme si j’étais dans un autre pays, L’Espagne peut-être? Je sais bien que les espagnols parlent pas comme les sud-américains… Regresamo? On reviens… Pourtant je suis pas partis, c’est le El canal de las americas… J’ai hâte de voir comment je vais me sentir en Espagne, c’est pas Cuba on est pas isolé dans un resort tout compris, je vais me remplir les yeux. Mes réservations pour Madrid sont aussi faites, À continuacion… On continue? Je suis pas tellement dans mon senti quand j’essais de comprendre l’Espagnol. Le jour se lève, j’ai dormis cette nuit, ça me fait moins mal. Je pense au remboursement de mon transport à Montréal. Si tout est o.k. j’en ferai pas de cas, je pense que je vais quand même écrire pour mes humeurs culturelles. Je veux pas m’arracher le cœur, je crois que j’ai fait une erreur sur mon formulaire de remboursement du transport. À l’hôtel y’a un petit frigo, j’imagine qu’il y a des boissons douces, Coke, orangeade et d’autre que je connais pas. Je pense toujours à ce gars quand j’étais adolescent qui étais partis à Paris et n’étais jamais sortis de sa chambre. En tout cas moi j’ai bien l’intention de sortir, de me promener et de visiter. Je connais personne ni à Barcelone, ni à Madrid, je pense que ça fait partie du charme de la visite. Je pense que l’avion vas être plein, pour me rendre de l’aéroport à l’hôtel j’ai un transport… J’espère pas être trop fatigué quand je vais arriver. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’ai plus grand-chose à écrire, vous ferez une petite prière pour moi. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard