mardi 11 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin, je trouve qu’il y a des artistes généreux, le gars de Coldplay qui se fait accompagner par un pianiste qu’il prend dans la foule et Rick Hugues qui joue et chante acoustique dans le public parce qu’il y a pas d’électricité. Ça me tire des larmes, j’ai pas beaucoup de lecteurs mais ceux qui sont là comptent. Ce matin je pense toujours voyage, ce cour et agréable passage à Londres, je prends un café et je me suis parfumé comme si je partais ce matin. Souvenir aussi d’avoir fait du « crissage » je crisse une revue dans l’enveloppe et je me souviens plus combien de milles comme ça. Depuis que je fume plus et que je bois plus les mauvaises odeurs ont disparues. J’essaye de remonter au conscient mon inconscient, c’est impossible j’en ai pas conscience, vous pouvez peut être le voir entre les lignes. Je peux pas écrire endormis, pas même somnambule. Hier avec l’ami on parlais des psychiatres comment ils étaient vite à faire une ordonnance, le psy que j’avais m’écoutais je pense qu’il était sur mon bord mais y’avait quand même cette injection intramusculaire, ils appellent ça un antipsychotique retard et c’est pas très agréable à recevoir. Maintenant je prends une « nouvelle » molécule, elle est plus très très nouvelles ça fait déjà plus de vingt ans, mais ça me conviens. Je fais mes devoirs, je prends ma médication, consomme aucun alcool ni aucune drogue, paye mon loyer et mes comptes, m’implique dans la communauté et voilà je me rétablis sans oublier que j’essaye de manger équilibré… Je sais pas pourquoi les gens ont si peur des médicaments, comment ils stigmatisent ceux qui en prennent, ils préfèrent voir souffrir les pauvres gars qui parlent seul au centre-ville. Parfois j’ai l’impression que la police les abats parce qu’ils sont tannés de les voir souffrir, qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il y a trop longtemps que ça dure. C’est terrible ce que je raconte là je pense au film « They shoot horse dont they? ». Le malade mental c’est souvent celui par qui le malheur arrive, moi j’essais de faire la preuve du contraire, aider mes pairs, apporter un peu de bonheur et essayer de déstigmatiser mes collègues qui ne demandent qu’à avoir la paix et qu’on ne les juges pas trop vite. C’est pour ça que j’écris, et oui je sais je suis un peu bonnasse mais je préfère ça à la psychose. Si y’a des policiers qui lisent ça, j’essais de me tenir loin de vous en ne commettant pas de crimes ni d’agression. Je sais que votre travail est pas facile surtout avec les psychotiques du centre-ville. Je me tiens tranquille je me rétablis, cette nuit je suis seul chez moi et j’entends pas de voix. Je suis beaucoup moins tendus que je l’étais. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cou donc ça arrête pas! Inondations, feux de forêts. La télé est sur les actualités mais je veux toujours vous parler de moi. Vous pouvez dire que j’ai un gros nombril mais je suis la seule personne que je connais bien… Je pense au syndrome de stress post traumatique, c’est peut-être ça que j’ai vécu dans mon enfance après cet accident en mini-moto, cette cicatrice dans mon visage. Je devrais pas revenir comme ça sur le passé mais y’a pas de petits accidents de petites blessures, c’est là que j’ai commencé à avoir peur et la première fois où je suis allé à l’urgence de l’hôpital. Y’a pas grand-chose à dire là-dessus à part que la plaie était ouverte et que ça saignais, trente-six points de suture. J’ai le droit j’espère de pensés ça je me souviens comme j’étais désemparé, j’aurais eu je crois besoin de soin psychologique mais on m’a tout de suite garroché à l’école. Ma mère a fait ce qu’elle a pu en me demandant si j’avais mal, je crois que j’avais des médicaments voilà j’étais un jeune adolescent perdus, j’ai commencé à décrocher. Je le redis c’est ce que je pense et c’est mon droit le plus strict, maintenant je ne réparerai pas ça il est trop tard, faute de soin et envahis par la folie, y’a longtemps que je suis au prise avec la schizophrénie paranoïde. Et je me suis détruit longtemps dans la consommation, une longue chute angoissante où ne m’attendais que la mort. Maintenant j’en suis sortis, j’ai réussis à survivre… Paranoïaque et prudent. Une blessure dans le visage c’est pas rien, vous allez me dire c’est de la vieille histoire mais depuis que je suis à jeun j’aime pas les motos. J’étais sur le bord de l’autoroute et je saignais comme un veau sans que personne s’arrête, on pensait plus au dommage de la moto qu’à moi. Voilà la peur me prend de vous parler de ça… C’est comme si j’ouvrais une machine à angoisse, j’ai peur des gens ce soir, mais je me rétablis. Vieille histoire parfois je peux pas m’empêcher de pensés à ça, ça fait plus de cinquante ans, pépère est encore magané, en regardant ça aujourd’hui je crois que je m’en suis pas si mal tiré. Je suis pas le premier et pas le dernier à avoir survécu à un accident. Le médecin que j’ai vu par la suite m’a rapidement renvoyé chez moi, il a du se dire c’est qu’un jeune voyou. Y’a longtemps que j’ai écris là-dessus, c’est comme des montées que j’ai parfois vous en faites pas j’ai pardonné et je me suis pardonné. J’essais de faire de mon mieux… C’est aussi pour dire aux parents de pas laisser leurs enfants seul sur des motos tout terrain, c’est pas toujours mortel mais ça fait mal. Pour les petits gars je dirais d’être prudent, y’a des jeux plus intéressant. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas de grandes angoisses ce matin, je pense à mon départ, encore quelques semaines. J’espère avoir le montant d’argent qu’on me dois avant de partir. J’ai le Hallelujah de Leonard Cohen dans la tête… C’est le matin il est quatre heure vingt. Je me demande ce que je fais seul sans copine. Je crois que je suis trop vieux pour ces choses-là, me rappelle de ce bonhomme qui chialais toujours parce que sa femme faisait pas la cuisine comme sa mère… C’est le moment tranquille du matin entre quatre heure et cinq heure. Le climatiseur fonctionne c’est trop mécanique pour être de la poésie. La taxe à l’hôtel de Barcelone c’est pas grand-chose deux ou trois Euro… Je me promets quelques photos d’édifices. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, ai mis la télé sur la chaîne Latino, je pense que ça va m’aider pour comprendre l’espagnol, quand même on apprend pas une langue en trois semaines!  Semble qu’il fait toujours beau à Barcelone… Je pense que je vais essayer de vous décrire mon senti ce matin.. À la télé ce sont les pubs de cochonneries en espagnol. C’est difficile de comprendre ils parlent tellement vite. J’ai pas envie de rien acheter. Je sais pas pourquoi je pense à mon « beauf ». La télé c’est comme si j’étais dans un autre pays, L’Espagne peut-être? Je sais bien que les espagnols parlent pas comme les sud-américains… Regresamo? On reviens… Pourtant je suis pas partis, c’est le El canal de las americas… J’ai hâte de voir comment je vais me sentir en Espagne, c’est pas Cuba on est pas isolé dans un resort tout compris, je vais me remplir les yeux. Mes réservations pour Madrid sont aussi faites, À continuacion… On continue? Je suis pas tellement dans mon senti quand j’essais de comprendre l’Espagnol. Le jour se lève, j’ai dormis cette nuit, ça me fait moins mal. Je pense au remboursement de mon transport à Montréal. Si tout est o.k. j’en ferai pas de cas, je pense que je vais quand même écrire pour mes humeurs culturelles. Je veux pas m’arracher le cœur, je crois que j’ai fait une erreur sur mon formulaire de remboursement du transport. À l’hôtel y’a un petit frigo, j’imagine qu’il y a des boissons douces, Coke, orangeade et d’autre que je connais pas. Je pense toujours à ce gars quand j’étais adolescent qui étais partis à Paris et n’étais jamais sortis de sa chambre. En tout cas moi j’ai bien l’intention de sortir, de me promener et de visiter. Je connais personne ni à Barcelone, ni à Madrid, je pense que ça fait partie du charme de la visite. Je pense que l’avion vas être plein, pour me rendre de l’aéroport à l’hôtel j’ai un transport… J’espère pas être trop fatigué quand je vais arriver. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’ai plus grand-chose à écrire, vous ferez une petite prière pour moi. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

lundi 10 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les journées avancent vite pour le départ. Je crois que mon guide National Geographic va être très utile. Aujourd’hui j’illustre avec une pièce intitulée Preamble 1987 des plaques d’immatriculation sur vinyl et bois de Mike Wilkins né à Durham NC 1959, une pièce exposée dans le pavillon Smithsonian d’art américain à Washington. Je reviens comme toujours à mon senti qui est celui d’un départ bientôt. Mon agent de voyage m’a téléphonée pour mettre les choses au point. Je crois que tout est o.k. Je crois m’être déjà servis de cette photo mais c’est pas grave, si vous l’avez déjà vu dites le moi. Mon idée pour Barcelone c’est de visiter avec mon livre guide. Je sais pas si c’est une bonne mais je vais essayer. Je sais pas trop quoi vous raconter, je viens de manger un pepperoni c’est très piquant. Voilà pour écrire des niaiseries je donne pas ma place. Je suis pas Marcel Proust bien que parfois je crois perdre mon temps sans essayer de le retrouver. Vous voyez je comprends rien et j’essais de faire mon comique et j’y arrive pas. Je pense à une copine qui étais malade, elle avait une énorme boule de chair dans le ventre, un cancer je crois, je sais pas ce qu’elle est devenue elle est disparue, peut-être décédée? Enfin c’est des suppositions je veux pas inquiéter personnes. Peut-être que pour ma visite à Madrid je vais prendre un tour guidée ces énormes bus rouge qui font faire le tour de la ville. Mais y’a aussi que si il fait beau je veux niaiser sur les terrasses des cafés. J’ai un certificat à faire remplir par le médecin, comme d’habitude ça peut jamais être simple ces affaires là… Je passe tout de suite à autre chose, j’ai laissé un message au CLSC. Au Centre Local de Services Communautaires. Je parle pas mal de mon intimité quand j’écris ça, vous inquiétez pas je suis pas malade. J’avais pas envie de faire ces démarches mais puisqu’il le faut. J’ai un déjà vu en anglais ils appelent ça « a delusion » . La journée est finie, les gens rentrent à la maison, ça roule à toute vitesse dans le goulag occidental. Je suis vraiment à bout, je sais plus trop quoi vous écrire. J’essaye de tenir des propos sensés bien que vous sachiez que je suis « fou ». Je salue l’ami qui enseigne en Normandie. Lentement j’y arrive, quelques mots encore, quand j’appelle à la clinique je sais pas si je parle à une femme où à un homme. C’est pas grave, j’ai laissé un message j’espère que ça va faire la job. Je sais pas pourquoi quand je termine j’accélère, je devrais pas l’idéal c’est toujours de prendre tout son temps disait le poète. Je me relis ça a un certain sens, du moins je me comprends, j’espère que vous aussi. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit c’est toujours l’insomnie, je veux comme toujours y aller avec mon senti. Lentement les nuits passent et le départ s’approche. Je crois bien être capable de me débrouiller en Espagne. Je sais pas si il y a de l’art brut, de l’art crû à Barcelone. Je vais regarder ça en me promenant dans la ville sinon ce seras les musées ce qui est pas plus mal. Dans ma tête ce matin c’est comme si j’étais un gros chien. Je me souviens, y’a longtemps de ça, avoir dit au psychiatre que j’entendais des voix et voilà j’étais partis pour un long, très long voyage en schizophrénie… J’ai toujours été conscient que tout ça c’étais dans ma tête, ce babillage, ce cafouillage j’arrive pas à les faire taire. Je suis pas très bon musicien, ni très bon peintre je me rabat donc sur l’écriture. Sans être des chefs d’œuvre c’est ce que je fais bien. Ce matin ce seras une photo d’avion, j’aime beaucoup les aéroports je crois vous l’avoir déjà écrit. J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, celui-là il a trouvé le moyen qu’on se souvienne de lui-même après sa mort, sans parler de son fils qui est premier ministre, le père et le fils je trouve que ça fait république de bananes. Quelques nuits encore et je serai dans l’avion qui pars dans la soirée, insomniaque dans l’avion je serai pas le seul à pas dormir. C’est lundi, une journée d’été, il pleut pas, c’est bien. Je veux pas trop prendre de notes pour les visites pendant le voyage, je veux me laisser de la place pour l’improvisation, la marche et quelques cafés sur La Rambla. Ailleurs pour un moment, loin de la psychiatrie sortir c’est pas interdit, des vacances du goulag occidental, voilà pourquoi. Je sais je suis un pauvre fou j’apprécie vos commentaires sur ce que j’écris. J’entends des gens qui discutent dehors, je veux pas me faire de cinéma, je me rétablis je crois. Sur ma carte de Barcelone j’ai réussis à situer le Musée d’Art Contemporain par rapport à l’hôtel… Cette nuit y’a des gens qui veillent tard dehors, ça me crée de l’angoisse. Là je sors de mon propos initial, j’attends toujours l’argent qu’on me dois, ça aussi ça m’impatiente quand même je suis capable d’attendre… Parfois je pense aux études me trouve trop vieux pour faire ça. Lentement je veux vous écrire une épilogue pour cette nuit, je filtre plus ce que je vous écris, j’ai changé de philosophie littéraire, si vous en voyez une, j’écris pas tout comme le voulait la poétesse. De toute façon c’est pas de la poésie, je sais pas ce que c’est… Les gens semblent être rentré chez eux, j’entends plus parler. À Barcelone je devrai distinguer le nord du sud et tout va bien aller, les villes latines l’orientation est toujours plus difficiles. Je termine donc avant de me perdre dans ce texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 9 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à la terreur cette peur viscérale. Je vous écris de mon sécuritaire chez moi. Ce matin je me suis réveillé en rêvant que je prenais l’avion, un énorme qui atterrissais et décollais plusieurs fois pour charger et décharger du matériel de longues barres d’aluminium entre autre, c’était un de mes regrettés oncles qui était en charge. Je descendais et remontais dans l’avion comme dans un train c’était bien un rêve. Je sais pas si je vais pouvoir écrire dans l’avion, ce soir chez moi ça sent bon je suis content. Je vais plonger dans mon état intérieur, je me sent déjà prêt à partir pourtant c’est pas avant deux mois où à peu près. Parfum d’orange, de citron je crois que c’est aussi le Burberry Brit Rhythm une eau de toilette que j’aime beaucoup. Depuis que je fume plus je suis très sensible aux odeurs… Dans ma tête, dans le moment c’est le silence pourtant le fou tousse, vous allez me dire c’est pas rapport mais non la congestion fait que je trouve le temps long. La matriarche dirais que j’en met trop… C’est pas tellement important parfois je perds des expressions. Bein voèyons donc! Cou donc! Cou donc! J’écris c’est ce que je veux faire, je sais pas trop où je vais ce soir, hier c’était le feu d’artifice, tout à l’heure j’entendais des gens jouer avec des pétards. Je prends mon temps. Je veux pas tomber dans mes thèmes de prédilections. Ce soir je vais vous illustrer ça avec une œuvre de Pino un artiste de Trieste en Italie que j’ai eu la chance de rencontrer. Il travaillais dans une coopérative de récupération de tissus mais ses œuvres sont faites de différents matériaux. On a pas beaucoup discuté il parlais qu’Italien mais semblait savoir que je suis présent sur Internet… Je crois que la coopérative où il travaille ça ressemble aux Impatients mais faut pas oublier qu’à Trieste l’hôpital psychiatrique n’existe plus. Je pense que je suis dans le champ avec mon Pino y’en a plus qu’un en Italie… Quand même l’œuvre que je vous montre est très belle, très forte pour moi elle est dans l’esprit de l’art crû et de l’art cuit du regretté monsieur Barras. Tout à coups j’ai de la peine j’aurais dû prendre plus de temps pour discuter avec cet artiste. Il est trop tard… Voilà à quoi ça ressemble mon blog ce soir.  La santé mentale pour moi c’est toujours compliqués les œuvres qu’on y produit difficile à répertorié surtout pour moi qui est pas Italien. Je fais toutes mes excuses à mon ami historien de l’art pour moi y’a des œuvres plus faciles à identifier à classer. Je regarde ça et je me sent en voyage, c’étais bien… Comme toujours je sais pas comment terminer, c’est loin Trieste je crois pas que je vais y retourner, je me souviens de la visite dans des appartements supervisés on avais chanté accompagné d’un accordéoniste. Je suis encore ému.
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pouvez-vous m’expliquer pourquoi à toute les fois que je prends une douche et que je me parfume, je me sens comme Elvis Gratton? Serait-ce préférable de puer? De toute façon j’aime avoir une bonne odeur, les « révolutionnaires » souvent puent le tabac, la mauvaise cigarette. Ce matin je lisais que lorsqu’on se sent comme la majorité fallait s’arrêter et se poser des questions, je crois que je me sentirai jamais comme ça, je me questionne trop souvent… Le parfum, je me sent souvent comme à la veille d’un départ… Mon lecteur historien de l’art me paralyse quand il me demande les références des œuvres d’art que j’utilise mais je vais encore le faire. Aujourd’hui c’est La Madone et L’Enfant 1496/1499 une toile  D’Albrecht Dürer un Allemand qui a vécu de 1471 à 1528. On peut voir cette toile à Washington au Smithsonian Institute. Je vais maintenant dans mon senti, non mon âme est pas morte j’écoute ce qu’elle dis. Je pense à cette racaille dont je faisais partie la nuit, je voyais jamais l’heure d’aller me coucher quand quelqu’un m’amenait chez lui c’était jamais pour les bonnes raisons souvent je tenais plus debout… J’entends une fille qui crie de joie. Pour le moment je mange des biscuits soda. Je pense aux avocats à comment je suis chanceux de jamais avoir été judiciarisé. Quinze minutes et c’est le last-call on en profite pour se commander deux bières d’avance même la serveuse du Café Campus me trouvait très malade de boire comme ça j’arrêtais pas on voulait plus me servir. Cette nuit j’ai pas bue et je me sent bien, c’est encore mon thème de prédilection. J’écoute plus de musique pour moi la nostalgie c’est pas très bon. Parfois sur la piste de danse je dansait avec d’autres hommes pour choquer les biens pensants qui restaient. De toute façon quand t’est au bar passé deux heures t’a un problème du moins moi j’en avais un. Lentement les journées passent je vois venir le départ… Je pense que je vais plutôt faire la file pour visiter le musée Picasso, je veux aussi me promener dans Barcelone comme ça sans autre guide que le petit manuel. Je pense que j’ai un titre pour le texte que je compte écrire en Espagne. Cette nuit je suis endormis c’est mon sentis. L’avion ce seras un Airbus trois cent où trois cent dix, j’ai déjà choisis ma place. Tout à coup j’ai une odeur de pâtisserie, ça sent bon… En pesant sur la mauvaise touche du clavier je croyais avoir perdus mon texte, heureusement je l’ai récupéré. C’est toujours difficile de terminer, on en veux toujours plus mais quand c’est finis c’est finis. La nuit est déjà pas mal avancée, je sais pas pourquoi je pense au Lola’s Paradise un bar qui n’existe plus. À cette heure ci pour moi les gens sont saouls et ne savent plus ce qu’ils font. Je termine en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard