lundi 10 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les journées avancent vite pour le départ. Je crois que mon guide National Geographic va être très utile. Aujourd’hui j’illustre avec une pièce intitulée Preamble 1987 des plaques d’immatriculation sur vinyl et bois de Mike Wilkins né à Durham NC 1959, une pièce exposée dans le pavillon Smithsonian d’art américain à Washington. Je reviens comme toujours à mon senti qui est celui d’un départ bientôt. Mon agent de voyage m’a téléphonée pour mettre les choses au point. Je crois que tout est o.k. Je crois m’être déjà servis de cette photo mais c’est pas grave, si vous l’avez déjà vu dites le moi. Mon idée pour Barcelone c’est de visiter avec mon livre guide. Je sais pas si c’est une bonne mais je vais essayer. Je sais pas trop quoi vous raconter, je viens de manger un pepperoni c’est très piquant. Voilà pour écrire des niaiseries je donne pas ma place. Je suis pas Marcel Proust bien que parfois je crois perdre mon temps sans essayer de le retrouver. Vous voyez je comprends rien et j’essais de faire mon comique et j’y arrive pas. Je pense à une copine qui étais malade, elle avait une énorme boule de chair dans le ventre, un cancer je crois, je sais pas ce qu’elle est devenue elle est disparue, peut-être décédée? Enfin c’est des suppositions je veux pas inquiéter personnes. Peut-être que pour ma visite à Madrid je vais prendre un tour guidée ces énormes bus rouge qui font faire le tour de la ville. Mais y’a aussi que si il fait beau je veux niaiser sur les terrasses des cafés. J’ai un certificat à faire remplir par le médecin, comme d’habitude ça peut jamais être simple ces affaires là… Je passe tout de suite à autre chose, j’ai laissé un message au CLSC. Au Centre Local de Services Communautaires. Je parle pas mal de mon intimité quand j’écris ça, vous inquiétez pas je suis pas malade. J’avais pas envie de faire ces démarches mais puisqu’il le faut. J’ai un déjà vu en anglais ils appelent ça « a delusion » . La journée est finie, les gens rentrent à la maison, ça roule à toute vitesse dans le goulag occidental. Je suis vraiment à bout, je sais plus trop quoi vous écrire. J’essaye de tenir des propos sensés bien que vous sachiez que je suis « fou ». Je salue l’ami qui enseigne en Normandie. Lentement j’y arrive, quelques mots encore, quand j’appelle à la clinique je sais pas si je parle à une femme où à un homme. C’est pas grave, j’ai laissé un message j’espère que ça va faire la job. Je sais pas pourquoi quand je termine j’accélère, je devrais pas l’idéal c’est toujours de prendre tout son temps disait le poète. Je me relis ça a un certain sens, du moins je me comprends, j’espère que vous aussi. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit c’est toujours l’insomnie, je veux comme toujours y aller avec mon senti. Lentement les nuits passent et le départ s’approche. Je crois bien être capable de me débrouiller en Espagne. Je sais pas si il y a de l’art brut, de l’art crû à Barcelone. Je vais regarder ça en me promenant dans la ville sinon ce seras les musées ce qui est pas plus mal. Dans ma tête ce matin c’est comme si j’étais un gros chien. Je me souviens, y’a longtemps de ça, avoir dit au psychiatre que j’entendais des voix et voilà j’étais partis pour un long, très long voyage en schizophrénie… J’ai toujours été conscient que tout ça c’étais dans ma tête, ce babillage, ce cafouillage j’arrive pas à les faire taire. Je suis pas très bon musicien, ni très bon peintre je me rabat donc sur l’écriture. Sans être des chefs d’œuvre c’est ce que je fais bien. Ce matin ce seras une photo d’avion, j’aime beaucoup les aéroports je crois vous l’avoir déjà écrit. J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, celui-là il a trouvé le moyen qu’on se souvienne de lui-même après sa mort, sans parler de son fils qui est premier ministre, le père et le fils je trouve que ça fait république de bananes. Quelques nuits encore et je serai dans l’avion qui pars dans la soirée, insomniaque dans l’avion je serai pas le seul à pas dormir. C’est lundi, une journée d’été, il pleut pas, c’est bien. Je veux pas trop prendre de notes pour les visites pendant le voyage, je veux me laisser de la place pour l’improvisation, la marche et quelques cafés sur La Rambla. Ailleurs pour un moment, loin de la psychiatrie sortir c’est pas interdit, des vacances du goulag occidental, voilà pourquoi. Je sais je suis un pauvre fou j’apprécie vos commentaires sur ce que j’écris. J’entends des gens qui discutent dehors, je veux pas me faire de cinéma, je me rétablis je crois. Sur ma carte de Barcelone j’ai réussis à situer le Musée d’Art Contemporain par rapport à l’hôtel… Cette nuit y’a des gens qui veillent tard dehors, ça me crée de l’angoisse. Là je sors de mon propos initial, j’attends toujours l’argent qu’on me dois, ça aussi ça m’impatiente quand même je suis capable d’attendre… Parfois je pense aux études me trouve trop vieux pour faire ça. Lentement je veux vous écrire une épilogue pour cette nuit, je filtre plus ce que je vous écris, j’ai changé de philosophie littéraire, si vous en voyez une, j’écris pas tout comme le voulait la poétesse. De toute façon c’est pas de la poésie, je sais pas ce que c’est… Les gens semblent être rentré chez eux, j’entends plus parler. À Barcelone je devrai distinguer le nord du sud et tout va bien aller, les villes latines l’orientation est toujours plus difficiles. Je termine donc avant de me perdre dans ce texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 9 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à la terreur cette peur viscérale. Je vous écris de mon sécuritaire chez moi. Ce matin je me suis réveillé en rêvant que je prenais l’avion, un énorme qui atterrissais et décollais plusieurs fois pour charger et décharger du matériel de longues barres d’aluminium entre autre, c’était un de mes regrettés oncles qui était en charge. Je descendais et remontais dans l’avion comme dans un train c’était bien un rêve. Je sais pas si je vais pouvoir écrire dans l’avion, ce soir chez moi ça sent bon je suis content. Je vais plonger dans mon état intérieur, je me sent déjà prêt à partir pourtant c’est pas avant deux mois où à peu près. Parfum d’orange, de citron je crois que c’est aussi le Burberry Brit Rhythm une eau de toilette que j’aime beaucoup. Depuis que je fume plus je suis très sensible aux odeurs… Dans ma tête, dans le moment c’est le silence pourtant le fou tousse, vous allez me dire c’est pas rapport mais non la congestion fait que je trouve le temps long. La matriarche dirais que j’en met trop… C’est pas tellement important parfois je perds des expressions. Bein voèyons donc! Cou donc! Cou donc! J’écris c’est ce que je veux faire, je sais pas trop où je vais ce soir, hier c’était le feu d’artifice, tout à l’heure j’entendais des gens jouer avec des pétards. Je prends mon temps. Je veux pas tomber dans mes thèmes de prédilections. Ce soir je vais vous illustrer ça avec une œuvre de Pino un artiste de Trieste en Italie que j’ai eu la chance de rencontrer. Il travaillais dans une coopérative de récupération de tissus mais ses œuvres sont faites de différents matériaux. On a pas beaucoup discuté il parlais qu’Italien mais semblait savoir que je suis présent sur Internet… Je crois que la coopérative où il travaille ça ressemble aux Impatients mais faut pas oublier qu’à Trieste l’hôpital psychiatrique n’existe plus. Je pense que je suis dans le champ avec mon Pino y’en a plus qu’un en Italie… Quand même l’œuvre que je vous montre est très belle, très forte pour moi elle est dans l’esprit de l’art crû et de l’art cuit du regretté monsieur Barras. Tout à coups j’ai de la peine j’aurais dû prendre plus de temps pour discuter avec cet artiste. Il est trop tard… Voilà à quoi ça ressemble mon blog ce soir.  La santé mentale pour moi c’est toujours compliqués les œuvres qu’on y produit difficile à répertorié surtout pour moi qui est pas Italien. Je fais toutes mes excuses à mon ami historien de l’art pour moi y’a des œuvres plus faciles à identifier à classer. Je regarde ça et je me sent en voyage, c’étais bien… Comme toujours je sais pas comment terminer, c’est loin Trieste je crois pas que je vais y retourner, je me souviens de la visite dans des appartements supervisés on avais chanté accompagné d’un accordéoniste. Je suis encore ému.
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pouvez-vous m’expliquer pourquoi à toute les fois que je prends une douche et que je me parfume, je me sens comme Elvis Gratton? Serait-ce préférable de puer? De toute façon j’aime avoir une bonne odeur, les « révolutionnaires » souvent puent le tabac, la mauvaise cigarette. Ce matin je lisais que lorsqu’on se sent comme la majorité fallait s’arrêter et se poser des questions, je crois que je me sentirai jamais comme ça, je me questionne trop souvent… Le parfum, je me sent souvent comme à la veille d’un départ… Mon lecteur historien de l’art me paralyse quand il me demande les références des œuvres d’art que j’utilise mais je vais encore le faire. Aujourd’hui c’est La Madone et L’Enfant 1496/1499 une toile  D’Albrecht Dürer un Allemand qui a vécu de 1471 à 1528. On peut voir cette toile à Washington au Smithsonian Institute. Je vais maintenant dans mon senti, non mon âme est pas morte j’écoute ce qu’elle dis. Je pense à cette racaille dont je faisais partie la nuit, je voyais jamais l’heure d’aller me coucher quand quelqu’un m’amenait chez lui c’était jamais pour les bonnes raisons souvent je tenais plus debout… J’entends une fille qui crie de joie. Pour le moment je mange des biscuits soda. Je pense aux avocats à comment je suis chanceux de jamais avoir été judiciarisé. Quinze minutes et c’est le last-call on en profite pour se commander deux bières d’avance même la serveuse du Café Campus me trouvait très malade de boire comme ça j’arrêtais pas on voulait plus me servir. Cette nuit j’ai pas bue et je me sent bien, c’est encore mon thème de prédilection. J’écoute plus de musique pour moi la nostalgie c’est pas très bon. Parfois sur la piste de danse je dansait avec d’autres hommes pour choquer les biens pensants qui restaient. De toute façon quand t’est au bar passé deux heures t’a un problème du moins moi j’en avais un. Lentement les journées passent je vois venir le départ… Je pense que je vais plutôt faire la file pour visiter le musée Picasso, je veux aussi me promener dans Barcelone comme ça sans autre guide que le petit manuel. Je pense que j’ai un titre pour le texte que je compte écrire en Espagne. Cette nuit je suis endormis c’est mon sentis. L’avion ce seras un Airbus trois cent où trois cent dix, j’ai déjà choisis ma place. Tout à coup j’ai une odeur de pâtisserie, ça sent bon… En pesant sur la mauvaise touche du clavier je croyais avoir perdus mon texte, heureusement je l’ai récupéré. C’est toujours difficile de terminer, on en veux toujours plus mais quand c’est finis c’est finis. La nuit est déjà pas mal avancée, je sais pas pourquoi je pense au Lola’s Paradise un bar qui n’existe plus. À cette heure ci pour moi les gens sont saouls et ne savent plus ce qu’ils font. Je termine en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 8 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive et j’essaye d’écrire encore une fois. Je lis présentement une biographie de Picasso. C’est juste pour dire, je pense à Barcelone la patrie de Picasso, il est pas né là mais il y a passé de longs moments de sa vie. Je tombe dans mon senti, j’hésite à vous écrire, je vous illustre ça avec une sculpture du regretté Jacques Huet, sculpture situé sur l’île des Moulins à Terrebonne, Jacques Huet est né en mille neuf cent trente deux et décédé en deux milles neuf, c’est un sculpteur autodidacte… J’avais bien aimé l’été où j’avais participé à cette assemblée de sculpteurs. Ça m’a marqué je pense que je vous en parle souvent. Ce soir j’essaye comme toujours de revenir à mes émotions… J’ai hâte d’être assis dans l’avion de traverser la mer… Je me demande pourquoi on met pas plus de l’avant les sculptures de L’Île des Moulins, ce sont de beaux ouvrages. À l’époque je « travaillais » pas les mots je me colletaillais avec l’acier et le ciment. J’étais très mauvais dans mes relations, je répondais toujours je sais d’une façon nerveuse quand je ne savais pas. Ça me fait de la peine de vous écrire ça, une sorte de nostalgie comme si ma vie avait commencé à se détruire là. Je suis incapable de vous faire la chronique de mon vécu, je sais pas où ça commence cette folie, ces longues visites à l’hôpital. C’est un thème récurrent… Quand même je me rétablis… J’arrive pas à vous écrire sur certaines personnes, je veux pas en parler ils m’ont trop fait mal. Je veux pas m’apitoyer. Je sais que dans tous ces poing sur la gueule que j’ai reçu j’ai été chanceux, je suis pas mort… C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, ça roule dans ma tête… J’ai envie de vous parler de stigmatisation et de pleine citoyenneté, comment la maladie mentale est parfois un stigmate que les gens sentent et ressentent, cette différence pas toujours juste et comment malgré tout il ne faut pas se définir comme une maladie, je ne suis pas la schizophrénie. La pleine citoyenneté quand on la vie ça permet le rétablissement et la dé-stigmatisation. Je sais quand même très bien qu’il y a toujours des gens pour juger , quoi que une fois que vous avez remplis vos devoirs les problèmes devraient s’atténuer. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus, comment il faut malgré tout partager son rétablissement. Ce soir ce qui me fait beaucoup de peine c’est de ne pas avoir autre chose à vous écrire, de toujours me répéter.  Avec le voyage je vais essayer d’écrire un peu de nouveaux.  Je suis pas encore partie, le climatiseur fonctionne. Je vous aime beaucoup les amis qui me lisez, je vous embrasse, ça fait beaucoup de première personne du singulier, mais voilà comment je termine toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai plus de mots. Merci! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis vide pourtant mon âme cesse pas de vibrer. Me souviens des soirées à la taverne passées à discuter guitare et blues avec un « copain » qui avait essayé d’en falsifier une. Il avait simplement pris une guitare de mauvaise qualité et changé l’étiquette pour celui de la marque  Fender. C’était pas mal fait mais le nom étais pas du bon format c’était trop évident, je l’ai pas acheté. Voilà dans quel sorte de monde j’étais, un essayais d’arnaquer l’autre tout le monde étais fauché. Me souviens aussi m’être fait assommer pendant un show au parc Ahuntsic , j’avais vomis sur moi et c’était pas assez pour comprendre que le monde de la drogue c’était pas peace&love. Souvent je partais de Terrebonne en auto-stop pour me rendre dans le vieux Montréal, c’était loin pour aller boire dans les bars à la mode à cette époque fin des années soixante-dix début quatre-vingt. Le party était déjà fini, la noce comme disait un groupe musical du temps était terminée. Y’avait cette anecdote du pusher dans une brasserie du vieux qui avait sa table avec un tiroir où il gardait tout son stock, je l’ai jamais vue… La présentatrice de la chaîne de nouvelles espagnoles est terriblement belle. La télévision est sur la chaîne latino, j’essais de comprendre pour avoir de petites notion de la langue à Barcelone, je sais c’est différent entre l’Amérique du sud et l’Espagne mais au moins c’est un départ… Je comprends à peine, je saisis quelques mots. Encore quand je suis allé à Cuba je comprenais rien… Je me sent déjà en voyage, je vous l’ai déjà dis… Allez! On y va pour une dernière salsa on invite à danser la plus belle fille du bar qui ne peut refuser, c’est une loi non écrite chez les latinos. L’émission s’intitule la tarde, la soirée… El canal de los américa je crois. J’essais de comprendre après un certain temps j’y arrive plus. Ai fermé là télé… Mangé une barre de chocolat. Voilà c’est le last-call, on vide la place bien que certains aimeraient y coucher, ils seraient prêt pour le lendemain. Je pense au portier avec son compteur, il faisait respecter la capacité légale de clients dans le bar. Ça fait longtemps tout ça presque vingt-cinq ans. Les after-hours vont se remplir, j’imagine que si t’est itinérant et pas trop sale tu peux passer là ce qui reste de la nuit. Le problème après c’est où je vais dormir. Je vous ai déjà écris là-dessus… Je suis bien content d’avoir mon chez-moi. Ce soir c’est plus frais le climatiseur est arrêté, où vont les gens honnêtes à cette heure… Voilà! Je me garroche sans  me censurer, les ladies of the evening travaillent elles demandent « Tu sors tu? » d’une façon très montréalaise. Y’a longtemps que je les fréquente plus. Voilà je crois que ce seras tout pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis une biographie de Picasso en attendant de voir un peu de son pays l’Espagne. Je suis très heureux d’avoir réparé la bibliothèque. Aujourd’hui j’ai rencontré personne, j’écoute ce que mon cœur me dis. C’est difficile d’écrire ses sentiments ce que mon âme me dicte. Contrairement à ce que je fais parfois, tout écrire, je fais le tri… J’essais de me tenir loin du malaise, vous avez remarqué que ce que j’écris c’est toujours des tentatives, c’est jamais fini… Je pense au pouvoir des mots, à la force de l’expression. Cet après-midi j’avance lentement dans l’écriture. Je crois que je tiens trop à ce que ce soit poétique, j’y arrive pas, du fond de mon esprit si ça se peut, je cherche l’émotion. Je veux aller plus loin que la simple description, tailler en pièces le malheur pour arriver à une sorte de plénitude. Ma vie de solitaire est toujours dense… Je l’ai longtemps trouvé lourde, je crois que je vivais une angoisse existentielle maladive, on ne me permettait pas les mots et le dire n’étais pas suffisant. C’est toujours le défi que le désespoir impose, regarder plus loin et être conscient qu’il y a mieux que parfois y’a de la joie. Je me permettais pas, je déniais la maladie c’était toujours la folie, malheureux à toujours dire tant pis. À toujours voir le noir je m’enfonçais dans ce que j’appelle la schizophrénie, le noir et la peur voilà de quoi étais faite mes journées. J’ai cherché de l’aide j’en ai trouvé, souvenirs des corridors de l’hôpital avec les patients malades et agités. Y’a longtemps que j’ai pas consulté, j’arrive à me tenir et même parfois à me réjouir.  Je sais pas si c’est encore comme ça les patients psychiatriques dans les corridors de l’urgence. Je suis content de pas avoir à me rendre là. Ma vieille maladie me laisse parfois un sursis… Là je pense à ce que je vais manger en voyage, les petits déjeuners sont compris… Je vais tester ma tablette électronique pour les photos. Je m’égare je voulais vous parler de mon malaise intérieur je crois que sans ça de toute façon on écris pas. La douleur, dolorosa je crois est parfois un moteur, une façon de voir ici bas. Pour ceux qui se demandent pourquoi les photos précédentes, c’est des photos de chez moi, un test avec la tablette… Je suis sortis de mon intériorité, c’est drôle parce qu’on sort rarement de l’extérieur. La douleur est souvent toute en dedans. Bein non! La douleur est pas en prison, elle est tout près dans l’esprit de vos voisins. Je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce, je crois que bientôt il s’en vas à la pèche. J’espère qu’il va en faire une bonne. Tout ça s’est écrit pour vous. J’espère que vous appréciez. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu pour terminer c’est difficile, j’essaye vous le savez . À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard