dimanche 9 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à la terreur cette peur viscérale. Je vous écris de mon sécuritaire chez moi. Ce matin je me suis réveillé en rêvant que je prenais l’avion, un énorme qui atterrissais et décollais plusieurs fois pour charger et décharger du matériel de longues barres d’aluminium entre autre, c’était un de mes regrettés oncles qui était en charge. Je descendais et remontais dans l’avion comme dans un train c’était bien un rêve. Je sais pas si je vais pouvoir écrire dans l’avion, ce soir chez moi ça sent bon je suis content. Je vais plonger dans mon état intérieur, je me sent déjà prêt à partir pourtant c’est pas avant deux mois où à peu près. Parfum d’orange, de citron je crois que c’est aussi le Burberry Brit Rhythm une eau de toilette que j’aime beaucoup. Depuis que je fume plus je suis très sensible aux odeurs… Dans ma tête, dans le moment c’est le silence pourtant le fou tousse, vous allez me dire c’est pas rapport mais non la congestion fait que je trouve le temps long. La matriarche dirais que j’en met trop… C’est pas tellement important parfois je perds des expressions. Bein voèyons donc! Cou donc! Cou donc! J’écris c’est ce que je veux faire, je sais pas trop où je vais ce soir, hier c’était le feu d’artifice, tout à l’heure j’entendais des gens jouer avec des pétards. Je prends mon temps. Je veux pas tomber dans mes thèmes de prédilections. Ce soir je vais vous illustrer ça avec une œuvre de Pino un artiste de Trieste en Italie que j’ai eu la chance de rencontrer. Il travaillais dans une coopérative de récupération de tissus mais ses œuvres sont faites de différents matériaux. On a pas beaucoup discuté il parlais qu’Italien mais semblait savoir que je suis présent sur Internet… Je crois que la coopérative où il travaille ça ressemble aux Impatients mais faut pas oublier qu’à Trieste l’hôpital psychiatrique n’existe plus. Je pense que je suis dans le champ avec mon Pino y’en a plus qu’un en Italie… Quand même l’œuvre que je vous montre est très belle, très forte pour moi elle est dans l’esprit de l’art crû et de l’art cuit du regretté monsieur Barras. Tout à coups j’ai de la peine j’aurais dû prendre plus de temps pour discuter avec cet artiste. Il est trop tard… Voilà à quoi ça ressemble mon blog ce soir.  La santé mentale pour moi c’est toujours compliqués les œuvres qu’on y produit difficile à répertorié surtout pour moi qui est pas Italien. Je fais toutes mes excuses à mon ami historien de l’art pour moi y’a des œuvres plus faciles à identifier à classer. Je regarde ça et je me sent en voyage, c’étais bien… Comme toujours je sais pas comment terminer, c’est loin Trieste je crois pas que je vais y retourner, je me souviens de la visite dans des appartements supervisés on avais chanté accompagné d’un accordéoniste. Je suis encore ému.
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pouvez-vous m’expliquer pourquoi à toute les fois que je prends une douche et que je me parfume, je me sens comme Elvis Gratton? Serait-ce préférable de puer? De toute façon j’aime avoir une bonne odeur, les « révolutionnaires » souvent puent le tabac, la mauvaise cigarette. Ce matin je lisais que lorsqu’on se sent comme la majorité fallait s’arrêter et se poser des questions, je crois que je me sentirai jamais comme ça, je me questionne trop souvent… Le parfum, je me sent souvent comme à la veille d’un départ… Mon lecteur historien de l’art me paralyse quand il me demande les références des œuvres d’art que j’utilise mais je vais encore le faire. Aujourd’hui c’est La Madone et L’Enfant 1496/1499 une toile  D’Albrecht Dürer un Allemand qui a vécu de 1471 à 1528. On peut voir cette toile à Washington au Smithsonian Institute. Je vais maintenant dans mon senti, non mon âme est pas morte j’écoute ce qu’elle dis. Je pense à cette racaille dont je faisais partie la nuit, je voyais jamais l’heure d’aller me coucher quand quelqu’un m’amenait chez lui c’était jamais pour les bonnes raisons souvent je tenais plus debout… J’entends une fille qui crie de joie. Pour le moment je mange des biscuits soda. Je pense aux avocats à comment je suis chanceux de jamais avoir été judiciarisé. Quinze minutes et c’est le last-call on en profite pour se commander deux bières d’avance même la serveuse du Café Campus me trouvait très malade de boire comme ça j’arrêtais pas on voulait plus me servir. Cette nuit j’ai pas bue et je me sent bien, c’est encore mon thème de prédilection. J’écoute plus de musique pour moi la nostalgie c’est pas très bon. Parfois sur la piste de danse je dansait avec d’autres hommes pour choquer les biens pensants qui restaient. De toute façon quand t’est au bar passé deux heures t’a un problème du moins moi j’en avais un. Lentement les journées passent je vois venir le départ… Je pense que je vais plutôt faire la file pour visiter le musée Picasso, je veux aussi me promener dans Barcelone comme ça sans autre guide que le petit manuel. Je pense que j’ai un titre pour le texte que je compte écrire en Espagne. Cette nuit je suis endormis c’est mon sentis. L’avion ce seras un Airbus trois cent où trois cent dix, j’ai déjà choisis ma place. Tout à coup j’ai une odeur de pâtisserie, ça sent bon… En pesant sur la mauvaise touche du clavier je croyais avoir perdus mon texte, heureusement je l’ai récupéré. C’est toujours difficile de terminer, on en veux toujours plus mais quand c’est finis c’est finis. La nuit est déjà pas mal avancée, je sais pas pourquoi je pense au Lola’s Paradise un bar qui n’existe plus. À cette heure ci pour moi les gens sont saouls et ne savent plus ce qu’ils font. Je termine en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 8 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive et j’essaye d’écrire encore une fois. Je lis présentement une biographie de Picasso. C’est juste pour dire, je pense à Barcelone la patrie de Picasso, il est pas né là mais il y a passé de longs moments de sa vie. Je tombe dans mon senti, j’hésite à vous écrire, je vous illustre ça avec une sculpture du regretté Jacques Huet, sculpture situé sur l’île des Moulins à Terrebonne, Jacques Huet est né en mille neuf cent trente deux et décédé en deux milles neuf, c’est un sculpteur autodidacte… J’avais bien aimé l’été où j’avais participé à cette assemblée de sculpteurs. Ça m’a marqué je pense que je vous en parle souvent. Ce soir j’essaye comme toujours de revenir à mes émotions… J’ai hâte d’être assis dans l’avion de traverser la mer… Je me demande pourquoi on met pas plus de l’avant les sculptures de L’Île des Moulins, ce sont de beaux ouvrages. À l’époque je « travaillais » pas les mots je me colletaillais avec l’acier et le ciment. J’étais très mauvais dans mes relations, je répondais toujours je sais d’une façon nerveuse quand je ne savais pas. Ça me fait de la peine de vous écrire ça, une sorte de nostalgie comme si ma vie avait commencé à se détruire là. Je suis incapable de vous faire la chronique de mon vécu, je sais pas où ça commence cette folie, ces longues visites à l’hôpital. C’est un thème récurrent… Quand même je me rétablis… J’arrive pas à vous écrire sur certaines personnes, je veux pas en parler ils m’ont trop fait mal. Je veux pas m’apitoyer. Je sais que dans tous ces poing sur la gueule que j’ai reçu j’ai été chanceux, je suis pas mort… C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, ça roule dans ma tête… J’ai envie de vous parler de stigmatisation et de pleine citoyenneté, comment la maladie mentale est parfois un stigmate que les gens sentent et ressentent, cette différence pas toujours juste et comment malgré tout il ne faut pas se définir comme une maladie, je ne suis pas la schizophrénie. La pleine citoyenneté quand on la vie ça permet le rétablissement et la dé-stigmatisation. Je sais quand même très bien qu’il y a toujours des gens pour juger , quoi que une fois que vous avez remplis vos devoirs les problèmes devraient s’atténuer. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus, comment il faut malgré tout partager son rétablissement. Ce soir ce qui me fait beaucoup de peine c’est de ne pas avoir autre chose à vous écrire, de toujours me répéter.  Avec le voyage je vais essayer d’écrire un peu de nouveaux.  Je suis pas encore partie, le climatiseur fonctionne. Je vous aime beaucoup les amis qui me lisez, je vous embrasse, ça fait beaucoup de première personne du singulier, mais voilà comment je termine toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai plus de mots. Merci! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis vide pourtant mon âme cesse pas de vibrer. Me souviens des soirées à la taverne passées à discuter guitare et blues avec un « copain » qui avait essayé d’en falsifier une. Il avait simplement pris une guitare de mauvaise qualité et changé l’étiquette pour celui de la marque  Fender. C’était pas mal fait mais le nom étais pas du bon format c’était trop évident, je l’ai pas acheté. Voilà dans quel sorte de monde j’étais, un essayais d’arnaquer l’autre tout le monde étais fauché. Me souviens aussi m’être fait assommer pendant un show au parc Ahuntsic , j’avais vomis sur moi et c’était pas assez pour comprendre que le monde de la drogue c’était pas peace&love. Souvent je partais de Terrebonne en auto-stop pour me rendre dans le vieux Montréal, c’était loin pour aller boire dans les bars à la mode à cette époque fin des années soixante-dix début quatre-vingt. Le party était déjà fini, la noce comme disait un groupe musical du temps était terminée. Y’avait cette anecdote du pusher dans une brasserie du vieux qui avait sa table avec un tiroir où il gardait tout son stock, je l’ai jamais vue… La présentatrice de la chaîne de nouvelles espagnoles est terriblement belle. La télévision est sur la chaîne latino, j’essais de comprendre pour avoir de petites notion de la langue à Barcelone, je sais c’est différent entre l’Amérique du sud et l’Espagne mais au moins c’est un départ… Je comprends à peine, je saisis quelques mots. Encore quand je suis allé à Cuba je comprenais rien… Je me sent déjà en voyage, je vous l’ai déjà dis… Allez! On y va pour une dernière salsa on invite à danser la plus belle fille du bar qui ne peut refuser, c’est une loi non écrite chez les latinos. L’émission s’intitule la tarde, la soirée… El canal de los américa je crois. J’essais de comprendre après un certain temps j’y arrive plus. Ai fermé là télé… Mangé une barre de chocolat. Voilà c’est le last-call, on vide la place bien que certains aimeraient y coucher, ils seraient prêt pour le lendemain. Je pense au portier avec son compteur, il faisait respecter la capacité légale de clients dans le bar. Ça fait longtemps tout ça presque vingt-cinq ans. Les after-hours vont se remplir, j’imagine que si t’est itinérant et pas trop sale tu peux passer là ce qui reste de la nuit. Le problème après c’est où je vais dormir. Je vous ai déjà écris là-dessus… Je suis bien content d’avoir mon chez-moi. Ce soir c’est plus frais le climatiseur est arrêté, où vont les gens honnêtes à cette heure… Voilà! Je me garroche sans  me censurer, les ladies of the evening travaillent elles demandent « Tu sors tu? » d’une façon très montréalaise. Y’a longtemps que je les fréquente plus. Voilà je crois que ce seras tout pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis une biographie de Picasso en attendant de voir un peu de son pays l’Espagne. Je suis très heureux d’avoir réparé la bibliothèque. Aujourd’hui j’ai rencontré personne, j’écoute ce que mon cœur me dis. C’est difficile d’écrire ses sentiments ce que mon âme me dicte. Contrairement à ce que je fais parfois, tout écrire, je fais le tri… J’essais de me tenir loin du malaise, vous avez remarqué que ce que j’écris c’est toujours des tentatives, c’est jamais fini… Je pense au pouvoir des mots, à la force de l’expression. Cet après-midi j’avance lentement dans l’écriture. Je crois que je tiens trop à ce que ce soit poétique, j’y arrive pas, du fond de mon esprit si ça se peut, je cherche l’émotion. Je veux aller plus loin que la simple description, tailler en pièces le malheur pour arriver à une sorte de plénitude. Ma vie de solitaire est toujours dense… Je l’ai longtemps trouvé lourde, je crois que je vivais une angoisse existentielle maladive, on ne me permettait pas les mots et le dire n’étais pas suffisant. C’est toujours le défi que le désespoir impose, regarder plus loin et être conscient qu’il y a mieux que parfois y’a de la joie. Je me permettais pas, je déniais la maladie c’était toujours la folie, malheureux à toujours dire tant pis. À toujours voir le noir je m’enfonçais dans ce que j’appelle la schizophrénie, le noir et la peur voilà de quoi étais faite mes journées. J’ai cherché de l’aide j’en ai trouvé, souvenirs des corridors de l’hôpital avec les patients malades et agités. Y’a longtemps que j’ai pas consulté, j’arrive à me tenir et même parfois à me réjouir.  Je sais pas si c’est encore comme ça les patients psychiatriques dans les corridors de l’urgence. Je suis content de pas avoir à me rendre là. Ma vieille maladie me laisse parfois un sursis… Là je pense à ce que je vais manger en voyage, les petits déjeuners sont compris… Je vais tester ma tablette électronique pour les photos. Je m’égare je voulais vous parler de mon malaise intérieur je crois que sans ça de toute façon on écris pas. La douleur, dolorosa je crois est parfois un moteur, une façon de voir ici bas. Pour ceux qui se demandent pourquoi les photos précédentes, c’est des photos de chez moi, un test avec la tablette… Je suis sortis de mon intériorité, c’est drôle parce qu’on sort rarement de l’extérieur. La douleur est souvent toute en dedans. Bein non! La douleur est pas en prison, elle est tout près dans l’esprit de vos voisins. Je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce, je crois que bientôt il s’en vas à la pèche. J’espère qu’il va en faire une bonne. Tout ça s’est écrit pour vous. J’espère que vous appréciez. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu pour terminer c’est difficile, j’essaye vous le savez . À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 6 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a du football à la télé. Je commence et je vais continuer après la partie. Pour mon senti j’ai toujours la tête au voyage. Je pense aussi à une somme d’argent qu’on me doit. J’attends je suis patient… Ai mis la télé sur la chaîne sportive, j’essais de vous amener ça vers une écriture émotive. J’ai quand même une émotion de voyageur, je pars bientôt mais avant je vais à la noce quelques jours après je serai à l’aéroport. Je rêve pas en couleur pour ceux qui me croient pas je pars pour Barcelone et Madrid… En ce moment je lis une biographie de Picasso avec des photos de son œuvre mais Barcelone c’est surtout à Gaudi l’architecte qu’il faut pensés. J’essais de ne rien oublier, je note. Le match viens de se terminer, une défaite… J’essaye de revenir vous écrire, j’entends une musique dehors c’est vraiment une soirée torride, les gens vont prendre une petite bière sur les terrasses, vous devez être fatigué c’est mon sujet de prédilection… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir. Je fais de mon mieux… J’entends un avion qui passe, étrangement y’a une odeur de tabac pourtant je ne fume plus, c’est surement les gens qui passent sur le trottoir, y’a des voitures qui vrombissent, je pense au Challenger de mon lecteur collectionneur de Deux-Montagnes. Je me sens comme sur une place du marché. Je veux vous écrire ce texte avant d’aller me coucher. J’en ai presque la moitié d’écris. Je pense à mon lecteur qui a la sclérose en plaques, je lui dis de pas lâcher et que je suis content d’être son ami. Je peux malheureusement rien faire d’autre que l’écouter. Je lui ai parlé de la pleine citoyenneté comment je crois qu’il incarne bien ça. Moi je crois que tous ceux qui souffrent on a gagné d’échanger, de partager en ne restant pas seul dans son coin. Ce soir je veux pas écrire de niaiseries heureusement c’est une soirée sans voix, sans hallucinations parfois c’est difficile mais j’y arrive, j’arrive à vivre… C’est souvent dans le ressentis que c’est difficile comment j’y répond comment je réagis, c’est pas toujours à propos souvent je vérifie, c’est la folie. Je pense à ce gars que les policiers ont abattus, selon moi sa schizophrénie faisait en sorte qu’il se sentait persécuté de là le mauvais rapport avec les autorités. Parfois j’ai peur de ça. Le doc disait je crois, « ça se raisonne » ce qui veux dire pour moi revenir à la raison. Ce soir c’est plus douloureux comme texte… Je veux pas vous bâdrer avec mes niaiseries, écrire c’est pas encore interdit. Je sais que la machine est rendue beaucoup plus loin que de publier des textes vieillots. Publier le ressentis d’un malade mental qui veux pas tomber dans l’oubli. Je sais pas si vous allez l’aimer celui-là mais je l’aurai écris. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes deux bibliothèques sont maintenant très solide, c’est fou ce que quelques clous peuvent faire!!! C’est vraiment un tour de force que de vous écrire cette nuit. Je salue la sœur de mon beauf à Terrebonne, c’est une lectrice régulière j’apprécie ses commentaires… Je vous parle pas beaucoup du goulag occidental on y est vraiment mieux que dans le Russe. Hier j’ai acheté des ampoules l’éclairage est à son meilleur. J’ai mes billets de transfert de l’aéroport à l’hôtel… Les menus travaux comme la bibliothèque ça me rend presque autant heureux que de vous écrire. Il est deux heure du matin plusieurs vont rentrer en taxi, surtout qu’hier on a eu droit à un remboursement de taxes, assez pour aller s’asseoir au Bistro et en écluser quelques-unes. Voilà!  C’est encore mon thème de prédilection… Je pense à cette pièce, le sauteur de Beaucanton qu’on a voulu monter y’a longtemps, j’étais encore adolescent, on a pas réussis… Comment vous dire que ça me fait mal de m’adresser à vous, j’étais dans un alcoolisme virulent qui m’a presque tué, maintenant j’en suis sortis je tiens à ce que vous le sachiez, je ne bois plus un jour à la fois. Je fais des amendes honorables à tous ceux et celles qui m’ont connus à cette époque. Je m’en souviendrai toujours de cette douleur éthylique. Je sais aussi qu’il y en a qui boivent encore et qui ne demanderais qu’à me voir rechuter. J’ai souvenirs aussi du bistro de la rue Beaubien, j’y commençais mes soirées, on était une joyeuse bande à discuter, beaucoup d’étudiants universitaire d’autre qui était en voie de réussir et moi qui étais le bouffon raté. Je sais j’étais méchant et on me méprisait avec raison, un pas bon j’étais un pas bon. Je me dénigre c’est ce que je faisais à haute voix à l’époque. Je pouvais pas faire autrement que d’aimer les chansons de Plume Latraverse,  le Montréal underground c’était Carré-Saint-Louis.  Y’avais aussi toutes ces âmes en peine dans le vieux Montréal que se disputais comme clientèle l’Iroquois et L’Hôtel Nelson. J’en fait plus d’enquête, je me sentais poursuivis, c’est la paranoïa qui a laissé des marques. J’ai toujours peur. Semble que les autorités veulent commencer de nouveau travaux dans le vieux Montréal pour moi ils viennent juste d’en finir et ils recommencent… J’ai redémarré le climatiseur, dans quinze minutes les bars ferment, on va essayer d’emprunter un vingt pour se payer un drink avant le last-call. Je vous le répéterai jamais assez je suis heureux d’être sortis de ces histoires. On sort la démarche chambranlante, le métro est fermé pas d’argent pour le taxi, on marche et marche la tête dans la lune, ivre, cette nuit je suis content d’être chez moi. Je crois que les intervenants veulent me faire rechuter pour se débarrasser de moi, je sais pas pourquoi je leurs ai rien fait. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard