samedi 8 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive et j’essaye d’écrire encore une fois. Je lis présentement une biographie de Picasso. C’est juste pour dire, je pense à Barcelone la patrie de Picasso, il est pas né là mais il y a passé de longs moments de sa vie. Je tombe dans mon senti, j’hésite à vous écrire, je vous illustre ça avec une sculpture du regretté Jacques Huet, sculpture situé sur l’île des Moulins à Terrebonne, Jacques Huet est né en mille neuf cent trente deux et décédé en deux milles neuf, c’est un sculpteur autodidacte… J’avais bien aimé l’été où j’avais participé à cette assemblée de sculpteurs. Ça m’a marqué je pense que je vous en parle souvent. Ce soir j’essaye comme toujours de revenir à mes émotions… J’ai hâte d’être assis dans l’avion de traverser la mer… Je me demande pourquoi on met pas plus de l’avant les sculptures de L’Île des Moulins, ce sont de beaux ouvrages. À l’époque je « travaillais » pas les mots je me colletaillais avec l’acier et le ciment. J’étais très mauvais dans mes relations, je répondais toujours je sais d’une façon nerveuse quand je ne savais pas. Ça me fait de la peine de vous écrire ça, une sorte de nostalgie comme si ma vie avait commencé à se détruire là. Je suis incapable de vous faire la chronique de mon vécu, je sais pas où ça commence cette folie, ces longues visites à l’hôpital. C’est un thème récurrent… Quand même je me rétablis… J’arrive pas à vous écrire sur certaines personnes, je veux pas en parler ils m’ont trop fait mal. Je veux pas m’apitoyer. Je sais que dans tous ces poing sur la gueule que j’ai reçu j’ai été chanceux, je suis pas mort… C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, ça roule dans ma tête… J’ai envie de vous parler de stigmatisation et de pleine citoyenneté, comment la maladie mentale est parfois un stigmate que les gens sentent et ressentent, cette différence pas toujours juste et comment malgré tout il ne faut pas se définir comme une maladie, je ne suis pas la schizophrénie. La pleine citoyenneté quand on la vie ça permet le rétablissement et la dé-stigmatisation. Je sais quand même très bien qu’il y a toujours des gens pour juger , quoi que une fois que vous avez remplis vos devoirs les problèmes devraient s’atténuer. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus, comment il faut malgré tout partager son rétablissement. Ce soir ce qui me fait beaucoup de peine c’est de ne pas avoir autre chose à vous écrire, de toujours me répéter.  Avec le voyage je vais essayer d’écrire un peu de nouveaux.  Je suis pas encore partie, le climatiseur fonctionne. Je vous aime beaucoup les amis qui me lisez, je vous embrasse, ça fait beaucoup de première personne du singulier, mais voilà comment je termine toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai plus de mots. Merci! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis vide pourtant mon âme cesse pas de vibrer. Me souviens des soirées à la taverne passées à discuter guitare et blues avec un « copain » qui avait essayé d’en falsifier une. Il avait simplement pris une guitare de mauvaise qualité et changé l’étiquette pour celui de la marque  Fender. C’était pas mal fait mais le nom étais pas du bon format c’était trop évident, je l’ai pas acheté. Voilà dans quel sorte de monde j’étais, un essayais d’arnaquer l’autre tout le monde étais fauché. Me souviens aussi m’être fait assommer pendant un show au parc Ahuntsic , j’avais vomis sur moi et c’était pas assez pour comprendre que le monde de la drogue c’était pas peace&love. Souvent je partais de Terrebonne en auto-stop pour me rendre dans le vieux Montréal, c’était loin pour aller boire dans les bars à la mode à cette époque fin des années soixante-dix début quatre-vingt. Le party était déjà fini, la noce comme disait un groupe musical du temps était terminée. Y’avait cette anecdote du pusher dans une brasserie du vieux qui avait sa table avec un tiroir où il gardait tout son stock, je l’ai jamais vue… La présentatrice de la chaîne de nouvelles espagnoles est terriblement belle. La télévision est sur la chaîne latino, j’essais de comprendre pour avoir de petites notion de la langue à Barcelone, je sais c’est différent entre l’Amérique du sud et l’Espagne mais au moins c’est un départ… Je comprends à peine, je saisis quelques mots. Encore quand je suis allé à Cuba je comprenais rien… Je me sent déjà en voyage, je vous l’ai déjà dis… Allez! On y va pour une dernière salsa on invite à danser la plus belle fille du bar qui ne peut refuser, c’est une loi non écrite chez les latinos. L’émission s’intitule la tarde, la soirée… El canal de los américa je crois. J’essais de comprendre après un certain temps j’y arrive plus. Ai fermé là télé… Mangé une barre de chocolat. Voilà c’est le last-call, on vide la place bien que certains aimeraient y coucher, ils seraient prêt pour le lendemain. Je pense au portier avec son compteur, il faisait respecter la capacité légale de clients dans le bar. Ça fait longtemps tout ça presque vingt-cinq ans. Les after-hours vont se remplir, j’imagine que si t’est itinérant et pas trop sale tu peux passer là ce qui reste de la nuit. Le problème après c’est où je vais dormir. Je vous ai déjà écris là-dessus… Je suis bien content d’avoir mon chez-moi. Ce soir c’est plus frais le climatiseur est arrêté, où vont les gens honnêtes à cette heure… Voilà! Je me garroche sans  me censurer, les ladies of the evening travaillent elles demandent « Tu sors tu? » d’une façon très montréalaise. Y’a longtemps que je les fréquente plus. Voilà je crois que ce seras tout pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis une biographie de Picasso en attendant de voir un peu de son pays l’Espagne. Je suis très heureux d’avoir réparé la bibliothèque. Aujourd’hui j’ai rencontré personne, j’écoute ce que mon cœur me dis. C’est difficile d’écrire ses sentiments ce que mon âme me dicte. Contrairement à ce que je fais parfois, tout écrire, je fais le tri… J’essais de me tenir loin du malaise, vous avez remarqué que ce que j’écris c’est toujours des tentatives, c’est jamais fini… Je pense au pouvoir des mots, à la force de l’expression. Cet après-midi j’avance lentement dans l’écriture. Je crois que je tiens trop à ce que ce soit poétique, j’y arrive pas, du fond de mon esprit si ça se peut, je cherche l’émotion. Je veux aller plus loin que la simple description, tailler en pièces le malheur pour arriver à une sorte de plénitude. Ma vie de solitaire est toujours dense… Je l’ai longtemps trouvé lourde, je crois que je vivais une angoisse existentielle maladive, on ne me permettait pas les mots et le dire n’étais pas suffisant. C’est toujours le défi que le désespoir impose, regarder plus loin et être conscient qu’il y a mieux que parfois y’a de la joie. Je me permettais pas, je déniais la maladie c’était toujours la folie, malheureux à toujours dire tant pis. À toujours voir le noir je m’enfonçais dans ce que j’appelle la schizophrénie, le noir et la peur voilà de quoi étais faite mes journées. J’ai cherché de l’aide j’en ai trouvé, souvenirs des corridors de l’hôpital avec les patients malades et agités. Y’a longtemps que j’ai pas consulté, j’arrive à me tenir et même parfois à me réjouir.  Je sais pas si c’est encore comme ça les patients psychiatriques dans les corridors de l’urgence. Je suis content de pas avoir à me rendre là. Ma vieille maladie me laisse parfois un sursis… Là je pense à ce que je vais manger en voyage, les petits déjeuners sont compris… Je vais tester ma tablette électronique pour les photos. Je m’égare je voulais vous parler de mon malaise intérieur je crois que sans ça de toute façon on écris pas. La douleur, dolorosa je crois est parfois un moteur, une façon de voir ici bas. Pour ceux qui se demandent pourquoi les photos précédentes, c’est des photos de chez moi, un test avec la tablette… Je suis sortis de mon intériorité, c’est drôle parce qu’on sort rarement de l’extérieur. La douleur est souvent toute en dedans. Bein non! La douleur est pas en prison, elle est tout près dans l’esprit de vos voisins. Je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce, je crois que bientôt il s’en vas à la pèche. J’espère qu’il va en faire une bonne. Tout ça s’est écrit pour vous. J’espère que vous appréciez. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu pour terminer c’est difficile, j’essaye vous le savez . À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 6 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a du football à la télé. Je commence et je vais continuer après la partie. Pour mon senti j’ai toujours la tête au voyage. Je pense aussi à une somme d’argent qu’on me doit. J’attends je suis patient… Ai mis la télé sur la chaîne sportive, j’essais de vous amener ça vers une écriture émotive. J’ai quand même une émotion de voyageur, je pars bientôt mais avant je vais à la noce quelques jours après je serai à l’aéroport. Je rêve pas en couleur pour ceux qui me croient pas je pars pour Barcelone et Madrid… En ce moment je lis une biographie de Picasso avec des photos de son œuvre mais Barcelone c’est surtout à Gaudi l’architecte qu’il faut pensés. J’essais de ne rien oublier, je note. Le match viens de se terminer, une défaite… J’essaye de revenir vous écrire, j’entends une musique dehors c’est vraiment une soirée torride, les gens vont prendre une petite bière sur les terrasses, vous devez être fatigué c’est mon sujet de prédilection… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir. Je fais de mon mieux… J’entends un avion qui passe, étrangement y’a une odeur de tabac pourtant je ne fume plus, c’est surement les gens qui passent sur le trottoir, y’a des voitures qui vrombissent, je pense au Challenger de mon lecteur collectionneur de Deux-Montagnes. Je me sens comme sur une place du marché. Je veux vous écrire ce texte avant d’aller me coucher. J’en ai presque la moitié d’écris. Je pense à mon lecteur qui a la sclérose en plaques, je lui dis de pas lâcher et que je suis content d’être son ami. Je peux malheureusement rien faire d’autre que l’écouter. Je lui ai parlé de la pleine citoyenneté comment je crois qu’il incarne bien ça. Moi je crois que tous ceux qui souffrent on a gagné d’échanger, de partager en ne restant pas seul dans son coin. Ce soir je veux pas écrire de niaiseries heureusement c’est une soirée sans voix, sans hallucinations parfois c’est difficile mais j’y arrive, j’arrive à vivre… C’est souvent dans le ressentis que c’est difficile comment j’y répond comment je réagis, c’est pas toujours à propos souvent je vérifie, c’est la folie. Je pense à ce gars que les policiers ont abattus, selon moi sa schizophrénie faisait en sorte qu’il se sentait persécuté de là le mauvais rapport avec les autorités. Parfois j’ai peur de ça. Le doc disait je crois, « ça se raisonne » ce qui veux dire pour moi revenir à la raison. Ce soir c’est plus douloureux comme texte… Je veux pas vous bâdrer avec mes niaiseries, écrire c’est pas encore interdit. Je sais que la machine est rendue beaucoup plus loin que de publier des textes vieillots. Publier le ressentis d’un malade mental qui veux pas tomber dans l’oubli. Je sais pas si vous allez l’aimer celui-là mais je l’aurai écris. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes deux bibliothèques sont maintenant très solide, c’est fou ce que quelques clous peuvent faire!!! C’est vraiment un tour de force que de vous écrire cette nuit. Je salue la sœur de mon beauf à Terrebonne, c’est une lectrice régulière j’apprécie ses commentaires… Je vous parle pas beaucoup du goulag occidental on y est vraiment mieux que dans le Russe. Hier j’ai acheté des ampoules l’éclairage est à son meilleur. J’ai mes billets de transfert de l’aéroport à l’hôtel… Les menus travaux comme la bibliothèque ça me rend presque autant heureux que de vous écrire. Il est deux heure du matin plusieurs vont rentrer en taxi, surtout qu’hier on a eu droit à un remboursement de taxes, assez pour aller s’asseoir au Bistro et en écluser quelques-unes. Voilà!  C’est encore mon thème de prédilection… Je pense à cette pièce, le sauteur de Beaucanton qu’on a voulu monter y’a longtemps, j’étais encore adolescent, on a pas réussis… Comment vous dire que ça me fait mal de m’adresser à vous, j’étais dans un alcoolisme virulent qui m’a presque tué, maintenant j’en suis sortis je tiens à ce que vous le sachiez, je ne bois plus un jour à la fois. Je fais des amendes honorables à tous ceux et celles qui m’ont connus à cette époque. Je m’en souviendrai toujours de cette douleur éthylique. Je sais aussi qu’il y en a qui boivent encore et qui ne demanderais qu’à me voir rechuter. J’ai souvenirs aussi du bistro de la rue Beaubien, j’y commençais mes soirées, on était une joyeuse bande à discuter, beaucoup d’étudiants universitaire d’autre qui était en voie de réussir et moi qui étais le bouffon raté. Je sais j’étais méchant et on me méprisait avec raison, un pas bon j’étais un pas bon. Je me dénigre c’est ce que je faisais à haute voix à l’époque. Je pouvais pas faire autrement que d’aimer les chansons de Plume Latraverse,  le Montréal underground c’était Carré-Saint-Louis.  Y’avais aussi toutes ces âmes en peine dans le vieux Montréal que se disputais comme clientèle l’Iroquois et L’Hôtel Nelson. J’en fait plus d’enquête, je me sentais poursuivis, c’est la paranoïa qui a laissé des marques. J’ai toujours peur. Semble que les autorités veulent commencer de nouveau travaux dans le vieux Montréal pour moi ils viennent juste d’en finir et ils recommencent… J’ai redémarré le climatiseur, dans quinze minutes les bars ferment, on va essayer d’emprunter un vingt pour se payer un drink avant le last-call. Je vous le répéterai jamais assez je suis heureux d’être sortis de ces histoires. On sort la démarche chambranlante, le métro est fermé pas d’argent pour le taxi, on marche et marche la tête dans la lune, ivre, cette nuit je suis content d’être chez moi. Je crois que les intervenants veulent me faire rechuter pour se débarrasser de moi, je sais pas pourquoi je leurs ai rien fait. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 5 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai réparé une bibliothèque, ça fait du bien elle est plus solide, et j’ai placé mes livres pour que ça fasse plus d’espace. Ai acheté des ampoules, je veux dire à ma puéricultrice de Myrtle Beach, qu’une lampe qu’elle m’avait donné à Noël est encore bonne, j’ai eu qu’à changer d’ampoule. Ce soir j’ai souper avec les voisins pas très, très, jaseux. Je sais pas pourquoi je suis triste tout à coup pourtant y’a longtemps qu’il a fait beau comme ça… J’ai le nez dans l’écran, j’ai comme toujours hâte de prendre l’avion. Je crois que le mois va passé vite. Ai trouvé un livre sur Picasso dans mes bibliothèques, je le lis puisque je vais en Espagne autant être informé sur le grand artiste. Je me vois déjà à l’aéroport… Je vais encore illustrer ça avec un avion, j’ai démêlé mes écouteurs au cas où ils en donneraient pas à bord. Mon passeport est prêt, je crois que la première chose que je vais essayer de visiter c’est là Sagrada Familia j’ai mon billet. Je vais aussi aller voir le parc Guell et ses céramiques magnifiques. J’espère faire un beau voyage bien que j’en parle pas beaucoup à mon retour, je l’écris surtout. Je sais pas si vous comprenez parfois je fais des phrases laborieuses. Aujourd’hui j’ai regardé comment on demandais les toilettes en Espagnol. C’est assez étonnant mon état, je vogue entre une sensation de plénitude et un vide qui je crois est spirituel. Si vous avez pas grand-chose à faire dites une prière pour moi. Ce matin ça faisait longtemps que j’avais travaillé avec mes mains, j’ai réussis à me coincer un doigt, c’est pas grave. Je pense que ça prend six heure pour se rendre à Barcelone. Je veux pas tout prévoir mes entrées dans les différents musées, ça me prend un peu d’imprévus sans pour autant être confus entre Barcelone et Madrid. Je sais que Le Prado est à Madrid et le musée de la reine Sofie aussi, c’est là qu’est exposé Guernica, la plus grande œuvre du vingtième siècle. Je sais pas pourquoi j’écris ça, je suis certain que vous savez. Ça ressemble à mon senti du moment, je sais que sur le web y’a des plus belles photos que les miennes, mais j’aime bien en avoir une bonne de temps à autre. Le climatiseur fait sa job, l’humidité disparait, j’espère que je serai pas trop pépère avec la chaleur en voyage, je me trainerai de l’eau, je sais pas si je vais amener mon thermos où acheter des bouteilles d’eau sur place… Les hôtels sont climatisés, la nuit c’est important. Je vais marcher je m’y remet j’irais dans le quartier Gotic à Barcelone semble que c’est bien, on se perd dans les petites ruelles enfin je verrai quand j’y serai. Je veux pas trop vous parler de ce que je vais faire, je vais essayer de vous envoyer des photos de là-bas. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai démêlé la paperasse du voyage… Hier j’ai écouté l’émission radio sur le Banquet de la mémoire. http://www.antenne.qc.ca/?page_id=479  y’a des gens qui confirment que je suis écrivain. J’aimerais beaucoup être une voix singulière, une voix particulière, mais le désir parfois c’est pas suffisant, faut « travailler » et travailler sans savoir et ne rien attendre du public. Ce soir j’ai regardé si mon passeport est bien en ordre. Je serai à Barcelone un peu avant mon voyage à Washington l’an dernier. C’est la nuit, le goulag occidental est endormis, prenez pas ça trop au sérieux l’histoire du goulag occidental, c’est un exil très vivable. Y’a juste la nostalgie d’un pays perdu, un pays qui jamais ne fut me semble que si il était advenu j’aurai été moins malade, ma schizophrénie aurait été plus légère si c’est possible. Je suis assis et j’attends que monte l’inspiration. Je pense au recueil de bandes dessinées que je vais donner au petit gars, ça a quelques choses de dépassé, on avait pas tous les jeux électroniques qu’ils ont aujourd’hui, ça a pour moi un petit charme vieillot de panne d’électricité. Quand la télé fonctionnait plus et qu’on devait se tourner vers la lecture et la radio transistor. Je pense à la Simca que le patriarche possédait, je sais pas si mon lecteur collectionneur d’automobile s’en souviens, c’était la voiture européenne économique, le côté outre-mer du patriarche. Bleu et grise qu’elle était, une petite voiture… Il avait son stationnement à la shop, un privilège. J’ai terminé mon café… Déjà presque un an que je suis allé à Washington, je sais pas si j’avais mis des photos en ligne directe, je me rappelle que j’écoutais la radio sur ma tablette électronique. J’aime imaginer tous les drames qui se jouent dans la ville, la tristesse de la nuit, les enfants qu’on abandonne pour aller boire dans le bar le plus proche, c’est pas jolie, y’a des choses qu’il est impossible de réparer… La paix et l’amour ça se trouve pas dans l’alcool et voilà! Je suis de retour dans mon thème de prédilection. Je sais pas pourquoi on préfère s’enlever la vie plutôt qu’arrêter de boire. De vieilles blessures on en a tous faut pardonner et se pardonner… Je cherche les mots qu’il me reste à vous dire… La semaine passée je suis allé à l’hôpital pour des prélèvements sanguins, je crois que j’ai rien le médecin m’a pas rappelé. Ce que j’écris c’est tous sauf un plan, j’y vais au pif comme ça… J’ai mis la télé sur la chaîne latino, ils parlent d’une installation à New-York des boites téléphoniques pour les immigrants d’Amérique du sud… J’étais inquiet je croyais que la taxe sur les produits et services serait pas déposées, mais non ça été fait!!! Je regarde mon guide d’espagnol qui dis pas la même chose que ce que j’entends à la télé… Je sais que l’Amérique du sud et l’Espagne c’est différent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard