dimanche 2 juillet 2017

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Je débute avec une photo de l’Académie Nationale de Musique à Paris disons que c’est un édifice à la façade faste. Y’a probablement beaucoup de génie musicaux qui sont sortis de là. Je crois qu’aujourd’hui ça s’appelle l’Opéra Garnier. Ce serait fastidieux de faire l’histoire de cet édifice, vous pouvez la trouver sur la toile. C’est présentement la nuit, je vous ai pas raconté mon sentiment de bien-être hier matin, comme si j’étais déjà en voyage. J’étais bien, malheureusement ça n’a pas duré. J’ai hâte de partir pour l’Espagne… Je sais pas si je vais réussir à apprendre des bribes d’espagnol, celui d’Espagne je crois que c’est le catalan surtout à Barcelone. J’ai peur de pas me faire comprendre. Faut sortir de sa zone de confort.  Je vous écris de la nuit de dimanche à lundi. Je mélange tout Paris et Barcelone ce sont quand même deux grandes capitales culturelles… Là-bas je vais essayer de voir Guernica l’œuvre marquante de Picasso au vingtième siècle. C’est à Madrid qu’on peut la voir. Je vais essayer de me garder du temps pour flâner, prendre un café sur une terrasse. Avec ce qui précède j’ai envie de vous parler de mon senti comment parfois j’arrive à me sentir bien, ça fait deux fois que je vous l’écris mais c’est jamais de trop, je me souviens pas m’être sentis comme ça même dans mon enfance je veux pas l’oublier. J’ai démarré le climatiseur, beaucoup aimé la photo de mon frangin lecteur de Deux-Montagnes sur Facebook. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire sur des thèmes artistiques, je veux pas décevoir mon lecteur historien d’art. J’ai hâte d’avoir les documents pour mon voyage, j’ai de la lecture pour l’avion, de l’écriture aussi… J’espère qu’il y auras une navette entre l’aéroport et l’hôtel et que j’aurai pas de la difficulté à la trouver. Je sais de quoi ça à l’air des Tapas, j’en ai mangé la semaine passée, c’est délicieux. Je mélange nada, rien avec noche, nuit. Je vous l’écris parce que ça va m’aider à me rappeler… Souvenir qu’avant de voyager j’avais ma vie entière qui défilait dans ma tête, une forme d’apitoiement. Je regarde mon guide d’Espagnol quelques phrases clés. Ça peut pas être pire qu’à Varadero, Cuba enfermé sur le resort à essayer de comprendre ce que les gens racontent, j’avais quand même beaucoup aimé les musiciens dans le hall de l’hôtel. J’aime beaucoup les petits déjeuners en voyage, je mange bien et le midi j’ai besoin que d’une petite collation. Je sais pas si les espagnols font encore la sieste le midi. À Madrid je vais essayer d’aller voir une corrida. Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il dis être anxieux chaque fois qu’il part mais il part quand même ça finis par se calmer. Je dis bien quand il part en voyage. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’était une petite balade dans mon angoisse fondamentale. À la prochaine j’espère!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La télé est sur les informations latino. J’ai pris une douche me suis parfumé. Je cherche… J’écoute parler espagnol sans saisir grand-chose. Une langue ça s’apprend pas en un mois, quand même quelques notions seront pas de trop. La voisine se balade sur la passerelle… C’est la fin de l’après-midi, je trouve plus de souvenirs d’enfance. Je vous illustre ça avec un ami que j’ai rencontré dans les Alpes, il était très gentils et calme. C’est le genre que j’aimerais avoir tout le temps mais chez moi c’est trop petit et dehors c’est trop urbain pour qu’il soit bien… Moi ces animaux là ça me donne envie de pleurer tellement je les aime. Je me souviens de Son Oncle Adrien qui en avait un sur son domaine, c’est quand même de l’entretien faut brosser ça mais c’est tellement affectueux. Maintenant que je saurais m’y prendre pour le dresser, j’ai plus de place… Toujours le souvenir d’un sauveteur Saint-Bernard avec un baril dans le cou, ces chiens là ça sauve des vies dans les avalanches. Ça a un petit défaut ça bave mais c’est pas grave… C’était un chien à l’hôtel de Annecy. Voilà! C’est dimanche soir plusieurs seront quand-même en congé demain. Je sais pas si vous parlez entre vous de ce que j’écris, j’essaye toujours de faire de mon mieux… Je pense à Saint-Bernard-de-Clairvaux et aux croisades une époque de la chrétienneté sanglante. Je sais pas si y’a des traces de ça en Espagne, les Arabes y ont passé beaucoup de temps… J’ai fermé la télé, je suis dans le silence, y’a que le climatiseur qui ronronne, ça fait du bien, l’espagnol je le comprends pas beaucoup mais on m’a dit qu’avec l’anglais et le français j’avais pas à m’en faire. Étrangement je reviens à l’époque où je dansais sur les pistes de danse, j’arrosais les gens avec ma sueur, une femme s’était plaint à son copain qui m’avait dit être dans la pègre et que j’étais qu’une vieille moppe. J’ai donc cessé de « danser ». Me souviens de la boîte de nuit Le Saint à Paris, on y danse pas comme à Montréal, le rituel est pas le même. De toute façon j’ai arrêté tout ça, je suis vieux voilà pourquoi. C’est difficile, à part le Tour de France j’aime pas beaucoup les tours cyclistes, à l’époque où je faisais beaucoup de vélo on riais de moi. Aujourd’hui c’est à qui auras les plus beaux vêtements, les plus belles bécanes, moi j’aimais bien pédaler en solitaire, entendre le ronronnement des pneus biens gonflés sur l’asphalte, la chaîne bien huilée.  Je salut ici le praticien ressource à la retraite, c’est un grand sportif mais qui ne crois pas je pense en ces rassemblements populaires. Bon! C’est jamais très bon quand j’écris sur les autres, mais disons que ça fait partie de mon senti pour ce soir. C’est comme ça que je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 1 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter. Je veux pas revenir sur mes erreurs éditoriales. Je vais illustrer avec une photo de Trieste cette nuit j’espère que je serai pas dans l’erreur… J’ai réussis à me débrouiller en Italie je devrais être capable en Espagne. Je fais encore de l’insomnie. Je pense à l’ami navigateur qui m’a invité sur son bateau. J’hésite j’ai peur… Il pleut encore, c’est dimanche, il est encore possible d’aller perdre son temps dans les bars, c’est probablement parce que je l’ai trop fait que je suis si inculte. Pourtant avant on pouvait me questionner sur la musique pop j’étais intarissable, à un moment j’ai cessé de suivre ça et maintenant je ne reconnais que la musique des années soixante-dix et quatre-vingt … C’est pas vrai mes connaissances sont parcellaires, je connais un peu la bande dessinée et la littérature encore là j’aurais aimé suivre un cours d’histoire de l’art, ça me donne quoi de savoir que la tapisserie de Bayeux a existé que pour moi cette tapisserie est l’ancêtre de la bande dessinée moderne. Vous trouvez ça vulgaire je crois que j’inscrive ça. Cette nuit je suis dans le silence, je pense au psy qui me soignait il est à sa retraite et malade je crois. Je pense que c’est un bon psychiatre. Le climatiseur s’est arrêté, j’essais de naviguer avec les mots de voir les hauts fonds … Les pompiers passent, je cherche des mots doux, des mots durs aussi qui me permettront d’appareiller vers la poésie… Parfois quand je parle météo avec la matriarche et qu’on mentionne la pluie et le vent je crois avoir une descendance maritime parfois on fait des métaphores marines. Pourtant j’ai vu la mer très tard dans ma vie si on considère que le golfe du Saint-Laurent c’est pas la mer… Vous voyez je radote, on débarque du bateau pour s’en aller dans le bois et après à la ville, on migre en se demandant comment vont survivre les régions… Je voulais pas vivre ailleurs qu’en ville je suis pas un agricole. Parfois je crois qu’on veut rendre les chômeurs coupable de pas faire certains travaux. La cueillette j’ai essayé au bout de deux jours ont m’a viré, même chose pour la shop, je me suis découragé, maintenant je suis à la retraite et je survie en vous écrivant ceci. Ouais! J’ai un petit déjà-vu vous savez ce que c’est je vous le décrirai pas, c’est pas que ça fait mal mais ça sème le doute quand j’écris. Je pense aux étalages de supermarchés à tout ce monde qui y travaillent, la réception des produits, les emballages, c’est une phrase épicière… Encore quarante minutes pour se regarder dans le miroir au bar, à pas se trouver très beau, à chercher à tenir une conversation avec le voisin dans le même état que sois. Rester muet… Je pense vous en avoir assez dis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir pour vous illustrer ça c’est une fontaine un jeu d’eau entre le centre Georges Pompidou et Notre –Dame, d’entrée de jeu je veux aussi souhaiter joyeux anniversaire à mon lecteur designer à la retraite de l’Outaouais. J’ai mangé un muffin et comme toujours je veux y aller avec mon senti. Je retourne au lit, j’ai dormis viens de me réveiller. Me suis abonné à des chaînes de télé espagnole pour apprendre un peu plus cette langue. J’ai de la difficulté à vous écrire. Je syntonise  les actualités en espagnol. C’est pas évident. J’écoute le Club de presse qui proviens de Madrid ça donne l’impression d’être déjà en voyage. Je sais, il est un peu tard pour apprendre mais je veux avoir quelques petites notions… Difficulté avec la conjugaison des verbes. Pour l’instant c’est un magazine écologique… J’ai hâte de partir, encore un peu plus qu’un mois. Dehors c’est très tranquille tout le monde est en congé. Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai fermé la télé, je reviens à mon senti, la nuit est finie depuis longtemps c’est le grand jour, j’ai moins mal, suis moins angoissé. Je veux pas écrire en espagnol, j’ai déjà assez de difficulté avec le français… Hier j’ai, je ne sais pourquoi, décidé d’arrêter le blog, mais comme vous voyez ce matin je continus. Oui! Ce sentiment d’être déjà en voyage, je l’ai. Pourtant j’ai pas quitté mon studio, viens de manger une banane, je sais pas si pour l’espagnol l’Espagne vas être pire que Cuba, je crois pas, je serai pas emprisonné dans un resort. J’ai hâte de voir l’architecture de Barcelone et pourquoi pas prendre un café sur La Rambla. Y’a les petites rues du quartier gotic que je veux aussi voir. Cette semaine j’ai fait une liste de ce que je veux visiter je sais pas si je vais avoir le temps. Je suis pas dans mon senti je suis plus dans mes appréhensions. Bein non! C’est pas mon voyage de noces si j’avais attendu après ça je serais jamais partis. Je sais, comme disait mon frère, que j’ai voyagé plus que le patriarche et y’a encore des endroits que je veux voir Rome par exemple et Prague, j’ai appris que ma lectrice de Deux-Montagnes en vacances à Puerto Vallarta va s’y rendre au mois d’août. J’espère qu’elle va m’en parler ce serait peut-être ma prochaine destination. Mais Paris quand même j’y retournerais… Semble que Barcelone est incomparable. Je vais peut-être m’y perdre et pourquoi-pas? J’ai quand même mes guides et mes cartes géographiques quoi que ça fait peut-être de moi une cible pour les pick-pockets. Bon! Qu’est-ce que vous en pensez du Canada Day? Du cent cinquantième? Moi ça m’emballe pas, je sais on est dans le « plus beau meilleur pays du monde » reste qu’il y a encore des choses à améliorer. Je vous termine ça là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 P.S. Y'a une erreur qu'un aimable lecteur m'a signalé c'est l'église Saint-Eustache, Notre-Dame est sur l'île de la Cité et le centre Pompidou est dans le quatrième arrondissement rive droite. Toute mes excuses à ceux qui portent attention.

vendredi 30 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous allez me dire tu a qu’a écrire mais c’est pas comme ça que ça marche parfois on parle d’état de grâce mais je l’ai pas toujours. Je préfère m’en tenir à mon senti… Je pense aux murales de Québec je préfère celle plus sauvage de Montréal, c’est assez étonnant de voir comment les gens aiment les choses rangées bien compartimentées, ils veulent pas que les muralistes sauvages leurs pose des questions… Je vois ça comme l’arrivé du cubisme dans la peinture ça questionnais mais ça a finis par s’imposer faut aussi comprendre qu’il n’y a pas qu’une forme de muralisme, y’a des dessins plus classiques endossés par les autorités et d’autre plus rebelles dans la facture et à l’endroit où on peut les voir.  Je suis pas un expert mais pour ceux qui veulent de l’inédit vous pouvez aller marcher sur la ruelle qui longe la rue Saint-Laurent à l’ouest on peut y voir un peu de ce que j’appellerais peinture hip-hop… Je vous laisse là-dessus pour revenir à mon senti, il est déjà quatre heure trente, il fait frais pas besoin de climatiseur, les gens s’en vont au boulot d’autre rentrent à la maison ils ont trainés dehors toutes la nuit. Je pense à cette grosse Presse papier que je n’arrivais plus à payer y’a longtemps de ça. Je vais me faire un autre café… En fait c’est encore mon thème de prédilection la faillite d’un alcoolique.  Je vais démarrer le climatiseur, j’ai chaud… À l’époque et je recule jusqu’aux grottes de Lascaux ont peignais à l’intérieur, je pense aussi aux églises plus tard. Maintenant tous les murs « vierges » deviennent prétextes à murales surtout au centre-ville au début du dernier siècle on peignait des publicités directement sur la brique, si on est attentif on peut en apercevoir qui restent. Une chose que je n’ai pas pu décrypter ce sont ces énormes lettrages, je dirais baroques qu’on aperçois un peu partout, on dit que c’est des tags une façon de marquer son territoire. Les murales plus « acceptables » tiennent plus de la bande dessinée, le dessin est plus franc plus clair. Parfois les muralistes disputent les murs avec les affiches et les publicités plus classiques chaque espace se doit d’être occupé par la pub. Je crois que c’est ce que mettent en questions les murales. Les affiches, ces énormes placards à l’entrée des villes doivent être efficace et faire parler sinon on se donnerait pas la peine. Y’a quelques graffiteurs qui ont fait le saut dans le monde de l’art plus classique, à Montréal je pense à Zilon et à New-York au regretté Keith Haring… C’est un « art » toujours interdit et souvent inédit, très urbain mais parfois je pense à ces rochers le long des routes où on a peint des Gérard love Juliette sans parler des scatologiques dessins dans les toilettes publiques. Je pense que j’ai bouclé la boucle. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 29 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça ressemble un peu à du travail, je regarde, j’écoute, je photographie, j’écris. J’avais déjà oublier que cette œuvre sur l’église s’appelait un « tympan », je regarde la photo avec les notes du très aimables historien de l’art et j’essais de nommer les choses. Je suis un peu vieux pour apprendre l’histoire de l’art mais ça m’intéresse. Sur la photo c’est pas le même c’est celui qu’on a défiguré à la révolution française, je me souviens plus où c’est. J’ai cherché j’ai pas trouvé, je crois que ce serait un anachronisme de dire que des iconoclastes, l’on détruit… Je fais mon smatte, j’y connais rien mais j’essais d’apprendre.  Je reviens à mon senti, je vous dis que j’ai de la difficulté avec l’histoire de mon pays celle de l’art c’est encore plus difficile. Justement en ce moment dans le goulag occidental y’a des maçons qui travaillent la pierre on entends leurs outils et on vois la poussière, c’est une maison, y’a pas de cathédrale… J’aime écrire, je me dis qu’avec un peu de temps ça va s’améliorer… Je me souviens y’a très longtemps avoir travaillé sur la fondation d’une maison ancestrale, faire du ciment et transporter des pierres dans une tranchée c’est difficile, heureusement j’étais jeune et l’ami Louis étais tolérant… C’est des souvenirs qui se passent dans une ville que j’ai longtemps habités avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie! Ce week-end c’est la fête du Canada, j’ai jamais fêté j’aimais plutôt aller camper. J’essaye de réussir quelque chose dans la durée, écrire et en donner. Je trouve pas, je trouve plus quoi vous écrire, la douleur est pas là y’a juste la nostalgie d’un vieux bonhomme de soixante ans bientôt soixante et un, je pense que je vais fêter sobrement à Barcelone. En tout cas je pourrai dire j’ai écrit, ne serait-ce que ça… Cet après-midi je cherche l’inspiration, tous mes thèmes sont éculés, c’est déjà vieux ce que je raconte, y’avait l’art moderne mais on en est plus là depuis longtemps. Encore l’écriture depuis le docteur Destouches, il s’est pas fait grand-chose. Je sais pas vraiment quel écrivain a changé le monde de la littérature, aujourd’hui l’écrivain se met en scène un peu partout dans les médias, y’a quasiment un best-seller par semaine, allez hop! Et on passe à autre chose, le mieux je crois c’est le livre de recettes, on en mange! Voilà! C’est vraiment n’importe quoi, la pierre c’est le premier pape, on y a construit des églises et on les a démolis un peu comme celle de l’illustration. Vous voyez, je regarde mon guide d’Espagnol j’y connais rien, j’irai quand même. Un petit souvenir de Washington l’an passé une dame qui m’a engueulé parce que je voulais un renseignement. Un monsieur est venu m’aider à passer dans le métro. La dame était dans sa cabine. Je termine comme ça j’espère que Barcelone seras accueillante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 28 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours étonné de voir comment les petites rues sont jolies en Europe. J’écrirai pas longtemps là-dessus, vous les avez toutes vues. Cette nuit je me suis levé somnambule en cherchant des choses qui n’existent pas. Cet après-midi y’a une fête des usagers de l’institut, vous allez me dire y’a rien de réjouissant là-dedans mais c’est une occasion de socialiser. Y’en a une gang qui vont être heureux cette nuit les montants sont déposés… Je me fait un café, je sais! C’est pas très poétique! Disons que c’est la poésie du quotidien on aimerais que ce soit plus vaporeux plus évanescent pour parler comme dans les publicités mais c’est pas ça. Le temps passe rapidement, bientôt ce seras le départ pour Barcelone, je salut ici mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voiture, il s’en va à Puerto Vallarta au Mexique. Je lui souhaite de belles et bonnes vacances, la matriarche elle, quitte demain pour le Lac Saint-Jean au bout du compte ils vont tous être partis, une gorgée de café… J’aurai pas le temps de tout voir en voyage mais je vais dire comme mon lecteur rien ne m’empêche d’y retourner. C’est une nuit tranquille dans le mal nommé goulag occidental mais je suis toujours en exil bien que je sache plus vraiment où est mon chez moi. Y’a des endroits où je retournerais pas, des chambres miteuses dans de beau quartier que je ne veux plus habiter. Les murs parlaient, la plomberie grinçais et les voisins urinaient presque sur ma tête. Depuis que je ne bois plus y’en a plusieurs qui m’ont laissé tomber, c’est bien comme ça je mène une vie plus productive et quand ils constatent qu’ils ne peuvent plus rien m’arracher ils s’en vont!!!  J’entends de la musique à une époque ça m’aidait à dormir. Maintenant je préfère le silence. Cette nuit chez moi c’est humide, je laisse le climatiseur démarré seul, ça sauve de l’énergie et je suis comme toujours dans tout ce qui précède incapable d’être poétique, je suis prosaïque du quotidien… Je pense au « bôf » c’est son anniversaire bientôt, ça fait du beau vieux monsieur, grand père en plus pas de un mais de cinq, il a surement mené une bonne vie pour avoir toute cette progéniture… Je sais pas si je vous ai déjà dit que j’aime bien habiter seul dans mes nuits d’insomnie, je peux rester debout sans crainte de déranger. Ça me permet de vous écrire ça. J’ai regardé un peu mon guide de langue espagnole, je sais pas comment je vais me débrouiller , je verrai on va voir si je suis vraiment débrouillard. Je devrais recevoir les documents nécessaires bientôt. C’est pas simple. Bon! Déjà presque finis et je vous ai pas tout dis, cette nuit mon senti est pas douloureux. Il est presque trois heure du matin, pour plusieur c’est le moment de rentrer à la maison. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard