samedi 1 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter. Je veux pas revenir sur mes erreurs éditoriales. Je vais illustrer avec une photo de Trieste cette nuit j’espère que je serai pas dans l’erreur… J’ai réussis à me débrouiller en Italie je devrais être capable en Espagne. Je fais encore de l’insomnie. Je pense à l’ami navigateur qui m’a invité sur son bateau. J’hésite j’ai peur… Il pleut encore, c’est dimanche, il est encore possible d’aller perdre son temps dans les bars, c’est probablement parce que je l’ai trop fait que je suis si inculte. Pourtant avant on pouvait me questionner sur la musique pop j’étais intarissable, à un moment j’ai cessé de suivre ça et maintenant je ne reconnais que la musique des années soixante-dix et quatre-vingt … C’est pas vrai mes connaissances sont parcellaires, je connais un peu la bande dessinée et la littérature encore là j’aurais aimé suivre un cours d’histoire de l’art, ça me donne quoi de savoir que la tapisserie de Bayeux a existé que pour moi cette tapisserie est l’ancêtre de la bande dessinée moderne. Vous trouvez ça vulgaire je crois que j’inscrive ça. Cette nuit je suis dans le silence, je pense au psy qui me soignait il est à sa retraite et malade je crois. Je pense que c’est un bon psychiatre. Le climatiseur s’est arrêté, j’essais de naviguer avec les mots de voir les hauts fonds … Les pompiers passent, je cherche des mots doux, des mots durs aussi qui me permettront d’appareiller vers la poésie… Parfois quand je parle météo avec la matriarche et qu’on mentionne la pluie et le vent je crois avoir une descendance maritime parfois on fait des métaphores marines. Pourtant j’ai vu la mer très tard dans ma vie si on considère que le golfe du Saint-Laurent c’est pas la mer… Vous voyez je radote, on débarque du bateau pour s’en aller dans le bois et après à la ville, on migre en se demandant comment vont survivre les régions… Je voulais pas vivre ailleurs qu’en ville je suis pas un agricole. Parfois je crois qu’on veut rendre les chômeurs coupable de pas faire certains travaux. La cueillette j’ai essayé au bout de deux jours ont m’a viré, même chose pour la shop, je me suis découragé, maintenant je suis à la retraite et je survie en vous écrivant ceci. Ouais! J’ai un petit déjà-vu vous savez ce que c’est je vous le décrirai pas, c’est pas que ça fait mal mais ça sème le doute quand j’écris. Je pense aux étalages de supermarchés à tout ce monde qui y travaillent, la réception des produits, les emballages, c’est une phrase épicière… Encore quarante minutes pour se regarder dans le miroir au bar, à pas se trouver très beau, à chercher à tenir une conversation avec le voisin dans le même état que sois. Rester muet… Je pense vous en avoir assez dis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir pour vous illustrer ça c’est une fontaine un jeu d’eau entre le centre Georges Pompidou et Notre –Dame, d’entrée de jeu je veux aussi souhaiter joyeux anniversaire à mon lecteur designer à la retraite de l’Outaouais. J’ai mangé un muffin et comme toujours je veux y aller avec mon senti. Je retourne au lit, j’ai dormis viens de me réveiller. Me suis abonné à des chaînes de télé espagnole pour apprendre un peu plus cette langue. J’ai de la difficulté à vous écrire. Je syntonise  les actualités en espagnol. C’est pas évident. J’écoute le Club de presse qui proviens de Madrid ça donne l’impression d’être déjà en voyage. Je sais, il est un peu tard pour apprendre mais je veux avoir quelques petites notions… Difficulté avec la conjugaison des verbes. Pour l’instant c’est un magazine écologique… J’ai hâte de partir, encore un peu plus qu’un mois. Dehors c’est très tranquille tout le monde est en congé. Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai fermé la télé, je reviens à mon senti, la nuit est finie depuis longtemps c’est le grand jour, j’ai moins mal, suis moins angoissé. Je veux pas écrire en espagnol, j’ai déjà assez de difficulté avec le français… Hier j’ai, je ne sais pourquoi, décidé d’arrêter le blog, mais comme vous voyez ce matin je continus. Oui! Ce sentiment d’être déjà en voyage, je l’ai. Pourtant j’ai pas quitté mon studio, viens de manger une banane, je sais pas si pour l’espagnol l’Espagne vas être pire que Cuba, je crois pas, je serai pas emprisonné dans un resort. J’ai hâte de voir l’architecture de Barcelone et pourquoi pas prendre un café sur La Rambla. Y’a les petites rues du quartier gotic que je veux aussi voir. Cette semaine j’ai fait une liste de ce que je veux visiter je sais pas si je vais avoir le temps. Je suis pas dans mon senti je suis plus dans mes appréhensions. Bein non! C’est pas mon voyage de noces si j’avais attendu après ça je serais jamais partis. Je sais, comme disait mon frère, que j’ai voyagé plus que le patriarche et y’a encore des endroits que je veux voir Rome par exemple et Prague, j’ai appris que ma lectrice de Deux-Montagnes en vacances à Puerto Vallarta va s’y rendre au mois d’août. J’espère qu’elle va m’en parler ce serait peut-être ma prochaine destination. Mais Paris quand même j’y retournerais… Semble que Barcelone est incomparable. Je vais peut-être m’y perdre et pourquoi-pas? J’ai quand même mes guides et mes cartes géographiques quoi que ça fait peut-être de moi une cible pour les pick-pockets. Bon! Qu’est-ce que vous en pensez du Canada Day? Du cent cinquantième? Moi ça m’emballe pas, je sais on est dans le « plus beau meilleur pays du monde » reste qu’il y a encore des choses à améliorer. Je vous termine ça là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 P.S. Y'a une erreur qu'un aimable lecteur m'a signalé c'est l'église Saint-Eustache, Notre-Dame est sur l'île de la Cité et le centre Pompidou est dans le quatrième arrondissement rive droite. Toute mes excuses à ceux qui portent attention.

vendredi 30 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous allez me dire tu a qu’a écrire mais c’est pas comme ça que ça marche parfois on parle d’état de grâce mais je l’ai pas toujours. Je préfère m’en tenir à mon senti… Je pense aux murales de Québec je préfère celle plus sauvage de Montréal, c’est assez étonnant de voir comment les gens aiment les choses rangées bien compartimentées, ils veulent pas que les muralistes sauvages leurs pose des questions… Je vois ça comme l’arrivé du cubisme dans la peinture ça questionnais mais ça a finis par s’imposer faut aussi comprendre qu’il n’y a pas qu’une forme de muralisme, y’a des dessins plus classiques endossés par les autorités et d’autre plus rebelles dans la facture et à l’endroit où on peut les voir.  Je suis pas un expert mais pour ceux qui veulent de l’inédit vous pouvez aller marcher sur la ruelle qui longe la rue Saint-Laurent à l’ouest on peut y voir un peu de ce que j’appellerais peinture hip-hop… Je vous laisse là-dessus pour revenir à mon senti, il est déjà quatre heure trente, il fait frais pas besoin de climatiseur, les gens s’en vont au boulot d’autre rentrent à la maison ils ont trainés dehors toutes la nuit. Je pense à cette grosse Presse papier que je n’arrivais plus à payer y’a longtemps de ça. Je vais me faire un autre café… En fait c’est encore mon thème de prédilection la faillite d’un alcoolique.  Je vais démarrer le climatiseur, j’ai chaud… À l’époque et je recule jusqu’aux grottes de Lascaux ont peignais à l’intérieur, je pense aussi aux églises plus tard. Maintenant tous les murs « vierges » deviennent prétextes à murales surtout au centre-ville au début du dernier siècle on peignait des publicités directement sur la brique, si on est attentif on peut en apercevoir qui restent. Une chose que je n’ai pas pu décrypter ce sont ces énormes lettrages, je dirais baroques qu’on aperçois un peu partout, on dit que c’est des tags une façon de marquer son territoire. Les murales plus « acceptables » tiennent plus de la bande dessinée, le dessin est plus franc plus clair. Parfois les muralistes disputent les murs avec les affiches et les publicités plus classiques chaque espace se doit d’être occupé par la pub. Je crois que c’est ce que mettent en questions les murales. Les affiches, ces énormes placards à l’entrée des villes doivent être efficace et faire parler sinon on se donnerait pas la peine. Y’a quelques graffiteurs qui ont fait le saut dans le monde de l’art plus classique, à Montréal je pense à Zilon et à New-York au regretté Keith Haring… C’est un « art » toujours interdit et souvent inédit, très urbain mais parfois je pense à ces rochers le long des routes où on a peint des Gérard love Juliette sans parler des scatologiques dessins dans les toilettes publiques. Je pense que j’ai bouclé la boucle. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 29 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça ressemble un peu à du travail, je regarde, j’écoute, je photographie, j’écris. J’avais déjà oublier que cette œuvre sur l’église s’appelait un « tympan », je regarde la photo avec les notes du très aimables historien de l’art et j’essais de nommer les choses. Je suis un peu vieux pour apprendre l’histoire de l’art mais ça m’intéresse. Sur la photo c’est pas le même c’est celui qu’on a défiguré à la révolution française, je me souviens plus où c’est. J’ai cherché j’ai pas trouvé, je crois que ce serait un anachronisme de dire que des iconoclastes, l’on détruit… Je fais mon smatte, j’y connais rien mais j’essais d’apprendre.  Je reviens à mon senti, je vous dis que j’ai de la difficulté avec l’histoire de mon pays celle de l’art c’est encore plus difficile. Justement en ce moment dans le goulag occidental y’a des maçons qui travaillent la pierre on entends leurs outils et on vois la poussière, c’est une maison, y’a pas de cathédrale… J’aime écrire, je me dis qu’avec un peu de temps ça va s’améliorer… Je me souviens y’a très longtemps avoir travaillé sur la fondation d’une maison ancestrale, faire du ciment et transporter des pierres dans une tranchée c’est difficile, heureusement j’étais jeune et l’ami Louis étais tolérant… C’est des souvenirs qui se passent dans une ville que j’ai longtemps habités avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie! Ce week-end c’est la fête du Canada, j’ai jamais fêté j’aimais plutôt aller camper. J’essaye de réussir quelque chose dans la durée, écrire et en donner. Je trouve pas, je trouve plus quoi vous écrire, la douleur est pas là y’a juste la nostalgie d’un vieux bonhomme de soixante ans bientôt soixante et un, je pense que je vais fêter sobrement à Barcelone. En tout cas je pourrai dire j’ai écrit, ne serait-ce que ça… Cet après-midi je cherche l’inspiration, tous mes thèmes sont éculés, c’est déjà vieux ce que je raconte, y’avait l’art moderne mais on en est plus là depuis longtemps. Encore l’écriture depuis le docteur Destouches, il s’est pas fait grand-chose. Je sais pas vraiment quel écrivain a changé le monde de la littérature, aujourd’hui l’écrivain se met en scène un peu partout dans les médias, y’a quasiment un best-seller par semaine, allez hop! Et on passe à autre chose, le mieux je crois c’est le livre de recettes, on en mange! Voilà! C’est vraiment n’importe quoi, la pierre c’est le premier pape, on y a construit des églises et on les a démolis un peu comme celle de l’illustration. Vous voyez, je regarde mon guide d’Espagnol j’y connais rien, j’irai quand même. Un petit souvenir de Washington l’an passé une dame qui m’a engueulé parce que je voulais un renseignement. Un monsieur est venu m’aider à passer dans le métro. La dame était dans sa cabine. Je termine comme ça j’espère que Barcelone seras accueillante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 28 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours étonné de voir comment les petites rues sont jolies en Europe. J’écrirai pas longtemps là-dessus, vous les avez toutes vues. Cette nuit je me suis levé somnambule en cherchant des choses qui n’existent pas. Cet après-midi y’a une fête des usagers de l’institut, vous allez me dire y’a rien de réjouissant là-dedans mais c’est une occasion de socialiser. Y’en a une gang qui vont être heureux cette nuit les montants sont déposés… Je me fait un café, je sais! C’est pas très poétique! Disons que c’est la poésie du quotidien on aimerais que ce soit plus vaporeux plus évanescent pour parler comme dans les publicités mais c’est pas ça. Le temps passe rapidement, bientôt ce seras le départ pour Barcelone, je salut ici mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voiture, il s’en va à Puerto Vallarta au Mexique. Je lui souhaite de belles et bonnes vacances, la matriarche elle, quitte demain pour le Lac Saint-Jean au bout du compte ils vont tous être partis, une gorgée de café… J’aurai pas le temps de tout voir en voyage mais je vais dire comme mon lecteur rien ne m’empêche d’y retourner. C’est une nuit tranquille dans le mal nommé goulag occidental mais je suis toujours en exil bien que je sache plus vraiment où est mon chez moi. Y’a des endroits où je retournerais pas, des chambres miteuses dans de beau quartier que je ne veux plus habiter. Les murs parlaient, la plomberie grinçais et les voisins urinaient presque sur ma tête. Depuis que je ne bois plus y’en a plusieurs qui m’ont laissé tomber, c’est bien comme ça je mène une vie plus productive et quand ils constatent qu’ils ne peuvent plus rien m’arracher ils s’en vont!!!  J’entends de la musique à une époque ça m’aidait à dormir. Maintenant je préfère le silence. Cette nuit chez moi c’est humide, je laisse le climatiseur démarré seul, ça sauve de l’énergie et je suis comme toujours dans tout ce qui précède incapable d’être poétique, je suis prosaïque du quotidien… Je pense au « bôf » c’est son anniversaire bientôt, ça fait du beau vieux monsieur, grand père en plus pas de un mais de cinq, il a surement mené une bonne vie pour avoir toute cette progéniture… Je sais pas si je vous ai déjà dit que j’aime bien habiter seul dans mes nuits d’insomnie, je peux rester debout sans crainte de déranger. Ça me permet de vous écrire ça. J’ai regardé un peu mon guide de langue espagnole, je sais pas comment je vais me débrouiller , je verrai on va voir si je suis vraiment débrouillard. Je devrais recevoir les documents nécessaires bientôt. C’est pas simple. Bon! Déjà presque finis et je vous ai pas tout dis, cette nuit mon senti est pas douloureux. Il est presque trois heure du matin, pour plusieur c’est le moment de rentrer à la maison. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi j’ai mal, je reviens à un écris plus « classique » une description de mon senti. Je sais que mes photos sont pas du grand art, c’est à peu près au niveau de mon écriture de l’artisanat. Me suis ouvert une SANPELLEGRINO, c’est très bon. C’est pas de l’alcool mais ça me calme. J’attends et pour moi l’attente c’est de la maladie en même temps j’excuse pas ma façon d’être par la maladie, pour moi c’est un défaut que je devrai corriger. J’essais de me calmer, cette fébrilité je sais pas d’où elle vient. Je fais une liste des endroits que je veux voir en voyage, y’en a beaucoup j’aurai pas le temps mais au moins quelques un. Je sais pas pourquoi je vous fais lire ça, surement pas pour que vous me traitiez de con. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Je suis pas très inspiré, je m’écoute respirer, les souvenirs apparaissent pas cet après-midi sauf que l’école est finie et quand j’étais petit à ce moment-ci je bricolais la bécane, la mienne et celle des filles, une crevaison et d’autres babioles, je m’amusais pourtant j’étais sérieux, la matriarche voulait que je me rende au garage, j’y allais pas j’étais trop timide. Souvenir aussi d’avoir coulé du béton dans le sous-sol chez le voisin, j’avais pas travaillé longtemps, je crois que j’étais trop paresseux… Les jobs j’en ai eu plusieurs à l’époque c’était assez simple d’avoir de l’assurance chômage. Je vous ai déjà écrit là-dessus dans le goulag occidental on veux vous faire réintégrer le monde du travail sur des programmes, je suis trop vieux ça m’intéresse pas. « If you’re lazy you just stay in bed » une chanson du groupe Deep Purple https://www.youtube.com/watch?v=STFWapwyqMo  Encore une fois, cette semaine ma foi… Je suis assis chez moi à me demander quelle journée est férié, le vendredi où le lundi. Je crois que c’est le samedi, c’est la journée des déménagements mieux vaux resté où on est à moins d’avoir le deal du siècle et encore… Je me souviens des étés à faire du stop sur les autoroutes soit pour me rendre à Hull où à l’opposé à Trois-Pistoles, bruyant poussiéreux dangereux je me rendais toujours. C’est sans compter mes retours du boulot sur le bord du pont Pie IX, j’étais weirdo. Hier j’ai rêvé que je peignais au fusil, que je m’empoisonnais comme je l’ai déjà fait. Un malade industriel, une maladie professionnelle, la chimie me l’a fait belle. Je radote c’est finis tout ça, maintenant je suis rangé, retraité, non je regarde pas le temps passé. Soixante ans il est trop tard pour les jobs de prestige, je suis un pauvre fou. J’ai plus envie de m’intoxiquer, de me geler, de me saouler. Ce que j’ai de brûlé dans le cerveau ça reviendras jamais pourtant je cherche la paix. Je termine comme ça et je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

mardi 27 juin 2017

Au présent

Il arrête avec son sarreau sans trop au dos ni auto sur la peau. Il étais gros et pro et plutôt que héros il étais nono. Pourtant comme un veau une escalope sans macro devenu poireau faisant manger les moineaux. Vous verrez le sirop les médocs et l’hosto ça vous tue un agneau assassine le bobo. Ce que je vous écris c’est pas un cadeau, j’en rie fait le saut, pourtant je grimpe au poteau m’arrache grâce à l’eau et la tache la tache les crocs qui s’attachent à zéro me font mal au tarot, mettent à mort le taureau. Vous verrez pas de sitôt la fin des mots bouillant au fond du creusot, va t’en va t’en salaud, mange ton poireau pense aux animaux à tout ceux que tu crois de trop. Et voilà la croix le rideau c’est joué au tombeau vous verrez votre anneau, votre jonc votre lot. C’est pas bon je répète trop de mots, je démarre au jambon à vélo comme un pro travaillant en silo. Tu joue tu joue du cello, de la musique en do pourtant le maestro aime pas trop. Une espèce de blaireau qui fouille dans tout les bureaux, une nouille de légo. Là c’est mon ego qui s’emballe en fait trop tire une balle et ça blow, anarcho, anarcho, politique de puteau en vacance sans trop. J’avance en syno, en syncro, ça dure pas c’est lesbo. Pourtant sexy sexo c’est pas de ça ces mots. J’y vais dans ces beaux jeu de pipo, une musique classico. Tout à coup la radio, la sono me rend sourd les oreilles le tempo. Tu casse les bibelots cet espace tombe de haut. Là je prends le couteau me coupe les muscles saligauds. Le poète hétéro en dis pas trop, il se répète joue du museau. Hé oui! On rêve de château, d’habitation haut niveau on reste là en buvant son pernod et espérant le nouveau. Attend je te lance le lasso attrape les chevaux. IL est mort Picasso maintenant on préfère l’art nouveau. On sais pas quoi faire une vision d’anthropo,  le boulot voilà ce que c’est des travaux… Ici je dis faut que j’aille au lit, c’est presque la nuit et j’ai qu’une seule envie dormir passé minuit, la vitre luit, moi je m’ennuis je vous écris et je lâche un cri, faites le tri, faites le tri dans ce que je dis, y’a pas de révolte y’a pas de mépris, je sais je vais vers le bri, je serai cassé je serai détruit, dites moi un mot poli, un autre gentil, je vous répondrai merci. Pour ce qui est des biscuits je n’en mange que le samedi, les vidanges sont le lundi. Voilà la chute, je gagne pas de prix, j’ai presque fini, j’espère que vous avez rie  voilà ces vers viennent pas de Paris, juste une rue pas loin de la Saint-Denis, c’est un peu gris, j’ai essayé d’être joli. Si vous aimez pas tant pis. Je vous dis encore merci!
Bernard