Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, aujourd’hui il a fait très chaud, le climatiseur a été
utile, aujourd’hui j’illustre ça avec les éléphants de Chambéry une œuvre de
fonte de fer de Pierre Victor Sappey en hommage au Général de Boigne inauguré
le dix décembre mille huit cent trente huit. Y’a longtemps j’ai passé une
partie du printemps en province Française. Grosse journée aujourd’hui, matin
groupe d’entraide, après-midi participation à une étude qui vise à faire des
changements dans le DSM V et en soirée j’ai assisté à la générale de Demain
matin Montréal M’attend de Michel Tremblay. Je suis pas critique de théâtre
mais y’avait des tableaux réellement touchant, j’ai beaucoup aimé l’éclairage
étrangement une note de musique m’a fait penser au Phantom of the Paradise. Je
reviens encore cette nuit avec mon senti, la nuit est calme, la rue
Sainte-Catherine ouest étais bruyante avec les Francofolies, du rock heavy
francophone ça m’intéresse moins maintenant. J’écoute ce que ça dis en moi, je
veux pas tout vous raconter, j’ai un peu changé de philosophie à ce propos. J’ai
discuté avec les amis de mon voyage à Barcelone, je devrai être prudent. Je
pense à ce petit gars en vélo sur le Mall à Washington, il criais « FUCK
ALL THIS! » C’est la seule personne dérangeante que j’ai vu à Washington.
Je vous en ai surement déjà parlé. Hé oui! J’écris parlé parce que ce que j’écris,
la fréquence s’apparente au langage. Je sais pas si avec mon senti j’ai réussis
à développer une sorte d’intimité avec vous. J’aimerais ça parfois je vous fait
des confidences, cet après-midi je me suis un peu inquiétez pour la matriarche
qui ne répondait pas au téléphone, elle était pas chez elle mais à ses
activités, c’est une inspiration à son âge et se tenir occupé. Quand j’ai pas d’idée
j’ai tendance à me dénigrer, faut pas! Ce soir on m’a demandé de participer à
un autre forum santé mentale cet automne, avec un collègue et l’agent de
programmation on va parler de notre participation au banquet de la mémoire
notre création collective. J’ai recommencé à marcher je vais y aller graduellement,
de toute façon j’ai pas de voiture et parfois plutôt que d’attendre l’autobus
je marche jusqu’à la station de métro aller-retour ça fait bien trente minutes
de marche sans compter la marche du métro jusqu’à l’institut. Je reviens sur
mon impatience, j’ai hâte de partir en voyage. C’est un peu un cadeau que je me
fait pour mon rétablissement. Parfois je termine des journées comme aujourd’hui
et j’ai un peu de bonheur, tant mieux! Je le prends quand ça passe. Ce soir je
me suis un peu relu, je crois que maintenant mes textes sont moins touchant
pourtant… J’entends une moto qui passe, la nuit est avancée, je sais pas si je
vous ai touché où au moins intéressé. Je pense qu’il est temps que je me
repose. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!! Ciao!!!
Bernard