mercredi 24 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai de la difficulté à vous écrire, dehors une toxicomane fouille dans son sac, son pimp l’attend.  Cet après-midi dans le parc ça joue au soccer. Ai remplis et posté un formulaire pour le gouvernement provincial, je crois que c’est o.k. pour le reste à la grâce de Dieu… Ai mangé du bleu c’est très bon. J’aimerais ça inventer une histoire mais les filles que je connais elles font le trottoir de l’autre côté du viaduc dans un endroit les plus pauvres de la ville. Une semaine encore avant la fin du mois, le dépanneur va se faire demander du crédit, moi que les adultes ais pas grand-chose à manger ça passe toujours mais les enfants c’est inacceptables c’est vrai qu’ils peuvent toujours aller au Resto-Pop et prendre arrangement mais le problème c’est la dope et la bière qu’on veut se faire fronter. Parfois on retourne avec ses bijoux à la pawnshop, on nous prête de l’argent, juste assez pour quelques bières. Maudit que le temps est long! On mendie au centre-ville encore avec la bonne volonté de manger mais une fois qu’on en a assez on va tout oublier et s’acheter de l’alcool et parfois de la dope. Y’a des enfants qui tombent jeunes dans les bras des services sociaux, faute de parent… Éducatrice, orthopédagogue, travailleuse sociale et d’autre encore qui gravitent chez les pauvres. C’est pas que c’est pas bon mais les enfants parfois s’attachent à ces professionnels et les choses font qu’ils seront transférés à d’autre, un changement d’école, de quartier et tout tombe à l’eau. Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus, tout à l’heure j’ai vu trois petits gars qui s’amusaient avec  des panneaux de styrofoam, ça m’étonnais qu’ils soient pas à l’école. Hier je lisais un article qui disais que les psychiatrisés fréquentaient beaucoup plus les urgences que les gens « normaux » si je prends ça au pied de la lettre je suis « guéris » ça fait des années que j’y suis pas allé et c’est tant mieux. J’ai ouvert un Gatorade et je pense à l’Espagne, je pensais que les corridas c’était interdit dans toute l’Espagne mais c’est permis à Madrid. Je crois que je vais essayer d’en voir une. Faute d’être un grand écrivain on fait comme si. Ce qui m’inquiète le plus c’est que je parle pas espagnol, rendus là on verras. Je suis surement pas le premier francophone à visiter ce pays. J’ai pris une douche, me suis parfumé, ça aussi faut pas l’oublier que c’est un privilège de faire sa toilette comme et quand on veut.  Je vous écris de l’après-midi, je croyais que j’aurais de la difficulté mais un coup partis ça va… Ce soir à la télé y’a une émission sur la guerre d’Espagne je vais regarder ça… Je m’adresse à vous tous personnellement, je sais pas quelle tonalité employé. Pour le moment c’est ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

mardi 23 mai 2017

Au présent


 



Bonjour! Bonsoir! Je crois que j’écris pour rien, la photo et le texte n’apparaissent pas sur le journal de Facebook celui que je peux lire. Je sais que c’est possible pour vous de lire, les pages à mon nom sont toujours lisible, c’est des problèmes techniques c’est pas avec ça qu’on fait de la littérature… Je suis assis au soleil pendant qu’en face ils jouent au rugby, le vrai, l’européen, semble que la répétition c’est une figure de style mais ça peut-être très monotone. Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis voilà plusieurs d’entre vous qui décrochent… Ce soir j’ai pas le droit de m’ennuyer, je ne suis plus seul pourtant je sais que vous êtes là à lire ce que j’écris… Je crois que je vais illustrer ça avec des clochers, hier j’ai vu une émission qui traitais de la perte des vieilles chapelles en France parce que les communes ont pas les moyens de les entretenir. C’est triste, je crois qu’ici y’a des églises de villages abandonnées. Je crois que c’est notre patrimoine, à Montréal on convertis certaines églises en condos, les lieux n’ont plus rien de sacré, bien sur les vieilles pierres mais on paye pas la dîme… Souvenir des marguillers à Saint-Charles-de- Mandeville qui étaient venus collecter comme j’y étais que pour l’été j’ai pas payé et à l’époque j’étais pas vraiment le genre de gars qu’on voulait ajouter à la communauté paroisse. Près de chez moi dans le goulag occidental on a vendu une église qui maintenant se déglingue faute d’entretien. Ils l’ont pas payer cher sans penser au côut de rénovation. En face y’a un ancien couvent convertis en appartement pour personnes agées, ça été bien fait… Une église ça intéresserais peut être le bof de trouver une façon d’aménager ça, c’est pas simple… Je pense juste au cout du chauffage, j’irais bien vivre dans le jubé mais l’hiver ont dois geler pas loin y’a aussi un CHSLD. Je vais essayer de retarder le moment où je vais me ramasser là… Ça me fait pensés au film d’Arcand, Jésus de Montréal… Devant chez moi y’a une van brisée je crois qu’elle a un essieu de cassé. Le chauffeur discute avec un mécanicien… Voilà! Il s’en passe tu des affaires… Le camion viens de redémarrer, mon ami mécanicien de Cantley pourrais me dire si ce sont les freins hydrauliques? Il essais d’avancer mais c’est barré. Jammé, jammé bein raide on va prier les petites sœurs pour lui. Bon! Je suis pas allé tellement dans mon senti ce soir, j’ai fait avec les choses du bords. Méchante gang pour jouer au rugby au moins vingt gars, ils font le tour du parc… C’est probablement un « roster » de pratique…  J’arrive pas à me concentrer, je sais pas trop comment je vais terminer c’est toujours ça vous savez. Enfin! M’y voilà, merci d’avoir lu jusque-là!!! Je veux terminer trop vite pourtant il ne me reste que quelques mots. À la prochaine!!!

Bernard




Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin il fait beau, tout est vert. J’y vais lentement. Je suis un peu écoeuré d’avoir la bouche sèche la nuit. Une fleur a séchée sur la couverture multicolore d’un bouquin, je croyais qu’elle était dans l’illustration… Matin heureux quand même! J’ai très mal dormis, j’ai pas écrit cette nuit. Quand la  «  journée qui s’en viens est flambant neuve » ça fait moins mal… Cette semaine c’est tranquille ça va reprendre la semaine prochaine. J’ai comme l’impression qu’on veux me caser avec les petits vieux à l’institut. Moi c’est encore comme si j’avais trente ans dans ma tête, comme toujours c’est la paranoïa à ne pas confondre avec la démence. Je peux me permettre de prendre un ou deux cafés, il est tôt… Peut-être que mon lecteur de la Rolls-Royce se rappelle de notre séjour à Sainte-Jeanne-d’Arc au lac Saint-Jean chez l’oncle Rolland Allard le regretté, j’étais allé faire le train avec lui, j’avais un peu peur des vaches et beaucoup plus du bœuf. Ça avait un parfum d’étable. En revenant près de la maison l’oncle parlait à ses corneilles. C’est des vieux souvenirs tout ça j’avais pas commencé l’école. Des souvenirs d’enfants, j’aimais bien ces visites mais avec mes parents j’aimais pas quand il me laissait là et qu’eux s’en allait loin. C’est un peu de là que j’ai perdus mon goût du retour à la terre, l’oncle il travaillait dur pour pas grand-chose son quota de lait qu’il pouvait pas augmenter. En fait s’était un oncle à ma mère, souvenir aussi de ces truites qu’ils pêchaient avec mon père parfois ils passaient la limite, heureusement le garde-chasse passait pas par là… Tout ça c’est des bouts d’enfance dans un rang dont je me souviens plus le numéro où le nom. Comme beaucoup mon patriarche a migré à Montréal-Nord, meilleures jobs, meilleures vies, la ville s’était souvent gagner sur le bois. On aimait bien apprendre quand un copain venait lui aussi du lac, on était en territoire connus, Mistassini, Dolbeau, Saint-Félicien, Roberval, Albanel, Normandin, Péribonka… Voilà des endroits où je suis passé, j’ai même encore de la parenté chérie à Roberval. Maintenant je vie dans le gros goulag occidental sale, un quartier du centre de Montréal. Cette semaine en prenant l’autobus un  gars racontais qu’il venait de Normandin, j’ai pas osé lui demander son nom, ici c’est un quartier de migrants. Quand on montais au Lac avec le patriarche on était heureux quand on voyait le monastère du Lac-Bouchette, y’avait aussi cette vue imprenable juste avant d’arriver au Lac, moi j’ai connus la mer très tard, ma mer c’était le Lac-Saint-Jean. Je crois que je vous ai déjà écrit ça ailleurs. Je pense que l’auberge de Sainte-Monique-de-Honfleur existe plus, j’ai campé là au bord de la rivière Péribonka je crois. C’était un bel endroit relax, un peu baba-cool d’autre dirais granola. J’ai perdus l’accent du lac, j’en connais qui l’ont gardé. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 22 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous avez passé une belle fête des Patriotes, moi pour le moment j’ai une chanson d’un vieux long-jeu solo de Paul McCartney… Sur Facebook j’ai lu que c’était dur d’écrire, c’est vrai surtout qu’à chaque fois il s’agit de se réinventer. Je sais c’est pas comme travailler au pic et à la pelle mais c’est demandant intellectuellement… Ça prend toujours un moment avant d’écrire, je cherche l’idée et parfois où je veux en venir surtout que je veux renouveler ce que j’écris. Cette semaine c’est tranquille j’ai pas beaucoup d’activités, ça va aller à la semaine prochaine où comme souvent je vais parler de stigmatisation… Je pense au dédommagement je verrai quand et comment. Je veux pas tourner en rond et me répéter, je veux pas faire de bulletin de nouvelles vous êtes assez grand pour les consulter. Le goulag occidental est tranquille cet après-midi. Je me cherche quelqu’un a inviter manger des tapas, je veux voir de quoi ça l’air avant de partir pour l’Espagne. J’ai le temps encore si tu lis ça et que ça t’intéresse fait moi signe. J’ai regardé des photos de Barcelone c’est magnifique. Je connais des gens qui n’aiment pas qu’on utilise ce qualificatif, ils le trouve faux mais moi je crois qu’eux sont dépressifs. Tout ça c’est toujours je crois un questionnement poétique, un comment dire émouvant, dehors j’ai entendu un bateau qui passait sur le fleuve. Je sais c’est pas très touchant mais je joue pas à faire semblant… Je pense à comment j’avais le trac quand j’ai joué le Banquet de la mémoire, comment j’avais mal avant de monter sur scène ça été très difficile… Mais c’est passé, je sais comment les gens ont soif de neuf, la machine est là mais l’être humain reste le même, faut surtout pas que je me prenne pour Shakespeare où Molière. Y’a toujours eu des gens seuls chez eux qui écrivent, qui racontent… Cet après-midi j’ai parlé de Hunter S. Thompson avec l’ami, du gonzo writing de son séjour chez les motards qui le trouvaient pas sérieux et lui ont foutu une raclée… C’était y’a longtemps Thompson est décédé, je crois qu’il s’est suicidé… Moi mon écriture c’est plus du schizophrenic writing, de la difficulté à vivre des émotions et des tentatives d’expressions… Juste d’employer le nom d’un gang de motard ça me fait peur… On est pas mal à la fin du mois, les gens ont plus d’argent, ils veulent manger et fumer et pour ça faut emprunter. J’étais bien partis pourtant je reviens encore à mes thèmes de prédilection l’alcool et la pauvreté. Je sais pas trop comment vous terminer ça, si y’a encore des motards alcooliques…? Je pense aussi à la belle Triumph que possèdent mes, je crois, lecteurs de Hull, maintenant ils ont un bébé ça laisse plus beaucoup de place pour la moto. Je crois vous en avoir assez raconté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous raconter, mes post disparaissent. Je crois que vous pouvez quand même les voir, y’a que moi que ça affecte. Aujourd’hui c’est férié, la fête des patriotes, lentement le mois de mai avance, je pense toujours à mon voyage en Espagne, j’ai vu une émission où s’était tourné à Barcelone ça semble magnifique. Cette nuit j’ai laissé la fenêtre ouverte. J’ai une chanson du Banquet de la mémoire qui me trotte dans la tête, c’est bon signe. Ce matin je suis endormis… Je  pense que les gens vont en profiter pour ouvrir le chalet, regardé comment il a été affecté par les inondations… J’ai des souvenirs de Saint-François-du-Lac une maison qu’un oncle rénovait, une autre moins vieille que le patriarche avait acheté, les jeux au bord de la petite rivière avec le cousin, ce vieux chapeau déformé qui trainait on disait que c’était un vrai chapeau de cow-boy, quand il pleuvait on s’amusait dans le poulailler maintenant vide, ça nous faisait une énorme cabane pour jouer. Le  dimanche on se mettais tout beau pour assister à la messe dans la réserve indienne d’Odanak à cette époque j’avais plus peur des indiens. Souvenir aussi des deux amis français de l’oncle, il avait des noms qui se terminaient en ski. Je crois qu’ils étaient un peu polonais, cette campagne ça nous faisait un grand terrain de jeu, on était toujours dehors, y’avait aussi cette carabine rouillé pas de chien que tous voulait avoir pour jouer aux cow-boys. Justement parlant de chien y’avait Rex un berger allemand bonnasse avec qui on avait beaucoup de plaisir. Je vais vous avouer une chose j’en suis à mes dernières publications de souvenirs. Je veux aussi vous dire que ça tire à sa fin cette écriture mais si je prends ça un jour à la fois je devrais revenir demain. C’est toujours la même chose les filles jouaient à la mère et les gars aux cow-boys, parfois on mêlait les deux, je me rappelle plus très bien comment ça se jouait, je crois qu’on se faisait des scénarios. Je vous parlerai pas de la puanteur de la bécosse au fond de la cour, et de l’énorme potager que ma tante faisait, parfois le soir la journée terminée les hommes jouaient aux fers. Ça me touche ces souvenirs pour moi c’était le bon temps de l’enfance. L’innocence et l’ignorance aussi. On couchait dans la tente-roulotte. Ces adultes là sont presque tous partis, ils m’ont quand même laissé de bons souvenirs. Cette nuit votre ami Bern est dans la nostalgie, j’aimais marcher le long de la route et à travers champs avec le cousin, vous voyez tout était jeu les enfants ne travaillaient pas. Je me rappelle aussi du ciné-parc à cette époque, je crois qu’il était à Drummondville. Souvenir aussi de ce couple qui ont retapé l’école du rang, ils avaient qu’un enfant qui est décédé bien jeûne. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 21 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite surprise cet après-midi, mon clavier était finis. Je suis donc allé en chercher un autre, y’avait foule dans le centre-ville pour les marionnettes géantes, ça me fait répéter pour les promenades à Barcelone et à Madrid. J’ai pris mon temps, respirer par le nez et j’en ai profité… Comme toujours je vais essayer de vous parler de mon senti, la matriarche est rendue à quatre vingt sept ans, j’aimerais ça me rendre là. Lentement le temps se couvre mais il va faire beau demain. Faut tu être niaiseux pour écrire des choses pareilles… J’ai vu sur Facebook que d’autre partent pour l’Espagne, bon voyage! Moi j’ai hâte de partir je crois que je vous le répète à tous les jours. Je pense à la foule, à comment elle est bien vivante malgré tout et c’est tant mieux. Je vais peler des carottes et des pommes de terre… Voilà c’est fait, ce soir je mange des côtelettes de porc mais ça intéresse personne… La voisine reçois de vieux bedonneux faut dire qu’elle non plus donne pas sa place question bedaine… J’essaye d’aimer les gens, le monde parfois c’est pas facile. Je suis un ronchogneux … Dans la foule j’ai pas le sentiment d’être stigmatisé, un parmi tant d’autre… Les émotions j’ai de la difficulté à les vivre un à un où dans de petit groupe. Je serai quand même sortis et j’ai marché, c’est bien… J’ai pas eu le temps de lire la Presse+, je le ferai ce soir. Au fond quand je vous raconte ça je me crois important mais je le suis pas… Je passe mon temps à dire que je fais pas de poésie… Je suis incapable de nommer précisément ce qui m’habite, cette lourdeur à vivre simplement. Je sais pas pourquoi c’est comme ça, la plupart des gens s’expliquent en utilisant de la psycho-pop, c’est pas fort… J’ai souper c’était bon. C’est toujours étrange ce grand vide dans l’angoisse, y’a un bonhomme qui viens niaiser devant ma fenêtre sur la passerelle. C’est pas fort ce que je vous donne à lire ce soir… On a quand même eu droit à une belle journée… L’ami m’appelle Salieri du nom de l’adversaire de Mozart. J’ai tout oublié les noms des musiciens rock de ma jeunesse parfois y’a un nom comme Yardbirds qui reviens un groupe où sont passés tout les grands noms du british-rock… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, j’essais de revenir à ce que j’appelle mon senti, j’ai remarqué en me relisant je suis dans la faiblesse. Je sais qu’il y a des gens qui me trouvent tannant avec mes textes. Dans le parc les jeunes jouent au ballon moi je cherche quelle est ma mission… Je me serai répété souvent avant d’arriver au sensé et au fort. Je pense à des écrivains que j’ai croisé y’a longtemps, ils écrivent pour la télé moi j’espère un jour écrire un roman. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai regardé le film, Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que de creuser un tombeau, un film tourné en partie dans le goulag occidental avec je dirais une esthétique du bas de la ville, des plans qui ressemblent quelquefois aux photos que je prends. Ça m’a fait pensez à ceux qui sont de la gauche radicale, à moi aussi ma jeunesse où je militais seul, je crois même que j’avais raison d’être paranoïaque  chez les copains personnes n’était à gauche, on voulait juste une bonne job puncher et prendre sa paye. Moi où que je sois je parlais syndicat, comité paritaire ect.  Je parlais trop je gardais pas les jobs plus que quelques jours. Le film traite de quatre jeunes révolutionnaires radical on les vois dans les moments difficiles où ils font leurs auto-critique comme on imagine chez les communistes, c’est assez noir comme histoire, on y présente le printemps érable et les carrés rouges des mouvements où j’ai pas participé je suis trop vieux. J’ai pas pu m’empêcher de pensés à comment je me vends, à ma prison chimique, à l’argent que j’accepte pour quelques mots qui vont peut-être servir à prendre des mesures encore plus coercitive pour les « malades ». On nous endort avec des lumières sur le pont et des marionnettes géantes, c’est toujours la même recette du pain et des jeux, ça fait longtemps que ça a pas changé, je travaille, je prends ma paye, je rentre à la maison je mange, je dors et après je recommence. C’est pas une vie ça! Pendant ce temps-là les maitres boivent du champagne dans de grandes réceptions… Le Québec a manqué toutes ses tentatives, les bombes dans les années soixante, les enlèvements dans les années soixante-dix, les non à chaque référendum et on voudrais me faire croire que le prochain on le gagnerais de toute façon je vois pas beaucoup de progressiste chez les péquistes, on répète toujours le même discours on va s’occuper de vous, on va vous organiser, bein oui!!! On le sait qu’on va se faire organiser surtout en santé mentale les pauvres ils ne demandent que ça. C’est quoi déjà? « Dans une dictature on te dit de te taire parce que tu parle trop, dans une démocratie tu peux gueuler on ne t’entend pas! » Les programmes sociaux! Des affaires communisantes pour les b.s. j’ai envie d’écrire si tu souffre reste chez vous ça va passer, c’est toujours la même chose si t’est malade on va t’envoyer travailler dans des jobs de trou du cul. Je sais pas pourquoi je m’enrage ce soir, le film c’est qu’un film qui pose des questions, me fait revenir en arrière sur des manifestations que j’ai fait à Ottawa, c’est il y a longtemps. Je vais quand-même continuer à m’impliquer dans mes différents comités, groupes et c.a. même si je sais pas que les choses avancent. J’arrête je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard