dimanche 14 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La fenêtre est ouverte j’entends les oiseaux chanter. Mes post disparaissent de mon journal Facebook, c’est pas grave… Je viens de terminer la lecture des articles de LaPresse+ sur quoi lire. J’ai rien vu d’intéressant… C’est une autre semaine qui se présente, je pense au voyage c’est encore loin je me prépare. On suggère de partir le matin je crois que c’est le cas pour mon vol. Je sais pas si je vous ai déjà raconté cette empoignade dans le vol Washington-Toronto j’avais le billet côté hublot mais je le lisais mal je croyais avoir celui côté allé, quand l’autre passager s’est présenté je me suis mis à l’estiner en anglais pour finalement lui dire que je le comprenais pas, lui il tenais absolument à être sur l’allée, j’ai regardé mon numéro encore une fois pour me rendre compte qu’il avait raison, j’ai donc pris ma place mais le monsieur il était pas content… C’est pas une grosse aventure, ce sont des choses qui arrivent. Dimanche, lentement le temps s’éclaircis, côté sentis ça va un peu mieux. Je vais me faire un café, demain réunion du groupe d’entraide, dehors y’a une voiture avec le klaxon coincé… Je pense à un ancien patron que j’aimais beaucoup, il me disait quoi faire et rentrait travailler dans le bureau, parfois je servais des clients. C’était bien de ce côté-là mais j’aimais pas les autres boss. De la vieille histoire tout ça… J’ai jamais beaucoup aimé les dimanches, je le répète encore. J’ai hâte de vivre de nouvelles expériences pour vous les raconter. Je souhaite une joyeuse fête des mères à toutes celles qui me lisent. J’ai hâte de voir décoller les avions de même qu’être passager… Je pense à l’assurance que j’ai pris pour le voyage je souhaite ne pas avoir à m’en servir… Je sais pas si ma lectrice retraitée de L’Outaouais va regarder le vidéo du Banquet de la mémoire, je l’ai revisionné on vois bien qu’on est pas des pros… Lentement je prends mon café ça me dis que je suis sans talent, pourtant je m’entête à écrire plutôt qu’a passé la serpillière. C’est pas que j’ais des rêves de gloire et de célébrité, c’est juste que j’espère que l’écriture m’aide à vivre, juste humainement, une sorte d’exorcisme, l’expression pour le mieux mais ça aussi vous l’avez surement déjà lu… J’aime quand même écrire, si mal que je le fait j’y prends plaisir. Je vous ai pas raconté hier je suis allé au supermarché et à la caisse on m’a donné un sac au fond déchiré, j’ai perdus du fromage et heureusement que ça, cette semaine j’avais laissé mon portefeuille dans le taxi et la semaine avant mon porte clés. J’ai tout retrouvé, le Bon Dieu est bon. Ça aussi je vous l’ai déjà écris. Je radote!!! Dans le parc pendant que des enfants jouent ses parents s’entrainent. Bon! C’est assez de ce délire, j’espère que ça vous à plu!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 13 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal, j’ai de la peine, je crois que c’est à cause de mes lecteurs de Deux-Montagnes. Je suis malheureux pour eux, tout perdre comme ça c’est pas drôle… J’ai aussi regardé le vidéo de notre création collective le banquet de la mémoire, c’est moins bon que je croyais et mes textes bien rendus par le comédien sont moins fort. Je vais faire comme la cousine me conseillait et me concentrer sur le bon… Aujourd’hui au supermarché on m’a donné un sac au fond déchiré, j’ai perdu du fromage par contre j’ai rencontré un commis sympathique… J’ai juste le goût de me dénigrer, gros cave, innocent et je sais pas pourquoi je me prends pour un fils à papa ce qui est pas le cas j’ai toujours du me débrouiller dans la vie. Je pense que je vais placer une image « sainte » le Duomo de Milan… Si vous saviez comme j’ai mal, je prie, je prie ça semble pas suffisant, c’est une sorte de craving je sais que l’alcool calmerais ça un moment mais après je descendrais beaucoup plus bas. Je suis pas un comédien à peine un écrivain, ce soir ma vie ne rime à rien. Pourtant le show les gens m’ont dit qu’ils avaient aimé, je les crois ils sont pas menteurs. Mon âme a mal. Je suis un sans génie sans talent. Pourtant il ne me reste que l’écriture, on me dis toujours que j’ai une bonne plume, je pense à un lecteur qui a fait un bon commentaire. L’ami me demandait pourquoi j’écrivais pas d’histoire, je crois que c’est parce que j’en suis incapable et c’est pas le genre d’écriture que je veux explorer… Ce soir je vous donne toute la douleur de mon âme. Je sais vous y croyez pas, vous êtes plus dans le résonnement intellectuel moi je m’en remet au spirituel bien que ça ressemble à du délire. Dehors au parc y’a des roulottes je crois que c’est un tournage… J’ai quand même toujours le désir de vous écrire, de vous faire part de mes affres. Lentement ça se calme, semble que vous l’écrire ça va mieux… Si j’étais un grand écrivain ça se saurait, c’est un peu mon leit motiv. Je dois mettre de l’humilité là dedans mais j’arrive pas à vous faire rire même quand je raconte que j’ai perdus mon fromage en grain. Voilà! C’est comme ça je suis pas un rigolo juste un triste sire… Quand j’écris j’essaye de bâtir plutôt que de débâtir comme dans ma vie d’avant. La douleur j’imagine que je paye pour mes fautes. Je sais pas pourquoi je pense à mon bôf… Je suis juste un vieux bum, un vieux bonhomme qui essais de faire œuvre, un pauvre fou, je l’écris souvent pardonnez moi. C’est pas parce que je suis malade c’est que je suis pas une bonne personne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 12 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit ça va mieux, j’ai dormis la fenêtre ouverte, parfois j’aime ça… Lentement je termine mon guide de Barcelone, y’a une suggestion de lecture. Je vais attendre un peu des amis m’en ont suggérer une autre. Aujourd’hui c’est samedi donc congé pour plusieurs. Je pense à ceux qui ont deux jobs, qui n’arrêtent jamais… Je vous le répète j’ai hâte de partir, trois mois c’est encore loin mais je crois que ça va venir vite… Je pense au mépris de ceux qui appellent les médicaments « peanuts », un langage carcéral, un langage d’ignorants, quand j’entends ça je me sens coupable pourtant je me rétablis comme ça. J’ai jamais compris ce qu’il y avait de mal à prendre une prescription à suivre une posologie. Je vie mon sentis, mes émotions, non! Non! Non! Je ne m’enfuirai pas à Québec, la cure géographique j’ai déjà essayé ça m’a rendus que plus malades. Ce matin je vais bien, me suis préparé un café, pour ce qui est de l’envahissement de mon logement, je laisse faire. J’ai jamais croisé ceux ou celles qui font ça, les objets disparaissent parfois… Ce que je comprends pas aussi c’est pourquoi on me persécuterais comme ça? La semaine prochaine dans le courrier j’attends le reçu de mon rapport d’impôt fédéral. La persécution ça fait partie du vécu dans le goulag… Quand je me suis levé ce matin j’étais somnambule, j’ai écrit somnamcule, ça en dis beaucoup sur mon état d’esprit… Y’a un parfum de houblon qui parviens jusqu’ici de la Molson. Je comprends que le vendredi soir les gens ont besoin de se relâcher, de s ’exprimer, de s’amuser pourtant parfois la beuverie dure plus longtemps que prévu, la nuit donne pas des petits juste des difficultés… Je crois que je suis revenus dans mon beat, j’ai dormis quelques heures et je vous écris. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a conseillé de ne jamais perdre de vue ma condition c’est ce que j’essais de faire en oubliant pas qu’un rétablissement est possible, souvent dans le rétablissement on impose une vision qui exige un emploi faut voir, j’ai pas envie de suer la moppe à la main, ce que j’aime faire comme travail c’est ce que vous voyez ici et ils va s’en trouver pour dire que c’est pas du travail, de toute façon j’ai aucun diplôme, je sais pas pourquoi je vous parle de ça, c’est peut-être qu’inconsciemment j’aimerais en avoir un travail. Je suis vieux pour ça, je pense aux manches relevées du contremaitre … Je crois pas qu’une misérable job remonterais l’estime que j’ai de moi pour l’instant c’est samedi, je vais prendre ça relax. Cette nuit je répète des choses, c’est de l’ordre de l’obsession, j’ai hâte de partir pour du nouveau parfois je me prends pour un prisonnier politique de là le goulag. Quand je suis allé à Paris j’ai entendu quelqu’un me demander à l’hôtel, hallucination? Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui ça va mieux, y’a du soleil et j’ai reçu l’album Spirou. Je signale à la lectrice de Cantley que je l’amènerai aux petits gars au noces. C’est officiel je tourne une vidéo sur la stigmatisation mardi prochain. Aujourd’hui l’ami et moi on a pris un café dans le parc, c’était bien. Je vous dis ça c’est officiel, j’ai pas reçu la confirmation mais j’ai reçu la paperasse. J’ai téléphoné aux gens qui sont en charge… Je me trouve morron quand je fais la tournée téléphonique des gens pour une confirmation… Aujourd’hui avec l’ami on a un peu parlé des voix, pourquoi je vais pas dans un groupe d’entendeur de voix, mon soliloque est toujours par-dessus les voix la vérité c’est que je sais pas si j’en entends, peut-être mais rarement, pauvre fou! On viens de me téléphoner pour me dire de rester actif, c’est ce que je vais faire. Mercredi prochain j’ai un conseil d’administration de l’organisme qui chapeaute l’émission de radio. Le ciel est magnifique y’a longtemps qu’on a vue ça… Je sais pas si je vous l’ai écrit je me suis acheté des Adidas des vrais, parfois des chaussures neuves c’est pas de trop, c’est en prévision de mon voyage en Espagne je veux qu’elles soient cassées. Je pense que j’ai trop attendus la noce pour voyager… Je me souviens d’une amie avec qui j’étais allé dans la région Rhône-Alpes et à Paris… Je pense à l’Arc de Triomphe… À Barcelone j’ai hâte de voir la Sagrada Familia et tous les édifices art moderne… Ce soir je suis loin de mon senti j’ai moins mal qu’hier… La fenêtre est ouverte, l’angoisse m’a laissée aujourd’hui encore j’aurai fait ma journée… Je veux pas qu’on s’inquiète pour moi, l’anxiété est qu’une difficulté que je dois surmonter dans un lâcher prise. Je sais ç’est un peu pop psychologie mais ça marche… Dehors y’a plein de motos qui y vont à fond, le robinet de la cuisine coule goutte à goutte, j’essais de l’arrêter, parfois j’y arrive d’autre pas, le précédent j’avais essayé de le réparer mais j’ai scraper le filage des poignées… Encore dans le domestique. Aujourd’hui  avec l’ami on se demandait si notre français étais pas un peu créole, moi je crois pas, y’a un français qui travaillait avec nous au théâtre il comprenais très bien. Le soleil est là c’est réjouissant, je pense à ce que je vais dire sur la stigmatisation, cette infirmière qui m’a dit que si je voulais me suicider de le faire pour moi, une idiotie… Je crois que ça vaux la peine de vivre, on a parfois de petites victoires réjouissantes… J’ai des fleurs sur la table, j’ai coupé leurs tiges pour qu’elles boivent bien l’eau, j’ai pas le pouce vert c’est tout ce que je peux faire, vendredi c’est le week-end. Je pense à l’Association canadienne de la santé mentale, j’ai peur de ne pas pouvoir tourner la vidéo. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis debout et je vous écris, mon rhume est guéris. Ce matin je dois m’informer où se passe le tournage de la vidéo. Je pense à mon angoisse d’enfant quand mes parents partaient pour la soirée, j’avais peur qu’ils ne reviennent jamais. Aujourd’hui je n’attends plus personnes et mes angoisses sont dans le vide, ils ne sont jamais partis mais moi j’ai quitté avec une grande difficulté… Aussi bien le dire ici j’avais peur, je crois que je vous l’ai déjà écrit, c’est ça aussi ma condamnation écrire la même chose encore et encore… C’est pesant comme écriture étrangement je pense à cet ami de jeunesse photographe. Je me suis servis un Gatorade à l’orange, je sais pas pourquoi cette boisson est remplie de souvenirs. Il est presque cinq heure je vais probablement lire mon guide de Barcelone, j’attends un peu avant d’acheter le guide de Madrid. Hier je parlais avec l’ami travailleur social, il me disait comment c’est important que je parle de mes voyages pour dire aux plus jeunes qui souffrent qu’il n’y a rien d’impossible… Souvenir encore, d’il y a longtemps comment je me sentais abattus, je sais pas trop comment vous décrire ça, un malaise de maladie mentale, la peur, la nuit et la chaleur. Hier soir j’ai regardé l’émission Des racines et des ailes, comment la France est belle, c’était sur la Drôme entre Vercors et Provence, https://www.youtube.com/watch?v=qAfmdtS7QHo ça m’a rappelé le regretté Alain Bashung… Je sais, je sais c’est comme si j’étais un moine qui a fait vœux de pauvretés mais je me résigne pas à me bercer chez moi, la tête dans le vide à écouter des voix malveillantes sans essayer de fuir… On aimerais bien que je fréquente des groupes d’entendeurs de voix mais ça me décourage, ça m’indique juste que je m’en sortirai pas de ces histoires de santé mentale, je pense à mourir… Je pense à quand j’étais sur scène lundi comment j’ai oublié tous ces malaises, comment j’ai joué et il n’y avait plus que nous et le public pour une rare fois j’étais bien… Pourtant j’ai rien fait de mal c’est moi qui ai demandé les soins d’un psy à l’hôpital, à partir de là j’ai passé mon temps à scrapper ma vie, pourtant ça fait presque vingt-quatre ans que je me rétablis dans le monde de la folie. Je ne me prostituerai pas je suis trop vieux… Je sais vraiment pas où aller… Le copain m’a dis qu’il passerait peut-être aujourd’hui. Encore cette nuit je vous aurai écris de mon insomnie… J’ai de la difficulté mais je crois pas que j’ai besoin d’une hospitalisation de toute façon je suis marqué au fer rouge de la maladie mentale. Je suis comme on dis un pauvre fou. Lentement le jour se lève, les oiseaux chantent, j’arrive à la fin de ce qui seras mon texte pour ce matin. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 11 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis ému, j’ai regardé des vidéos sur la stigmatisation  ça m’a beaucoup touché. Je cherche comment vous écrire, je pense que je suis dans mon down post show. Je réalise que je suis pas très avancé dans mon rétablissement. Je suis toujours dans ce monde de santé mentale. Je suis très intolérant dans un autre univers j’aurais beaucoup de difficulté… Comment voulez-vous que j’écrive j’ai rien à dire que cette douleur. J’espère que je vais revenir. J’ai commencé à rédiger tard ce soir, ça change pas grand-chose, je vais essayer de faire comme un avion abimé et de me poser sans faire de crash. C’est difficile, y’a toujours cette première personne du singulier, narcissique, c’est à ça que je vois mon mal. La semaine prochaine je tourne un vidéo qui répond, autant que possible, à des questions sur la stigmatisation… Toujours cette douleur, cette angoisse, je vais dire comme l’autre j’aimerais ça être bein, je comprends que je descends de mon high artistique. Y’a mon rhume qui se termine… Ce soir j’ai mangé des hot-dogs c’est loin de mon senti, parfois écrire dans le vide ça m’ennuis pourtant il faut que je crée à partir de ma vie intérieure, mon âme si vous voulez… Composez une histoire j’y arrive pas, je vous raconte ce que je vie ici dans le goulag occidental. Cet après-midi j’ai reçu un courriel pour payer un livre sur la santé mentale que je ne veux pas acheter, je demande pardon à la lectrice qui me l’a envoyé c’est pas dans mon budget. Je viens de regarder la programmation télévision, ce soir je crois que je vais regarder des racines et des ailes, les régions françaises c’est passionnant. Je préférerais quand même une émission sur l’Espagne, sur Barcelone ce serait bien… Les enfants s’amusent dans le parc, les parents les surveillent, l’ami quand je lui ai téléphoné pour lui dire que j’avais mal m’a demandé de pensés aux gens en Syrie. On a beau faire plein d’histoires ici mais on est pas en guerre… Barcelone, Barcelone! J’ai hâte, quelques mois encore et j’y serai, après ce seras Madrid, j’aurai pas le temps de tout voir mais ça va quand même me dépaysé. Je pense à vous les lecteurs exilés de Deux-Montagnes. Je prie aussi c’est tout ce que je peux faire. Si je pouvais mettre un peu de joie dans votre vie ces temps-ci si difficile. Je calcule les jours que je vais passer en Espagne, c’est plus long que je croyais, ce sont plus les nuits qui sont importantes. Je crois que je vais recevoir des documents bientôt. Je sais pas pourquoi je pense encore au chroniqueur retraité Pierre Foglia, y’avait beaucoup de monde qui le lisait, je me rappelle de ses chroniques déjantées quand il était au sport. Bon! J’y arrive, j’y arrive vous pouvez pas me voir venir je sais pas où je vais. Je termine dans cette impasse. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

mercredi 10 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ma fièvre est tombée, le nez me coule plus. Je veux pas parler trop vite mais le rhume semble s’apaiser. Me suis servis une SANPELLEGRINO à l’orange c’est excellent parais qu’il faut boire beaucoup de liquide. Il est une heure, je suis bien réveillé, dans la journée j’attends le recueil de bandes dessinées que j’ai commandée. Un ami doit me téléphoner pour confirmer le tournage du vidéo sur la stigmatisation la semaine prochaine, un autre ami me prête un exemplaire d’un roman qui se passe à Barcelone… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir de me retrouver dans la salle d’embarquement de l’aéroport. La semaine prochaine je vais acheter une carte de Barcelone, une autre de Madrid et un guide. Je vais probablement téléphoner à l’agent de voyage bientôt. Je voyage en classe économique mais sur mon passeport c’est inscrit voyageur assidus.  J’avance lentement dans ce texte, j’avais oublié comment s’appelait cette danse espagnole le flamenco, la musique des guitares aussi… Je vous écris ça et après je vais me mettre le nez dans mon guide… Je pense au Big bang band, le groupe qui nous accompagnait pour la lecture, à ce musicien minimaliste qui me rappelait un tout petit peu Steve Reich, à cette musicienne habillée comme une fée qui jouait de la guitare de façon sublime. Comme vous voyez j’en suis pas encore revenu de ce show.  Une phrase, une voix, « c’est l’heure maman! » je sais pas pourquoi elle est disparue aussitôt, une sorte de noise dirait le musicien. Je pense encore aux avions au vol Montréal Barcelone que je vais prendre, l’aéroport P.-E.-T. y’a pire endroit pour attendre. Faut pas que je m’emballe trop, tout peut arriver mais je fais quand même confiance à l’agent. Je sais pas comment je vais me débrouiller avec l’espagnol, comment on demande où est la navette pour l’hôtel. Ça sert à rien de m’inquiéter d’habitude s’est bien organisé. Je sais pas qui va venir me reconduire à l’aéroport le seize août peut-être mon lecteur de Terrebonne? Je pense aussi aux noces la fin de semaine qui précède… Souvenir de la grimace de l’employée du resort à Cuba quand je lui ai parlé en français elle comprenait pas un traitre mot. L’Espagne c’est quand même pas si loin de la France… Les amis eux s’en vont en Provence. Pour moi ce seras un autre voyage. Mais non je suis pas mêlé je sais que Cuba c’est dans les Antilles et Barcelone en Espagne sur la méditerranée. Je vais regarder les photos des hôtels, essayer de me situer. Je crois que je vais en profiter pour regarder un film dans l’avion. Je suis vraiment pas dans mon moment présent pourtant je suis là, ici et le moment c’est celui de vous écrire maintenant. C’est pas si mal je me souviens comment ont dis merci, gracias et s’il vous plait, por favor. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard