mercredi 19 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bon! Ça s’est replacé je reviens un peu plus optimiste. Je sais je suis pas un vrai écrivain. Je prends pas la pose. J’ai des flashbacks des moments qui ressemblent à d’autre déjà vécu. N’empêche pas un vrai mais j’y met tout mon cœur. Je sais pas ce que je veux pourtant je débute au bon endroit j’écris. J’aurai passé beaucoup de temps à écrire, sans éditeur, sans agent et j’en vois pas poindre à l’horizon… Je suis qu’un écrivaillon c’est pas si mal on a dit ça de Jacques Prévert qui est pas le dernier venu… Je recommence toujours, je me donne la permission d’écrire. J’aime ça quand les gens reconnaissent ma voix et ma voie. J’y aurai mis tout ce que je peux sans être certain d’y arriver avec plus de malheur d’échouer… J’aurai pas réussis à publier un bouquin. Je pense toujours à l’écriture aseptisé, uniforme que je suis incapable d’écrire… À l’âge que j’ai il n’est plus temps de devenir, on est tout simplement un être humain qui cherche… Un faiseux? Peut-être… J’ai jamais cherché à faire carrière trop instable pour apprendre un métier, une profession, demain je « travaille » pour la mise en scène du Banquet de la mémoire, après je vais au hockey. Vous êtes tous pour beaucoup de vrais retraités, moi j’y suis arrivé par la peau des dents… Je m’entends délirer pourtant j’ai pas le désir de tuer, je sais on écris pas ça surtout sur la machine à tout le monde. J’essaye de pas me dénigrer ce soir hier j’en ai beaucoup mis, quelques un d’entre vous ont semblé apprécier, aviez-vous le désir que j’en finisse? Je sais pas pourquoi je suis si « sensible »? Je débâtis plutôt que de bâtir. J’ai décollé de ma chaise, fait mon lit avant d’aller dormir… L’internet c’est pas de la littérature pourtant y’a des gens qui ne lisent que ça, ma mission en plus de la dé-stigmatisation c’est aussi de donner à lire… Quelle ostie de vie? Pourtant y’a personne qui a dit que ce serait facile, je pense à ce petit bar toujours plein sur la rue Fairmount. J’ai pas d’affaire là j’y connais personne, ce serait vraiment me tuer. Bon! Je reviens encore avec mon sujet de prédilection, c’est pas moi qui va se lever avec un hangover demain matin. Vous le savez, vous le connaissez mon discours là-dessus. J’ai hâte de partir en voyage, je vais essayer de vous raconter du nouveau  est-ce que c’est autre temps autre mœurs? Où autre lieu autre mœurs? Je vous raconte pas ce que j’ai dans la tête, l’ami dis souvent qu’il faut pas accorder d’importance aux idées folles. Je vais essayer de vous terminer ça d’une shot on est pas dans un roman de Christian Mistral où de Philippe Dijan deux auteurs culte des années quatre vingt vous êtes juste sur un blog des années deux milles dix qui mélange le senti et l’écriture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voix dénigrantes me tiennent occupés ça dis que je suis un gros débile. Je peux pas croire que les gens connaissent pas de difficulté dans la vie et que je suis seul à avoir ce mal là. Je les ai envoyés se coucher ces voix. Quand je vous parle avec cette terrible maladie je suis un gros loser, j’ai le goût d’en finir je comprends celle qui a fait ce choix. C’est vraiment mon senti ce soir pourtant la nuit dans la solitude de ma chambre c’est plus calme… O.K. je me rends vous avez tous plus de talent vous savez tous mieux vivre que moi je suis un chuton, un pauvre cave sans rien de positif à dire pour la suite des choses… Moi votre gros niais de la fratrie, j’ai mal ce soir, j’ai de la peine et j’écris pas ça pour faire l’intéressant. Je laisse faire « L’œuvre » pour le moment vous savez vivre pas moi, je suis un gros pas bon. À ce train-là je vais toutes les passées les voix dénigrantes. Je peux dire que c’est une poussée de schizophrénie, y’a personne qui peux m’aider je me débrouille seul avec ça, et y’a cette culpabilité comme si je l’avais demandé cette souffrance là. http://www.iusmm.ca/institut/evenements/2017/banquet-de-la-memoire.html  Voilà à quoi je participe en ce moment, j’ai pas besoin de pop-psychologie je suis carrément fou, ça me torture… J’aime la nuit pour ça je parle à personne, je suis en contact avec mon senti schizo, y’a personne qui me parle je sais que tout ça est dans ma tête, la dernière qui passe me dis que je suis une grosse truie folle… J’ai de la difficulté à me rendre à l’opposé, juste un gars ordinaire… J’ai toujours ces bêtises, ce mal qui me déchire, ceux qui « ratent » leurs suicides ont toujours un immense désir de vivre quand ils reviennent à la vie. Je vous écris ça cette nuit, c’est ma croix que je transporte… J’essaye de me sortir ça des tripes comme le pauvre type que je suis, la mort viendras bien assez vite, c’est quoi votre moteur à vous moi c’est la maladie, la folie grimpante du presque sénile… J’essaye de me rétablir en pensant à mon voyage bientôt. Je sais pas si ça vous choque que j’écrive des choses pareilles. Je suis bien réveillé dans la nuit j’essais de faire de mon mieux semble que c’est jamais assez… Bein oui! Je le sais je suis un raté. Cette nuit j’engueule pas personne je m’en prends qu’à moi, à ma nature dévoyé, à trop vouloir plaire je deviens déplaisant. Hier j’ai lu des choses qui provenaient de Noir Désir le groupe rock français et d’autre qui provenaient de citation du coach Jean Perron… Bon! Ça m’a laissé un peu, j’espère que ça peut vous être utile de savoir que dans le goulag occidental y’a quelqu’un qui souffre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’écris vraiment dans le matin. Je vais avoir la confirmation du voyage bientôt. Je suis tout fébrile c’est comme si je partais ce matin. Dehors le temps est magnifique, ciel tout bleu, j’espère que les opérations que j’ai fait vont fonctionner. Le matin comme ça après une bonne nuit mon senti est pas si mal. Cet après-midi je vais faire du théâtre. Dehors y’a un psychotique qui  s’entraine, je dis ça parce que sa manière de s’entrainer est pas celle des athlètes, il gueule courre et parle tout seul. Ce matin c’est l’heure des malades, un autre gars passe en parlant tout seul, « Je vas t’en crisser une volée ». Ça me fait tout drôle d’être debout à cette heure. C’est le goulag occidental, de mauvais boxeurs, des itinérants et des gens qui s’en vont au boulot. J’ai fait une gaffe j’ai téléphoné à l’agent de voyage trop tôt, elle devait encore dormir, je croyais qu’elle se levait tôt parce que ses enfants vont à l’école mais elle travaille à neuf heure l’heure du monde. Je vais me faire un autre café… C’est étonnant comment il se passe de chose le matin , les autobus passent à une bonne fréquence. J’ai peur que mes opérations bancaires fonctionnent pas. C’est loin de mon senti tout ça comment vous écrire, c’est toujours ça le problème,  nommer le senti sinon le sentiment… Je souhaite un bon retour aux gens de l’Outaouais. Ai pris une douche me suis aspergé d’eau de toilette ça sent bon. Dehors on entends les merles, ai terminé mon café, ce soir y’a un match de hockey, j’espère que l’équipe locale va gagner. Je me sent comme à une arrivée, comme si je venais de déménager ici… Parfois quand je fais quelques chose je voudrais que la terre tourne autour de moi, c’est la folie de mon angoisse de mon anxiété… Pas plus fort le matin que le soir mon écriture, j’allais écrire mon angoisse, ça aussi c’est pas mal toujours la même chose. J’aimerais beaucoup que tout fonctionne… Je pense qu’après Pâques on fait des miracles.  L’agent de voyage a probablement d’autre priorité que moi. Je sais pas si vous êtes comme moi mais je trouve que le temps file, je sais pas pourquoi je suis comme ça pourtant je pars pas avant la fin août. Ouais! Mes phrases sont jamais très très longues, sujet, verbe, complément c’est un peu tout ce que je sais faire. L’ami m’a dit qu’il y a pas de raison que ça marche pas. On va laisser les gens se réveiller, ce sont pas tous des anxieux comme moi… La grosse voisine se promène sur la passerelle je sais pas ce qu’elle trafique. Moi et cette foutu angoisse. J’arrive pas à m’en débarrasser ça doit être fatigant pour les gens qui travaillent avec moi, un fou, un vrai fou, j’ai finis pour ce matin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 17 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas trop quoi vous écrire, viens de souper, j’ai un peu d’indigestion. La télé est sur les actualités, des histoires de cimetière. Demain j’ai une répétition du banquet de la mémoire… Je vais essayer comme toujours de vous faire part de mon senti… Ai fermé la télé, c’est une soirée solitaire on dirais que le ciel veux se dégager, on parle souvent de la météo quand on veut pas parler des choses essentielles. C’était le lundi de Pâques plusieurs étaient en congé… Je sais pas si on va nous dédommager bientôt pour nos activités d’art dramatique. J’entends les mouettes dehors, c’est la nuit qui arrive quoi que les journées s’allongent jusqu’au mois de juin. Je suis toujours au prise ce soir avec un grand vide. Mon lecteur amateur de voitures à fait mon rapport d’impôt aujourd’hui, je l’en remercie. Je vais faire comme il dis et pensés à mon voyage, quand je pense voyage je pense avion et ça me rend heureux. Je viens de me rappeler que je suis sortis ce matin, suis allé au supermarché pour acheter du pain et du lait n’empêche je déprime un peu… Je suis pas toujours capable d’écrire des textes forts.  Le parc en face verdis, c’est bien en moi c’est le silence, je parle à personne je veux pas interpréter de voix, c’est souvent comme ça je préfère rester seul pour pas que tous les mots se mélangent et que ça me fasse mal. J’essaye de pas m’auto-dénigrer, je vaux autant que n’importe qui. C’est difficile de mettre des mots sur comment on se sent, ce matin à l’arrêt d’autobus j’ai croisé deux vieux haïssables que je connais, je me suis dis que valais mieux pas gâcher une partie de la journée en leurs compagnies des fois je me dis qu’il y en a qui changent de vie pour pire. Ce soir j’évite de vous écrire sur mon thème de prédilection. Écrire toujours, parce que ça libère, parce qu’a tous les soirs je tourne une page que c’est bien utile de vous partager… Je vois les autobus stationnées dehors au garage, le printemps ils les laissent là ils ont pas besoin de la place pour la neige. Ça c’est rien de très senti, j’essais de prendre mon temps pour mettre des mots malheureusement je suis pas Saint-Denys-Garneau on risque pas de me perdre dans le bois, les chances seraient plus grandes que je me perde dans les bars-salon… Je compose, je compose et c’est pas toujours très beau surtout quand j’utilise le verbe mettre, la voisine fume et tousse. Je suis toujours un peu triste mais j’aime bien ma solitude où j’essais de réfléchir, construire plutôt que déconstruire dans cette époque internationale du mal. Angoisse! Voilà le mot qui domine tout ce que j’écris. Le soleil se couche et rayonne c’est beau. Je pense vous avoir livré l’essentiel pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 16 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier, Dimanche de Pâques, je suis sortis du goulag pour me rendre à un diner banlieue nord chez mon lecteur collectionneur d’automobiles. J’ai eu la très belle surprise de rencontrer ma tante, ma cousine et son mari qui était en droite ligne de Roberval au lac Saint- Jean de la vrai grande visite. Le généreux lecteur que je remercie encore une fois ici, m’a donné un billet pour la partie éliminatoire, ça risque d’être amusant surtout que ce soir le Canadien a gagné et mène la série deux parties contre une. Je reviens avec mon senti, c’est la nuit j’ai un peu dormis n’empêche je fais de l’insomnie. Je salut mes snowbirds qui sont de retour chez eux en Outaouais. Je vais me faire un café, je devrais avoir des nouvelles bientôt pour mon voyage. Je paniquerai pas avant d’être là. Quoi dire de mon senti cette nuit, je commence à être tout a fait réveillé… Je pense à toutes ces guerres dans le monde je trouve ça difficile d’être léger comme un papillon, je peux pas toujours avoir la conscience militante, moi ma cause c’est la stigmatisation en santé mentale. Je suis toujours étonné d’entendre la matriarche parlé des autres qui ont fait tels voyages, sont allé à tels endroits comme pour signaler la banalité de ce que je fais, que ça en vaux pas la peine, les autres y sont allés reste chez toi!!! C’est comme ça que je ressent ça mais je suis convaincu que mon voyage vas être unique puisque je suis le seul Bernard Saulnier qui va le faire. J’entends dans ce discours là essaye pas, essaye même pas, reste chez toi et berce toi, tu ne vaux que ça pauvre cave. Ils ont de la difficulté a parler de ce qu’ils ressentent, sont toujours malhabiles avec le senti, moi je parle pas trop c’est un autre univers que celui de la matriarche… Quand même je l’aime beaucoup. Cette nuit comme souvent je pense aux avions, à ma visite de Barcelone et de Madrid pour la fin de l’été. Mon lecteur chauffeur d’autobus m’a dit de pas trop m’en faire pour la langue semble qu’ils en parlent deux ou trois, ils m’a dit aussi qu’il y avait une énorme file pour visiter la Sagrada Familia, je pense que je vais plutôt m’attarder dans le quartier gothique. Quoi qu’on en pense ce voyage là c’est mon voyage je vais le faire comme je veux. Je compte aussi m’asseoir sur une terrasse et regarder la vie en sirotant un café, y’a des pires endroits pour faire ça que Barcelone ou Madrid.  Je pense au bonheur, à comment parfois je suis heureux et je le réalise pas, la famille et les amis m’entourent et c’est bien… Je serai partis dix jours c’est pas beaucoup mais c’est mieux que pas du tout… Beaucoup de difficulté cette nuit à vous écrire avec, sur? Mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 15 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens ce soir, c’est Pâques, ça me rappelle les courses au chocolat, la matriarche nous donnait ça et je crois que le patriarche nous donnait de l’argent. J’en suis pas certain peut-être qu’il y a un lecteur-trice qui a un meilleur souvenir. Vous voulez savoir comment je me sent? Pas aussi fébrile que dans mon enfance, fallait être raisonnable avec le chocolat, le manger au dessert du midi après le jambon. Je me souviens d’une année où ma très chère marraine était passée en visite pour ma confirmation, j’étais seul à la faire le jour de Pâques, on m’avait offert un livre de messe, il existe une photo où on me vois en veston et cravate avant de partir pour la messe. C’est vieux tout ça plus de cinquante ans, je ne sens plus le temps passés, parfois aussi on avait en cadeau des bandes dessinées. Y’avait des jours de Pâques plus tardif où il faisait chaud… Le chocolat c’était bon pour se gâter les dents, je fréquentais pas beaucoup le dentiste… J’ai toujours l’odeur d’encens dans l’église, c’est difficile de vous décrire mon senti, hier j’ai entendu les cloches sonner, le jour de Pâques la résurrection pour moi c’est plus léger ça veut dire qu’on est sauvé. La paroisse de mon enfance c’était Saint-Vital à Montréal-Nord une église pas trop vieille. Je me souviens pas si le dimanche de Pâques on allait quand même au cinéma à la salle Paroissiale souvent on y regardait des films de capes et d’épée en technicolor, c’était magnifique parfois on pouvait en voir deux. Je me sentais pas tellement bien dans mes beaux vêtements neufs du dimanche, je voulais pas les tâchés ni les déchirés mais c’était comme si ils étaient empesés, ça me piquais un peu partout à cause de mon eczéma c’était fatigant. Je me souviens des balades dans le Rambler du patriarche, l’odeur de l’automobile me rendait malade, comment vous écrire cette douleur et cette odeur qui m’étourdissait, la voiture était neuve plus tard ça s’est tassé. Parfois à Pâques c’était déjà fleuris on disait que la fête était plus tard… C’était le temps où jamais de se confesser de ses péchés d’enfants, souvent on avait comme pénitence un chemin de croix qu’on ne terminait pas… J’ai hâte de partir en voyage, c’était souvent comme ça après Pâques, la saison du camping commençait. Moi si tout va bien je m’en vais en Espagne voir les vieilles pierres, l’architecture… Je crois que j’ai jamais fait ce qu’ils appelaient la communion solennelle en tout cas j’en ai pas le souvenir, je pense que ça définis bien l’enfant que j’étais toujours à part… Je suis pas un dévot c’est mon enfance printanière, dehors il pleut, ce que je vous ai raconté là ça fait partis de mon senti. Je sais toujours pas comment terminer, j’espère que ça vous à plus sinon dites une prière pour moi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu des commentaires d’un lecteur qui me disait que lorsque je dis que je vais écrire sur mon senti je le fait pas. Voilà cet après-midi je suis vide, le lecteur me suggérait qu’écrire comme ça donnait rien, pourtant d’autre m’ont dit que c’était utile. Je sais que ça me touche quand on me parle de ça, mon senti il est un peu partout là-dedans. Je me rends pas à la psychose pour vous traduire ça en mot, ça fait trop mal, la douleur cérébrale… Y’a aussi qu’essayer de plaire par écris c’est difficile. Je fouille dans ce que je vie, ce départ vers l’Espagne qui m’inquiète un peu, je parle pas beaucoup espagnol mais je vais me débrouiller… Comment vous faire part de mon monde intérieur déchiré, abimé. Je découpe je détaille dans le parfum de marijuana, ça aussi ça me blesse, fumer de l’herbe ça m’a toujours détruit. Juste l’odeur m’horripile. Les motos sont sorties… J’essaye de vous amener dans ma vie intérieure, les voix et les cris de ceux qui jouent au soccer dehors… La solitude voilà ce qui me pèse, vous êtes là à me lire et moi j’essaye de sentir de ressentir, j’ai l’âme lourde… Cette peine que j’ai, je sais pas pourquoi, je pense aux amis disparus c’est peut-être ça, où j’irai? Où ça iras? Je sais pas une fois que j’ai écrit ça je devrais me taire pourtant je m’agite devant l’écran pour justement pas me sentir et ça n’empêche rien. Les mots sont lourds, les mots sont vains, la douleur gronde, ça n’a pas de sens, les voitures passent la fenêtre est ouverte j’entends la musique d’une station pop. Des anarchistes vêtus de noir passent avec leurs chiens. Ici c’est pas l’hôtel du nord, on entends crier les sirènes, pompiers? Ambulances? Policiers? Je sais pas mais ça m’inquiète toujours de savoir quelqu’un en danger. Cette douleur intérieure m’a jamais quitté, c’est un peu mon moteur pour prier, une tentative d’évasion dans les mots, la prison du schizophrène qui persiste et ça roule, roule dans ma tête pourtant j’ai jamais été aussi à jeun… Il est pas question de m’étourdir dans les paradis artificiel, c’était y’a longtemps tout ça et comme on dis familièrement j’étais mongol. J’aimerais bien être plus léger mais je suis pas drôle de nature. J’essaye d’écrire et c’est pas très bon je crois… Je peux creuser pour atteindre la dalle des émotions qui coulent, les larmes qui se versent pour rien, rien de valable juste la peine inénarrable.  Mais non! Je fais pas semblant c’est comme ça que je me sent, quand j’en aurai finis vous direz il a écrit, ne serait-ce que ça mon mandat seras remplis… Voilà ce que j’avais à vous écrire cet après-midi, ni fort ni faible juste du senti… Je pense aux copines de la classe d’écriture au secondaire, si j’avais eu du talent on me l’aurais dis-là. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard