samedi 8 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi je suis fatigué… J’ai reçu un appel de mon agent de voyage. Je vais partir l’automne prochain ça va me permettre de profiter de l’été. Je vous dis pas tout de suite où je vais c’est pas encore officiel. J’ai beaucoup aimé vos commentaires sur mon dernier texte. Je me prépare un café. C’est une fin d’après-midi ensoleillée, je pense à cette femme qui me servait au resto-pop et qui a laissé tomber l’assiette quelle me donnait. Je crois qu’elle avait peur de moi je sais pas pourquoi. Si jamais elle me lis je lui demande pardon pour quoi que ce soit qui lui a fait mal. Je suis à bout, parais que ce que j’écris ça peut aider… Je me laisse aller, je vous parlerai pas de théâtre j’ai des lecteurs qui en connaissent beaucoup plus que moi. Pour l’instant on prépare un banquet de la mémoire, une sorte de lecture actée, on va jouer à l’auditorium de l’institut… Je crois que je me répète. Je suis tout mêlé dans mes implications et mes rendez-vous… Je suis irrité, j’ai inscrit une date et une heure mais je sais pas pourquoi, je téléphonerai lundi pour préciser, je crois que c’est une préparation pour parler de rétablissement avec mes pairs. Je pense à mon lecteur professeur d’histoire de l’art qui aime bien quand je commente les œuvres d’art que je photographie. Je pense au cheval bleu, une effigie du cheval de trait fabriqué à Trieste qui représente « le Fou » produit dans les ateliers que Basaglia encourageait et qui est sortis dans la rue avec les artistes, pour éviter l’abattoir et célébrer la fin de l’hôpital psychiatrique à Trieste. C’est peut-être pas très clair pour vous mais c’est à cette époque qu’on a commencé à parler de psychiatrie citoyenne, de pleine citoyenneté dirait-on ici. Oubliez pas qu’ici votre humble serviteur est un esprit mêlé… C’est le cheval bleu qu’on a trainé dans la rue pas Basaglia… J’essaye de vous en pondre un petit rapide ce soir, mais ça marche pas je suis fâché parce que je suis tout mêlé dans mon agenda. Je sais pas pourquoi je me dépêche, j’ai tout mon temps. Le café m’a réveillé, dehors c’est grand soleil! Youpi! La lumière est réjouissante comme ça avant la nuit, on entend les mouettes qui crient… À Trieste en Italie, mes pairs travaillent dans des coops, on y produit des vêtements à partir de tissu recyclé, disons que j’aimerais pas travailler là, ça reste une shop et je les déteste. Je me rétablis bien que je vais de temps à autre faire mon tour à l’institut, pas pour y être hospitalisé, n’y consulté, mais pour aider avec mon « savoir » expérientiel. Y’a beaucoup d’orgueil dans ce que je vous écris ce soir que voulez-vous j’ai pas le sens de l’humour, je reste quand même votre humble serviteur et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! A la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comme souvent c’est l’insomnie, j’entends un avion qui passe, c’est décidé je vais partir j’attends les offres de l’agent de voyage. Ça fait trois heures que je tourne d’un bord et de l’autre dans le lit. Je pense à cet ami qui me conseille un édifice rue Ontario pour déménager, ce qu’il sait pas c’est que je suis bien où je suis, les déménagements c’est jamais bon. Cette nuit j’écoute une des voix intérieure, la positive, elle est silencieuse. Souvenirs des vendredi soirs au bistro, y’avait une sorte de gang qui se retrouvait là pour discuter du « sort du monde ». Je crois que tous essayait de chasser l’angoisse de cette nuit qui arrivait, on essayait de se revaloriser après une dure semaine de travail. Je sais pas combien de temps ça a duré parfois je travaillais d’autre pas. Ma blonde travaillait là quand on s’est laissé je me suis mis à l’attendre là. Je vous dirais aujourd’hui que je l’aimais pas c’était juste pour combler la solitude… Souvent je passais prendre un pot au bistro pour ensuite prendre un taxi pour le bas de la ville. J’arrêtais au Hasard, un bar discothèque pour ensuite me rendre au vingt quatre vingt rue Clark. J’y écoutais du jazz, parfois on y allait en groupe dans la camionnette du propriétaire du bistro, on ressemblait à une sorte de secte. Bon! Je vais revenir à mon senti de cette nuit, je pense aux chansons de Patrick Bruel https://www.youtube.com/watch?v=Yd9yhSl6ha0 . Je suis triste cette nuit, si j’ai fait du mal dans le passé c’était pas volontaire, appelle, appelle je vais t’écouter te prêter mon oreille sans te dire quoi faire. Les conseils ça vaut ce que ça vaut on est jamais dans les souliers de l’autre. Je pense au vieil hôtel Central où j’allais parfois maintenant il n’existe plus, j’étais trop jeune pour aller au Milles –Îles qui a passé au feux, le vieux Terrebonne ça à beaucoup changé, y’a quand même encore des endroits pour faire la tournée. Je pense au coffre-fort dans les chambres d’hôtel je les utilise jamais j’ai peur d’être incapable de les ouvrir… La pluie a cessé, j’espère une belle journée… J’ai connu beaucoup d’échec, je suis pas certain qu’aujourd’hui je réussis mais j’écris, c’est salutaire je crois… J’ai changé mon fusil d’épaule maintenant j’avoue avoir besoin des travailleuses sociales, y’a bien des années dans une conférence je leurs avais dit que j’avais pas de temps à perdre avec elles, fat que j’étais… Je déniais tout simplement la maladie. Je vous en donne trop à lire je perds des lecteurs. J’ai peur qu’on me fasse mal, qu’on détruise tout ça, qu’on m’empêche de m’exprimer… Je devrais souffrir en silence dans une chaise berçante, me faire suer dans une job pas intéressante, les autres ils ont toujours réponse à tout, ça ça fait partie de ma folie. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me demande combien de temps je vais tenir à ce rythme-là? J’ai fait la sieste après la lecture d’un chapitre de roman policier. Je m’égare lentement je m’égare incapable de m’en tenir à mon senti. À la pharmacie au rayon des cosmétiques on m’a donné un échantillon de crème hydratante, ça apaise vraiment l’irritation. J’ai acheté cette eau de toilette que j’aime bien, l’esthéticienne m’a dit que c’était un bon choix que ça allait bien avec mon look rock, elle était bien gentille quoi qu’elle voulait me vendre toute sortes de produits dont j’avais pas besoin. Elle croyait pas que je voulais acheter le parfum tout de suite, quand je l’ai acheté avec ma carte de crédit elle a bien vue que j’avais pas besoin de carte de fidélité. J’achète toujours ce produit à cette pharmacie. C’est vendredi, je pense à mon prochain voyage, je veux pas m’enfermer par peur des terroristes. Je vais chercher de l’inspiration pour un autre texte. C’est terminé pour les humeurs culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html j’aimerais bien les publier papier. Je regarde combien coûte les hôtels mais j’attends des nouvelles de l’agent de voyage d’habitude elle fait une bonne job. Aussitôt que je sais quand et si je pars je vais acheter une carte et de la littérature sur ma destination. Vous le trouverez pas très bon mon texte aujourd’hui ça manque d’inspiration quoi que je rêve toujours aux avions. La terreur c’est être doublement paranoïaque, je refuse de tomber là-dedans, j’ai eu peur assez longtemps j’ai plus envie de me cacher. Ce soir y’a un parfum de soupe, ça ouvre l’appétit… Ils annoncent un peu de soleil pour demain, la pluie va cesser. J’entends un avion qui passe, les voisins se promènent sur la passerelle comme si on savait pas qu’ils font des affaires louches. J’essaye de rester honnête, c’est vivre et laisser vivre. Y’a ces jeunes à la station de métro tout près du refuge des jeunes, une jeune fille et trois gars intoxiqué qui se sautent dans les bras d’un et de l’autre, ce sont des accolades tristes juste à les voir… À la fin du mois je vais beaucoup parler de rétablissement faut que je sois à la hauteur, pour aujourd’hui j’ai pas envie de me geler ni de boire ces insipides liqueurs sans alcool, pas plus que de l’alcool. Je sais je me fait vieux pour donner l’exemple pourtant… Ce soir quelques bohémiens artistes vont se défouler pour oublier la mauvaise réception de leurs œuvres, d’autre vont jouer du Django dans le métro et moi je continus cette écriture sèche pourtant je l’aime cette écriture j’y travaille peut être pas assez mais ça va comme ça. J’espère que ça vous plait, c’était un peu mon senti pour aujourd’hui, la pluie a cessé, je vais pouvoir marcher un peu et m’inspiré. Je suis à me booker pour la semaine prochaine. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est un casse-tête ce matin, je sais pas comment on accueille les voyageurs solitaire à Barcelone. J’ai pas encore regardé la documentation voyage, ce qu’il y a à faire et à voir. Je sais que l’architecture de Gaudi est spectaculaire… Je pense à l’anarchie en Espagne et après le joug de Franco. Ça fait pas tellement longtemps que les espagnols sont débarrassés de la dictature, plus tôt je pense au « Pour qui sonne le glas » d’Ernest Hemingway dans la guerre civile espagnole… Encore cette nuit je suis debout tôt et je m’adonne à ma passion l’écriture… Malraux est un autre écrivain impliqué dans la guerre civile espagnole, je sais que Franco l’a gagné mais depuis qu’il est disparus je crois que l’Espagne est un des pays les plus libéral d’Europe. Vous préféré que je vous parle de mon senti, la guerre on en a assez… J’ai eu mal au cœur quand j’ai vu cette attaque monstrueuse au gaz sarin sur des enfants, le mal a pas de limite quand je vois toute cette folie meurtrière je me demande ce que je peux faire, pas grand-chose, même notre gouvernement attend avant d’agir c’est vrai que c’est pas simple. Aujourd’hui on annonce encore de la pluie ça fait trois ou quatre jours qu’il pleut… Je crois que Franco a gagné la guerre parce qu’il avait la maitrise des airs, les avions… On parle de détruire les avions de Bachar Al Assad. Je suis loin de mon senti, c’est ce que permet la paix de bien pensé aux gestes que l’on pose aux choses que l’on fait, la maladie me donnait le sentiment d’être en état de guerre toujours sous tension avec la peur au ventre, peur d’aller en prison. Peur aussi de mourir victime d’un règlement de compte, on a tous fait pour que j’en finisse, je sais pas qui cognais sur le plancher au-dessus de mon appart, j’ai pas oublié… Pendant que des enfants meurent, je me paye le luxe d’une douche et du parfum. Je vous parle plus du goulag occidental, ça a rien à voir avec les lieux d’exil et de réclusion ça ressemble plus à une station balnéaire cheap, le long du fleuve. La maitrise du ciel voilà ce qui fait gagner ou perdre une guerre, la photo c’est un avion allemand de la première guerre ça a rien a voir avec la guerre civile espagnole autre que c’est je crois ce genre d’appareil qu’on utilisait… Chez moi ça sent pas les tranchées, on est pas dans la condition humaine de Malraux, ma folie avec le temps est devenue moins violente. Le voisin comme toujours ronfle, moi je suis heureux, autant qu’il est possible de l’être dans ce monde… J’aime pas beaucoup ces coach sur internet qui vous promettent mer et monde contre le pactole que vous allez leurs donné. Faut être mal pris pour croire à ça. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 6 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il pleut encore, il pleut toujours, regarde dehors pour l’amour. Le monde est mort, le monde est sourd, tu reste fort tu reste beau toujours, arrive au port arrive moins lourd, tente le sort joue le tour, soulève ton corps fait le poids lourd et si tu sors demande pour… Voilà c’est une espèce de petit poème inspiré par la pluie semble qu’il va pleuvoir jusqu’à dimanche. J’ai hâte au soleil… Je prends un café je l’ai sucré avec du sirop d’érable, toujours le souvenir de ces années de maladie, de cette tension qui m’habitais, la journée se terminais et au bar on attendais qu’il se passe quelque chose, il se passait jamais rien on cuvais notre bière pendant que les autres travaillaient, un vieux de cette époque nous racontais qu’un de ses chums étais monté debout sur le bar, j’y croyais mais ce gars là je l’avais jamais vue là. Je sais une chose, j’ai eu moi aussi peur de vivre seul. Pourtant aujourd’hui je préfère ça à n’importe quel arrangement… Parfois je reviens en arrière pense aux filles de mon adolescence, ça donne rien, le temps passe toujours et ce que j’ai fait est passé… Je pense au Royal Albert Hall à Londres à tous ces concerts mémorables qui ont eu lieu là. Je suis passé devant ce monument faute d’assister à un concert. Je mentionne ça parce que je veux placé la photo. Jeudi soir, journée des travailleurs qui pour plusieurs ont leurs paye, j’étais payé cette journée là, dans le grand simulacre de liberté où il fallait puncher à tous les jours, je cherche comment dire que la paye étais jamais suffisante. J’étais trop malade pour voir que je la buvais toute… Encore mon thème de prédilection, j’en aurai jamais finis pourtant je me rétablis. Les journées passent, je sais pas si j’aurai fait œuvre . Cet après midi je suis allé au Musée d’Art Contemporain, j’ai raté l’expo des Impatients, j’ai quand même visité les expositions dont une sur les féminicides en amérique du sud, ces femmes qu’ont tue et qu’on ne retrouve pas, c’est angoissant, y’avait aussi des photos de salles de danse démolies avec des travailleuses du sexe transgenre, il ne reste qu’elles au milieu des ruines. Y’avait plein de pièces ayant toutes un rapport avec la mort, une broderie, et une vidéo des femmes qui ont survécu et brodent. Ce sont des œuvres de Teresa Margolles. De toutes les expositions qu’il y avait là c’est celle qui m’a le plus frappée. Faut que je dise aussi que j’ai pas tout lu le discours autour des œuvres, l’expo est assez intense comme ça on comprend vite du moins je crois. Beaucoup de cinéma aussi dans cette exposition, là aussi j’ai été paresseux j’ai pas regardé, c’est un manque de curiosité. Pendant que je vous écris je me demande ce que je pourrais faire pour ces femmes. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai très mal dormis, ma snowbirds m’a donné quelques conseils pour le voyage. J’en ai fait part à l’agent de voyage. Ce matin je vais essayer de pas forcer pour l’écriture juste vous parler de mon senti. Je le répète souvent c’est pour les nouveaux lecteurs, lectrices. Je viens d’apprendre que les rendez-vous chez le médecin c’est une demie heure.  J’ai petit déjeuner, j’écoute ce que ça dis, je pense au sauveteur d’une piscine qui possédait un studio d’enregistrement, aujourd’hui avec un ordi tout le monde peut avoir le sien encore faut-il savoir opérer les différentes applications. L’agent viens de me répondre elle va aussi regarder fin août et le mois de septembre pour le voyage que je projette. Lentement je me réveille, le loyer est payé, hier ils ont baissé mes frais de télécommunication. Cette nuit y’a pas de voix qui se fait entendre et s’est tant mieux. Le loyer est payé, je veux pas vraiment faire mon intéressant. J’entends un gros drum’n’base. Je veux pas forcer avec les mots, j’ai comme une paralysie du senti… Je me sens un peu comme le docteur Spock dans Star Trek, pas d’émotions tout dans ma tête. J’ai appris hier que ma puéricultrice de l’Outaouais se mariait, un mariage après quatre enfants faut le faire. Je serai là pour les féliciter. Je me suis rasé, ça sent bon… Y’a quand même une odeur de steak à la poêle. Je pense déjà à mon départ à comment j’aime être à l’aéroport malgré tout. Viens de regarder des photos prises à l’aéroport Billy Bishop de Toronto… Je rentre en moi, cherche la voix positive qui me dira quoi vous écrire. Je me prépare un autre café… Plus la nuit avance, plus je me sens bien, vous allez croire que je suis un vampire, mais non! Je vous ai pas dit qu’hier j’ai eu mon dédommagement ça s’est bien passé… Je pense au banquet de la mémoire, c’est madame Pintal qui a trouvé ce titre, on va le jouer à l’institut, je sais pas si c’est une façon de réhabiliter les murs… Moi j’y entre et j’en sors comme dans un moulin, je suis pas hospitalisé, j’essais d’expliquer mon rétablissement et les conditions qui font que je me rétablis. Parfois c’est difficile de vous écrire, je trouve pas que mon propos va vous toucher mais écrire c’est aussi malgré tous des hauts et des bas, des textes forts et des textes faibles. Quand je pense à vous tous qui me lisez, au vieux amis comme au nouveau, ça me touche je suis ému. Je pense à ma jeunesse sur une bicyclette, je pédalait, j’y allait à fond, j’ai jamais fait de compétition, je crois que j’étais en forme… Tout à coup je pense à mon lecteur conducteur d’autobus de la couronne nord, je le salut. J’ai toujours les avions en tête, j’en rêve. Je sais pas trop comment vous terminer ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 5 avril 2017

Au présent




Bonjour! Bonsoir! Je commence à avoir peur, faut pas oublier que je suis paranoïaque, y’a trop de monde qui aime ça ce que j’écris, c’est pas le temps de reculer, je continue. C’est peut-être moi qui pars dans des délires de grandeur c’est courant chez les malades mentaux.  La pluie a cessé, toute la neige est fondue. Je reste avec mon senti, y’a des gens qui ont sortis leurs scooters d’autres leurs motos, lentement le printemps s’installe ce seras bientôt l’apothéose du vert. Une femme promène ses chiens dans le parc, elle sait pas que c’est interdit… Le Bell va me créditer le paiement en trop que j’ai fait, j’ai téléphoné pour des précisions ça m’a permis d’abaisser la facture. Y’a une alarme qui hurle dans l’édifice, ils viennent de l’arrêter, ça vous dis pas comment je me sent… Je serai pas le premier à avoir des tentatives d’écritures. Je regarde dehors c’est mercredi je passe mon tour pour le cheval blanc, l’euphorie alcoolique ça m’intéresse plus… Dans cette taverne y’a plusieurs créatifs je me demande comment ils font, leurs art est assez down et nihiliste. Je vais probablement partir au mois d’août, j’attends de voir combien ça coute. Je vais renouveler mon stock de souvenirs. Me suis préparé un café… Je pense aux rouge, pas les libéraux mais les communistes, ils en reste plus beaucoup c’était une belle utopie. La commune plusieurs ont tenté de la refaire mais ce sont cassés le nez chez les autochtones de la campagne et y’a pas vraiment moyen de vivre d’une terre de roche achetée pour trois sous. Moi j’ai jamais été granola mon trip c’était la ville, le bas de la ville et la faune nocturne. Je m’y suis perdus, égaré entre deux hot dog du regretté Montréal-Pool Room et des tavernes gay… Maintenant j’ai peur de cette faune, comment vous dire que je préfère être tranquille chez moi. Je vie pas dans le luxe mais je vie bien. Puisque vous êtes là je vous remercie pour les commentaires… Je poursuis, hé oui! Les enfants se promènent en scooter, les Vespa on attend encore un peu pour les sortir, Ils va peut-être faire assez chaud pour jouer au mississipi où au punching bag à la récréation dans la cour de l’école. Si vous saviez comment je me sentais mal à mes premiers jours à l’école Léopold Gravel c’est difficiles à décrire j’étais seul tous les gars se connaissaient, c’était le printemps j’étais en sixième année du primaire et j’avais peur qu’on me fasse mal… Je me souviens encore du nom du gars avec qui je m’étais battu, le lendemain ils se sont mis une gang pour me faire la leçon. Je pleurais… C’est des histoires de petits bums. On  m’avait pas expliqué comment c’était dans cette école, la différence avec l’autre, les cours d’éducation physique, le prof qui me rentre un doigt dans l’œil. Je termine là-dessus, vous l’avez déjà-lu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard