mercredi 29 mars 2017

Au présent

Voilà! C’est encore moi ce matin en direct de l’institut universitaire en santé mentale  de Montréal. On fait un retour sur les journées bibliothèque vivante. J’avais un petit problème avec Facebook je l’ai régler. J’aime beaucoup me retrouver seul dans une salle de réunion. J’ai des souvenirs.Je vous laisse là-dessus. Merci!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

mardi 28 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 27 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit vingt, je vais encore une fois essayer de vous évoquer mon senti. Je m’en voudrais de pas avoir un petit mot pour mon lecteur de Pointe-aux-Trembles, il est très photogénique. Bravo! Je me prépare un café, faut pas que je crie partout que j’essaye d’être vrai, ça peux devenir comme disent les anglais « a foot in the mouth ». Je pense encore à la cigarette avec un café, c’étais bon mais je fume plus c’est fini, je me contente du café. J’ai dormis un peu, je suis insomniaque mais j’ai pas ces grandes angoisses de ma jeunesse parfois je me demande comment j’ai fait pour survivre à ça… Je me souviens de la femme avec qui j’étais accoté qui me met dehors au beau milieu de la nuit, elle fait venir la police et comme j’avais pas signé le bail « out the door I went ». C’étais pas très agréable de vivre avec elle, quatre ans d’enfer pourtant j’avais ma part d’affect déglingué qui voulais pas décoller. Maintenant je suis quand même heureux de vivre seul, de pouvoir vous écrire comme ça dans la nuit. Aujourd’hui je crois que je suis plus équilibré, ma solitude je l’assume. Je vais vous faire une confidence, je déteste dormir deux dans le même lit… Être célibataire ça m’arrange je suis pas obligé de coucher dans le bain… Mais au fond vous voulez savoir comment est mon senti cette nuit, il est bien, les voix sont muettes ce que vous avez comme écriture c’est directement ce qui proviens de ma tête, c’est pas de la philosophie c’est juste de la vie cérébrale. Je veux pas rester muet, je vais prendre un petit déjeuner bientôt. Je pense aux plaisirs alcoolique comment ça a faillis me tuer. Y’avait plus rien d’amusant dans le gouffre de l’alcool. J’en connais pour qui arrêter de boire ça prenais une cure géographique, ils quittaient Montréal pour la campagne mais la cure réussissait jamais, on les revoyait saoul dans les rues… Je me suis détaché de tous ceux là, j’ai adopté le mode de vie en douze étapes et un jour à la fois je réussis. Je salut tous ceux et celles qui se reconnaissent. Je prends mon temps, semble que ça vous touche ce que j’écris, je suis content quand je réussis. Je sais bien que mon sujet de prédilection revient souvent. J’en aurai jamais finis faut que je me rappelle… Les Honky-Tonks sont pas mal tous fermés, j’emprunte cette phrase la à Steven Faulkner un de nos grands auteur-compositeur… Ouais! On entrais au bar salon, la musique y faisait une atmosphère d’enfer, on s’entendais pas parler et on commandait une bière, voilà c’étais partis, on savait pas où allais finir la bringue, me souviens d’une fois où j’étais rentré avec une latino, je crois que c’était une fille au pair elle avait pas voulu que je couche chez elle j’étais rentré chez moi à pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et j’ai changé ma photo de profil sur Facebook. Demain j’ai une réunion du conseil d’administration des usagers. Pour la photo, vous pouvez voir « ma grosse face lette ». Je suis à bout, j’ai plein de choses à lire et à faire comme rédiger le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide Reprendre Pouvoir… Je suis pas supposé travailler pourtant… Viens de voir qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui ont apprécié la nouvelle photo de votre humble serviteur, merci! Je pense à ce gars chez qui j’avais été souper j’avais mis des vêtements propres lui il appelait ça des fringues d’une façon condescendante… J’ai mis la télé, on parle beaucoup de ce temps là de la légalisation de la marijuana, moi je trouve ça débile combiens de psychotiques ça va créer, y’a pas d’étude qui le dis. Lentement la neige fond, j’ai hâte de voir du vert… Bell va développer sa fibre optique à Montréal, des millions de dollars. J’ai fait la sieste une heure, j’essais toujours de vous traduire mon sentis. J’ai beau être un bénéficiaire je me sent pas comme ça, j’essais de me réaliser avec ce que je sais faire, écrire est une de ces choses là. J’aime beaucoup recevoir vos commentaires. Ça brasse comme on dis, ça brasse émotivement. Je pense à ce gars bronzé que j’ai croisé, il avait toutes les apparences d’un toxicomane, c’est à croire qu’il l’avait écrit dans le front, je lui laisse une chance… Je suis mal placé pour juger. Encore ce soir je crois que j’y arriverai pas, j’écoute ce que ça me dis… Je suis touché par ces artistes qui décèdent, je pense au regretté Marcel Dubé, un dramaturge un peu négligé. Je vois un gars qui marche sur la rue en fumant une cigarette, faut savoir qu’on en fabrique encore dans le goulag occidental… Je suis accroché sur ma photo, je crois que c’est ça avoir un gros ego et être narcissique mais la photo est bonne pareille. J’ai souper d’un sandwich jambon beurre, j’écoute les actualités y’a plus de nouvelles sur la police que sur les criminels c’est pas bon signe. On veut que la police mette son uniforme, je deviens paranoïaque pourtant j’ai pas fumé de pot ni pris aucune drogue pas plus que d’alcool… Les gens rentrent à la maison après une dure journée de travail… On parle de mettre plus d’argent en santé mentale… Je sais pas comment ils vont faire ça, aux actualités on en parle pas beaucoup de santé mentale quand il est question de budget provincial. Je pense au lieu où on peut exprimer notre douleur, notre mal et comment la santé mentale se résume pas toujours par l’expression de ce mal. Je vais terminer en vous remerciant tous pour les compliments sur la photo de votre humble serviteur. Je termine donc encore une fois en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu tard pour commencer à blogger, c’est lundi matin les gens s’en vont au boulot, moi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Je sais pas comment parler de mes « amours » ce week-end j’ai entendu un gars parler de ses amours hygiéniques. J’y crois pas y’a pour moi toujours un côté affectif à la sexualité, on fait pas l’amour comme ça et bonjour à la prochaine! Je sais c’est un sujet délicat présentement je suis incapable de m’investir émotivement et j’ai pas rencontré la bonne personne voilà pour ma vie intime… Il pleut, c’est encore la nuit, un bref moment pour parler de l’aspect sexuel de mon senti, présentement je suis abstinent et c’est pas plus mal. Je crois que je devrais pas m’engager plus loin là-dessus, c’est un monde qui m’appartiens et c’est pas très viril d’écrire là-dessus… Je sais pas trop quoi vous écrire d’autre sans faire de la « littérature » de voyeur. Souvenir d’une flamme qui avait loué un appartement au sous-sol et les voisins qui venaient écornifler à la fenêtre pendant qu’on faisait l’amour. Je pense à ces publicités qui disent qu’on est pas un homme si on fait certaines choses. Je sais qu’elle doit dire oui avant de passés à l’acte, je préfère m’abstenir c’est trop compliqué… Je sais que je vais déplaire en écrivant là-dessus, je suis quand même engagé avec personne, je suis pas abonné à une agence de rencontre ni ne vais cruiser dans les bars je suis un peu vieux et je pense au MTS voilà pourquoi j’ai plus de désir. En anglais ils appellent ça des « fuck friends » j’y crois pas je le répète y’a toujours un aspect émotif dans la sexualité. Le passage dans lequel je suis me plait, une libido très basse qui me permet de respirer par le nez, après ça vous saurez tout et comment me faire chanter.  Je ne vais plus dans les bars de danseuses je trouve que c’est pas une bonne façon de faire et c’est pas dans mes valeurs. La fille et son poteau ça me dis pas grand-chose, y’a toujours ces odeurs de bière renversée sur le tapis une odeur d’œufs pourris. Je veux pas encourager le trafic de femmes… Ça commence crû cette semaine, je pense à ce qui se passe dans les chambrettes de maisons closes, ça me fait mal juste d’y penser… Ce matin je suis honnête et réveillé, me suis fait un café, j’ai l’amour tout mêlé c’est une question d’affectivité, pardonnez-moi mesdames je tourne en rond. J’ai pas beaucoup écris sur cet aspect de ma vie tout simplement parce que c’est un aspect pas très vivant. Je sais pas pourquoi je pense aux pushers probablement parce qu’il sont étroitement lié avec le monde des pimps. Je crois que j’en ai finis pour celui-là, c’est un sujet délicat, j’espère que ça vous déplait pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 26 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis désoeuvré cet après-midi, pas grand-chose à dire comme souvent le dimanche. J’ai fait quelques prières… Le ciel est couvert. Je sais pas trop ce que je vais manger ce soir. Hier à la session photos on a un peu discuté voyage, je vais attendre avant de partir, faire attention au budget… J’ai toujours la Chine en tête, y’a un ami qui y est allé y’a quelques années, il avait un ami chinois chez qui il pouvait séjourner en Chine. Il est courageux, les points de repère en Chine c’est difficile les noms de rues et de commerces sont illisibles pour un occidental. Moi je pense y aller dans un voyage organisé, ça coûte cher mais je crois que ça vaut la peine. Je me souviens que P.-E.-T. et Jacques Hébert y était allé y’a longtemps. Je pense aussi au Docteur Bethune qui soignait les chinois pendant la guerre contre les japonais. Je crois pas que le petit livre rouge de Mao-Ze-Dong me servirait à quelques chose. Je préfère rêver avec le cerf volant du bout du monde. J’ai bien aimé aussi le film de Bernardo Bertolucci, le dernier empereur, http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19434661&cfilm=2865.html . Hé oui! Je vieillis et voudrais voir le bout du monde… La voisine du bas est chinoise de Shangaï, j’ai toute les misères du monde à communiquer avec elle. Je pense à ce que ce serais si c’était des millions de chinois. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord à longtemps fait la livraison pour un restaurant chinois, il doit surement avoir quelques notions de cette langue. À vrai dire je sais vraiment pas si je vais partir, je veux pas dépenser mes économies et recommencer à taper mon lecteur de Deux-Montagnes à la fin du mois. Je suis loin de mon senti, je suis plus dans le rêve, dans l’imagination orientale… Hier y’a un avion qui partais pour Shangaï qui a atterris d’urgence à Montréal, il y avait un moteur de défectueux, on dit qu’il aurais pu faire le voyage juste avec un moteur, mais c’était plus sécuritaire de faire demi-tour, semble que cette manœuvre est assez conventionnelle, que tout le monde était en sécurité, on leurs à trouver un autre avion et ils sont partis. Je me souviens du pavillon de la Chine à Terre des Hommes, j’allais y flâner, en pensant aux communistes chinois, c’est déjà de l’histoire ancienne,  je crois que la Chine est maintenant dans une économie de marché. Je crois que c’est une « dictature » bien qu’on ne le dise plus, qui s’ouvre sur l’occident, en Chine il y a maintenant une énorme classe moyenne. Les gens veulent vivre comme en occident, malgré la pollution que cause toutes les voitures, les gens étouffent en ville, du smog on appelle ça du smog dans les énormes embouteillages de voitures. La ville oui! Mais j’aimerais voir la campagne et les monuments chinois. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard