vendredi 17 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin ça va mieux. J’ai dormis. J’apprécie vraiment les marques d’encouragements de vous tous.  J’essaye comme toujours de vous livrer mon senti. Je vais me faire un café. C’est encore la nuit, je pense aux avions mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dit de pas attendre après lui pour partir pour la Chine, d’y aller quand je serai prêt. Je crois que ce seras pour l’automne prochain. J’ai moins mal, le senti ça ne peut-être que la douleur se sentir bien ç’est ça aussi. Hier soir en revenant du Théâtre du Nouveau Monde, j’ai vu le trajet que fait le travailleur moyen en métro bondé. Je leurs rends hommage de se taper ça en revenant du boulot. En ce moment c’est quand même pas si pire j’ai pas d’hallucinations… Je félicite mon lecteur de Deux-Montagnes d’avoir lui aussi adopté le programme. J’en dis pas plus il va savoir de quoi je parle. Je suis toujours étonné d’être entouré de gens exceptionnel, ce matin j’y vais en demi-teinte en pensant que toutes vérités n’est pas bonnes à dire. Je veux ménager mes lecteurs, lectrices, au théâtre hier je crois qu’on a apprécié mon écriture. J’aime bien faire tout ça… Ma lectrice snowbirds m’a suggéré le parc Botanique en m’imaginant que c’est le printemps, bein voèyons! J’ai pas tant d’imagination et je pourrais me perdre dans les forêts du jardin. En ce moment c’est toujours la nuit et j’écoute ce que mon cœur à a dire… Je sais pas pourquoi je pense au chroniqueur retraité Pierre Foglia, à la fin de sa carrière je le lisait plus. Je pense que ça va en prendre un pour réinventer le genre à notre époque de chroniqueurs tous azimuts. Mais non je me mettrai pas à vendre du fromage… Pour un grand singe je suis pas si mal, je vous fait pas trop de grimaces. Hier dans l’autobus j’ai paniqué, je me sentais coincé, je suis sortis assez vite quand j’ai vu qu’on laissait monter les gens par la porte arrière. J’écoute ce que ça me dis, c’est sale gueule, je sais pas pourquoi, le psy disait que j’étais pas pire qu’un autre, pas mieux, pas pire, juste un homme ordinaire. Je vais essayer de continuer à écrire pour le théâtre mais pas ici, dans des cahiers que je réserve pour ça. J’ai hâte de m’y mettre il me semble que j’ai plein d’idées c’est peut être une illusion. Je pense à Marie-Victorin et à Lionel Groulx que je confonds, deux grands ecclésiastique, c’est comme ça qu’on dis? Marie Victorin est connus je crois pour sa flore  Laurentienne et pour avoir contribué au programme de création du jardin Botanique. En fait c’est le fondateur. Il devait l’attendre avec passion le printemps et son bourgeonnement, les premières feuilles, les premières fleurs. Le cycle de la nature il le connaissait bien. Ce matin j’espère que ça vous a plu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
 
Bernard 
 

jeudi 16 mars 2017

Au présent

 Bonjour! Il est midi trente, je suis au TNM, j’ai un atelier d’écriture suis en avance d’une heure. Y’a des gens qui vont être absent à cause de la tempête. J’avais de la peine ce matin, je sais pas trop pourquoi… Je sais pas trop comment ça se passe pour l’inspiration.

Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis fatigué, j’ai les larmes aux yeux, je dors mal. Je passe mes nuits à me promener dans l’appartement. J’ai pas eu la force de vous écrire cette nuit je le fait donc ce matin. J’ai des sanglots, je me réveille mal. Je vous ai toujours écris à propos de mon senti. Je regarde dehors c’est tout enneigé et je suis déjà à bout en me levant. J’ai vu le vidéo d’une handicapée j’ai pas aimé ça, je peux pas vraiment comparer la maladie mentale, j’essais de dé-stigmatisé,  c’est difficile de vous faire comprendre ma souffrance comparée à ça… Elle est probablement très saine d’esprit pendant que moi je me bat avec l’angoisse et la paranoïa, je reste enfermé chez-moi. J’ai envie de vous dire qu’à soixante ans je ne fais plus de travail physique, cette jeune fille m’a ramené à une époque où on appelait ça des freaks shows, des handicapés en spectacles… La maladie mentale c’est comme si il fallait demander la permission pour en avoir une, toujours avec l’impression qu’on devrait nous envoyer dans des camps de travail comme dans les régimes totalitaires. Voilà! C’est mon senti ce matin , ça commence très mal… Je pense à notre époque où tout un chacun doit être intégré faire partie de la communauté sans être mis de côté. Moi parfois j’ai juste envie de me cacher… Je sens comme une espèce de compétition malsaine entre la maladie mentale et le handicap physique. Je trouve ça tordus qu’on se délecte des shows des handicapés et qu’on dise heureusement je suis pas comme ça. Vous devriez faire quelques pas dans mes bottines pour voir comment la schizophrénie c’est pas facile, la grande peur, la grande angoisse et le stigmate qui fait de moi un idiot… Moi je me sens mal quand je vois une handicapée en show, j’ai moins de difficulté à en monter un. Tout à coup je pense à mon ami qui à la sclérose en plaques, c’est aussi un grand handicap et j’aime bien discuter avec lui je le vois jamais comme un handicapé bien qu’il soit toujours en chaise roulante, c’est un excellent peintre et comment dire? Il a un côté intellectuel supérieur. Dans le goulag occidental on voudrais tous nous voir au travail dans l’atelier, dans la shop, la manufacture, occupé trente-cinq heure de façon conventionnelle, mais je vois pas ça comme ça… Ce matin c’est juste mon opinion je veux pas blesser personne, je suis un être hypersensible d’autre dirais t’est une grosse vache! Je travaille comme je peux avec ce que j’ai… Les larmes me montent encore aux yeux, je suis triste, cet après-midi je vais essayer d’écrire. Ça me fait mal intérieurement. Je vous l’écris ça m’apaise, j’ai pas à me défendre, je suis ce que je suis et si t’aime pas ça abandonne moi, laisse-moi à mes affaires. Je tire sur la fin. Je sais que je vais terminer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 15 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça fume du pot dans l’édifice peux pas trop chialer, ils ont peut-être un permis. La tempête s’est arrêté, y’a longtemps que j’ai vu autant de neige. Je suis sortis c’était difficile de marcher. Je  crois qu’à météo média ils ont dit qu’il est tombé un peu plus de trente centimètre, c’est beaucoup, les skieurs vont être contents. Ceux qui ont à déblayer leurs place de stationnement un peu moins, c’est vraiment l’hiver. Cet après-midi j’ai un peu dormis. Je déteste rentré et enlever mes bottes mon manteau ma tuque essuyer mes lunettes et enfin m’asseoir. C’est difficile, dehors y’a un gars qui attend l’autobus, faut pas être cardiaque pour marcher par un temps pareil… Je me souviens des psychoses que je faisais quand je fumais c’était très mauvais… Ce matin j’avais une réunion, je suis sortis j’ai un peu parlé… Je pense à ce que je suis devenu, aux valeurs que j’essais de mettre de l’avant, l’argent faut en avoir un peu mais c’est pas ça qui est le plus important. Je suis pas très bien placé pour écrire sur les vertus. J’essaye d’écouter ce que ça dis dans ma tête, quoi? Quoi? Justement je suis pas un canard ni une autre espèce d’oiseau. Ça me réussis pas d’essayer d’être drôle… Y’a eu beaucoup de carambolage, je reviens avec le docteur Destouches qui disait pas l’ « agité du ciboulot » mais l’agité du bocal, c’est pas pareil je suis un de ceux là. Je sais pas si on va refaire les patinoires, ce serait bien quoi qu’il est un peu tard. La soirée arrive je suis un peu fatigué, les cuisses qui m’élancent des douleurs physiques pas mentales, on me demandait si je m’inquiétais pour mon cœur, pas vraiment. La neige à vraiment cessé, y’a des voitures qui sont enfouies sous la neige. Je pense comme toujours à mes snowbirds en Floride… Je crois pas que les petits gars aient reçu le recueil de bandes dessinées c’est sûrement retardé… Les voisins comme toujours passent sur la passerelle, le gars dis « On va prendre une bière » faut bien être prestataire pour pensés à boire de la bière, mais c’est vivre et laisser vivre. Ce soir y’a pas beaucoup de circulation les gens sont restés chez-eux. Je pense à l’époque où je faisais de l’auto-stop pour me rendre à Terrebonne, maintenant je préfère de beaucoup rester chez moi dans le goulag occidental. Ça en prendrais beaucoup pour me faire grouiller. Je mange une pomme Empire, elle est très bonne, tout ce que je dis aujourd’hui c’est des niaiseries question senti c’est pas fort. Hé oui deux hommes sont morts ensevelis sous la neige à Montmagny… Quoi dire d’autre que nos condoléances aux familles. J’ai mis la télé sur les actualités. Ça fait longtemps qu’il y a pas eu de tempête pareille… Ai fermé la télé, je m’approche de la fin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La tempête s’est apaisée, y’a un parfum de sirop d’érable… Ce matin j’assiste à l’institut de santé mentale de Montréal à une réunion de préparation pour la bibliothèque vivante. Dehors c’est redevenu tour blanc, je m’active encore, je sais pas pourquoi, y’a des mots qui parfois me font mal. Les yeux me ferment seul… C’est tranquille dans le Goulag, y’a pas beaucoup de voitures qui passent… On aime pas beaucoup que je me présente comme un schizophrène paranoïaque, je sais que c’est la schizophrénie la plus « courante », les gens risquent plus de s’identifier. Hier soir j’ai pris une boisson dans le frigo, le bouchon était  décellé, il me semble que je l’ai jamais ouvert, c’est comme si quelqu’un était entré chez moi et l’avait ouvert… La schizophrénie c’est beaucoup ça quelqu’un qui veux se venger en me persécutant depuis des années et jamais là où je l’attends. J’ai pas beaucoup dormis, je crois que les avions vont pouvoir décoller ce matin… Je pense à ce senti anormal qu’on a tous en santé mentale, la schizophrénie et l’émotivité hyper-sensible. Je sais pas trop, c’est ce que j’essais d’écrire l’émotion crûe. Dehors on entend le bip des tracteurs qui vont à reculons. C’est ça qui me dérange beaucoup avoir le système émotif déréglé, heureusement ma façon de raisonner est o.k. du moins je crois, mon senti est pas tellement à plat parfois je me demande ce que je fais là… Le tracteur dégage les arrêts d’autobus… Ce matin on est vraiment de retour en hiver… Je vais peut-être essayer de vous écrire quelque chose à partir de l’institut. Le tracteur est partis on entend plus bipper, je suis tout mêlé… Hier on me posait une question sur la société, j’en ai pas grand-chose à faire de la société, je souhaite juste qu’elle s’améliore un peu côté stigmate et ce seras bien. J’ai sortis le mot de passe du Wi-Fi de l’institut, je sais pas si c’est encore le bon en tout cas je vais l’essayer. Il est quatre heure cinquante cinq, le métro va ouvrir bientôt, y’en a quelques un qui vont s’y mettre à l’abri, ma réunion est à dix heure trente… Ce matin mon senti est à plat, je peux pas écrire sans être touché émotivement, y’a une bonne odeur de parfum, j’essais de mettre de l’émotion dans cette machine, du vibrant aussi je sais pas si j’y arrive… C’est de la folie mon affaire, de la folie d’un cœur brûlé, d’une âme malmené on va toujours préféré l’ingénieur au poète, le béton au crayon… Dans Hochelaga-Maisonneuve quand t’est col bleu on te respecte autrement on te crache dessus, tu vaux rien… On pense toujours à la « belle » job… Quelques mots encore pour terminer, ça s’est dégagé, les autobus commencent leurs runs du matin, les déneigeurs sont heureux ils ont du travail, ils vont travailler sans arrêt pendant un bon moment. Je termine et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 14 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça a commencé doucement mais maintenant c’est la vraie tempête. C’est à peine si on voie les édifices devant. Ce matin je suis sortis pour donner une entrevue le temps étais pas mal, j’ai eu le temps de me mettre à l’abri avant que ça se déchaine. Mais oui c’est la tempête de la Saint-Patrick époque où on bois de la bière verte. Un temps comme ça retarde les vols, les avions décollent pas, tout est au ralentis… Je pense qu’il y a des amateurs de motos-neiges qui vont être content sans parler des skieurs. Les snowbirds en Floride vont avoir évité celle-là… On l’a vu venir, on y croyait pas ce matin mais elle est là… Cet après-midi j’ai un peu discuté avec un lecteur de Pointe-aux-Trembles, un fidèle lui aussi et je le remercie de ses lectures assidu et attentive. J’en ai profité pour faire la sieste, les autobus roulent quand même. J’essaye comme toujours de vous parler de mon monde intérieur pourtant cette météo m’apaise, je sais qu’on ne peut aller très loin c’est dangereux. La neige assourdis tous les bruits parfois on entends une charrue, tant que je suis chez-moi j’ai pas peur. Si on est pas partis d’avance ça risque d’être une rentrée difficile, les camions grattent et épandent du sel. Je crois qu’en Floride il fait pas très beau mais au moins c’est plus chaud qu’ici et c’est de la pluie. Si on sort faut faire attention de pas se faire écraser par un tracteur. Le vent, la rafale voilà ce qu’on voie de ma fenêtre. Je suis calme je respire par le nez, j’écoute pas les actualités, j’essais de vous écrire et de méditer c’est pas simple mais les poumons remplissent leurs fonctions, l’oxygène calme le cerveau, c’est bien, c’est beau… Je dois rester moi-même, dehors sur le trottoir les gens avancent à petit pas. Je fouille dans mon âme, je suis pas trop troublé, c’est bon parfois d’avoir la paix. De loin on voie les phares des voitures, ce matin j’ai rencontré la muse d’un grand poète rock, je la nomme pas, elle est bien jolie. Les gens du sud où de France qui veulent voir la neige, ils sont servis, ils doivent se demander quelle est la folie qui nous fait vivre ici… Dehors encore, une ambulance c’est pas le moment de faire une crise on risque de pas s’en sortir. La neige pendant mon enfance fallait la pelleter, dégager l’entrée pour la voiture du patriarche. Je détestais ça mais je le faisait quand même, aussitôt le banc de neige dégagé la charrue passait pour en faire un autre, ça ressemblait au mouvement perpétuel. Je suis reposé j’ai réussis à vous écrire mes « réflexions » sur le temps qu’il fait, resté au chaud vous pelleterez demain. Y’a rien qui presse tout est au ralentis, profitez-en pour lire un bon livre. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sors du lit et ensuite j’ai pris une douche. Hier soir c’était une soirée toute tévé sur le canal évasion, j’ai bien aimé les émissions. Le magasin Prada dans le désert entre autre à l’ émission TamyUSA. La  dernière fois que j’ai vu une enseigne Prada pour vrai c’est à Milan. Je me demandais comment j’allais me servir de cette photo. Prada je savais pas vraiment ce que c’était à part le luxe… De la neige a été annoncé mais pour l’instant il neige pas… Ai écouté une émission sur la solitude, maintenant j’en vie beaucoup moins. J’aime bien être seul pour vous écrire. Ce matin je rencontre quelqu’un pour une entrevue dans un magazine santé mentale. Je cherche comment vous dire mon senti et aussi comment je me sens. C’est pas pareil… Je me suis parfumé, il me reste presque plus d’eau de toilette, je vais en acheter bientôt maintenant je sens bon. Je pense à ce regretté ami comment il sentait bon, c’était toujours un plaisir de lui faire un hug, un câlin… Pour ce qui est de mon senti c’est pas mal, j’ai dormis je me sent bien…Je rêve encore, cette nuit je rêvais dans mon rêve. À ce rythme-là je vais bientôt avoir écrit un livre, si vous connaissez un éditeur qui serait intéressé faites-moi signe mais je me fait pas d’illusion des blogueurs comme moi y’en a des milliers sinon des millions… Je pense à mes humeurs culturelles je crois que la demande est là les gens aimeraient bien avoir un livre… Dans ce beau monde de l’édition je crois pas qu’on veuille avoir ma gueule de sale c’est à se demander si ils éditent où font de la « raffinerie » de la démonstration érudite. Je cesse là je me ferai pas des amis. Je pense encore à Milan à cette voix qui me traitait de trou-du-cul, je me suis trompé on s’adressait pas à moi, c’est il y a un bon bout de temps on était monté dans un de ces autobus touristique qui fait le tour de la ville. Il faisait froid. Je me souviens y’a plus de vingt ans mon premier voyage en France, on était en automobile et on est monté dans les Alpes sur une station de ski qui était fermé, on s’était arrêté dans un petit resto pour un café on nous avait servis du café instantané. Je crois que c’était fermé. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça disons que c’est mon senti de ce matin… Je pense à l’autre qui s’est inventé une histoire autour de ses problèmes neurologiques… Mais non! Je suis pas dans le jet set je voyage en classe économique, les genoux dans le front. J’aime quand même beaucoup prendre l’avion c’est une obsession  de toujours vous l’écrire. Que mon ami critique d’art s’en fasse pas je suis au courant pour le Prada Marfa dans le désert du Texas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard