mercredi 15 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça fume du pot dans l’édifice peux pas trop chialer, ils ont peut-être un permis. La tempête s’est arrêté, y’a longtemps que j’ai vu autant de neige. Je suis sortis c’était difficile de marcher. Je  crois qu’à météo média ils ont dit qu’il est tombé un peu plus de trente centimètre, c’est beaucoup, les skieurs vont être contents. Ceux qui ont à déblayer leurs place de stationnement un peu moins, c’est vraiment l’hiver. Cet après-midi j’ai un peu dormis. Je déteste rentré et enlever mes bottes mon manteau ma tuque essuyer mes lunettes et enfin m’asseoir. C’est difficile, dehors y’a un gars qui attend l’autobus, faut pas être cardiaque pour marcher par un temps pareil… Je me souviens des psychoses que je faisais quand je fumais c’était très mauvais… Ce matin j’avais une réunion, je suis sortis j’ai un peu parlé… Je pense à ce que je suis devenu, aux valeurs que j’essais de mettre de l’avant, l’argent faut en avoir un peu mais c’est pas ça qui est le plus important. Je suis pas très bien placé pour écrire sur les vertus. J’essaye d’écouter ce que ça dis dans ma tête, quoi? Quoi? Justement je suis pas un canard ni une autre espèce d’oiseau. Ça me réussis pas d’essayer d’être drôle… Y’a eu beaucoup de carambolage, je reviens avec le docteur Destouches qui disait pas l’ « agité du ciboulot » mais l’agité du bocal, c’est pas pareil je suis un de ceux là. Je sais pas si on va refaire les patinoires, ce serait bien quoi qu’il est un peu tard. La soirée arrive je suis un peu fatigué, les cuisses qui m’élancent des douleurs physiques pas mentales, on me demandait si je m’inquiétais pour mon cœur, pas vraiment. La neige à vraiment cessé, y’a des voitures qui sont enfouies sous la neige. Je pense comme toujours à mes snowbirds en Floride… Je crois pas que les petits gars aient reçu le recueil de bandes dessinées c’est sûrement retardé… Les voisins comme toujours passent sur la passerelle, le gars dis « On va prendre une bière » faut bien être prestataire pour pensés à boire de la bière, mais c’est vivre et laisser vivre. Ce soir y’a pas beaucoup de circulation les gens sont restés chez-eux. Je pense à l’époque où je faisais de l’auto-stop pour me rendre à Terrebonne, maintenant je préfère de beaucoup rester chez moi dans le goulag occidental. Ça en prendrais beaucoup pour me faire grouiller. Je mange une pomme Empire, elle est très bonne, tout ce que je dis aujourd’hui c’est des niaiseries question senti c’est pas fort. Hé oui deux hommes sont morts ensevelis sous la neige à Montmagny… Quoi dire d’autre que nos condoléances aux familles. J’ai mis la télé sur les actualités. Ça fait longtemps qu’il y a pas eu de tempête pareille… Ai fermé la télé, je m’approche de la fin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La tempête s’est apaisée, y’a un parfum de sirop d’érable… Ce matin j’assiste à l’institut de santé mentale de Montréal à une réunion de préparation pour la bibliothèque vivante. Dehors c’est redevenu tour blanc, je m’active encore, je sais pas pourquoi, y’a des mots qui parfois me font mal. Les yeux me ferment seul… C’est tranquille dans le Goulag, y’a pas beaucoup de voitures qui passent… On aime pas beaucoup que je me présente comme un schizophrène paranoïaque, je sais que c’est la schizophrénie la plus « courante », les gens risquent plus de s’identifier. Hier soir j’ai pris une boisson dans le frigo, le bouchon était  décellé, il me semble que je l’ai jamais ouvert, c’est comme si quelqu’un était entré chez moi et l’avait ouvert… La schizophrénie c’est beaucoup ça quelqu’un qui veux se venger en me persécutant depuis des années et jamais là où je l’attends. J’ai pas beaucoup dormis, je crois que les avions vont pouvoir décoller ce matin… Je pense à ce senti anormal qu’on a tous en santé mentale, la schizophrénie et l’émotivité hyper-sensible. Je sais pas trop, c’est ce que j’essais d’écrire l’émotion crûe. Dehors on entend le bip des tracteurs qui vont à reculons. C’est ça qui me dérange beaucoup avoir le système émotif déréglé, heureusement ma façon de raisonner est o.k. du moins je crois, mon senti est pas tellement à plat parfois je me demande ce que je fais là… Le tracteur dégage les arrêts d’autobus… Ce matin on est vraiment de retour en hiver… Je vais peut-être essayer de vous écrire quelque chose à partir de l’institut. Le tracteur est partis on entend plus bipper, je suis tout mêlé… Hier on me posait une question sur la société, j’en ai pas grand-chose à faire de la société, je souhaite juste qu’elle s’améliore un peu côté stigmate et ce seras bien. J’ai sortis le mot de passe du Wi-Fi de l’institut, je sais pas si c’est encore le bon en tout cas je vais l’essayer. Il est quatre heure cinquante cinq, le métro va ouvrir bientôt, y’en a quelques un qui vont s’y mettre à l’abri, ma réunion est à dix heure trente… Ce matin mon senti est à plat, je peux pas écrire sans être touché émotivement, y’a une bonne odeur de parfum, j’essais de mettre de l’émotion dans cette machine, du vibrant aussi je sais pas si j’y arrive… C’est de la folie mon affaire, de la folie d’un cœur brûlé, d’une âme malmené on va toujours préféré l’ingénieur au poète, le béton au crayon… Dans Hochelaga-Maisonneuve quand t’est col bleu on te respecte autrement on te crache dessus, tu vaux rien… On pense toujours à la « belle » job… Quelques mots encore pour terminer, ça s’est dégagé, les autobus commencent leurs runs du matin, les déneigeurs sont heureux ils ont du travail, ils vont travailler sans arrêt pendant un bon moment. Je termine et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 14 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça a commencé doucement mais maintenant c’est la vraie tempête. C’est à peine si on voie les édifices devant. Ce matin je suis sortis pour donner une entrevue le temps étais pas mal, j’ai eu le temps de me mettre à l’abri avant que ça se déchaine. Mais oui c’est la tempête de la Saint-Patrick époque où on bois de la bière verte. Un temps comme ça retarde les vols, les avions décollent pas, tout est au ralentis… Je pense qu’il y a des amateurs de motos-neiges qui vont être content sans parler des skieurs. Les snowbirds en Floride vont avoir évité celle-là… On l’a vu venir, on y croyait pas ce matin mais elle est là… Cet après-midi j’ai un peu discuté avec un lecteur de Pointe-aux-Trembles, un fidèle lui aussi et je le remercie de ses lectures assidu et attentive. J’en ai profité pour faire la sieste, les autobus roulent quand même. J’essaye comme toujours de vous parler de mon monde intérieur pourtant cette météo m’apaise, je sais qu’on ne peut aller très loin c’est dangereux. La neige assourdis tous les bruits parfois on entends une charrue, tant que je suis chez-moi j’ai pas peur. Si on est pas partis d’avance ça risque d’être une rentrée difficile, les camions grattent et épandent du sel. Je crois qu’en Floride il fait pas très beau mais au moins c’est plus chaud qu’ici et c’est de la pluie. Si on sort faut faire attention de pas se faire écraser par un tracteur. Le vent, la rafale voilà ce qu’on voie de ma fenêtre. Je suis calme je respire par le nez, j’écoute pas les actualités, j’essais de vous écrire et de méditer c’est pas simple mais les poumons remplissent leurs fonctions, l’oxygène calme le cerveau, c’est bien, c’est beau… Je dois rester moi-même, dehors sur le trottoir les gens avancent à petit pas. Je fouille dans mon âme, je suis pas trop troublé, c’est bon parfois d’avoir la paix. De loin on voie les phares des voitures, ce matin j’ai rencontré la muse d’un grand poète rock, je la nomme pas, elle est bien jolie. Les gens du sud où de France qui veulent voir la neige, ils sont servis, ils doivent se demander quelle est la folie qui nous fait vivre ici… Dehors encore, une ambulance c’est pas le moment de faire une crise on risque de pas s’en sortir. La neige pendant mon enfance fallait la pelleter, dégager l’entrée pour la voiture du patriarche. Je détestais ça mais je le faisait quand même, aussitôt le banc de neige dégagé la charrue passait pour en faire un autre, ça ressemblait au mouvement perpétuel. Je suis reposé j’ai réussis à vous écrire mes « réflexions » sur le temps qu’il fait, resté au chaud vous pelleterez demain. Y’a rien qui presse tout est au ralentis, profitez-en pour lire un bon livre. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sors du lit et ensuite j’ai pris une douche. Hier soir c’était une soirée toute tévé sur le canal évasion, j’ai bien aimé les émissions. Le magasin Prada dans le désert entre autre à l’ émission TamyUSA. La  dernière fois que j’ai vu une enseigne Prada pour vrai c’est à Milan. Je me demandais comment j’allais me servir de cette photo. Prada je savais pas vraiment ce que c’était à part le luxe… De la neige a été annoncé mais pour l’instant il neige pas… Ai écouté une émission sur la solitude, maintenant j’en vie beaucoup moins. J’aime bien être seul pour vous écrire. Ce matin je rencontre quelqu’un pour une entrevue dans un magazine santé mentale. Je cherche comment vous dire mon senti et aussi comment je me sens. C’est pas pareil… Je me suis parfumé, il me reste presque plus d’eau de toilette, je vais en acheter bientôt maintenant je sens bon. Je pense à ce regretté ami comment il sentait bon, c’était toujours un plaisir de lui faire un hug, un câlin… Pour ce qui est de mon senti c’est pas mal, j’ai dormis je me sent bien…Je rêve encore, cette nuit je rêvais dans mon rêve. À ce rythme-là je vais bientôt avoir écrit un livre, si vous connaissez un éditeur qui serait intéressé faites-moi signe mais je me fait pas d’illusion des blogueurs comme moi y’en a des milliers sinon des millions… Je pense à mes humeurs culturelles je crois que la demande est là les gens aimeraient bien avoir un livre… Dans ce beau monde de l’édition je crois pas qu’on veuille avoir ma gueule de sale c’est à se demander si ils éditent où font de la « raffinerie » de la démonstration érudite. Je cesse là je me ferai pas des amis. Je pense encore à Milan à cette voix qui me traitait de trou-du-cul, je me suis trompé on s’adressait pas à moi, c’est il y a un bon bout de temps on était monté dans un de ces autobus touristique qui fait le tour de la ville. Il faisait froid. Je me souviens y’a plus de vingt ans mon premier voyage en France, on était en automobile et on est monté dans les Alpes sur une station de ski qui était fermé, on s’était arrêté dans un petit resto pour un café on nous avait servis du café instantané. Je crois que c’était fermé. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça disons que c’est mon senti de ce matin… Je pense à l’autre qui s’est inventé une histoire autour de ses problèmes neurologiques… Mais non! Je suis pas dans le jet set je voyage en classe économique, les genoux dans le front. J’aime quand même beaucoup prendre l’avion c’est une obsession  de toujours vous l’écrire. Que mon ami critique d’art s’en fasse pas je suis au courant pour le Prada Marfa dans le désert du Texas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me v’là! J’essaye de trouver sur quoi vous écrire, ça me tente pas de vous parler de ma facture de télécommunications. Ce soir y’a des émissions télé que j’aime bien sur le canal évasion. L’aéroport de Dubaï entre autre, comme toujours ça me fait rêver de partir. TamyUSA, Ultimate airport Dubaï, À vos risques et périls, ce sont toutes des émissions qui font voyager à l’américaine. J’ai un ami qui est déjà passé à l’aéroport de Dubaï mais longtemps avant que ça devienne « big » comme ça. Je pense au YUL, l’aéroport Pierre Elliot Trudeau de Montréal qui est quand même bien. Dernièrement y’a eu des plaintes sur l’attente à la douane ça a pas duré longtemps. Les autorités on fait ce qu’il faut. Je viens de répondre à un sondage, des questions sur le voyage, les agences et l’assurance, j’ai répondu, bientôt ils vont tout savoir sur le paranoïaque que je suis… Ce midi j’étais dans l’autobus et j’avais le bon sentiment d’être en voyage, une émotion très agréable pourtant j’étais pas loin du goulag occidental, dans Hochelaga- Maisonneuve sur la rue Ontario rien de très exotique y’avait quand même un bon parfum jusqu’à temps qu’un bonhomme échappe ses bouteilles d’alcool et vite retour au bercail… La météo annonce de la neige pour demain, je suis très paranoïaque quand le sondage me demande mon revenus et qu’apparait un code étrange, j’ai pas mentionné mon revenus je suis pauvre… Aujourd’hui on vas avoir de la lumière plus tard on est à l’heure avancée, je suis tellement fou j’ai peur de me faire renfermé, pourtant si c’est le cas ils ont qu’à venir me chercher. Je fais un salut à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a « liker » mon dernier blog c’est bien apprécié, je sais que j’ai des lecteurs attentifs. J’ai du plaisir à vous écrire même si parfois ça peut sembler farfelu… Je peux pas passés à côté de mes snowbirds en Floride, j’espère qu’il fait beau et que tout va bien. Y’a un ami qui viens de me téléphoner il commence un traitement contre le cancer, dernièrement j’ai lu un article là-dessus, le gars se faisait soigner et détestais qu’on voit ça comme un combat il n’aimait pas ce langage là… Je sais pas comment vous décrire ça. Je crois que je vais encore arriver à vous écrire mon senti d’une façon différente. Je vais manger des hot-dogs pour souper rien de très raffiné, j’ai pas envie de cuisiner. Ce matin je suis allé à mon groupe d’entraide ça m’a fait du bien, juste de dire c’est beaucoup… Voilà j’ai mis les saucisses sur le feu, je vais bientôt manger ce soir je cuisine pas, juste un repas vite fait, il est seize heure vingt- six et il fait toujours clair. Quelques mots encore pour vous dire comment j’aime ça écrire et que contrairement à ce qu’on pense ça me remplis. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 12 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petit dimanche tranquille. Je viens presque de terminer une rédaction j’en commence une autre. Dans La Presse+ y’a des articles sur la littérature canadienne anglaise ça m’intéresse pas beaucoup. Je suis toujours étonné de voir comment on qualifie une ville un quartier, à ses restos, à ses boutiques, à ses bistros comme si on devait avoir une vie à la mode plus qu’un mode de vie… Dans le goulag occidental y’a deux ou trois bistros. Je les fréquente pas j’ai passé l’âge et c’est rares que bistros où bars on puisse y tenir une conversation intelligente. Les barmaids aiment pas discuter avant de t’avoir vu la face pendant des années et encore. Aujourd’hui à la télé à l’émission Découvertes ça risque d’être intéressant ils vont parler des avions en vols, plus d’un million de passager par jour je crois c’est fascinant… Faut que je vous dise je me vois pas travailler dans l’aéronautique, mais j’aime bien me détendre à l’aéroport et dans un avion… Je pense qu’à la shop où j’étais y’a longtemps on travaillais sur des pièces de trains d’atterrissage. Y’avait qu’une décoration dans le bureau une photo d’avion encadrée. Montréal est reconnue pour son industrie aéronautique, des pièces, des moteurs, des avions, des hélicoptères… C’était ça pour moi, j’ai pas étudié assez longtemps pour être machiniste et faut dire que j’ai un caractère de chien pour travailler en usine, maintenant il est trop tard je suis trop vieux et je me rétablis de ma psycho-névrose industrielle. J’ai bien démarré cet après-midi, pas trop parlé de ma folie, l’industriel ça m’intéresse pas beaucoup sauf peut-être le rock industriel comme Kraftwerk  https://www.youtube.com/watch?v=VXa9tXcMhXQ où on entend les robots comme des machines à contrôle numérique, c’est assez pour en rendre plusieurs fous. Y’a longtemps que j’ai pas entendus le silence de la campagne, les oreilles qui silent dans la nature des fois je me vois preneur de son au cinéma, le bruit du clavier que je tape, les voitures qui passent et le frigo qui ronronne, l’ordi lui est très silencieux grâce à mon lecteur chauffeur d’autobus et spécialiste en informatique. Je veux vous dire comment je me sent, un peu vide et l’ennuis du dimanche c’est souvent ça, j’aime bien regardé la télévision en soirée, j’ai longtemps été privé de ça, pas de télé que la radio et la psychose électronique. J’entends les voisins qui parlent mais ça m’angoisse beaucoup moins, ils sont tranquille. Dehors c’est gris, je regarde le garage de la S.T.M. les autobus sont stationnés, y’a des voitures qui vont vite à partir de la rue Du Havre et jusqu’au viaduc près de Bercy. Quelques mots encore, je devrais méditer un peu plus, ça serait plus clair quand j’écris, mais j’ai pas de mantra et je fais pas de yoga. J’ai souvenir d’un ashram dans le nord de Montréal il doit y faire froid l’hiver. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On est passé à l’heure avancée. J’ai très mal dormis. Je fais de l’eczéma c’est nerveux. Ce soir je veux vous dire à tous que j’apprécie vos commentaires et vos like. Je pense au rapport d’impôt, la date limite c’est le deux mai j’ai pas à m’énerver. J’ai encore Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=NiOHAlkNZa8 en tête, Osez Joséphine une grande chanson rock française. Je crois que j’ai dormis une heure de moins. Il est cinq heure quarante-cinq il fait toujours noir. J’ai commencé la lecture d’un polar, je crois vous l’avoir dis hier, je l’ai acheté, j’ai commencé la lecture… Comme toujours je veux que ce soit frais comme du bon pain ce que je vous écris, hier j’ai répondus à un sondage qui avait comme thème le pain, c’est difficile de se dévoiler comme ça presque plus difficile que de vous écrire mes pensées ici… La nuit on entend la ville ronronner, j’ai pas à m’en faire c’est pas comme quand je suis tombé malade. Je suis le maitre de la phrase laide « comme quand » on écris pas ça… Avant quand la nuit buzzait ça me tuais, j’avais très peur, je savais pas quand crier au secours… Grosse semaine qui s’annonce, lundi groupe d’entraide, mardi interview, mercredi bibliothèque vivante, jeudi cabaret poétique. Je sais pas pourquoi j’ai envoyé des écrits « pornographiques » au cabaret poétique, j’y pense maintenant j’ai rien inventé c’est vrai ça se passait comme je l’ai écrit, il reste encore trois semaines d’écriture… La niaiserie c’est là-dessus que je vous écris ce matin. Pour le texte du cabaret je crois que je me prends pour Jean Genet où peut-être un mauvais Léo Lévesque… J’aime ça quand après leurs noms les artistes écrivent seulement écrivain. Je crois que je suis un de ceux-là. À écrire comme ça je vais me brûler, j’essaye toujours de garder le côté cru de mon écriture, pour le cabaret poétique je crois que les femmes aimeront pas ça enfin je verrai… Ce que je leurs propose c’est une écriture maniaque… J’ai pas à m’excuser mais je crois qu’écrire comme ça on va tout faire pour que je plante… C’est pas fin ce que j’écris du moins pas autant que ce que j’écris ici. J’essaye de pas me prendre pour un autre… Je pense au un zoo la nuit de J.C. Lauzon son personnage se faisait sodomiser et à ce que je sache Lauzon était pas gay, y’a bien fallu que des femmes lisent le scénario avant de le tourner. Elles vont me le dire si c’est pourris. Lentement le jour se lève, j’ai pas à me justifier c’est ça! C’est ça! Rien n’empêche j’ai envie de me pendre, ma libido est à zéro et je trouve ça bien comme ça. J’aimerais avoir un peu de génie mais j’ai que de l’ennuis. Quelques mots encore voilà ma névrose qui se termine jamais. C’est toujours de la folie écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard