jeudi 23 février 2017
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Suis dans la nuit, essaye d’écrire pour le cabaret poétique. Je pense
au musée Courtauld à Londres, aux impressionnistes. J’avais l’habitude de dire
j’ai l’impression, j’ai cessé, ce ne sont pas des impressions que j’ai mais bel
et bien des hallucinations quoi que ça fait longtemps que j’en ai pas eu… Hier
aux nouvelles télévisées ont montrais le quartier de la dope qui est pas très
loin de chez moi, bon j’arrête là, on connait tous ces histoires sordides. Je
pense au rétablissement, aux implications citoyennes, à ce que ça coûte versus
une hospitalisation, aux supports de ses pairs. Le système veut absolument qu’on
devienne rentable mais si par contre on coutais moins cher, faut pas oublier qu’il
y a des jobs et des milieux pathogènes, c’est pas beau, c’est pas bon. Je pense
aux détenus qu’on libère après une lourde
peine à toute cette réhabilitation qu’il a à faire… J’arrête ça là c’est
un monde que je connais pas… Pas plus que le monde des étudiants en chimie en
physique, les hommes entre autre qui vont devenir médecin et même psychiatre. J’aimerais
bien connaitre leurs parcours. On sait que nos ministres et notre premier
ministre sont des médecins, je crois qu’il y a des députés qui le sont aussi…
Je sais pas trop ce que je veux vous dire avec ça. Je comprends que ça tourne autour
des soignées, comment les femmes sont soignées, à les entendre, avec
délicatesse et les homme d’une façon plus rustre comme si on avait pas le droit
d’être malade. J’arrive jamais à écrire un texte cohérent, c’est toujours
fantaisiste mais l’excuse c’est que ça tourne autour de mon sentis. J’ai pris
une douche me suis parfumé, hier dans la journée j’ai beaucoup dormis cette
nuit je suis bien réveillé… Je sais pas si c’est parce que je me rétablis mais
y’a beaucoup plus de choses qui m’intéressent, mes journées et mon chez moi
tournent plus autour de la pornographie. Je crois que ma dernière humeur
culturelle est au mois de mars, j’aurais bien aimé continuer mais semble que
les budgets le permettent pas. Voilà Johnny et son Hôtel des cœurs brisés,
https://www.youtube.com/watch?v=S5dfBTj1RhU version française mais pas piqué des vers de
Heartbreak hôtel. Johnny il se démode pas on peut même dire qu’il a rattrapé la
mode. J’aimerais beaucoup être capable d’écrire quelque chose de construit mais
j’oublie souvent qu’il s’agit de mon sentis qui est souvent inégal, qui se
promène à gauche à droite en haut en bas… Je sais vous allez me dire que je
sais pas écrire mais je fais ce que je peux avec ce que j’ai. J’entends le
voisin qui ronfle, y’en a qui dorment dur, moi je suis très réveillé même si c’est
le milieu de la nuit. Je vais essayer de vous terminer ça en beauté, pensez que
je me suis parfumé que l’odeur de cigarette ça n’existe plus. Je termine donc
comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Ciao!!!
Bernard
mercredi 22 février 2017
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Me revoici, je suis un peu plus dans mon horaire d’écriture habituelle…
Semble qu’en Floride il pleuvait aujourd’hui, ici c’était doux… J’ai dormis un
peu allongé sur le sofa, je veux pas écrire n’importe quoi surtout pas la
chanson du regretté Roger Tabra. Aujourd’hui dans le courrier une lettre du
propriétaire pour nous aviser de faire le ménage avant une inspection, ça m’énerve,
chez moi y’a pas de vermine je pense que c’est O.K. Je vais essayer d’en faire
un peu, c’est pas facile pour moi. Ai ouvert la porte, fait bouillir de l’eau
pour me préparer un café, milieu de semaine comme je l’écris souvent quelques
un reçoivent leurs paye aujourd’hui. Je crois que par ce doux temps quelques
bars vont ouvrir la terrasse… Quelques tables des chaises et on va discuter
devant une bière. Mars bientôt, je pense à quand je faisais la tournée du
papier recyclable à travers Montréal, à l’époque c’était très artisanal on
ramassait dans des sacs de jute, le papier informatique, à l’époque c’était de
grosses rames attachées, à part de l’autre papier, on faisait le tour de la
ville, de différents bureaux gouvernementaux. Semble qu’il y a une alerte à la
qualité de l’air aujourd’hui on voie pas vraiment le nuage. Faut dire que dans
le goulag occidental entre les rues Notre-Dame et Sainte-Catherine c’est
souvent comme ça y’a tellement de circulation. C’est du smog qu’ils appellent
ça je crois, ça va me faire de beau poumons heureusement que je ne fume plus.
Le bonhomme regardait la circulation et demandait « qu’est-ce qu’ils
font ces gens là? Ils travaillent pas? » Ce soir je mange des saucisses en
croute, j’ai ouvert le four. J’ai un peu mal à la tête. Aujourd’hui j’ai pas
parlé beaucoup, c’était silencieux, j’écoute plus de musique. Je sors plus
beaucoup, fréquente plus les cafés, la dernière fois j’ai mangé un burger une
frite et une rootbeer pour la suite j’ai oublié ce que je voulait vous écrire.
Ai mis les saucisses au four… Le soleil perce un peu, faut pas partir en peur l’hiver
est pas finis c’est qu’un redoux, je sais pas si les érables ont coulés. J’ai
quand même hâte que ce soit vert, les snowbirds en Floride en profitent, je
sais qu’aujourd’hui il pleuvait, je sais pas si ils sont sortis quand même. Moi
je crois que je vais aller voir l’exposition Chagall au musée des Beaux-Arts de
Montréal. Je songe à la Provence je crois que Chagall y a peint, je veux aller
me gaver de couleurs. Demain j’ai une exploration et de l’écriture je vais
chercher à m’inspirer. Ce soir j’y arrive dans les temps, j’ai un peu peur de
me faire juger pour ce que j’ai écrit pour le cabaret poétique enfin advienne
que pourras. C’est très différent de ce que vous lisez ici. Je pense aux
accords du participe passé. À la difficulté. Je vous laisse donc en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je reviens ce matin je vous laisse pas de chance. Je me cherche une
thématique. Les camions de Gaz Métropolitain sont très bruyant. J’écris aussi
pour mon second cabaret poétique, l’animatrice devrait en lire un court extrait
dans l’atelier de jeudi. J’ai la trouille je m’y révèle pas mal. Presque quatre
heure c’est silencieux, c’est un bon moment pour écrire, je crois pas que je me
ferai déranger. Je vous parle pas des
bateaux ni des autos moi ce qui me fait tripper c’est les avions, les aéroports
aussi à la télé y’a une émission sur l’aéroport de Dubaï, c’est extraordinaire,
même si Heatrow est dure à battre avec le métro qui arrive droit dedans. Je me
répète, j’aime bien être assis et attendre mon vol, même si je suis dans la
zone hors taxe j’achète rien, je bois pas d’alcool. D’habitude j’enregistre mes
bagages et j’en profite pour me promener en attendant. Je me souviens d’avoir
fait un transfert à Amsterdam pour Montréal à partir de Milan, on avais
attendus assez longtemps, j’étais avec deux collègues, on en a profité pour
prendre un peu de distance. Ça a passé tellement vite c’est comme si j’arrivais
aujourd’hui. Je sais pas si je vous ai déjà raconté l’histoire de la bouteille
de vin grand crû que j’avais pété à mon arrivé à Montréal, la première fois y’a
longtemps, où je suis partis avec une copine pour la France. C’est tout bête la
ganse du sac à cassé tout de suite après avoir passé les douanes, le sac est
tombé par terre et la belle bouteille s’est brisée. Je pense aux aéroports ça
me fait tout drôle, ce matin j’aimerais me retrouver là partir pour la Chine
dans ce fameux voyage organisé qu’ils annoncent tant à la télé. Je vais
attendre pour booker quelque chose, j’ai du boulot… Bien aimé la Ford Mustang
décapotable de mes snowbirds en Floride… Je pense que je force trop pour partir
ça va se faire d’une façon naturelle, le voyage va se présenter de lui-même. Je
pense à tous ces voyages fais avec et pour l’institut ça m’a fait énormément de
bien, je crois que c’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à me
rétablir. Je sais pas ce qui coute le plus cher des journées de voyage où d’hospitalisation?
J’aime bien les amis français de la psychiatrie citoyenne. Je sais pas si y’en
a de vous qui lisent mes Humeurs culturelles sur le site de l’institut, ça se
termine bientôt et je vous invite à me suivre sur le goulag. Je vous invite
aussi à signaler votre appréciation au responsable lui signifier que vous
aimeriez que l’expérience continue. Demain c’est l’atelier d’exploration et d’écriture
au TNM, ça m’inspire c’est pas une dépression collective bien que parfois j’ai
de la difficulté à ne pas pensés à la pièce « Appelez moi Stéphane ».
Je pense que c’est tout, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 21 février 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Viens d’arriver d’un conseil d’administration du comité des usagers.
Encore entendu le mot le plus couru quand on parle d’administration, coupure!
Ce soir je suis vide, c’est difficile d’écrire sans blesser personne, je m’excuse
auprès des membres de mon groupe d’entraide. C’est beaucoup plus facile de
laisser aller son fiel, que de réfléchir et d’être positif. Devant un écran je
me trouve bein intelligent, mais parfois je fais du mal. Ce soir je pense
arrêter l’écriture de ce blog mais je sais pas comment je vais le remplacer, y’a
des mots qui sont vraiment juste pour le cahier. Je dis merci aux amis d’être
indulgents avec moi. Ce soir je pleure, mais non mon univers s’écroule pas… Je
sais pas, je sais pas où je vais? Où je vas? Je prends mon temps, des textes je
peux en écrire tant que je suis vivant, l’ami avec raison disait « c’est
pas de l’or, c’est pas de la merde ». Je veux souvent écrire des textes
forts, mais la seule force que je connais c’est de demander de l’aide,
quelquefois pour arriver à quelque chose faut rayer des mots. Je sais plus où j’ai
lu que pour être un bon écrivain faut être un parfait chien sale, d’autre
disent que les gens compliqués font des textes simples et les gens simples font
des textes compliqués. Je sais pas si c’est vrai ni où je me situe là dedans,
disont que je suis un gros bêta… Les pompiers passent c’est la nuit. Je
prendrais bien l’avion, je ne sais pour où, c’est pas une très belle phrase
mais j’imagine que vous avez pas besoin de mon autocritique. Je veux dire à mes
snowbirds que lentement ici ça se réchauffe, c’est pas la Floride mais on vas y
arriver. Je pense à mon entourage, pourquoi je suis le seul à tenir un blog? Si
vous me lisez et que vous en tenez un vous aussi, faite moi signe. C’est
probablement une façon que j’ai d’aller chercher de l’amour. J’ai regardé la
fin du match, on, on étant le Canadien de Montréal, a gagné! Je suis mêlé pour
l’heure ça fait longtemps que j’ai écrit à cette heure-ci. Je sais pas si les
petits gars de ma nièce puéricultrice jouent au hockey, nous on jouait dans la
rue c’était presque une pièce de théâtre on prenait le nom et le style de notre
joueur préféré. J’irai bien une bonne fois en Floride, je suis pas plus cave
que les autre, je le sais bien qu’on me prend pour un Elvis Gratton mais je
porte pas des culottes en macramés. Ce soir j’ai vécu toute sortes d’émotions,
les amis sont très compréhensifs. Je sais pas si je vais faire une grande « œuvre ».
J’aime pas dire que je crée je trouve ça prétentieux, les mots ont déjà été
utilisés. J’y arrive quand même sans trop me battre. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
lundi 20 février 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je me suis dit, je vais attendre cette nuit avant de leurs
écrire mais tout le monde sais ça c’est pas bon de rogné sur ses heures de
sommeil. Demain soir j’ai une réunion du comité des usagers, je sais pas à quel
propos… Je suis fatigué, j’ai de la difficulté à vous écrire mais ça fait
partis des choses que je m’impose. Je viens de prendre conscience que cette
nouvelle implication dans le comité des usagers va me demander du temps,
peut-être un peu trop, j’ai une réunion demain. Je vais voir si je vais y
rester ça me tente pas vraiment d’être le défenseur de la veuve et de l’orphelin…
Je vieillis, je me fatigue beaucoup plus vite, ça vous intéresse peut-être pas
de savoir ça. Aujourd’hui c’était une réunion de mon groupe d’entraide, la
réforme du ministère de la santé nous touche beaucoup, y’a des sommes d’argent
qui vont être coupé pourtant ça nous aide et l’argent c’est l’argent des
contribuables dont nous faisons partie. Je crois qu’avec mon groupe ça préviens
des hospitalisations, un moyen très dispendieux de soigner les maladies
mentales. La psychose est parfois faites de solitude et d’intoxication si mes
amis et moi pouvons empêcher l’une ou l’autre c’est déjà ça de pris… Moi je
dénie plus que j’ai une maladie mentale, je fais attention, je parle de mon
rétablissement et de mon cheminement. C’est certain que mon parcours est pas
celui du regretté monsieur Péladeau père, je suis pas riche mais je me rétablis
un peu plus chaque jour. Ce soir j’ai souper, je sais pas trop de quoi vous
parler, semble que ceux qui sont hospitalisé on pas de scolarité et ont d’autre
déficit… Je parlerai pas de Q.I. je connais pas le mien et je crois pas que c’est
en regardant la télé à l’urgence de l’hôpital qu’on se rétablis. Je les vois
qui se bercent et dodeline de la tête, c’est triste et lugubre, y’a longtemps
que je suis pas allé là et j’espère que ça va rester comme ça. Parfois je crois
que le système de santé m’a oublié et c’est tant mieux comme ça… Je pense à un
lecteur occasionnel de la rive-sud ancien praticien-ressource à la retraite et
au psy à la retraite lui aussi mais qui m’a bien aidé… Bon! J’espère que mon
voilier de snowbirds s’amuse en Floride, on m’a dit que l’eau étais pas assez
chaude pour se baigner. Aujourd’hui dans le goulag occidental le temps étais
superbe ça s’est un peu réchauffé et le soleil brillait de tout son éclat,
encore un peu et bientôt le printemps seras là. Je pense au drame de la folie
qui détruis et comment faut coller à nos valeurs, faire le bien et de son mieux
c’est parfois difficile. Je vous ferai pas pépère la morale mais c’est
important. J’ai réussis malgré tout à vous écrire. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Arrivederci!!! Ciao Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Ai commencé à lire le recueil de bandes dessinées, des heures de
plaisir! Disons qu’on est pas dans critique de la raison pure d’Emmanuel Kant,
c’est plus léger ça détend la neurone. C’est un peu un retour en enfance. Le
nombre de nos snowbirds en Floride a augmenté, notre lecteur et notre lectrice
de Deux-Montagnes sont rendus là. Ils ont fait un coucou aux lecteurs-trices de
l’Outaouais… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Hier je me
suis couché très tôt j’avais pas envie de me taper la propagande télévisuelle
du dimanche soir. La nuit est tranquille, dans la rue la neige a fondue, je
pense aux jardins botaniques de Montréal et au jardin du Musée Rodin à Paris,
je suis pas très horticulteur mais quand c’est beau c’est beau! Dans le goulag
occidental à ce temps ci de l’année quand on a la chance de s’évader vers le
vert on en profite… Ai beaucoup aimé Paris au printemps, l’architecture, les
musées, les monuments, les marchés, y’a tant de choses à voir. J’oubliais les
parcs, les rives de la Seine tout ce qui fait Paris. Ai lu quelques chose sur
les attentats terroristes ça disait en résumé que c’était idiot de dire qu’on
avait même pas peur que c’était normal d’avoir peur… La menace terroriste se
rajoute à la menace atomique avec laquelle on vivait depuis longtemps, vais
prendre une douche… Voilà c’est fait, comme disait l’italien ça sent meilleur.
J’ai de ces insomnies, je dors pas du sommeil du juste je crois pourtant que je
fais de mon mieux… Quand je me lève tôt et fait ma toilette ça me rappelle
toujours les départs en voyage. Là je suis bloqué, je sais pas quoi vous
raconter, j’entends les rares voitures qui passent, les boîtes de nuit vont
fermer bientôt, les bands en sont à leurs derniers set si on est chanceux on
vas avoir droit à un rappel, une couple de toune. Y’a longtemps que je sors
plus la nuit, c’est le nid de la mauvaise engeance, les shows d’éclairage sont
tous pareil et je sniffe pas de popper pour me garder réveillé. Y’a rien à
faire à trois heure tout le monde est down, on a pas rencontré, on a pas eu ce
qu’on voulait, c’est triste de rentrer à la maison seul. Mais ce matin on
rentre au travail éméché sans avoir dormis on appelle ça je crois du
présentéisme, on est là de corps mais pas d’esprit ce sont des choses qui
arrivent quand on fait un travail d’abrutis, du travail à la chaîne sur une punch
press disons, le bruit et l’odeur de l’atelier de métal c’est à tuer. J’ai
toujours eu des jobs de malheureux. C’est pas fort de dire ça, les jobs sont
toujours bonnes c’est l’entourage qui l’est moins. Je viens de me rendre compte
que je suis partis du musée Rodin de toutes beauté pour arriver aux « shops »
des quartiers industriel. Merci!!! À la prochaine!!!
Bernard
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