jeudi 16 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il ne neige plus, ce matin j’ai reçu le courrier que j’attendais, dehors un gars passe en sifflant. Je vais m’étendre un peu et revenir…Voilà je suis debout, la nuit approche, j’ai dormis un peu. Je suis vide j’arrive pas à vous trouver quoi vous raconter. Là fois où à un retour de France on m’a interrogé aux Douanes de Montréal, j’avait pas peur, j’avais rien à me reprocher, j’ai discuté maladie et santé mentale avec la douanière on m’a laissé passer sans me fouiller. Viens de recevoir un appel de la compagnie de câble télé, je viens à peine de changer ils reviennent déjà à la charge. Comment je me sens? Pas mal, frais rasé, la nuit est tombé je pense au Avec le temps de Ferré, c’est assez terrible la vitesse avec laquelle il passe le temps. Pendant ce temps-là dans le goulag occidental les fumeurs de crack s’abrutissent. Depuis que je suis sortis du monde de la consommation je vois plus tellement de drogués. C’est jeudi soir, c’est vraiment le jour de la paye, ils vont passer au guichet ramassé leurs petit pognon et parler de révolution devant une bière entre amis. Souvenir de la brasserie Cervoise où je jouais au billard et mangeais des hot-dogs européen. Je sais même plus de quoi je discutais avec le sud-américain Jorge qui se faisait beau en se mouillant les cheveux pour se peigner, il espérait séduire une jeune fille… J’arrivais là à l’ouverture à quinze heure et partais à la fermeture à minuit, je buvais des pichets de bière en fût. Je m’ennuie pas de ça j’ai jamais revécu de bons moments maintenant je préfère la sobriété. Voilà c’est encore mon thème de prédilection, j’étais vraiment dérangé par cette obsession de l’alcool, je m’y suis jamais fait d’amis. Je vivais dans une chambre où je rentrais saoul pour m’endormir. Ce soir je prie j’essais d’avoir de la gratitude pour ce que j’ai, pas beaucoup mais c’est à moi. Pour ce qui est des voyages je veux voir venir si tout va bien je partirai l’automne prochain mais ça aussi c’est un jour à la fois. L’odeur d’huile qu’il y avait chez moi est disparue, c’était le seau d’eau corrompus maintenant ça sent le détergent. J’ai oublié de quoi je voulais vous parler mais oui chez ces gens là y’avait toute cette admiration pour ces artistes pop, morts d’overdose, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrisson ect… J’imagine que maintenant on adore Prince et Jim Belushi… Moi je suis pas pressé de faire comme eux je crois qu’il y a moyen de créer sans d’intoxiquer, je pense à la chanson The pusher de Steppenwolf https://www.youtube.com/watch?v=Fb3nicduLfM  j’en veux plus de ça dans ma vie, toutes ces cochonneries sans parler des psychoses et de la maladie… Je pense que je vous l’ai pas dit j’ai reçu mon recueil de bandes dessinées, je suis content. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de la nuit de jeudi, j’espère que le recueil de bandes dessinées seras dans le courrier. J’ai un parfum de départ dans le nez, l’arôme du lointain. Je me sent… Je cherche comment vous décrire mon senti, je sors de mon sommeil en voulant rester dans le cru, c’est pas un wet-dream c’est plus de mon âge. Ça sent un peu comme à la sortie d’un garage où vous avez fait réparer votre automobile. Je sais c’est pas viral ce que j’écris, j’ai quand même quelques lecteurs-trices. Je bois mon café et je bave… C’est assez étonnant le silence dans lequel se tiens la voix, j’en ai jamais vraiment discuter avec le psychiatre. Je me rappelle il me donnait rendez-vous à toutes les semaines c’était jamais très long, quelques questions et parfois le silence comme réponse. Maintenant je ne consulte plus, c’est pas que je suis guéris mais je suis mon traitement à la lettre et ne consomme plus ça rend les choses plus « faciles ». J’ai un pied engourdis, j’ai pas sommeil… J’ai bien aimé les commentaires des lecteurs quoi que j’ai pas compris l’émoticône qui pleure, mon texte étais si mauvais? Je dois vous répéter que j’aime bien vos commentaires même si je prends pas la peine de toujours vous le signaler. J’entends des gens parler , peut-être un schizophrène en psychose qui a dormis dehors. Dans le goulag occidental y’a beaucoup de gens qui souffrent dont moi, hier dans le métro y’avait un jeune couple qui sacrait comme des charretiers. Ça m’a rappelé quand je me rendais à l’urgence psychiatrique et quand j’attendais je sortais mes plus beaux jurons exaspérés de me retrouver encore chez les « fous ». Je suis content de vous écrire cette nuit et de surtout pas dormir dans un banc de neige… Hier soir avant de me coucher, le frigo s’est arrêté, je me suis demandé comment et pourquoi peut être mes « persécuteurs »? Les gens du complot, ça fait partie d’une façon de me donner de l’importance. Je sais pas si je suivais une psychanalyse si les choses s’améliorerait j’ai probablement des dommages irréparables au cerveau… Tout à coup une chanson de Charles Aznavour dans ma tête https://www.youtube.com/watch?v=9x74vUBxryQ . Je reviens sur la lutte que je fais à la stigmatisation comment vous dire que si j’écris ici ça m’aide à pas être violent. Je pense à ce bonhomme hier au théâtre qui a voulus m’impressionner en disant qu’il faisait partis d’une équipe de captation, j’en avais rien à foutre. C’est toujours la nuit je pense qu’il neige encore… J’apprécie mes nuits de veille à vous écrire… Je me souviens que pendant ma virulente folie je voulais avoir une caméra bétacam, aujourd’hui ce serais une antiquités. Bon! Je crois que je vous raconte tout c’est une espèce de credo écris pour vous. Quelques mots encore avec toujours la même formule. Je vous remerci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 15 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore et toujours de la neige, je suis rentré à l’heure de pointe. Les autobus et le métro étaient pleins. Je suis descendu du bus deux ou trois arrêt avant ma destination. Ce midi j’ai mangé du fast-food c’est mieux que rien… Je sais pas si on peut appeler ça une tempête, la neige n’arrête pas… Ce soir je suis pas très inspiré, les gens se poussent un peu partout dans les transports en commun. Coin Sainte-Catherine et Saint-Laurent y’a beaucoup de piéton, parfois c’est plus simple de marcher. La nuit est arrivé, ça me prend du temps avant de vous parler de mon senti, j’ai fait un gros après-midi, pas de message téléphonique. Je pense que les snowbirds sont déçus de mes derniers post, j’ai pas eu de commentaire pourtant j’essaye de vous donner à lire c’est vrai qu’empilé dans le bus c’est moins exotique que la Floride où la Thaïlande… Quand même je raterais quelques émissions de télévision. C’est risqué de marcher dans le goulag occidental on peut se faire ramasser par une charrue une vrai. Je la raconte à toutes les chutes de neige celle-là, les sportifs, skis, patins, raquettes sont surement très content sans parler des stations de ski alpin qui doivent faire des affaires d’or… Ce soir je suis seul chez moi, j’aime bien vous écrire dans cette solitude. Y’a pas que le grand maitre Flaubert qui voulais écrire sur rien c’est un peu ce que je fais ce soir, mon âme ne me dis rien. J’ai aussi d’autre chose à écrire que je garde… Non! Ça me tente pas de m’auto-dénigrer pour écrire quelque chose. Je suis pas un génie mais je suis pas mauvais… À la librairie ils ont mis l’étalage de roman policier bien en avant mais j’en lis présentement un pour la deuxième fois avec toute la misère du monde… Je trouve pas le temps de lire et d’écrire on dirais que le temps est plus cour en vieillissant. Je sais même pas pourquoi j’écris tout ça, probablement parce que je suis un écrivain et qu’un écrivain ça écris. C’est la folie qui m’a envahie depuis que j’ai changé de vie. On me demande souvent ce que j’écris j’ai de la difficulté à nommer, j’arrive pas à autre chose que mon senti. Un ami viens de me téléphoner il est obligé de s’isoler pour des raisons domestiques. Y’a personne qui me pousse dans l’écriture ce sont des défis personnels… Je fais chauffé des saucisses hot-dog, ce seras le souper c’est pas très santé, mais ça va boucher un coin. Je crois qu’il a cessé de neiger. Ce soir je vous ai rien écris de très profond parfois je manque de mots. J’essaye toujours de me dépasser et je fais de mon mieux. Je me répète, va falloir que je parte. Je ne sais pour où mais j’ai pris des engagements. Je termine donc ici faute de mot et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, il neige j’ose pas vous dire tout ce qui défile dans ma tête. La musique est une gracieuseté de monsieur Gordon Lightfoot. Je sais pas ce que les gars vont faire cette nuit c’est pas facile de se trouver un endroit où dormir après les bars clandestins y’a plus grand-chose… La semaine passée à la radio sur Saint-Laurent j’ai réalisé que j’étais tout près du défunt Lux à ne pas confondre avec le bar gay. À l’époque Le Lux c’était un endroit ouvert toute la nuit où on pouvait manger et trouver des revues intéressantes parfois passé les heures y’avait quelqu’un pour nous indiquer où on pouvait boire. Hier j’ai écouté le Nebraska de Bruce Springsteen un chef d’œuvre, ça fait déjà trente-cinq ans… C’est pas facile d’écrire comme ça sur l’air du temps. Je pensais pas devenir un mon’oncle parfois je vois des personnes agées et je veux pas devenir comme elles, j’ai peur de vieillir… Février une bordée attend pas l’autre, j’étais rendu à l’intime je me sauve en vous parlant de la température. Avec le temps ma vie s’est calmé, chez moi l’odeur d’huile est disparue. Cet après-midi je participe à un atelier d’exploration et d’écriture. J’ai déjà quelques idées. J’aime pas beaucoup le rapprochement « On a du bon stock » lié à la toxicomanie qu’utilise dans sa publicité les rendez- vous du cinéma québécois. Là c’est la douleur, le mal dans les os qui fait que je me sens vivant, hier j’ai lu un texte de Saint-Valentin écris par une petite cousine qui a une très belle plume. Je l’envie, ce que j’écris c’est toujours grossier ça manque de finis, j’ai toujours de la difficulté à traduire mon senti quoi que mon école sois l’art brut, le crû… Le simple d’esprit fait en tout temps de la poésie de Noël, même dans la pire des canicules il nomme le sapin et les cadeaux… Pourtant on s’en va maintenant vers Pâques, une fête, un congé… Il neige toujours pas mal, la rue est tranquille… Quelques un on dormis sous un balcon avec les rats, on entend les signaux des charrues qui reculent. Mon texte est comme l’hiver c’est de la neige à répétition. J’arrive pas à prendre le ton déjanté du malade mental, je sais pas si vous le voyez… Ce serait inutile de maudire le sacré, on trouverais moyen d’en faire une farce plate. Je sais pas pourquoi souvent la poésie rime avec toxicomanie, de la poudre, un miroir, une paille où un dollar roulé et on s’envoie ça dans le nez pour se croire le plus brillant des hommes… Ensuite on redescend et on se retrouve souvent psychotique à l’urgence de l’hôpital. Encore quelques mots cette nuit, y’a des déneigeurs qui n’ont pas dormis, j’entends la lame de rasoir qui claque sur le miroir… Je m’abstiens pour cette nuit, j’ai presque finis. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 14 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis allé prendre un café chez l’ami, on a discuté du système de santé, on a pas de solution pour que ça fonctionne mieux. Pour ma part la schizophrénie paranoïde est plus simple à vivre chez moi qu’à l’hôpital. Je fais attention, je veux pas être psychotique, bon je vous écris encore une fois des niaiseries… Aujourd’hui j’ai marché au moins une demie heure et j’essais de faire de mon mieux… Je suis toujours dans le goulag occidental, oui dans le goulag peuplé de pauvres voisinant les propriétaires de condos, les quartiers mixtes je sais pas si c’est très bon si on chauffe encore à l’huile. Ici c’est le bas de la ville, l’ancien faubourg à mélasse, dans les années cinquante. Les vieux débardeurs m’ont raconté que dans mon coin  y’avait des clubs dont je me rappelle plus le nom… Molson étais pas loin… Je crois que c’étais Le café de L’est qui étais dans le coin dans les années cinquante, mais je suis pas certain. Je suis loin de mon senti, y’a encore des gens dans les tavernes ça va se remplir après six heure, billard, musique et bière j’aime plus beaucoup cet univers. Je pense au staff du bar où je buvais, ils avaient le prestige mais ce sont rendu malade. Je pense aux gars de gangs qui sont armés, y’a des endroits plus fréquentables… Mon père avait une collection de cuillères à cocktail de différents clubs. Il buvait pas beaucoup mais parfois il sortais avec ma mère. Ces nuits là je les attendais j’avais toujours peur qu’ils ne reviennent pas. En attendant, j’ai toujours attendu je ne sais quoi, je pense aux snowbirds… C’est la Saint-Valentin j’ai pas de valentine, je sais pas trop quoi vous écrire. Je suis supposé partager des commentaires sur un post où je suis identifié mais ça tombe toujours sur les snowbirds.  C’est pas fort ce que je vous écris, les mots les maudits mots me manquent. J’arrive pas à nommer mon senti pour en faire de la poésie et ça m’ennuis. Je fais chauffer le souper, y’a rien de moins poétique que le domestique, les vrais poètes nomment et décrivent ce qu’ils ressentent quand j’essaye ça on croit toujours que j’écris mon testament. Les journées s’étirent les gars ont hâte de puncher d’en finir avec cette journée, je pense aux bêtises que j’entendais venant de supposés copains. Dehors c’est tout blanc de février… Y’a encore de la lumière. J’aime pas me retrouver avec des inconnus, résolus, résolution mais c’est flou et je risque de rencontrer un filou. La vérité c’est que je sais pas quoi vous dire, c’est juste le journal de cours moments d’hiver, je sais pas quand ni où mais je vais y arriver à vous écrire sans pleurer. J’ai pas de mots savants, je manque de vocabulaire pourtant ça dis bien ce que je veux dire enfin je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Je termine là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’avais sortis l’éclairage d’appoint mais le courant est revenu. J’ai dormis pendant toute la coupure d’électricité. Je sais pas si mon chauffeur d’autobus de Mascouche  me lis mais ses photos de la Thaïlande sont magnifiques, du rêve, encore du rêve prendre l’avion pour une destination exotique avec un climat extraordinaire, chaud! Dans le goulag occidental cette nuit on gèle, j’espère que tout le monde s’est trouvé un abri. J’ai mis le chauffage, ai tout de même bien dormis. Le « Hallelujah » de Cohen me joue dans la tête. Je pense à ce livre que j’ai prêté pour rendre service et qui j’en suis certain ne reviendras pas… Je sais pas si y’en a qui traîne autour de la place Gamelin en espérant faire un deal de dope étrangement cette nuit y’en a qui veulent se geler pour pas avoir froid. Je sens la chaleur ai encore enregistré la série Border Security. À cette heure ci y’a des gens qui se lèvent pour aller au boulot, ils commencent tôt. Me souviens de la danseuse étudiante en animation culturelle, elle m’accueillait la nuit je partais travailler à cinq heures et quart le matin pour mopper les piscines olympiques. Je crois que les poètes habitent tellement la nuit qu’ils n’arrivent pas à l’écrire… C’est un peu ce que je fais je l’écris, on ne me retrouve plus dans les cafés peuplés de voleur qui vont essayer de vous soutirer vingt dollars pour les paradis artificiels… Je suis pas jet-set mais j’aime quand même beaucoup les avions… J’attends du courrier un chèque et un recueil de bandes dessinées ça devrais arriver bientôt. Viens de faire mon lit, remis le cadran à l’heure, je vais prendre une douche… Ça y est ça sent bon j’aime ça, faut pas être trop sérieux. J’ai hâte de voir comment vont se présenter les ateliers d’écritures. Je vais acheter un cahier spécialement pour ça. Je croyais que c’était un traquenard la coupure d’électricité qu’il n’y en aurait pas, ça aussi c’est de la paranoïa… Petit déjeuner, deux toasts tartinées pour une de creton pour l’autre de fromage fondu. Quand je mange tout de suite après j’ai sommeil… Levé tôt comme si je prenais l’avion à tous les matins… Je vais me faire un café ça peut aider. Je pense à François Avard semble qu’il s’est planté avec son film des Bougons, c’est triste, vraiment, personne ne riais… Je pense à cette affiche dégueulasse qui demandait à quoi ça sert les pauvres, ça non plus c’était pas drôle. Maintenant c’est une chanson en arabe que j’ai dans la tête. Je vais donner un petit coup pour terminer, je me sent les mains c’est parfumé… Je suis un pauvre fou perdu dans la nuit de ses insomnies… Voilà je serai pas plus underground qu’il faut, underground entendu comme le dernier cri, la nouvelle mode, cette tendance là ça dure pas. Il faut s’inscrire dans le temps. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que c’est cette nuit qu’ils coupent l’électricité. Cet après-midi je suis à bout. Je voulais pas me laisser aller, j’ai marché jusqu’au supermarché. Ai rangé un peu de la paperasse qu’il y avait sur la table… Suis revenus en autobus, je force trop pour écrire ce seras pas bon… Je me demande si les snowbirds sont parfois fatigué… À l’émission sur les frontières entre les U.S.A. et le Canada ils veulent pas laisser passer deux gars qui sont sur le B.S. et qui ont quarante mille dollars en banque, ils disent qu’ils sont pas honnête ne les arrêtent pas mais les laissent pas entré aux states… Cette semaine je commence les ateliers d’écriture sur la mémoire, lentement je me sens un peu plus calme, un peu moins fatigué. C’est difficile de trouver un nouveau propos. Cette nuit j’ai eu un sommeil agité, je dors par épisode dehors y’a des voitures qui passent bien au-dessus de la vitesse permise. Je sais qu’en vieillissant on apprécie moins la poésie, la sagesse? En tout cas on essaye de pas trop se torturer mentalement. Mais j’écris pour vous tous qui me lisez. Je sais pas si vous m’aimer mais vous semblez apprécier ce que j’écris. Ce propos là je devrais pas le tenir mais juste écrire ce que je veux vous dire, j’appelle plus au neuf un un, je pense que c’est un cadeau que la vie m’a faite en me sortant de ce maudit univers malade. J’enregistre des émissions de télévision lentement je regarde les avions atterrir, ça me donne comme toujours envie de partir… Je suis heureux de pas boire de pas me faire empoisonner parce que j’ai dis des choses déplacées. C’est la longue chronique d’un fou sans âge qui a nommé son quartier goulag occidental avec toujours l’exil dans les terres froides… Je peux pas, je veux pas migrer mon univers est à l’apogée des pays chauds, j’ai gouté au sud deux fois, j’y retournerais encore quelques jours… Parfois je sens la poussée de l’avion qui décolle c’est excitant. Je sais pas pourquoi je pense aux artistes qui donnent des shows dans les clubs de la côte nord, parfois l’alcool a besoin d’être accompagné d’une nouvelle musique. Ça doit être long chômeur à Port-Cartier où à Blanc-Sablon… Je chôme pas dans le goulag occidental, j’écris… C’est certain que j’irai pas tendre des collets au parc Lafontaine… Tout à coup je pense aux renards du parc Maisonneuve et faites attention sur les routes de pas vous taper un chevreuil. Des fois je pense à ça passé quelques jours dans une cabane dans le bois, les épinettes… Votre humble serviteur sors lentement de sa fatigue… Je me répète faites en pas de cas, le fou est pas sûr de son discours… C’est bien je termine et il fait encore jour, dehors dans l’abri d’autobus une femme enroule ses foulards. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Et tous les mots!!! Ciao!!! Bye bye!!!
Bernard