mercredi 15 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore et toujours de la neige, je suis rentré à l’heure de pointe. Les autobus et le métro étaient pleins. Je suis descendu du bus deux ou trois arrêt avant ma destination. Ce midi j’ai mangé du fast-food c’est mieux que rien… Je sais pas si on peut appeler ça une tempête, la neige n’arrête pas… Ce soir je suis pas très inspiré, les gens se poussent un peu partout dans les transports en commun. Coin Sainte-Catherine et Saint-Laurent y’a beaucoup de piéton, parfois c’est plus simple de marcher. La nuit est arrivé, ça me prend du temps avant de vous parler de mon senti, j’ai fait un gros après-midi, pas de message téléphonique. Je pense que les snowbirds sont déçus de mes derniers post, j’ai pas eu de commentaire pourtant j’essaye de vous donner à lire c’est vrai qu’empilé dans le bus c’est moins exotique que la Floride où la Thaïlande… Quand même je raterais quelques émissions de télévision. C’est risqué de marcher dans le goulag occidental on peut se faire ramasser par une charrue une vrai. Je la raconte à toutes les chutes de neige celle-là, les sportifs, skis, patins, raquettes sont surement très content sans parler des stations de ski alpin qui doivent faire des affaires d’or… Ce soir je suis seul chez moi, j’aime bien vous écrire dans cette solitude. Y’a pas que le grand maitre Flaubert qui voulais écrire sur rien c’est un peu ce que je fais ce soir, mon âme ne me dis rien. J’ai aussi d’autre chose à écrire que je garde… Non! Ça me tente pas de m’auto-dénigrer pour écrire quelque chose. Je suis pas un génie mais je suis pas mauvais… À la librairie ils ont mis l’étalage de roman policier bien en avant mais j’en lis présentement un pour la deuxième fois avec toute la misère du monde… Je trouve pas le temps de lire et d’écrire on dirais que le temps est plus cour en vieillissant. Je sais même pas pourquoi j’écris tout ça, probablement parce que je suis un écrivain et qu’un écrivain ça écris. C’est la folie qui m’a envahie depuis que j’ai changé de vie. On me demande souvent ce que j’écris j’ai de la difficulté à nommer, j’arrive pas à autre chose que mon senti. Un ami viens de me téléphoner il est obligé de s’isoler pour des raisons domestiques. Y’a personne qui me pousse dans l’écriture ce sont des défis personnels… Je fais chauffé des saucisses hot-dog, ce seras le souper c’est pas très santé, mais ça va boucher un coin. Je crois qu’il a cessé de neiger. Ce soir je vous ai rien écris de très profond parfois je manque de mots. J’essaye toujours de me dépasser et je fais de mon mieux. Je me répète, va falloir que je parte. Je ne sais pour où mais j’ai pris des engagements. Je termine donc ici faute de mot et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, il neige j’ose pas vous dire tout ce qui défile dans ma tête. La musique est une gracieuseté de monsieur Gordon Lightfoot. Je sais pas ce que les gars vont faire cette nuit c’est pas facile de se trouver un endroit où dormir après les bars clandestins y’a plus grand-chose… La semaine passée à la radio sur Saint-Laurent j’ai réalisé que j’étais tout près du défunt Lux à ne pas confondre avec le bar gay. À l’époque Le Lux c’était un endroit ouvert toute la nuit où on pouvait manger et trouver des revues intéressantes parfois passé les heures y’avait quelqu’un pour nous indiquer où on pouvait boire. Hier j’ai écouté le Nebraska de Bruce Springsteen un chef d’œuvre, ça fait déjà trente-cinq ans… C’est pas facile d’écrire comme ça sur l’air du temps. Je pensais pas devenir un mon’oncle parfois je vois des personnes agées et je veux pas devenir comme elles, j’ai peur de vieillir… Février une bordée attend pas l’autre, j’étais rendu à l’intime je me sauve en vous parlant de la température. Avec le temps ma vie s’est calmé, chez moi l’odeur d’huile est disparue. Cet après-midi je participe à un atelier d’exploration et d’écriture. J’ai déjà quelques idées. J’aime pas beaucoup le rapprochement « On a du bon stock » lié à la toxicomanie qu’utilise dans sa publicité les rendez- vous du cinéma québécois. Là c’est la douleur, le mal dans les os qui fait que je me sens vivant, hier j’ai lu un texte de Saint-Valentin écris par une petite cousine qui a une très belle plume. Je l’envie, ce que j’écris c’est toujours grossier ça manque de finis, j’ai toujours de la difficulté à traduire mon senti quoi que mon école sois l’art brut, le crû… Le simple d’esprit fait en tout temps de la poésie de Noël, même dans la pire des canicules il nomme le sapin et les cadeaux… Pourtant on s’en va maintenant vers Pâques, une fête, un congé… Il neige toujours pas mal, la rue est tranquille… Quelques un on dormis sous un balcon avec les rats, on entend les signaux des charrues qui reculent. Mon texte est comme l’hiver c’est de la neige à répétition. J’arrive pas à prendre le ton déjanté du malade mental, je sais pas si vous le voyez… Ce serait inutile de maudire le sacré, on trouverais moyen d’en faire une farce plate. Je sais pas pourquoi souvent la poésie rime avec toxicomanie, de la poudre, un miroir, une paille où un dollar roulé et on s’envoie ça dans le nez pour se croire le plus brillant des hommes… Ensuite on redescend et on se retrouve souvent psychotique à l’urgence de l’hôpital. Encore quelques mots cette nuit, y’a des déneigeurs qui n’ont pas dormis, j’entends la lame de rasoir qui claque sur le miroir… Je m’abstiens pour cette nuit, j’ai presque finis. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 14 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis allé prendre un café chez l’ami, on a discuté du système de santé, on a pas de solution pour que ça fonctionne mieux. Pour ma part la schizophrénie paranoïde est plus simple à vivre chez moi qu’à l’hôpital. Je fais attention, je veux pas être psychotique, bon je vous écris encore une fois des niaiseries… Aujourd’hui j’ai marché au moins une demie heure et j’essais de faire de mon mieux… Je suis toujours dans le goulag occidental, oui dans le goulag peuplé de pauvres voisinant les propriétaires de condos, les quartiers mixtes je sais pas si c’est très bon si on chauffe encore à l’huile. Ici c’est le bas de la ville, l’ancien faubourg à mélasse, dans les années cinquante. Les vieux débardeurs m’ont raconté que dans mon coin  y’avait des clubs dont je me rappelle plus le nom… Molson étais pas loin… Je crois que c’étais Le café de L’est qui étais dans le coin dans les années cinquante, mais je suis pas certain. Je suis loin de mon senti, y’a encore des gens dans les tavernes ça va se remplir après six heure, billard, musique et bière j’aime plus beaucoup cet univers. Je pense au staff du bar où je buvais, ils avaient le prestige mais ce sont rendu malade. Je pense aux gars de gangs qui sont armés, y’a des endroits plus fréquentables… Mon père avait une collection de cuillères à cocktail de différents clubs. Il buvait pas beaucoup mais parfois il sortais avec ma mère. Ces nuits là je les attendais j’avais toujours peur qu’ils ne reviennent pas. En attendant, j’ai toujours attendu je ne sais quoi, je pense aux snowbirds… C’est la Saint-Valentin j’ai pas de valentine, je sais pas trop quoi vous écrire. Je suis supposé partager des commentaires sur un post où je suis identifié mais ça tombe toujours sur les snowbirds.  C’est pas fort ce que je vous écris, les mots les maudits mots me manquent. J’arrive pas à nommer mon senti pour en faire de la poésie et ça m’ennuis. Je fais chauffer le souper, y’a rien de moins poétique que le domestique, les vrais poètes nomment et décrivent ce qu’ils ressentent quand j’essaye ça on croit toujours que j’écris mon testament. Les journées s’étirent les gars ont hâte de puncher d’en finir avec cette journée, je pense aux bêtises que j’entendais venant de supposés copains. Dehors c’est tout blanc de février… Y’a encore de la lumière. J’aime pas me retrouver avec des inconnus, résolus, résolution mais c’est flou et je risque de rencontrer un filou. La vérité c’est que je sais pas quoi vous dire, c’est juste le journal de cours moments d’hiver, je sais pas quand ni où mais je vais y arriver à vous écrire sans pleurer. J’ai pas de mots savants, je manque de vocabulaire pourtant ça dis bien ce que je veux dire enfin je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Je termine là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’avais sortis l’éclairage d’appoint mais le courant est revenu. J’ai dormis pendant toute la coupure d’électricité. Je sais pas si mon chauffeur d’autobus de Mascouche  me lis mais ses photos de la Thaïlande sont magnifiques, du rêve, encore du rêve prendre l’avion pour une destination exotique avec un climat extraordinaire, chaud! Dans le goulag occidental cette nuit on gèle, j’espère que tout le monde s’est trouvé un abri. J’ai mis le chauffage, ai tout de même bien dormis. Le « Hallelujah » de Cohen me joue dans la tête. Je pense à ce livre que j’ai prêté pour rendre service et qui j’en suis certain ne reviendras pas… Je sais pas si y’en a qui traîne autour de la place Gamelin en espérant faire un deal de dope étrangement cette nuit y’en a qui veulent se geler pour pas avoir froid. Je sens la chaleur ai encore enregistré la série Border Security. À cette heure ci y’a des gens qui se lèvent pour aller au boulot, ils commencent tôt. Me souviens de la danseuse étudiante en animation culturelle, elle m’accueillait la nuit je partais travailler à cinq heures et quart le matin pour mopper les piscines olympiques. Je crois que les poètes habitent tellement la nuit qu’ils n’arrivent pas à l’écrire… C’est un peu ce que je fais je l’écris, on ne me retrouve plus dans les cafés peuplés de voleur qui vont essayer de vous soutirer vingt dollars pour les paradis artificiels… Je suis pas jet-set mais j’aime quand même beaucoup les avions… J’attends du courrier un chèque et un recueil de bandes dessinées ça devrais arriver bientôt. Viens de faire mon lit, remis le cadran à l’heure, je vais prendre une douche… Ça y est ça sent bon j’aime ça, faut pas être trop sérieux. J’ai hâte de voir comment vont se présenter les ateliers d’écritures. Je vais acheter un cahier spécialement pour ça. Je croyais que c’était un traquenard la coupure d’électricité qu’il n’y en aurait pas, ça aussi c’est de la paranoïa… Petit déjeuner, deux toasts tartinées pour une de creton pour l’autre de fromage fondu. Quand je mange tout de suite après j’ai sommeil… Levé tôt comme si je prenais l’avion à tous les matins… Je vais me faire un café ça peut aider. Je pense à François Avard semble qu’il s’est planté avec son film des Bougons, c’est triste, vraiment, personne ne riais… Je pense à cette affiche dégueulasse qui demandait à quoi ça sert les pauvres, ça non plus c’était pas drôle. Maintenant c’est une chanson en arabe que j’ai dans la tête. Je vais donner un petit coup pour terminer, je me sent les mains c’est parfumé… Je suis un pauvre fou perdu dans la nuit de ses insomnies… Voilà je serai pas plus underground qu’il faut, underground entendu comme le dernier cri, la nouvelle mode, cette tendance là ça dure pas. Il faut s’inscrire dans le temps. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que c’est cette nuit qu’ils coupent l’électricité. Cet après-midi je suis à bout. Je voulais pas me laisser aller, j’ai marché jusqu’au supermarché. Ai rangé un peu de la paperasse qu’il y avait sur la table… Suis revenus en autobus, je force trop pour écrire ce seras pas bon… Je me demande si les snowbirds sont parfois fatigué… À l’émission sur les frontières entre les U.S.A. et le Canada ils veulent pas laisser passer deux gars qui sont sur le B.S. et qui ont quarante mille dollars en banque, ils disent qu’ils sont pas honnête ne les arrêtent pas mais les laissent pas entré aux states… Cette semaine je commence les ateliers d’écriture sur la mémoire, lentement je me sens un peu plus calme, un peu moins fatigué. C’est difficile de trouver un nouveau propos. Cette nuit j’ai eu un sommeil agité, je dors par épisode dehors y’a des voitures qui passent bien au-dessus de la vitesse permise. Je sais qu’en vieillissant on apprécie moins la poésie, la sagesse? En tout cas on essaye de pas trop se torturer mentalement. Mais j’écris pour vous tous qui me lisez. Je sais pas si vous m’aimer mais vous semblez apprécier ce que j’écris. Ce propos là je devrais pas le tenir mais juste écrire ce que je veux vous dire, j’appelle plus au neuf un un, je pense que c’est un cadeau que la vie m’a faite en me sortant de ce maudit univers malade. J’enregistre des émissions de télévision lentement je regarde les avions atterrir, ça me donne comme toujours envie de partir… Je suis heureux de pas boire de pas me faire empoisonner parce que j’ai dis des choses déplacées. C’est la longue chronique d’un fou sans âge qui a nommé son quartier goulag occidental avec toujours l’exil dans les terres froides… Je peux pas, je veux pas migrer mon univers est à l’apogée des pays chauds, j’ai gouté au sud deux fois, j’y retournerais encore quelques jours… Parfois je sens la poussée de l’avion qui décolle c’est excitant. Je sais pas pourquoi je pense aux artistes qui donnent des shows dans les clubs de la côte nord, parfois l’alcool a besoin d’être accompagné d’une nouvelle musique. Ça doit être long chômeur à Port-Cartier où à Blanc-Sablon… Je chôme pas dans le goulag occidental, j’écris… C’est certain que j’irai pas tendre des collets au parc Lafontaine… Tout à coup je pense aux renards du parc Maisonneuve et faites attention sur les routes de pas vous taper un chevreuil. Des fois je pense à ça passé quelques jours dans une cabane dans le bois, les épinettes… Votre humble serviteur sors lentement de sa fatigue… Je me répète faites en pas de cas, le fou est pas sûr de son discours… C’est bien je termine et il fait encore jour, dehors dans l’abri d’autobus une femme enroule ses foulards. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Et tous les mots!!! Ciao!!! Bye bye!!!
Bernard

dimanche 12 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder une émission sur l’aéroport de Dubaï c’était plein soleil pendant qu’ici la neige n’en finis plus de tomber. Je souhaite une joyeuse Saint-Valentin à la collègue chroniqueuse et à son chum. « Tout les étangs gisent gelés, mon âme est noire, Où vis-je? où vais-je? » Émile Nelligan. Veux, veux pas Émile m’auras marqué, un si jeune homme écrire des choses pareilles… Y’a pas que pour les études que je suis trop vieux pour la poésie aussi mais je continue quand même, j’aimerais que mes mots soient comme les flocons de neige des milliards de milliards et pas un pareil… La neige assourdis le bruit de la circulation… J’écris et je pense au printemps, l’hiver est encore là pour un bon moment. Je prendrai pas l’avion pour le sud, j’y connais personne et j’aime pas les tout compris, les thématiques ont toutes été utilisées et y’a rien d’exotique avec les motoneiges. Vous allez me demander où je m’en vais avec mes skis? Pas très loin d’ici je glisse, je glisse et pâtis. Je veux pas prendre les mots des autres dans mon goulag occidental enneigé… Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi, par un temps pareil dehors y’a de quoi devenir psychotique… Je pense aux jeunes hommes en psychoses souvent je crois c’est le rejet du père et de ses institutions. Je pense aux synapses et aux neurones je sais pas trop si on peut faire une parenté avec le rhizome de Deleuze, je sais pas trop si son anti-Œdipe c’est pas la mort du père. Que de concept compliqué que j’ai pas compris peut-être à cause de cette schizophrénie paranoïaque. C’est pas le temps de se retrouver sur la route on voie pas en avant… Il neige encore, je prendrai pas de bateau pour l’Islande… Les cols bleu sont heureux ils ont de la neige à pelleté, cette nuit je crois que l’hydro va couper l’électricité pour quatre heures. Va falloir débrancher les appareils électronique. Ce soir je mange des pâtes étrangement ça sent la tonne, l’alcool de l’ivrogne inconscient… Je regarde Facebook et c’est comme si tout le monde étais partis dans le sud. Les vols sont sûrement retardés aujourd’hui, il neige trop, prendre l’avion je choisirais ma place, je me souviens d’un vol de retour de Paris où j’étais assis près des toilettes ça puais, mais ça puais, elles étaient peut-être défectueuses. J’ai invité la matriarche à aller dans le sud mais pour elles ont serait pas partis assez longtemps, faut comprendre elle est plus toute jeune. Le soir s’en viens lentement, semble qu’il va neiger comme ça jusqu’à demain. On dis allo aux snowbirds et au voyageur d’Asie… La Saint-Valentin ils fêtent ça se soir,  c’est un temps pour rester en dedans si on veut pas se faire ramasser par une souffleuse où un tracteur. J’ai passé l’âge de compter les flocons de toute façon j’arriverais pas au bout. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 11 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bonne discussion autour du blog hier, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a mis sur la bonne track et comme disait l’humoriste ami d’un ami «  le bon choix c’est toujours celui que je fais ». Cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter. Ai ouvert la télé sur la reprise du match, bon! On a perdus semble que le sport est loin des émotions? Je suis tout à l’envers, je me promène entre mon lit et la chaise de l’ordi. Demain je pourrai pas vous écrire à cette heure là y’a une coupure d’électricité. Il neige pas sur le goulag occidental, c’est assez étonnant la proximité que crée les réseau sociaux, les snowbirds et le lecteur de Mascouche on beau être en voyage, on les sent tout près… Je sais pas si mon lecteur de la Rolls-Royce a travaillé sur les moteurs du défunt Concorde c’était quand même un bel avion. Je pense encore à partir, si tout va comme je veux et sachez que c’est pas chose facile quand on dis le Pater « que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Je partirais à l’automne prochain, ça balance entre l’Espagne et l’Italie, j’ai toujours la fontaine de Trevi en tête et Marcello Mastroianni pour l’Espagne je sais pas pourquoi je l’associe à la Montagne Sacrée et au El Topo du cinéaste franco-Chilien Alexandre Jodorowsky pourtant c’est Picasso qui est le plus grand artiste espagnol né à Malaga. Vous voyez je suis très mêlé… J’ai hate de me retrouver assis dans un avion pour une nouvelle destination. Je dois rester patient. Je sais pas si nos snowbirds ont reçu leurs visiteurs? Je me fait vieux, hier j’ai écouté et partagé le Saint-Chrone-du-Néant d’Offenbach notre mythique groupe rock, toujours un bon souvenir… Je pense à Johnny Gravel le guitariste qui va avoir soixante-neuf ans, je sais pas si il prend encore sa petite bière mais c’est pas de mes affaires, les jeunes d’aujourd’hui doivent pas connaitre cette icône du rock Québécois. Cette nuit je suis loin de mon senti mais quand même plus prêt que lorsque j’étais saoul et que je fréquentais le même bar que Johnny, fidèle à son poste au bar, il étais toujours là… Je savais pas qu’il avait été victime de trois AVC et qu’il avait malgré sa paralysie du côté gauche réussis à se réadapter à un manche de guitare http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/chroniques/pierreharel/archives/2016/12/20161228-101155.html  Bravo Monsieur Gravel! On appelle ça avoir du chien. Lentement la nuit passe, il est loin le Johnny des nuits de Montréal, un grand styliste de la six cordes électrique trompez vous pas ça jamais été mon ami, mais je respecte sa démarche artistique Gerry Boulet disait « Johnny c’est un vrai artiste » c’est la génération avant la mienne une dizaine d’années. Si Johnny joue, je peux écrire, je pense que l’alcool ça peux causer des AVC mais le bonhomme est fait fort. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard