mercredi 8 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour sur le goulag, je réussis quand même à passer au travers des moments difficiles. Je dis merci à ma lectrice de Deux-Montagnes pour son support. Je vais essayer d’aller vers autre chose que mon sujet de prédilection. Hier soir à la radio j’ai croisé une jolie jeune fille à qui je ferais pas mal. Je suis allé parler de mon rétablissement, j’ai remarqué que ça a une forme tout ce que je fais, les gens apprécient que je sois en avant dans cette bataille contre les stigmates… À tous les jours je dois faire la preuve que c’est vrai ce que je dis, que schizophrénie ne rime pas nécessairement avec violence viens un moment où y’a une prise de conscience et que oui je fais la différence entre le bien et le mal pour garder ça simple… On me dis que je réalise pas l’ampleur que ça a ce que je fais, je réalise mais je veux pas avoir la tête enflée. Hier soir j’ai pris un café double allongé dans un coquet petit bistro du Mile-End, quand je suis partis je suis passé devant un bistro intrigant en retrait sur le coin nord- est de Fairmount c’est toujours plein de monde, mais ces endroits c’est pas pour moi. Avant de rentrer à la radio, j’ai attendus avec le courtier d’assurance qu’on nous ouvre la porte, l’ami de la mise en ondes nous a ouvert, on a un peu discuté. C’est la nuit et comme souvent j’écris, pense à Garneau, à Langevin des poètes que j’admire, Michel son prénom j’avais jamais remarqué qu’il a le même patronyme qu’Hector de Saint-Denys Garneau, un grand nom dur à porter… Je crois qu’il est à la mesure du poète. Je me sent bien seul de ma race sur internet, eux ils écrivent des livres mais pas moi ce serais un de mes grands désirs de publier version papier. Je pense aussi à Léo Lévesque je sais pas ce qu’il est devenus, a-t-il été avalé par la prison, me souviens de son « Quand j’y ai dit ça a partis à rire ». Faute d’avoir la tête remplie de poésie elle est remplie de poète, j’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça être un poète, poète pour séduire, pour vous séduire c’est pas honnête mais qui a dit qu’un poète se devait d’être honnête, il doit être authentique… Aujourd’hui ce midi c’est la journée du poulet Au Coq, un peu de publicité ça fait pas de mal, je suis vendus, je collabore ma révolte est terminée, j’essais d’être un exemple pour les plus jeunes mais c’est difficiles ils ont le monde devant eux. Je me suis rangé j’ai plus la force de la révolte de l’indignation, je ne suis qu’un pauvre vieux fou avec sa machine. Je retiens les noms des poètes mais pour leurs œuvres c’est autre chose… Dehors tout à gelé, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait soleil mais c’est froid, je crois que le facteur est passé. J’ai un peu dormis et là je me prépare un café. La lumière est très belle dehors, je pensais au propriétaire du bistro que je fréquentais y’a longtemps, au début c’était un café sans alcool plus tard, ils y servaient de la bière et du vin. Je trainais là souvent… C’est le passé je reviendrai pas là-dessus, je m’y suis pas fait d’amis à part peut-être ceux à qui je pensais le moins. Je crois pouvoir dire que c’était un endroit snob. Tout à l’heure je m’en vais à la radio communautaire, parler un peu de ma nouvelle vie. Plusieurs croient que c’est à Radio Ville-Marie c’est plutôt Radio Centre-Ville… Ce soir je suis fragile pour la consommation Je crois que c’est la température. J’irai pas scraper vingt-trois ans d’abstinence pour des gens qui ne me parlent plus. C’est encore mon sujet de prédilection, j’ai parlé à quelqu’un, parfois quand le soir arrive mes obsessions se présentent. Je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui si ce n’était que de la bière… Je me souviens que je m’amusais plus c’était toujours une descente si je recommençais j’irais encore plus bas c’est difficile à imaginer. Je me ferais ramasser faut voir ce que je perdrais dans la consommation des amis, une famille, une mère, une sœur et des frères. Lentement je demande à ma puissance supérieure de me calmer. Peut-être que vous trouvez ça drôle mais pour moi c’est une question de vie ou de mort. Je vais essayer d’aller ailleurs que dans cet univers de fous, l’ailleurs c’est en pensée parfois on le sait pas mais y’a des gens qui nous regardent et il ne faut pas les décevoir. Dehors une voiture passe, la basse au fond comme une grosse boîte de son. Demain matin j’ai pas envie de me réveiller avec un hang over, l’alcool pour moi c’est pas bon, priez pour moi j’ai pas besoin d’une deuxième leçon. J’espère que ça vous fait plaisir de me lire. J’ai écris que quelques lignes dans le cahier avec le temps je suis moins fort pour rédiger. J’essais d’aller ailleurs pour m’exprimer, l’alcool c’est négatif et c’est la critique des ratés. Illusion,  illusion voilà ce que ça fait, du mensonge en bouteille, la tête qui crois qu’elle est plus forte… Je vous le souhaite pas la souffrance de l’alcoolique. Je le dénie pas c’est ce que je suis et je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui. Ouais!!! J’irai pas gâcher mon bonheur. Je suis bien, j’ai de quoi manger, un endroit pour coucher que demander de plus. J’espère que vous allez me pardonner cette longue chronique de l’abstinence fragile. J’y crois plus à l’univers des apparences j’essais d’être authentique. J’invente rien. C’est vraiment mon senti pour aujourd’hui, lentement le soleil se couche, l’horizon est orange, c’est beau ce soir dans le goulag occidental. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Neige, pluie, verglas comme on dis il fait tous les temps…Avant d’aller plus loin je vais me faire un café… Je sens bon après une douche mais je me rince mal le savon me pique partout… C’est vraiment de l’ordre de l’intime ça, en plus j’ai des reflux gastrique c’est à ça que ressemble ma nuit… Je sais pas ce que ça ferais si je sortais dehors en caleçon et que je me roulais dans la neige? Drôle d’idée, je suis pas un chien… Lentement je bois mon café pendant que les tractopelles, un  jolie mot, nettoient la rue. Je vais essayer encore une fois d’écrire mon senti, je suis nerveux ce soir je donne une entrevue à la radio. Je sais que les « vrais » hommes parlent pas de leurs émotions de ce qu’ils ressentent pourtant c’est comme ça qu’on se libère. Le bôf de la Floride crois pas beaucoup à cette psychologie de magazine populaire, moi aussi d’ailleurs je préfère l’écris. En fait ce que je veux dire c’est l’expression écrite crû plutôt que le tout cuit des revues. Bon! Me rouler dans la neige, la pluie et le verglas je sais pas si c’est suffisant pour tomber en hypothermie… Voilà, voilà un accès de folie, un excès de maladie… Je vous l’ai pas raconté, hier matin j’ai eu une crampe dans le mollet droit, ça fait encore mal, parfois je pense à de vieilles connaissances vous inquiétez pas je vous nommerai pas. Je vivais une vrai vie de bum avec eux, ça me faisait mal je m’engourdissais à la bière et au scotch mais j’accélérais ma descente aux enfers, je faisais connaissance avec John Barleycorn. Deux heure trente, les piliers de débit de boisson vont bientôt rentrer chez eux pour les plus sérieux, les autres vont se chercher un endroit pour finir la nuit sans trop se faire ennuyer par la police. Quand j’ai arrêté de boire j’essayais de boire de l’eau dans les bars faites pas ça, le doorman va vous sortir rapidement. Maintenant j’ai peur de ce monde de la nuit, peur de m’y faire tuer. Je crois que c’est une bonne peur, j’ai des photos de l’époque j’étais maigre comme un chicot me nourrissais de bière, d’œufs, de saucisses, de langues dans le vinaigre avec quelques crackers. J’avais que la peau et les os mais je me croyais gros. Cette nuit il pleut, les rues sont pleines d’eau si ça gèle ce seras pas beau Bon bein! On ferme, donnez-nous une petite chance, à l’époque la brasserie fermait à minuit on déménageais nos pénates au club jusqu’à trois heure, quand on était « chanceux » on pognait les deux derniers sets du show de la fin de semaine. Vous voyez c’est comme si j’avais fait que ça boire dans ma vie, quand je buvais j’ai toujours cherché le plaisir des premiers verres c’est jamais revenus. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 7 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je pense santé mentale, au secret qu’il faut garder là-dessus, ce que je ne fais pas, à ma prise de parole pour briser le stigmate… Je pense à ce désir de plusieurs d’être « normal » à rejeter ce qui fait leurs différence. Je crois que la différence c’est un espace de dialogue, d’échange ensemble… Oui! Oui! Les droits mais bien avant les devoirs qu’il faut remplir ensemble, ce mot la reviens deux fois c’est parce que les devoirs ça se remplis avec plusieurs personnes et la difficulté elle est là quand on décide de faire autre chose que du travail à la semaine… Ce stigmate d’assisté social qui nous suit partout où on va même sur le marché du travail, un travail où on nous dénigre où on ne nous respecte pas et qu’il faudrait garder pour la sacro-sainte logique du marché. C’est difficile d’articuler un discours santé mentale, je sais les collègues trouvent ça fou d’abandonner un travail, ça fait des années que je me rétablis dans un cercle autre que celui du monde ouvrier, je suis pas malheureux, mon travail ça donne des choses comme vous en lisez là… Financièrement ça va j’ai plus besoin de fréquenter les banques alimentaire un autre lieu selon moi de stigmatisation… Je pense à l’échelle sociale que je suis pas arrivé à monter dont j’ai plutôt cassé les barreaux, c’est bien là où je suis au bas de l’échelle ça me permet de pensés… Je commence à me faire vieux, un sénior comme on dis. Je sais pas pourquoi je vous écris sur le monde du travail ça me manque pas, je m’entends très mal avec les collègues, ceux qui sont malheureux et à qui on conseille de garder leurs boulots… Mon dernier boulot c’était préposé à l’entretien ménager, je me sentais moins utile que maintenant, ça fait longtemps et j’étais très fou. Je veut pas mettre la faute sur les autres mais j’en voyais qui rentrais à l’ouvrage malheureux, à quoi ça sert? Je crois que là-dedans aussi y’a un sentiment de supériorité sur ceux qui sont bénéficiaire et à qui ont fait peur en leurs disant que si ils lâchent ce seras l’aide-sociale et la folie… Je sais les plus beau discours ne font pas l’homme, et ma schizophrénie je veux pas qu’elle me détériore. Je suis pas dans un milieu d’intellectuel mai ça vaut quand même la peine d’essayer d’élaborer une pensée pour juste essayer de me démêler… Exemple, voilà ce que les contremaîtres du monde font, ils me donnent en exemple en disant que je suis un raté, que si tu fait pas ton ouvrage c’est à ma place que tu va te ramasser… Tu pourras jamais te payer mon temps je te parle le préposé… Je veux rien savoir du ménage et de la façon dont s’est mené. Voilà ce que j’avais à vous écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas le temps de souffler j’en démarre un autre. J’ai appris hier que Jack London l’écrivain du début du vingtième siècle, s’imposait l’écriture d’au moins mille mots par jour moi c’est cinq cents je vois moins grand. Il a neigé cette nuit dehors c’est tout blanc. Me suis tapé un cinq heures de télévision et j’ai bien dormis cette nuit. J’aime bien les commentaires de mon lecteur de la Rolls Royce. C’est bien cette nuit je suis très réveillé, je devrais recevoir le recueil de bandes dessinées bientôt. J’aime beaucoup l’émotion que ça me donne quand je l’ai en main de bon vieux souvenirs d’enfance quand je sentais que toute la famille étais là tranquille et que je me berçais avec mon album. Ils ont une très bonne idée les belges de la maison d’édition Dupuis de continuer à publier ce format. Je crois qu’il ne reste plus qu’eux à le faire ça va devenir des pièces de collection. La bande dessinée ça m’a fait tellement fait rêver, j’ai quand même lu mes romans français classique. Je crois qu’un à entrainer l’autre. Je crois qu’avec ça les enfants ont pas besoin de gadget si compliqué, on s’amuse avec peu. Ça ressemble à un acte de foi… Quelques centimètres de neige cette nuit, j’entends les camions qui reculent le son des avertisseurs.  J’ai enregistré la série d’émission sur les douanes à l’aéroport, ça me fait tripper les avions et les images d’aéroport, ça me donne envie de partir… Je peux pas vraiment ce mois-ci on commence l’écriture d’un nouveau cabaret poétique, ça va être une autre expérience intéressante. Me suis habillé, j’avais froid, je sais pas si vous pouvez imaginer le gros moi-même en bobette devant l’écran d’ordinateur, disons que ça manque de décorum. Je crois qu’il vente, je l’entends souffler dans la fenêtre. On écris sur le temps qu’il fait quand on sait pas quoi dire. Je suis content ces jours ci tout le monde est heureux. Faites vous une bande son de charrue et de camions pour lire ceci. Hier soir en regardant la télévision, j’avais l’impression d’avoir rendus les armes de collaborer de payer pour un peu de tranquillité, de plus combattre le capitalisme de m’être rendu au capital. C’est donc pas ça, les socialistes sont pas nombreux moi je suis un prolétaire fils de prolétaire, j’étais quand même privilégié. « Rouet du temps je veux filer de l’or, casser le fil méchant de honte et de remord »- Anne-Marie Gélinas http://www.biographiesartistesquebecois.com/Artiste-G/G%C3%A9linas,%20Anne-Marie/gelinasAnneMarie.html  C’est déjà vieux ça parle de mes trente ans j’en ai soixante, le temps a passé vite, j’ai plus envie de me battre. Je crois qu’il faut faire ses devoirs avant de militer pour ses droits. Je me sent comme un vieux vendu pourtant je m’engage à aider mes pairs… J’y arrive, j’y arrive pas de dictionnaire, j’écris crû un peu comme un analphabète. Je termine sur ces quelques mots en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

lundi 6 février 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu cet après-midi, me suis fait un café pour me réveiller. J’aime bien les photos des jeunes au chalet. Lundi, j’ai commencé ma semaine avec une réunion de mon groupe d’entraide. Un peu discuter de la sobriété avec un camarade comment c’est pas facile mais aussi que ça vaux la peine  l’abstinence c’est difficile, la réalité est dure mais la consommation est un monde d’illusion, faut s’en tenir loin. Ce soir je pense au gens qui n’ont plus un sou qui vont manger du macaroni au fromage à l’eau et à la margarine, c’est triste. Je préfère beaucoup mon bouillis, je le fait chauffer en ce moment. Je pense à mes snowbirds au B.B.Q. je crois que la vie est bonne avec les gens qui sont bon étrangement le parcours du toxicomane qu’on croirais plein de changement se fait toujours avec les mêmes gens. À un moment ça prend une coupure, un bris de ces relations mortifères. Vous voyez c’est encore mon sujet de prédilection il a plusieurs facettes. J’ai un gout de moutarde dans la bouche. Je suis aussi dans mon cahier… Le lundi on pense souvent à commencer une nouvelle vie, on s’abstiens mais on est malheureux, le bonheur ça se construis un jour à la fois… Je serais bien allé retrouver mon lecteur chauffeur d’autobus en Thaïlande mais il est un peu tard, je pense à l’image qui vas accompagner ce texte. J’avance et elle va s’imposer j’aurai pas trop besoin d’y penser. J’ai un peu peur que reviennent ces illusion, delusions, hallucinations ça fait longtemps que j’en ai pas eu heureusement… Ai mangé mon bouillis il en reste plus, je devrai acheter de la viande pour en faire un autre. La télé fonctionne, c’est les actualités nationales… Je sais pas pourquoi j’écoute ça, ça me mélange, tant qu’à moi ils peuvent bien aller en croisière avec qui ils veulent. Moi je suis du petit monde de ceux qui sont des gagnes petit. Je vous parlais de la gang tout à l’heure, de ceux qui m’ont suivis longtemps. Je crois que c’est moi qui les suivais depuis le début de mon adolescence, l’an passé un des gars m’a téléphoné, je l’ai pas rappelé… Des petits bandits voilà ce qu’ils étaient mais c’est à moi que je devrais m’en prendre dans la consommation j’avais plus la capacité de faire des choix. Je me choisis maintenant, toujours, je me choisis à jeun. J’ai plus de souvenirs qui valent la peine de retourner en arrière, maintenant j’avance et ça va vite… Je suis, je crois maintenant un petit vieux bonhomme qui a changé sa vie, la maturité c’est de ne plus fréquenter les débits de boisson de toute façon j’y serais pas tranquille. Je crois qu’on me tuerais où que je me tuerais c’est juste la mort qu’il y a là. C’est assez terrible de toujours avoir ce propos mais je dois m’en souvenir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un match de football épique hier. J’étais heureux de la victoire de mes favoris. Question senti disons que les joueurs doivent pas trop le laisser transparaitre. Pour le public ce n’est que ça un roller coaster d’émotions. Je pense que si Shakespeare vivait de nos jours il écrirait sur le sport. Je sais que Jack Kerouac était un champion universitaire. La culture, les animateurs télé semblaient avoir peur de ça à la demi, ils ont pas parlé du show de Lady Gaga. Je sais pas pourquoi ils ont peur du mélange des genres… Ce matin mon senti est quand même bien je sais que vous êtes de nouveau régulier qui lisent mon blog je vous en remercie. C’est la nuit, je suis sorti du lit, j’écoute la voix qui est toute en douceur, ça aussi c’est une chose qui me rend heureux une voix intérieure douce. Ce que je vous écris c’est pas du temps perdus ça m’aide à mettre de l’ordre dans ma vie… J’ai déjà une demande pour parler avec mon ami Luc à la semaine de la santé mentale au mois de mai, ça me sort du moment présent pourtant je vie juste aujourd’hui. Me suis préparé un autre café, vous voyez ma vie est pas compliquée je sors du lit et j’écris. Je sais jamais trop quoi ça tourne toujours autour de ce que je ressent, je veux pas que ce soit négativement, senti ressenti c’est un peu confus. Je pense à vous en vacance dans les pays chaud… J’aime toujours voir l’écran de l’ordinateur se remplir de mots. J’ai un souvenir de ma « fiancée » de l’époque à qui j’avais demandé d’être mon agent littéraire elle avait refusé avec raison je crois l’œuvre étais pas là… Les grands de ce monde était au match d’hier, la plèbe regardait à la télévision je crois qu’il y avait une sorte de communion, mais oui c’était une grand-messe médiatique… Ce matin il ne neige pas, j’ai de la difficulté à vous dire la vérité, je cherche quelle photo je vais ajouter avec ce texte… Je crois que j’ai trouvé, ce matin j’ai une réunion de mon groupe par et pour, pour moi le rôle de pairs-aidants se limite à ça j’ai pas de formation académique. J’écoute, j’écoute j’essais de pas être trop bavard. La semaine de boulot commence ce matin, je vais essayer de régler le magnétophone pour enregistrer le compte rendu. Tiens! Tout à coup je baille pourtant je me sent bien réveillé. Je regarde par la fenêtre une voiture de police passe… Souvenir de cette agent qui étais venus nous parler à moi et au voisin. Je lui avais posé une question sur leurs formation à Nicolet si je me souviens bien tout les policiers passent par là et je crois qu’il y a une technique policière au cégep. Mes snowbirds qui ont longtemps travaillé au cégep de l’Outaouais pourraient me préciser. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard