mardi 7 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je pense santé mentale, au secret qu’il faut garder là-dessus, ce que je ne fais pas, à ma prise de parole pour briser le stigmate… Je pense à ce désir de plusieurs d’être « normal » à rejeter ce qui fait leurs différence. Je crois que la différence c’est un espace de dialogue, d’échange ensemble… Oui! Oui! Les droits mais bien avant les devoirs qu’il faut remplir ensemble, ce mot la reviens deux fois c’est parce que les devoirs ça se remplis avec plusieurs personnes et la difficulté elle est là quand on décide de faire autre chose que du travail à la semaine… Ce stigmate d’assisté social qui nous suit partout où on va même sur le marché du travail, un travail où on nous dénigre où on ne nous respecte pas et qu’il faudrait garder pour la sacro-sainte logique du marché. C’est difficile d’articuler un discours santé mentale, je sais les collègues trouvent ça fou d’abandonner un travail, ça fait des années que je me rétablis dans un cercle autre que celui du monde ouvrier, je suis pas malheureux, mon travail ça donne des choses comme vous en lisez là… Financièrement ça va j’ai plus besoin de fréquenter les banques alimentaire un autre lieu selon moi de stigmatisation… Je pense à l’échelle sociale que je suis pas arrivé à monter dont j’ai plutôt cassé les barreaux, c’est bien là où je suis au bas de l’échelle ça me permet de pensés… Je commence à me faire vieux, un sénior comme on dis. Je sais pas pourquoi je vous écris sur le monde du travail ça me manque pas, je m’entends très mal avec les collègues, ceux qui sont malheureux et à qui on conseille de garder leurs boulots… Mon dernier boulot c’était préposé à l’entretien ménager, je me sentais moins utile que maintenant, ça fait longtemps et j’étais très fou. Je veut pas mettre la faute sur les autres mais j’en voyais qui rentrais à l’ouvrage malheureux, à quoi ça sert? Je crois que là-dedans aussi y’a un sentiment de supériorité sur ceux qui sont bénéficiaire et à qui ont fait peur en leurs disant que si ils lâchent ce seras l’aide-sociale et la folie… Je sais les plus beau discours ne font pas l’homme, et ma schizophrénie je veux pas qu’elle me détériore. Je suis pas dans un milieu d’intellectuel mai ça vaut quand même la peine d’essayer d’élaborer une pensée pour juste essayer de me démêler… Exemple, voilà ce que les contremaîtres du monde font, ils me donnent en exemple en disant que je suis un raté, que si tu fait pas ton ouvrage c’est à ma place que tu va te ramasser… Tu pourras jamais te payer mon temps je te parle le préposé… Je veux rien savoir du ménage et de la façon dont s’est mené. Voilà ce que j’avais à vous écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas le temps de souffler j’en démarre un autre. J’ai appris hier que Jack London l’écrivain du début du vingtième siècle, s’imposait l’écriture d’au moins mille mots par jour moi c’est cinq cents je vois moins grand. Il a neigé cette nuit dehors c’est tout blanc. Me suis tapé un cinq heures de télévision et j’ai bien dormis cette nuit. J’aime bien les commentaires de mon lecteur de la Rolls Royce. C’est bien cette nuit je suis très réveillé, je devrais recevoir le recueil de bandes dessinées bientôt. J’aime beaucoup l’émotion que ça me donne quand je l’ai en main de bon vieux souvenirs d’enfance quand je sentais que toute la famille étais là tranquille et que je me berçais avec mon album. Ils ont une très bonne idée les belges de la maison d’édition Dupuis de continuer à publier ce format. Je crois qu’il ne reste plus qu’eux à le faire ça va devenir des pièces de collection. La bande dessinée ça m’a fait tellement fait rêver, j’ai quand même lu mes romans français classique. Je crois qu’un à entrainer l’autre. Je crois qu’avec ça les enfants ont pas besoin de gadget si compliqué, on s’amuse avec peu. Ça ressemble à un acte de foi… Quelques centimètres de neige cette nuit, j’entends les camions qui reculent le son des avertisseurs.  J’ai enregistré la série d’émission sur les douanes à l’aéroport, ça me fait tripper les avions et les images d’aéroport, ça me donne envie de partir… Je peux pas vraiment ce mois-ci on commence l’écriture d’un nouveau cabaret poétique, ça va être une autre expérience intéressante. Me suis habillé, j’avais froid, je sais pas si vous pouvez imaginer le gros moi-même en bobette devant l’écran d’ordinateur, disons que ça manque de décorum. Je crois qu’il vente, je l’entends souffler dans la fenêtre. On écris sur le temps qu’il fait quand on sait pas quoi dire. Je suis content ces jours ci tout le monde est heureux. Faites vous une bande son de charrue et de camions pour lire ceci. Hier soir en regardant la télévision, j’avais l’impression d’avoir rendus les armes de collaborer de payer pour un peu de tranquillité, de plus combattre le capitalisme de m’être rendu au capital. C’est donc pas ça, les socialistes sont pas nombreux moi je suis un prolétaire fils de prolétaire, j’étais quand même privilégié. « Rouet du temps je veux filer de l’or, casser le fil méchant de honte et de remord »- Anne-Marie Gélinas http://www.biographiesartistesquebecois.com/Artiste-G/G%C3%A9linas,%20Anne-Marie/gelinasAnneMarie.html  C’est déjà vieux ça parle de mes trente ans j’en ai soixante, le temps a passé vite, j’ai plus envie de me battre. Je crois qu’il faut faire ses devoirs avant de militer pour ses droits. Je me sent comme un vieux vendu pourtant je m’engage à aider mes pairs… J’y arrive, j’y arrive pas de dictionnaire, j’écris crû un peu comme un analphabète. Je termine sur ces quelques mots en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

lundi 6 février 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu cet après-midi, me suis fait un café pour me réveiller. J’aime bien les photos des jeunes au chalet. Lundi, j’ai commencé ma semaine avec une réunion de mon groupe d’entraide. Un peu discuter de la sobriété avec un camarade comment c’est pas facile mais aussi que ça vaux la peine  l’abstinence c’est difficile, la réalité est dure mais la consommation est un monde d’illusion, faut s’en tenir loin. Ce soir je pense au gens qui n’ont plus un sou qui vont manger du macaroni au fromage à l’eau et à la margarine, c’est triste. Je préfère beaucoup mon bouillis, je le fait chauffer en ce moment. Je pense à mes snowbirds au B.B.Q. je crois que la vie est bonne avec les gens qui sont bon étrangement le parcours du toxicomane qu’on croirais plein de changement se fait toujours avec les mêmes gens. À un moment ça prend une coupure, un bris de ces relations mortifères. Vous voyez c’est encore mon sujet de prédilection il a plusieurs facettes. J’ai un gout de moutarde dans la bouche. Je suis aussi dans mon cahier… Le lundi on pense souvent à commencer une nouvelle vie, on s’abstiens mais on est malheureux, le bonheur ça se construis un jour à la fois… Je serais bien allé retrouver mon lecteur chauffeur d’autobus en Thaïlande mais il est un peu tard, je pense à l’image qui vas accompagner ce texte. J’avance et elle va s’imposer j’aurai pas trop besoin d’y penser. J’ai un peu peur que reviennent ces illusion, delusions, hallucinations ça fait longtemps que j’en ai pas eu heureusement… Ai mangé mon bouillis il en reste plus, je devrai acheter de la viande pour en faire un autre. La télé fonctionne, c’est les actualités nationales… Je sais pas pourquoi j’écoute ça, ça me mélange, tant qu’à moi ils peuvent bien aller en croisière avec qui ils veulent. Moi je suis du petit monde de ceux qui sont des gagnes petit. Je vous parlais de la gang tout à l’heure, de ceux qui m’ont suivis longtemps. Je crois que c’est moi qui les suivais depuis le début de mon adolescence, l’an passé un des gars m’a téléphoné, je l’ai pas rappelé… Des petits bandits voilà ce qu’ils étaient mais c’est à moi que je devrais m’en prendre dans la consommation j’avais plus la capacité de faire des choix. Je me choisis maintenant, toujours, je me choisis à jeun. J’ai plus de souvenirs qui valent la peine de retourner en arrière, maintenant j’avance et ça va vite… Je suis, je crois maintenant un petit vieux bonhomme qui a changé sa vie, la maturité c’est de ne plus fréquenter les débits de boisson de toute façon j’y serais pas tranquille. Je crois qu’on me tuerais où que je me tuerais c’est juste la mort qu’il y a là. C’est assez terrible de toujours avoir ce propos mais je dois m’en souvenir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un match de football épique hier. J’étais heureux de la victoire de mes favoris. Question senti disons que les joueurs doivent pas trop le laisser transparaitre. Pour le public ce n’est que ça un roller coaster d’émotions. Je pense que si Shakespeare vivait de nos jours il écrirait sur le sport. Je sais que Jack Kerouac était un champion universitaire. La culture, les animateurs télé semblaient avoir peur de ça à la demi, ils ont pas parlé du show de Lady Gaga. Je sais pas pourquoi ils ont peur du mélange des genres… Ce matin mon senti est quand même bien je sais que vous êtes de nouveau régulier qui lisent mon blog je vous en remercie. C’est la nuit, je suis sorti du lit, j’écoute la voix qui est toute en douceur, ça aussi c’est une chose qui me rend heureux une voix intérieure douce. Ce que je vous écris c’est pas du temps perdus ça m’aide à mettre de l’ordre dans ma vie… J’ai déjà une demande pour parler avec mon ami Luc à la semaine de la santé mentale au mois de mai, ça me sort du moment présent pourtant je vie juste aujourd’hui. Me suis préparé un autre café, vous voyez ma vie est pas compliquée je sors du lit et j’écris. Je sais jamais trop quoi ça tourne toujours autour de ce que je ressent, je veux pas que ce soit négativement, senti ressenti c’est un peu confus. Je pense à vous en vacance dans les pays chaud… J’aime toujours voir l’écran de l’ordinateur se remplir de mots. J’ai un souvenir de ma « fiancée » de l’époque à qui j’avais demandé d’être mon agent littéraire elle avait refusé avec raison je crois l’œuvre étais pas là… Les grands de ce monde était au match d’hier, la plèbe regardait à la télévision je crois qu’il y avait une sorte de communion, mais oui c’était une grand-messe médiatique… Ce matin il ne neige pas, j’ai de la difficulté à vous dire la vérité, je cherche quelle photo je vais ajouter avec ce texte… Je crois que j’ai trouvé, ce matin j’ai une réunion de mon groupe par et pour, pour moi le rôle de pairs-aidants se limite à ça j’ai pas de formation académique. J’écoute, j’écoute j’essais de pas être trop bavard. La semaine de boulot commence ce matin, je vais essayer de régler le magnétophone pour enregistrer le compte rendu. Tiens! Tout à coup je baille pourtant je me sent bien réveillé. Je regarde par la fenêtre une voiture de police passe… Souvenir de cette agent qui étais venus nous parler à moi et au voisin. Je lui avais posé une question sur leurs formation à Nicolet si je me souviens bien tout les policiers passent par là et je crois qu’il y a une technique policière au cégep. Mes snowbirds qui ont longtemps travaillé au cégep de l’Outaouais pourraient me préciser. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

dimanche 5 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris pendant le match de hockey. Je me donne cette permission là, météo pour nos snowbirds de Floride, ici c’est nuageux et gris on attend de la neige. Cet après-midi j’ai fait la sieste, ce matin j’ai parlé à notre chauffeur d’autobus en voyage en Thaïlande, ça m’a donné l’envie d’aller le rejoindre mais je remets ça pour une prochaine fois. Ce soir vas y avoir du monde à la brasserie, c’est le Super Bowl LI. Lentement il recommence à neiger, je crois que vous n’avez pas apprécié mes derniers post, y’a pas beaucoup de lecteur. Je vous harcèlerai pas, je préfère toujours placer quelque chose de mon crû, dites-vous que c’est du jamais lu!  On vie dans le nord de l’Amérique, les hivers sont longs, beaucoup passent au travers en faisant du sport, d’autre voyagent dans les pays chaud, l’an passé je suis allé à Cuba j’ai pas trouvé ça très chaud. Je suis pas vraiment un gars de plage. Hé oui! Il neige c’est plus réjouissant, quand même la Thaïlande sans tsunami c’est paradisiaque… J’arrive pas à toucher mon lecteur de Mascouche en voyage… Me suis acheté un vaporisateur pour hydrater le nez ça fait du bien. Chez moi c’est sec… Demain j’ai mon groupe d’entraide et mercredi j’enregistre à la radio. Je sais pas si vous avez remarqué c’est toujours plus long d’écrire que de lire. Je vous donne le mieux je crois, la neige tombe vraiment plus dense, de gros flocons… J’aimerais aussi avoir un chalet avec un  poêle à bois pour me faire un feu et chauffer… Souvent l’hiver on oublie le pelletage qu’il faut faire… Vous gênez pas pour commenter, je demande ça parce que je sens la solitude… J’ai repris le cahier, les chroniques du goulag occidental sont comme abandonné. Peu à peu je reviens dans la normalité, un quartier comme d’autre avec quand même l’exil de plusieurs qui ont quitté leurs régions pour essayer de vivre… Tout à coup je me sens coupable, les gens aiment pas vraiment le choix que je fais d’écrire, c’est-ce que je crois mais j’oublie qu’on m’encourage à continuer, des fois je me dis à quoi bon s’exprimer… S’agis de construire pas de m’auto-dénigrer, je vais prendre une douche, c’est une chose que j’ai découvert avec le temps, j’aime beaucoup l’eau, souvenir de psychoses où je passais mon temps dans la douche. Je croyais puer ça partais pas en ce moment je me suis parfumé ça sent bon, j’aimerais bien avoir les odeurs de Thaïlande… Je suis passé à côté cet après-midi, la visite de la voisine s’en va ou du moins je le crois. C’est pas de la foutaise, c’est mon senti, je vous laisse le soin d’apprécier, mon écriture déteins sur ma façon de parler. Mais non la visite de la voisine s’en va pas, ils sont tranquille. C’est pas fort comme finale… Vous me direz, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine et comme toujours j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore, je suis parfumé ça sent bon… Aujourd’hui on peut pas passé à côté c’est le Superbowl, du hockey en après-midi aussi. Connaissez- vous la distance entre dire et écrire? Je vais comme toujours vers mon senti. J’ai beaucoup rêvé cette nuit me souviens plus quel étais le propos mais c’était agité. J’essais de me rappeler un vécu commun avec quelques un des lecteurs-trices. Bein non! Radisson je peux pas m’en rappeler sauf en reprise, la première était en cinquante -sept comme beaucoup j’ai vu les reprises, mille neuf cent cinquante-sept j’avais un an mais je me souviens que plus tard à la petite école on nous l’enseignait… Cette nuit il a pas neigé, on entre au restaurant pour essayer de se faire servir de l’alcool… Y’a des années que je fais plus ça, j’espère qu’il y a des camarades qui comme moi ont trouvé la paix… Ce que je trouve étrange c’est comme si je partageais pas de souvenirs avec ma lectrice snowbirds de l’Outaouais, j’en ai un elle avait pris mon partis à la table du souper où toute la famille était, j’avais annoncé que je voulais porter les cheveux longs mes parents voulaient pas ma lectrice c’était porté à ma défense, faut dire que sur les photos ça me réussissais pas très bien, aujourd’hui je suis conscient que c’était une lubie de petit bourgeois privilégié incapable d’être différent et de l’assumer. Je me souviens aussi du copain qui disait sortir avec la fille du chef de police c’était pas vrai, juste un mensonge de petit gars moi j’ai eu un crush pour la copine qui quelques mois plus tard m’avait invité à un party chez un notable de la ville. Là, je pense au copain à la piscine municipale qui était très bon sur le tremplin. Moi j’avais rien de tout ça pas de blonde, pas sportif, juste mes lunettes sur le nez et je voulais me faire aimer, le père du copain avait une très belle voiture sport qu’il lui laissait le soir. On allait manger des Bigs Mac à Duvernay. Pendant notre adolescence parfois on était seul à la maison, je vois toujours pas où étais ma lectrice de l’Outaouais, je sais qu’on écoutais en boucle, Abbey road, Let it be, l’album Blanc des Beatles et plus tard les disques solos de Lennon, McCartney et Harrison étrangement pendant que j’écris ça j’entends le premier album de Black Sabbath. La voix c’est celle de Ozzy Osbourne. Ça a passé tellement lentement tout ça, la lenteur du martyr de la dépression, de la schizophrénie, je souffrais je savais pas de quoi mais je souffrais. Une chose que je peux vous affirmer c’est que j’avais pas besoin de voiture. Dans ma tête c’est Robbie Robertson Somewhere down the crazy river. J’ai passé ma vie à pieds je remercie tous ceux qui sont venus me reconduire ici où là. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 4 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonjour! Ce samedi on vous fera pas les vers du grand Émile dans la neige. Je sais bien il écrivait l’hiver mieux que moi. Lentement le temps passe, je pense à mon « œuvre » ces textes avec de la musique que j’ai enregistré… Tous ces post que je vous écris chaque jour, un peu de mélancolie… Y’a longtemps déjà la faune montréalaise fréquentais le Vieux-Montréal y’avait quand même d’autre endroit, la rue Crescent, la Casa Pedro, l’association Espagnole, la rue Saint-Denis… Et bien d’autre encore on y arrivais toujours un an en retard il ne se passait plus rien, je crois que le dernier bistro de cette longue descendance, Les Bobards est maintenant fermé, on m’y avais déjà demandé de mettre en place des soirées de poésie j’ai dit non j’étais trop saoul… À partir d’ici je vais essayer d’écrire un peu de poésie sur cette machine ordinée, des écris ordinaire, dans le désordre déstabilisant comme un stabile de Calder, Calvaire et le vert, le vert derrière devant le désespoère, tu te paye ma poère mais va donc voère, l’orthographe voilà tu lis comme une épitaphe les derniers mots de ma face pourtant souvent tu glace, tu bois, tu vends tu t’efface mauvaise mine de calligraphe, note de pote sans boucane tu ricane et pense à ta bécane cadenassé dans ta cabane, mais oui mais oui ça vaut pas une banane, une canne rien qui plane. Tu sauras me dire si j’étire, si je tire dans le fond de la tirelire, faux-rappeur dérapant dans la terreur et dans l’erreur de croire que les millions seront à l’heure, tout ça c’est du beurre pas celui de l’Afrique mais la noirceur… Voilà ce rythme-là je suis plus capable de le tenir longtemps, ça traduis quand même bien mon senti… Il ne neige plus, j’ai repris le cahier vous ne le lirez pas ici. J’ai souvenir d’une pièce que montais le grand et regretté Robert Gravel à l’Espace Libre, le public était invité à s’asseoir à un pupitre sur ce qui n’avais que le nom de scène, très tôt le matin, les acteurs avaient des bures de moine on savais pas qui c’étais j’avais réussis à les faire rire… Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, peut-être pour vous dire qu’à l’époque je mangeais de la vache enragée, de la semelle de bottine. Tout à coup c’est comme si je vous avait tout dis, je tombe dans l’ennuis pense à tous ceux qui payent de leurs santé mentale de vouloir jouer au théâtre où à la télé, moi j’écris j’arrive à manger et je paye le loyer. J’espère que vous aimez ces quelques mots avant de vous laisser, je suis pas blessé juste un peu désaccordé mais ça je vous l’ai déjà donné, écrire c’est comme joué au dé on sait pas où ça va nous mené. Pour aujourd’hui je crois que je suis rendu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard