jeudi 12 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le brouillard, je suis pas sortis, toujours le souvenir du chômage dans ma jeunesse, j’attendais Totor le facteur qui livrait le chèque. À cette époque j’avais pas besoin de grand-chose, je payais ma pension et le reste passais à la brasserie. Je faisais un peu de ski de fond, je jouais parfois au hockey d’autre fois c’était la raquette voilà comment je passais mes hivers souvent y’avais un copain qui m’accompagnais, j’étais jeune et pas encore fou, la psychose s’était pas présentée. Un automne je suis devenu fou, je pleurais en cherchant du secours chez les médecins mais je savais pas comment exprimer ma douleur, ma psychose, ma paranoïa, je disais que j’avais mal à la tête mais c’était pas suffisant. Le patriarche me disait d’aller voir mes gars à Sainte-Thérèse là où étais la clinique psychiatrique, je me souviens du psychiatre noir qui se contentais de prescrire des médicaments sans poser de questions. C’était toute une histoire pour me rendre là je partais de Terrebonne en auto-stop… Un moment j’ai cru m’en sortir sans soin mais ça juste dégringolé dans la psychose paranoïaque. Y’a des bouts dont je me souviens pas, je voyais le psy une fois par semaine et le temps étais si long si souffrant c’était difficile. Qu’est-ce qu’il y a à faire avec un psychotique? Je prenais pas mes médicaments les effets secondaires étaient trop grands. On m’a donc donné une injection retard… Mais je suis certain que tout ça je vous l’ai déjà écrit, rien de nouveau… La schizophrénie c’est beaucoup ça, ça bouffe tout votre temps toute votre énergie dans la peur la paranoïa. Vous faites comme si, mais ça fait mal toute ces voix, toutes cette folie qui vous emporte. Pas question de trouver une partenaire, c’est le degré zéro de l’amour, trop malade pour s’aimer comment en aimer un où une autre? Je vous parlerai pas de ces longues attentes à l’hôpital, de ces départs en ambulance, j’avais pas vraiment le choix quand je téléphonais où demandais quoi faire on me disait de me présenter là, même les policiers disaient ça. Maintenant je me rétablis, les visites à l’urgence ont cessé, les bruits et les mots sont pour moi de la vie. Je me cogne plus la tête, vous voyez en ce moment je réalise que j’aime vous écrire… Lentement il commence à faire noir, les gens rentrent à la maison, je dis merci à tous les employés d’hôpitaux, si ce n’étais de eux je serais pas là pour vous écrire et je demande à tous ceux que j’ai fait souffrir de me pardonner, tout mes proches. Semble que ça en prend des deux bords de la clôture, les préposés, les infirmières et tout le personnel sur un bord et moi j’étais de l’autre bord, un malade, un soigné et je crois que ça va rester comme ça dans l’hôpital virtuel. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça été éphémère le grand nombre de lecteurs. Pourtant je crois pas être moins intéressant. J’ai rêvé et dans le rêve y’avait un berger allemand. J’ai eu peur. Pour le senti le matin ça va bien, y’a quelques voitures qui passent, je me demande toujours qui ça peux être comme ça tard dans la nuit. Je sais ça me regarde pas. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI  Voilà une magnifique chanson du folk singer canadien Gordon Lightfoot. Ça me rappelle CKGM une station radio anglophone de Montréal qu’on se plaisait à écouter sur la radio portative… C’est disparu tout ça maintenant on écoute sur notre Ipod. Y’avait des stations de radio à la tonalité plus dépressive… Je me souviens de mon angoisse la nuit quand mes parents étaient partis, j’attendais qu’ils reviennent en guettant par la fenêtre du salon. J’avais tellement peur qu’ils nous abandonnent, j’allais souvent me coucher avant qu’ils arrivent. Je me souviens plus quel âge j’avais. C’est là qu’ont commencé mes crises d’angoisses, je me sentais souvent coupable d’avoir pigé dans la caisse du journal, j’étais pas honnête et ça me dérangeais. Je me faisait des scénarios. C’est loin tout ça presque cinquante ans, je regrette encore, je regretterai toujours, c’est un de mes nombreux échecs. Je sais pas pourquoi j’ai gâché ma vie comme ça, j’étais pas pire ni mieux qu’un autre juste un petit bum. Le millwright à la shop avait dis que je deviendrais un voleur de sacoche. J’ai pas toujours été honnête mais je suis pas devenus ça. Je me rétablis et mon rétablissement exige une rigoureuse honnêteté c’est ce que je mets en pratique. Je sais pas si je vous l’ai déjà écris j’habitais Terrebonne. Je voyageais en auto-stop pour le boulot à Montréal je me rappelle plus pourquoi je voyageais pas avec le patriarche. J’étais trop angoissé pour déménager à Montréal où m’acheter une voiture. Ces deux options ressemblaient à un piège. Je pense à mes frères qui allaient à l’école Letendre et qui ont réussis leurs secondaire cinq moi j’ai bien essayé mais ça pas marché. Je crois que les autorités savent ce qu’on va devenir moi j’étais une sorte de sacrifice, c’est pour ça que j’écris pour être un peu moins bum… Semble que le présent est inhérent à la machine internet, c’est tout tout de suite... Je sors de la douche, c’est toujours la nuit bientôt les gens vont partir pour le boulot… J’écoute çe que mon âme dis, rien elle parle pas, tout ça se passe dans ma tête et je le sent vraiment là. Je sais maintenant pourquoi le patriarche avait souvent les doigts dans le nez, je suis pareil, j’ai le nez sec et ça fait des croûtes que je veux arracher. Je sais, je sais c’est dégueulasse mais c’est plus fort que moi… Il est un peu tard pour parler de parcours scolaire, je suis un demi vieux. Je crois que ça vas être tout pour le moment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 11 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense que je mange trop de sucreries ça me donne sommeil, je sais pas. Il fait très beau temps, cet après-midi je suis calme. Je reviens avec les avions au fantastique musée de l’air de Washington. J’aimerais être à la veille d’un départ mais comme bien des choses plus j’attends meilleurs ça vas être. Je sais après les événements de Fort Lauderdale vous allez me dire c’est dangereux mais je crois pas que ce soit plus dangereux que de traverser la rue dans le goulag occidental. Hier j’ai entendus un spécialiste du terrorisme dire que ça va se calmer, que la vague va passer, surtout que la dernière fusillade c’était un loup solitaire. Ouais! D’après cette espèce de coach littéraire qui me harcèle faut mettre en mots ses émotions, je peux pas en inventer je me sent calme et serein. Je ne sors plus beaucoup l’après-midi, toujours étonné de voir la jeunesse des étudiants dans le quartier latin près de l’U.Q.A.M. Je salue ma lectrice de Deux-Montagnes qui travaille à l’université. Je préfère être seul chez moi que de vivre dans une maison de chambre et de partager les espaces communs. Je le dirai jamais assez j’aime les aéroports, les petits chiens au carrousel qui sentent vos bagages et que vous n’avez rien à vous reproché. J’ai toujours peur de pas récupéré mon sac mais ça se passe bien… Je salue aussi mon lecteur de Repentigny qui avait l’habitude de se rendre au Mexique et là j’ai une pensée pour les regretté amis disparus. Je remercie ma puissance supérieure je me rétablis, c’est bien, je pense à une copine avec qui j’habitais et ça allais très mal, moi j’étais chômeur intermittents et elle travaillais dans un restaurant, elle me traitait souvent à tort de profiteur , c’était faux j’étais fou et faisait la navette entre l’urgence psychiatrique et chez moi. Je détestais ça je savais pas comment vivre. « Personne ne m’aime, personne ne veux m’aimer » Capitaine Nô https://www.youtube.com/watch?v=pPEYr13jj6s  Encore faut-il que je sache ce qu’est l’amour. Je crois que c’est un don de soi, un partage fusionnel et encore… Je partirais bien avec l’amie danseuse mais elle vient de se faire opérer elle est en convalescence. Je pense à la première fois où j’ai pris l’avion y’a longtemps je m’étais saoulé à l’amaretto, c’étais gratuit, aujourd’hui ils m’en donnerais je ne boirais pas, la phrase est très laide mais c’est ça… J’espère que tout va bien pour mes snowbirds, ils ont décidé de ranger leurs fifth-wheel. Je crois que c’est pour le ménager du mauvais temps, y’a trop de neige chez eux. Dehors y’a une femme qui danse sur le trottoir. Une salutation aussi à mon lecteur de chez Rolls-Royce, j’aime les aéroports et les avions, les moteurs aussi. J’ai trouvé moyen de me déranger avec la roulotte de ma lectrice de l’Outaouais, j’espère qu’ils ont pas annulé leur voyage. Je termine là-dessus en attendant des nouvelles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard


mardi 10 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’entreprends mon texte tard ce soir. Me suis couché et j’ai rêvé à un copain pour qui je travaillais que de mauvais souvenirs. Ce soir il neige, le sommeil m’a quand même apaisé. J’ai quand même peur de boire, d’être en état d’ébriété et de me faire tuer. Ce soir c’est toujours un jour à la fois. Je veux donner l’exemple je pense à cet ami du cimetière Côte-des-Neiges qui est encore dans la consommation, qu’il me fasse signe. C’est encore mon thème de prédilection. Le jour où j’oublierai j’y retournerai et ce seras pas beau. Je crois qu’on veut que je me taise, une sorte d’omerta sur mon vécu. Parfois je me prends pour le centre du monde semble qu’on y passe chacun notre tour sur la planète. Y’a aussi cette psychologie simpliste dont je parlais avec mon bôf si c’était si efficace j’aurais arrêté de boire dans ma jeunesse. Le psychiatre qui me suivait disait que l’alcool et les drogues m’avaient donné une bonne leçon. Je vais essayer de passer à autre chose, c’est comme ce grand cri que j’avais fait quand le patriarche m’avait expulsé de la maison. J’en veux pas à personne, j’étais tordu par la peur, je savais pas où aller… Je peux pas vous parler de la mort je la connais pas tout ce que je sais c’est qu’elle laisse un grand vide derrière ceux qui sont partis. C’est triste ce que j’écris ce soir, je suis pas encore rendue à la mort, j’y serai bien assez tôt, mon ami dis « je traverserai la rivière quand je serai rendu au pont ». J’aimais bien marcher dans le cimetière avec la copine, on le traversait pour ensuite prendre un café sur la rue Decelles. Une rue emblématique des nuits de Montréal, y’a longtemps le café Campus y étais situé, un bar coopératif. Je viens de sortir du Bouvillon je m’en vais au café Campus, Le révolté, Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=1PTEwdxAffo  ma révolte elle est terminé j’accepte maintenant. C’est pourris ce que je vous écris ce soir, dehors il neige, une voiture de police passe rapidement… La mort? Pourtant ce soir je suis pas dans l’angoisse, c’est difficile d’écrire quelque chose à partir de la faucheuse, je buvais oui! Je buvais à en mourir toute ma vie tournais autour de la bière. J’étais incapable de rester seul, je voulais toujours mourir, c’étais difficile. Je pense encore à ce copain qui habitait lui aussi Villeray, il a surement arrêté de consommer sinon diminuer, il partais souvent en voyage dans le sud l’hiver. La vérité c’est que je m’ennuis mais je veux pas retomber en psychose, c’est trop difficile c’est trop dur. Je suis trop vieux pour aller jouer au poivrot dans les bars à la mode, me saouler et compter les heures très peu pour moi. Même les serveuses trouvaient que je buvais trop vite. J’ai assez écris de niaiseries pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 9 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois j’ai l’impression que dans les arts tout est affaires de mise-en-scène et d’exploitation de l’ignorance du public, c’est bien d’être abstrait et de miser sur l’expression encore faut-il être capable de dessiner un « bonhomme ». Je parle pas des artistes de l’art crû que mon ami critique d’art connait mieux que moi et qui s’expriment avec sobriété et tiennent leurs discours au minimum. Comment vous dire que je crois pas à l’art décoratif fait sur commande. L’art déco c’est dépassée on y trouve maintenant l’abstraction même si les gens seraient bien mal pris de tenir un discours. Depuis qu’on ne fume plus on ne peut pas dire que certaine toile vont jaunir sur le mur… Je crois que quelle que soit la forme d’art faut y passer sa vie, créé c’est pas une mince affaire, je pourrais très bien m’approprier la « manière » Barbeau ça ferait pas de moi un grand artiste. Le défi aujourd’hui c’est de réinventer et pour faire une métaphore musicale de trouver une tonalité… J’ai essayé de peindre j’ai eu une passion pour les croix avant de découvrir que c’était un cul de sac… Pourquoi écrire quand je ne sais tout simplement pas, les œuvres qui me plaisent sont hors de prix où accrochées, exposées dans les musées. Parfois j’aimerais avoir le talent minimaliste des artistes de l’art crû. J’aimerais être un artiste… Je suis pas de ceux qui prennent la pose mais je pense que je sais écrire. Je reviens à cette « chose » l’art, au discours qu’il faut avoir autour on oublie souvent que ça peut servir à embellir le monde et là je pense à la naïveté des artistes de l’art crû, c’est bien de les voir créer d’une façon assez naïve mais de toute beauté. J’espère que mon ami critique d’art va m’excuser, je crois qu’on s’entends quand même sur le kitch. Je sais pas trop comment on dis à quelqu’un que son œuvre pourrait être meilleure, l’abstraction oui! Mais l’abstraction sans trop d’éducation, sans retenus quitte à faire brûler les toiles et n’en retenir que la cendre dans des petits pots ça pourrait s’intituler mort de la peinture. Je sais c’est absurde et ça a certainement déjà été fait, Jimi Hendrix à brûlé sa guitare. Je devrais brûler mes manuscrits dans le parc en face pour dire faite ce que je fait pas ce que je dis. Les plus belles œuvres resteront toujours les cathédrales bâtis pendant des siècles, je pense au Duomo di Milano bâtis sur cinq siècles, faut savoir où on s’en va ma petite croix c’est pas grand-chose. Je suis un ignorant innocent pourtant en voyant une œuvre il m’arrive parfois de croire, voilà la spiritualité, je regrette d’être incapable de peindre comme un enfant mais je crois plus à la libération par les mots, les œuvres d’art nous protègent et c’est bien. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me sent bien aujourd’hui, j’ai bien dormis et je suis sortis dehors pour une réunion du groupe d’entraide. Je veux pas me déranger pour vous écrire, ai regardé des émissions sur les douanes, on y vois des avions c’est magnifiques, y’a des gens qui n’aiment pas qu’on utilise ce mot la, magnifique, faut que ce soit ordinaire où banal, négatif parfois… Ils en ont pas eu assez de se battre avec les substances faut utiliser leurs langages uniforme. Aujourd’hui tout le monde est de retour au travail, y’a beaucoup de circulation dans le goulag. J’espère que votre rentrée se passeras bien. Je pense aux snowbirds qui partent bientôt, moi aussi je veux partir, je sais pas où ni quand, y’a Bali qui semble intéressant mais ils ont été y’a pas longtemps victimes d’attentat terroriste. Le Costa Rica peut-être? Où tout simplement un chalet dans le bois pour marcher et faire de la raquette dans la nature. Je veux vraiment pas vous déranger ni même me déranger, je suis bien chez moi et je réfléchis sur ce que je vais manger pour souper. Ce matin j’étais en retard à la réunion mais ça s’est bien passé, le magnétophone a bien fonctionné, je vais rédiger le compte-rendu. Pour une chronique du quotidien j’ai nettoyé mes lunettes. Je crois qu’il va neiger encore, louer un chalet c’est aussi dispendieux que se rendre dans le sud. Cet après-midi j’ai reçu un appel pour me dire que j’étais éligible pour un prêt, faut surtout pas que je fasse ça, je rentre dans les considérations financières qui sont aussi tabou que la maladie mentale. Y’a quelqu’un qui veux me rencontrer pour une entrevue dans un magazine de santé mentale. J’ai dis oui, on va me téléphoner pour prendre rendez-vous. Hé oui! Il neige, une belle petite neige fine, c’est janvier je dois rester actif pour pas déprimer, pour oublier un peu la schizophrénie. J’aimerais partir mais avec quelqu’un comme j’ai personne dans ma vie présentement ça semble impossible. Les avions me font toujours rêver pour les voir à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau faut passer les douanes quand on part pas c’est impossible, voilà une couple de chose qui vont pas de soi, qui me font répéter un mot qui n’est pas français. Vraiment, ce soir y’a longtemps que j’ai pas été si bien disposé. Je prends mon temps, la neige c’est de la poudreuse, c’est surement difficile sur les routes. Mes pareils sont à l’abri dans le goulag occidental, tiens! Tout à coup j’ai un gentil parfum qui me monte au nez, c’est pas de la lavande, je suis pas en Provence l’été, pour les images c’est les magnifiques peintures de Van Gogh et pour des peintures d’hiver faut admirer Marc Aurèle Fortin. Je vous laisse faire la recherche sur internet mais je suis persuadé que vous connaissez l’œuvre de ces peintres. Je vous laisse calmement en regardant la neige tomber. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

dimanche 8 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis triste ce soir. Je sais pas trop pourquoi probablement parce que j’ai plus rien à dire, pourtant je devrais être heureux y’a des années que j’ai pas été hospitalisé. J’en ai profité pour voyager… En pensant pas trop aux terroristes. Semble que les fous sont plus vrai que le monde ordinaire moi je voyage pas pour être plus fin que les autres mais pour m’enrichir culturellement, je me souviens plus si je vous ai parlé du Tate museum à Londres et de son grand espace, c’est magnifique. Vous voyez c’est ça qui me rend triste de répéter toujours la même histoire pourtant y’a des auteurs prolifiques qui réussissent à développer une nouvelle prose à chaque œuvre. Je cherche une autre ville un autre endroit où me nourrir artistiquement, ça aussi c’est difficile accepter que je suis un artiste malgré tout, envers et contre tous, mon logis est remplis de livres vous en prendriez un et me demanderiez de quoi il est question, un roman par exemple, j’aurais de la difficulté à vous raconter l’histoire à part Ringolevio d’Emmet Grogan et le Ciel de Québec du docteur Ferron peut-être le Ulysse de James Joyce mais ça force faut que j’y pense. J’aime bien aussi le recueil de poèmes de Lucien Francoeur. J’arrête ça la pour quelqu’un qui dis pas se souvenir c’est déjà beaucoup, j’avais un copain qui n’a eu comme seule lecture que le Oliver Twist de Mark Twain. Mais oui! J’ai beaucoup lu, je lis encore beaucoup j’aime être emmenés dans des univers étrangers, romanesques où pas. Me souviens aussi du Chant du bourreau de Normand Mailer, l’histoire du condamné à mort Gary Gilmore, la première personne condamné à mort après le rétablissement de la peine. Ce soir je suis fatigué je vais essayer, de me ramener à mon senti, parfois y’a que le temps qui arrange les choses, je me suis arrêté dans mon logis et je me rétablis lentement oui mais le rétablissement est un processus qui ne se termine pas y’a toujours des choses à améliorer et des choses à ne pas oublier. Là je pense à cette thèse de doctorat qui m’étais passé dans les mains c’était d’une platitude je sais pas si les travaux académiques sont tous aussi ennuyeux. J’ai sommeil, ça vous intéresse pas de savoir ça, mais c’est à moi de vous intéresser. Je cherche comment faire sans pour ça ramener mes thèmes de prédilections… Quoi que je vois les gars assis au bar qui sirotent leurs bières dans un long remue-méninges… Quand vous allez me lire ce seras probablement lundi, la fin des vacances des fêtes c’est moins drôle surtout pour ceux qui passent de la plage au bureau. Je sais pas si j’arrive à vous intéresser à la lecture, j’essais d’y aller dans le personnel, dans l’intime je peux pas vous parler de mes amours j’en ai pas. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard