lundi 26 décembre 2016

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souper hors-pair hier chez mon lecteur de Terrebonne un vrai cordon bleu. Je le remercie pour l’invitation. Ce matin je suis debout tôt, dans ma tête j’entends le Halléluia de Leonard Cohen. Je pense à ceux qui ont passé la nuit dehors en saluant le lecteur qui est au Mexique. Il est toujours question de mon senti pendant que pour vous c’est peut-être le hang-over du lendemain de veille. Je me prépare un café, toujours insomniaque. Me suis brûlé les lèvres le café est trop chaud. La prochaine sortie c’est pour le jour de l’an chez ma lectrice de l’Outaouais, ça promet… Je me joue dans le nez en essayant d’enlever une peau morte, je sais c’est dégueulasse, le patriarche faisait ça lui aussi devant la télévision. J’ai réussis à me nettoyer le nez. Dimanche prochain je vais amener les bédés pour les petits gars de la lectrice puéricultrice de Cantley. C’est pas que je crois qu’ils ont pas les moyens c’est juste que je trouve que c’est une bonne idée de donné une seconde vie à ces livres. Hier avec le lecteur de Terrebonne on parlait de ceux qui trichais aux examens scolaire et qui recevais leurs diplômes, nous on avait la satisfaction d’avoir essayé honnêtement même si on réussissais pas. Je lui racontais comment je trouve que le temps passe vite. La matriarche est toujours en forme et dynamique, elle nous racontais des histoires de sa jeunesse c’est intéressant. Terrebonne, Terrebonne, Terrebonne, j’y ai beaucop souffert et m’y suis bien amusé, je me rappelle avoir patiné sur l’étang y’a longtemps maintenant je patine dans le Vieux-Montréal pour moi c’est moins loin, plus accessible. On m’a dis qu’on pouvais pêcher sur la glace dans le Vieux, j’ai pas vu, j’irai bien un de ces quatre. J’ai terminé mon café. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/les-chaussures-italiennes.html pour ceux qui veulent avoir accès à « l’œuvre » complète les chaussures sont aussi pour ma lectrice secrétaire à la retraite de l’Outaouais… Mon rhume est passé, j’ai repris mon souffle, suis moins congestionné. J’en connais qui se sont surement acheté un billet pour ce party de club au bar ouvert, on s’en promet mais on va être saoul avant minuit et le décompte, y’en a d’autre qui vont regarder le maintenant traditionnel Bye-Bye moi ça jamais été ma tasse de thé pourtant je suis un grand téléphage. Cette semaine je vais en profiter pour regarder les différents Bowl du football collégial américain. Faut pas oublier nos amis bénéficiaires on est en fin de mois, je suis certain qu’ils ont hate au mois de janvier. Je sais pas si c’est encore la semaine des visites me souviens de mon enfance où avec le patriarche et la famille on rendait visite à un oncle et à l’autre. Je me rends compte que je vous raconte la même histoire des fêtes en banlieue. J’essaye de livrer la marchandise quelques mots et mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 24 décembre 2016

Au présent réveillon

 Joyeux Noël ! En ce moment dans plusieurs églises on chante le Minuit Chrétien « Peuple à genoux attend ta délivrance » c’était assez heavy comme chant de Noël. La messe de minuit j’ai décidé de plus y aller quand j’ai vu que plusieurs faisaient comme moi et y allait qu’à Noël. On payait pas notre dîme et on voulait une messe majestueuse bein voèyons! De sa chaire le curé nous rappelait à l’ordre du bon chrétien assister à la messe tous les dimanches, moi ça fait des années que j’ai pas communier je crois pas que j’aurai jamais le cœur assez pur pour ça, le pardon de Dieu c’est pas pour moi… Si je me souviens bien le patriarche chantait dans la chorale de la messe de minuit. Je sais bien qu’il aurais aimé chanter le minuit chrétien mais c’était décidé longtemps d’avance . On rentrait à l’église par la porte de côté en espérant apercevoir une copine avec qui rigoler, on finissait toujours dans le jubé pas loin de la chorale et de l’orgue. La messe de minuit c’étais pas une messe à go-go ça respectais le décorum liturgique. J’ai souvent compris, debout, assis, à genoux plusieurs fois comme une espèce de gymnastique avant d’aller se goinfrer dans le ragout de boulette, la tourtière et les pâtés à la viande parfois quand le party étais poigner on me demandait d’y aller d’une petite gigue de mon cru accompagné de mon parrain à l’accordéon où de mon grand-père à l’harmonica. Je me souviens de tout ça c’était toujours l’enfance… Ma sœur qui chantait à capella avec la cousine le succès du moment et tous y allait de leurs ritournelle merci à La Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, c’était le Québec rural ramené dans une maison de banlieue du milieu du siècle. Ce Québec là il est loin, tiens minuit quarante la messe va bientôt se terminer, on niaiseras pas sur le parvis de l’église on va s’engouffrer dans la voiture du patriarche pour aller aux plus sacrant aux cadeaux, enfants ingrats pour qui le patriarche avait acheté un cadeau particulier pour chacun de nous, la remise des cadeaux on faisait ça assez vite parfois la visite s’en venait, de la visite rare du Lac Saint-Jean. Lentement les voitures se garait dans le stationnement et dans la rue on aimait bien aller voir qui avait le plus de voitures devant chez lui. Pour moi tout ça c’était le bon temps et ça resteras toujours, y’avait toujours un mon oncle pour raconter une histoire salée que de toute façon on comprenais pas. Je pense qu’ils jouaient aussi aux cartes, un jeu qui s’appelait youcoeur que j’ai jamais compris à un autre moment c’était un jeu d’argent style poker qu’on jouait à la cenne noire. Et y’avait la tante institutrice avec qui on jouais aux jeux de société reçu à Noël. C’étais ça… Joyeux Noël et merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent spécial de Noël

Ils étaient tous branchée qui sur le p.c. d’autre sur la tablette et encore sur le portable. Ils avaient tous une connaissance virtuelle des gens avec qui ils communiquaient parfois s’inséraient dans tout ça  des amis des amours des parents, on échangeait sur l’actualité la guerre, la terreur et tout ce qui dans notre pays faisait peur, les voisins, les passants avec qui on discutait voyait des terroristes partout étrangement c’était les immigrants qui avaient le plus peur des nouveaux arrivants, on criais aux faux passeports. Y’avait ce gars qui comme ça pensait aux idées radicales pourtant… Toujours surpris de voir ces itinérants pacifiques qui auraient eu de bonnes raisons de se révolter, ils se calmaient dans l’alcool, la difficulté elle était là accepter l’autre dans ses différences. Le gars aimait pas beaucoup les autres langues , l’anglaise surtout on le taxait de racisme, comme souvent on disait que les québécois n’était qu’une autre race à intégrer à la masse anglophone canadienne.  Pourtant c’était, le peuple fondateur, on en accueillait d’autre qui apprendrais le français. Je sais, je sais les contes de Noël c’est pas politique on a plutôt besoin d’allégorie pour faire oublier nos compatriotes à la sécurité du revenus. Je suis pas un bon conteur mon gars n’attend plus mes histoires, il est branché sur les jeux en ligne. Je sais pas pourquoi tout le monde est victime de la machine. Moi je pense souvent à partir pour le grand nord donné un coup de main aux autochtones essayer de comprendre leurs cultures et pourquoi certains se noient dans l’alcool malgré le grand esprit manitou et avec l’idée folle de rencontré le petit renne au nez rouge. J’arrête ça là ce mauvais conte ce que je veux c’est de l’amour pour tous pour tout le monde qu’on oublie la haine et qu’on écoute l’autre qui qu’il soit. Je veux pas faire la leçon mais cette peur de l’enfer que véhicule certaines religions c’est pas très bon, la nuit de noël les gens se sont tous branchés en réseau sur le réseau et y sont allés des vœux de circonstances, c’était le début de quelque chose. L’admission qu’il n’y a pas une religion meilleure que l’autre que la puissance supérieure qui que l’on soit nous accueille tous dans son giron… On y croyais à cette célébration médiatique qui mettrais fin à toutes les guerres ignobles, un mot dialogue. J’aimerais bien avoir une écriture fédératrice faire que mon gars ait une ouverture d’esprit et plusieurs autre aussi. Je pense aux commerce des armes qui fait l’affaire de quelques tarés. La chanson de Brassens disait « Mourir pour des idées oui mais de mort lente ». Cette machine informatique est pas toute bonne ni toute mauvaise. Si ce n’était que des langues ça irais mais y’a aussi les idéologie, ça fait bien des mots savants pour un simple conte d’une réunion virtuelle pour la paix. Pour en revenir au réseau les gens préféraient être branché plutôt que de manger… La dinde, la dinde on pouvait la commander d’un poulailler écologique où on la nourissait au grain dans un espace décent, le réseau c’était aussi la coopération à plusieurs les dindes étaient pas chère et je crois qu’elles sont kasher. J’ai un peu de peine j’aurais aimé vous écrire un beau grand conte informatique, les réseauteurs sont tous là à manger de la dinde. On rêvais de réseau de la terre comme d’une belle grande famille qui échangeait dans les bons et les mauvais jours, c’est pas devenu ça mais une guerre de pouvoir à qui auras plus de donné sur son prochain pour les vendre demain. Mais non l’esprit est pas devenus informatique. Je crois qu’il est important d’avoir une force spirituelle. Le lendemain de Noël les gens se sont débranchés et on méditer d’autre qui ne savaient pas ce que c’était on prier, ils se sont tous calmé et un par un la paix les a gagné.
 
Bernard Saulnier
Noël 2016

vendredi 23 décembre 2016

Au présent







Bonsoir! Bonjour! Y’en auras pas d’histoire ce soir mais peut-être celle d’une application qui rapproche les gens. Dans la famille avec Facebook on se parle plus, on se voie plus souvent et c’est tant mieux. Je suis pas le grand écrivain que j’aurais aimé être mais je pense que mes proches estiment ce que j’écris. Ça me fait quand même du bien de vous écrire. J’ai un peu de peine à vous écrire mon senti, je pense que les journées ont commencée a allongée, il fait clair plus longtemps… Vous savez moi je suis égocentrique et hypersensible ça me rend pas la vie facile pourtant depuis que j’ai changé de vie c’est plus simple. Si vous saviez comment l’abstinence m’est chère ça été tellement long cette débâcle dans ma vie, je savais pas quoi faire et j’avais toujours plus peur. Ce soir je suis toujours dans le goulag occidental, il fait doux les gens passent sur le trottoir. J’ai lu un magnifique passage sur l’autre de Marcel Proust, je comprends que selon lui l’autre est insaisissable… Noël c’est beaucoup l’autre le plaisir d’être ensemble, y’a le pardon aussi dans cette fête le sauveur est né il nous a pardonné… Je mélange peut-être mes références liturgique, je pense à mon bôf athé qui fabrique de si belles choses il a surement un brin de spiritualité. Y’avait cette comptines que les mères chantaient aux enfants « Petit Jésus bonjour, mes délices, mes délices, petit Jésus bonjour mes délices et mes amours » Peut-être que les mamans pourraient la chanter aux poupons. C’est vieux tout ça l’étonnant c’est que je m’en souvienne encore… J’ai les larmes aux yeux ce soir vingt-trois décembre, on a beau dire Noël c’est pas les magasins… Toujours le souvenir de ces Noëls chez le patriarche on était gâté et on le savait pas. Y’a des gens qui vont s’habiller de neuf, un type condescendant chez qui on m’avait invité disait que j’avais mis mes fringues. Je sais pas il aurait peut-être préféré que j’arrive avec mes jeans graisseuses, je lui pardonne je veux pas devenir aussi aigris que lui… La vaisselle est lavé, je vais me faire une salade… Le soir est tombé, souvenir de ce copain qui s’était stationné en double sur Sainte-Catherine me laissant dans la voiture, lui il était partis magasiner une bague pour sa femme, c’était dans une autre vie. Je pense que la sobriété ça m’amène un peu de sagesse, j’aimerais bien que mes copains d’antan vivent ça, mettre fin à la torture de la consommation… J’ai hâte de voir ce qu’a donné l’interview avec Caroline Lacroix. Je vais être patient… Je suis heureux ce soir je suis chez moi pas à l’hôpital. Je sais que ce soir plusieurs ont faim, ils n’iront pas dans les soupes populaires, les groupes communautaire, ça prend beaucoup d’humilité pour manger là mais parfois la faim à le dessus. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!


Bernard




jeudi 22 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai soupé d’une salade vinaigrette italienne avec des pâtes sauces rosés. Mon rhume semble s’éloigné lentement. Je vous ferai pas les actualités, m’en tiens à mon senti, cet après-midi j’ai fait une colère, trop de bouffe personne pour la manger… Je remercie ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais pour les conseils, j’ai acheté de l’acétaminophène fort. Je suis souvent en larmes dans le temps des fêtes, me suis acheté de la lecture. Le patriarche de son vivant disait « on pleure pas! C’est le temps des fêtes » et c’est vrai, une chose qu’on oublie souvent Noël et le jour de l’an c’est joyeux. Tout à l’heure dans l’autobus un gars disait « et glou! Et glou! Et glou! » je crois qu’il va en écluser quelques une pour après se demander d’une humeur dépressive pourquoi il est seul. Je suis content et ému de savoir qu’il y a cette année de nouveau beau enfants dans la famille élargie. J’écoute ce que ça dis ce soir, je suis heureux et content d’être sortis de mon cauchemar alcoolique, le temps a passé c’est toujours un jour à la fois, le moment présent bien que ce soit difficile… Y’a un ami qui a arrêter de fumer, bravo! Pourtant il disait je vais virer fou si j’arrête, ce midi je lui ai fait un gros hug il sentait pas la boucane… Vous savez quand je termine de vous écrire comme ça je suis heureux, j’essaye de vous toucher avec mes émotions mais c’est pas facile mais oui! Je vous aime tous du plus jeunes aux plus vieux lecteurs…  Je pense à la pipe de l’oncle disons qu’il étais pas Magritte, dans le temps des fêtes c’était toujours le meilleur tabac à l’odeur sucré, pépère aussi fumait ça.  Je me souviens qu’il y avait des chroniqueurs qui expliquaient comment faire une pipée bien tassée! Autre temps autre mœurs, on fume plus pas même du vapotage. Jeudi soir c’est la paye avant Noël, je pense qu’il y en a une gang qui vont se défoncer. La matriarche me parlait de la croix de la tempérance,  c’était les Lacordaire je crois pas qu’ils réussissaient à rendre les vrais alcooliques sobre. Une pensée aussi pour ma regretté marraine qu’on a perdus un peu tôt. Les fêtes c’est ça aussi on se rappelle les bons moments passés avec la famille et les amis, la ribambelle de cousins et de cousines… Parfois on dis des choses sur la parenté, mais on les penses pas, si y’en a qui sont encore blessés on demande pardon. J’ai pas été épargné par la bêtise, je suis pas plus fin que les autres, on pourrait me donner des leçons… Deux jours encore et c’est Noël, je vais peut être essayer de vous rédiger une histoire pour ce qui s’en viens. Je sais pas si j’ai encore assez d’imagination. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Une excellente soirée!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 21 décembre 2016

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Gentil petit rhume, un peu de fièvre. J’ai de la misère à rester hydraté. Ce soir on a soupé en gang avec les voisins, beaucoup d’entrée, fromage, saucisse cocktail, salade, crevette et beaucoup de bonnes choses avec comme plat principal du pâté à la viande et j’entre pas dans la polémique de la tourtière du lac Saint-Jean, du pâté à la viande, du ragoût de boulette et des pommes de terre comme dessert de la bûche crème glacée à la vanille et une autre au chocolat. Il reste encore des aliments pour au moins deux ou trois repas… J’éternue et le nez me coule, je me sent faible, j’essaye de dormir mais je cherche un mot je sais pas lequel c’est comme un tic. Je délire… J’espère qu’ils vont arrêter le terroriste de Berlin. Je pense que j’ai attrapé mon rhume en prenant du sirop Buckley à la bouteille mais je me soigne quoi! Pour ce qui est de mon senti j’arrive pas à dormir. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes qui voyage en train pour le boulot. Ils partent bientôt pour l’aéroport ça peut-être plus agréable que la gare. C’est niaiseux écrire avec un petit rhume, je reviens toujours avec le plaisir que j’ai à prendre l’avion j’irais bien dans le sud mais accompagné d’une jolie femme ce qui s’avère impossible pour le moment. Demain midi je dîne au restaurant, de la pizza… Un petit mot pour ma lectrice aux com de l’ínstitut je risque de passés la voir en après-midi. C’est assez épeurant d’écrire de façon aussi insignifiante… Parfois on pourrais intituler ça Bernard et les avions, souvenir de la prise de bec avec le gars qui voulais son siège, je me trompais j’étais pas assis sur le bon, son siège étais sur l’allée. L’avion Toronto-Montréal étais presque vide. J’ai un lecteur le chanceux qui s’en vas en Thaïlande, un méchant décalage horaire. Je crois que je vous en ai déjà parlé. J’ai de la difficulté à me renouveler. Le sirop m’aide un peu à pas trop éternuer et renifler, j’ai moins de frissons. C’étais dur ce soir le groupe au souper, à l’époque on nous aurais tous enfermé maintenant on est en liberté quoi que j’aime pas beaucoup l’argument de livraison des repas parce que eux ils travaillent. Ils travaillent mais ils n’en reste pas moins différent. Je sais j’ai fait des boulots et j’en étais pas moins différent. Bientôt ils vont prendre leur retraite et ils auront gagné une montre, pas plus avancé… Mais oui! On est tous différent et j’ai de la difficulté à l’accepter surtout qu’aujourd’hui y’a plusieurs publicités télévisé sur la différence, comment dire? Un Québec pluriel, les valeurs de l’autre intégré aux nôtres. J’aimais pas beaucoup à la taverne me faire dire que j’étais pas intégré, je déteste ce mot je préfère dire que je me désintègre, je disparait. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce comme le ragoût!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard


 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis de retour c’est la nuit. J’ai regardé le match en reprise. Dans mon cas on compte pas les dodos je dors très mal. Je pense aux gars qui passent la nuit dehors où d’autre pas beaucoup mieux dont le logement est infesté de vermine, c’est pas drôle. Souvenir de ce co-loc qui voulait pas se débarrasser de ses meubles envahis par les coquerelles. On déménageait pour s’en débarrassé et il les a trainé avec nous! Je devrais pas écrire là-dessus ça porte malchance, le gars je l’ai jamais revus. J’ai hâte de voir l’entrevue que j’ai donné à Radio-Canada. Je pense que j’ai un petit rhume. Je sais pas comment va le bon docteur Poitras. Je pense qu’il est à la retraite me souviendrai toujours de sa réponse quand je lui ai demandé si j’allais guérir « ça se guéris pas mais ça se traite » qu’il m’a répondu. J’étais assez désespéré mais aujourd’hui je sais que c’était une réponse honnête. Ce papier pour la sécurité du revenu avec un seul mot, schizophrénie, j’en voulais pas de cette maladie. J’étais dans le déni et je vivais très mal. J’ai plus de rencontre avec le psy, je suis en première ligne comme ils disent, j’ai un médecin de famille dans un groupe de médecine familiale. Je sais pas si le psychiatre a cessé de me voir parce que j’étais trop malade, un cas désespéré, où parce que j’allais mieux et que je n’avais plus besoin de ses soins spécialisés. Hier le Canadien a gagné son match, c’est bien… Je pense à ma sœur qui est partie, décédé, je sais pas quel genre de soins elles avait mais ils ont raté pour sur. Je pense à ses enfants mon neveu et ma nièce je les aime de tout mon cœur même si je les vois pas souvent. J’aime pas beaucoup quand on pose comme normal pour moi y’en a pas de normal nous avons tous des cultures différentes et on se rejoint avec nos valeurs… J’hésite à vous écrire là-dessus, je veux blesser personne. Ça fait quand même partis de mon senti… C’est mon soixantième Noël déjà, y’en a eu des bons et des moins bons… Me souviens de ces magnifiques crèches que la matriarche faisait sous l’arbre de Noël, on y voyait aussi les cadeaux qui s’accumulaient dans leurs bel emballage y’en avait pour tout le monde, les enfants recevaient beaucoup de jouets. Maintenant les enfants ce sont mes neveux et mes nièces qui les ont. C’est là que je vois que j’ai vieillis, j’ai quand même la « nostalgie » de l’ancien temps quand je m’enfermais dans la chambre avec les enfants et que je leurs chantait des chansons en m’accompagnant à la guitare. Quelques mots encore, la nuit s’achève, j’ai pas beaucoup dormis toujours l’insomnie. J’ai quand même hâte de voir tout ce beau monde. Y’a un couple qui va passer un premier Noël avec son enfant, Raphaëlle je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard