mercredi 7 décembre 2016

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a un doux parfum chez moi. L’ami m’a téléphoné on a parlé de la folie furieuse de notre jeunesse… La vérité c’est que ce soir je sais pas quoi vous écrire, Noël qui s’en viens rapidement. Je suis vide, mais vide… J’espère que les entrevues que j’ai donné ça n’a pas rendus personnes malades… Je me rappelle un temps où j’étais incapable de regarder la télévision, j’avais je dirais un rapport fusionnel avec elle, qui pensait comme moi… Ça fait quelques jours que j’ai pas entendus quelqu’un siffler, c’est bien… Je devrais faire une prose plus poétique. Ce soir j’ai pas sommeil mais j’ai toujours le désir de vous donner à lire…Un mot rare, simplet, mais je crois pas être de ceux là. Avec la gang de célibataires qui peuplent Montréal, les poètes sont devenus plus présent je crois… Souvenir du parrain qui disait que les grands-parents avaient fait de la télévision, je vois pas comment elle existais même pas, je crois qu’il avait peur que je parle mais je sais pas de quoi… Je reste pas là-dedans y’a trop de ressentiment… Souvenir encore qu’il fallait pelleter l’entrée pour que mon père puisse aller travailler. Ça voulait dire se lever très tôt avant de partir à l’école, moi j’étais paresseux je laissais faire mon frère, plus tard quand je cassais la glace aux habitations olympiques j’ai réalisé que j’avais froid aux pieds. Le temps des fêtes ça me rappelle aussi les abus de toutes sortes. Ils l’ont pas emportés au paradis, j’espère qu’ils brûlent en enfer. Non! Ce soir je ferai pas la victime, je me vois comme une sorte de hillbillies de l’internet, c’est pas très beau ce que je vous écris ce soir, je voulais faire de la poésie, je suis plus dans le non-dis. Je pense à ce gars sur le chantier où travaillait mon père il s’est tué en faisant exploser un pneu de tracteur qu’il gonflait. Je suis négatif ce soir, y’en a comme ça où j’arrive pas à pardonner, ça change, parfois j’y arrive. Je sais pas pourquoi ni qui à longtemps essayer de me diminuer, pour eux on est rien et on vaux rien juste assez bon pour torcher et encore… Je suis pas certain d’avoir tout choisis ce que je suis, pas victime mais j’ai subis. Lentement j’écris, je sais que celui-là vous plairas pas mais pardonnez moi. À force de se faire dire qu’on est pas bon on se ramasse à soixante ans et on est toujours un pas bon. J’écris pour essayer de remonter l’estime de moi, parfois j’y arrive, d’autre fois pas. Vous, vous avez eu des chums de brosse moi je suis alcoolique j’en avais pas. Lentement je termine et je m’aperçois que je suis près de moi encore ce soir. Je regrette tout ce que je viens d’écrire là, je vous le fait quand même lire vous y trouverez peut-être une certaine joie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 6 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai marché jusqu’à la pharmacie, j’ai été bien accueillis par la jolie pharmacienne. Ce soir j’ai mal au dos, je sais pas pourquoi, ça m’arrive pas souvent. Je pense à ce pauvre gars accusé d’un double meurtre comment vous écrire que vous l’avez pas aidé quand vous avez parler des « peanuts » des médicaments. C’est possible qu’à cause de vous le gars ais cessé sa médication victime des préjugés pharmaceutique. Faut être tolérant envers ceux qui se font soigner… Les anti-psychotiques c’est justement pour empêcher la psychose, les idées délirantes pour parler comme tout le monde. Ça me fait mal quand je parle de ça… Je prie, je prie, c’est pas une psychose je remercie…Faut jamais traiter la folie légèrement. Parfois c’est la curiosité qui fait qu’on arrête les médicaments, c’est pas une bonne idée… L’angoisse extrême, le vrai enfer c’est la maladie mentale, faut pas croire qu’on l’a demandé mais y’a toute la difficulté de l’accepter, vendre son âme au diable c’est de la maladie ça aussi, on fait plus la différence entre le bien et le mal, l’imaginaire psychotique et la réalité. Je sais pas si le gars va être déclaré apte à subir son procès… C’est triste, mais c’est triste ce soir. Je suis un pauvre fou. Quand même le gars serait déclaré inapte comment va-t-il faire pour réintégrer la société… Je cherche l’origine de la schizophrénie, j’ai jamais trouvé, j’ai des pistes mais c’est jamais certain… Ça me fait peur de vous écrire ça, ce qui me rassure sur mon passé c’est que j’ai mon passeport, les criminels et les gens sous le mandat du gouverneur général je crois qu’ils n’y ont pas droit. Y’a l’ami philosophe qui a passé beaucoup de temps à Pinel pour lui c’était pas un hôpital mais une prison. Je prends les médicaments exactement comme prescrit, ne consomme ni alcool ni drogue et j’essais d’avoir une bonne hygiène de vie. Je sais qu’après des gestes mortels y’en a plusieurs qui se suicident, je crois que c’est quand ils réalisent tout le mal qu’ils ont fait. Ce que je déplore c’est qu’on parle de santé mentale de maladie mentale après des gestes pareils. Je sais pas si les valeurs c’est suffisant pour éviter les problèmes mais quand on en a de bonnes ça peux pas nuire. Faut être conscient aussi quand y’a quelques choses qui ne va pas, être autocritique je dirais, faire de l’introspection et demandé de l’aide. Je crois que la schizophrénie ça peut être du au milieu, je sais que les proches aimeront pas ça mais… Vous pouvez toujours vous dire qu’une fois passé la quarantaine les symptômes s’amenuisent, on réussis à vivre une vie à peu près normale et y’a quand même les molécules de nouvelle génération qui aident beaucoup. Moi j’ai commencé à me rétablir quand je me suis dit que ce que je vivais je le souhaitais pas à mon pire ennemi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin je pense à Ry Cooder, Paris Texas et là mythique route 66 https://www.youtube.com/watch?v=X6ymVaq3Fqk étrangement c’est un détour pour vous parler de la cent dix sept https://www.youtube.com/watch?v=pYaQTHhWklg  les motels comme les a immortalisés Éric Lapointe. Y’a eu une époque où les gens allaient en vacance à Saint-Jérôme où un peu plus loin à Saint-Sauveur maintenant on y passe un après-midi et on reviens, l’hiver on y fait du ski et on se cache dans une chambre au bas de la pente, là 117 on pense aux grosses voitures qui ont roulé dessus avant l’autoroute des Laurentides. Les bars et les snack-bars, l’époque où on pouvait rouler une bière entre les deux jambes en fumant des cigarettes, c’étais fou! Y’en a qui avait fait un coup à Montréal et allait se cacher dans un de ses motels en essayant de rejoindre Claude Poirier… C’est vieux y’a plus personnes qui va se cacher là, les clients sont tellement rares tu te fait tout de suite remarquer. Je pense à l’hôtel Lapointe à Saint-Jérôme http://www.mgvallieres.com/jerome/Images/Hotels-6-chrome.jpg  y’a plusieurs années on y avait tenus la réception pour le mariage des snowbirds de l’Outaouais. Moi quand je me suis « évadé » j’ai foncé vers le nord sur l’ancienne route 2. Des motels y’en a plein là aussi je crois que maintenant on appelle ça le chemin du Roy, c’est sur cette route qu’avait paradé Charles De Gaulle pour se rendre à Québec. On vie maintenant dans un monde d’autoroute, « fuck » les petites routes bucoliques les petites cabines au bord du fleuve c’est le temps des beds and breakfeast, des auberges de plein air, j’arrive pas à vous décrire ce monde disparus ces vieux hôtels. Dans ma crise de folie mon beauf m’avait amené au motel du Sommet, je paranoiais, et encore plus quand je trouvais une douille de vingt-deux… Ça me dérangeais pas de rouler jusqu’à Baie-Comeau d’y prendre une chambre d’hôtel et d’être tellement fou que j’essayais de coucher au poste de la Sureté du Québec. Je me souviens aussi d’un trip de char sur la rive sud de Québec, Lévis, Montmagny et plusieurs autre villes, Saint-Jean-Port-Joli entre autre jusqu’à Kamouraska des routes remplies de souvenirs d’une autre époque. Ce que je vous raconte là ça fait un peu comme une araignée autour du goulag occidental. Mais non on exile pas, on déporte pas, l’exil est tout intérieur, on a plus de racine, on serviras qu’à faire des planches pour le carré de sable où pour réparer le balcon. Je m’assigne à résidence bien que j’aimerais un petit chalet avec un poêle à bois pour entendre crépiter le feu. Je termine avec la petite route qui mène de Terrebonne à Hull un beau voyage que j’ai fait y’a longtemps en vélo, on avait couché au motel de Montebello, c’étais bien, c’étais beau… J’avais que ça à vous raconter vous pouvez toujours écouter la musique. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 5 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’hiver, il neige, les journées passent, les chasse-neige aussi…  désert blanc… ça fond. Je dis souvent que j’ai pas le sens de l’humour mais quand je regarde de plus près j’aimais bien l’humour du regretté Gotlib, son pépère pervers entre autre. Marie-France Bazzo a eu un beau flash avec « Un fluide glacial m’envahit… L’immense dessinateur Gotlib est mort… » Pour ceux moins connaisseurs Fluide Glacial c’est le nom d’une revue fondé entre autre par Gotlib dans les années soixante-dix. Je peux pas trop vous en parler j’avais pris le chemin de Charlie Mensuel et j’étais resté avec Pilote. J’avais beaucoup de plaisir à lire Gotlib ça aurais pu être mon père en plus rigolo. Ce mois-ci j’ai songé à me rendre en janvier au festival de B.D. d’Angoulème mais il est un peu tard… J’ai recommencé à lire de la bédé, les recueils de Spirou. J’aime beaucoup le côté un peu enfantin. Moi je parle pas de roman graphique j’aime pas ça ce nom là. Je sais pas trop quoi vous dire, je suis un peu malheureux, j’ai vendu ma collection de magazines y’a longtemps, je m’y serais bien replonger pour voir comment ça a vieillis. La bande dessinée pour moi c’est de l’expression comique, une  façon de vous amener parfois dans de drôle d’état d’âme d’humour grinçant. Gotlib il auras connus et fait les beaux temps de la bande dessinée française. Aujourd’hui avec toute ces fatwas c’est un peu, je dirais même beaucoup plus affolant de faire de l’humour grinçant. Je crois pas que Gotlib aurais laissé tomber, je sais pas comment l’assassinat de ses camarades de Charlie Hebdo l’avait affecté mais je suis certain qu’il continuerais à nous faire rire. Je sais c’est délicat de parler de ça, je le connais pas. Je pense que Serge Chapleau qui avait semble-t-il brossé avec lui pourrais nous en dire plus. J’aimais beaucoup le noir et blanc sa façon qu’il avait de jouer avec les cadres c’était un langage en soi. Je sais pas comment vous faire rire c’est un moment triste. Je me souviens de la scène épique des escaliers du Cuirassé Potemkine de Serge Eisenstein, Gotlib s’étais payé la traite avec le carrosse, le landau comme ils disent en France, un grand moment du septième art transposé avec humour dans la bédé. Je me souviens aussi que c’est parfois ma mère au retour des courses qui nous ramenait Pilote, plus tard on a eu Pif-Gadget avec son Gai-Luron pour les plus jeunes, je dis ça mais j’étais plus un enfant  ça me faisait quand même rire. On a longtemps parlé de la bande-dessinée comme de la paralittérature c’était diminutif mais ça m’a quand même amené à lire de « vrai » roman, Stendhal, Hugo, Flaubert les classiques ne serait-ce que pour ça je dois dire merci à la bédé. Je me souviens aussi des pastiches de western-spaghetti à se tordre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 4 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La télé est sur le match de hockey. J’ai dormis un peu. Rédiger un texte pour les Humeurs Culturelles. J’ai vu que mon frère s’est remis à la course à pieds en prenant pour exemple mon autre frère. Moi je courais pas, je faisais du vélo et du ski de fond plus tard y’a pas longtemps je marchais faudrait que je m’y remette. J’ai un peu peur parce que je me suis fait agressé dans le dos par une fille et on m’a volé, deux jeunes noir, ma tablette électronique tout ça tôt le matin dans le goulag occidental. Je pense à l’ami ancien praticien ressource, très sérieux dans la pratique du ski de fond et du vélo, un homme au multiple talent. Quand je marche j’aime bien arriver à ce moment presque d’extase après la fatigue. Je vous félicite tous ceux qui font du sport, bravo, j’aimerais bien m’y remettre mais parfois je réalise que j’ai pas le temps où plutôt je prends pas le temps. Je marche beaucoup en voyage par exemple, j’ai beaucoup marché à Milan, à Londres, à Paris, à Washington et à New-York à Toronto aussi j’aime bien parcourir de nouveaux lieux de nouvelles rues. C’est pas la grande aventure c’est très urbain j’aime aussi les bistros regarder les gens vivre… J’ai pas peur des terroristes, je ne peux rien y faire, il faut vivre… Vivre voilà une des choses évidentes mais très importantes, un poète m’avais écrit de prendre tout mon temps c’est ce que je fais quand j’écris. Me souviens d’avoir jasé assis sur une terrasse avec un gars qui cherchais Amtrak. Je lui ai demandé comment il trouvait les gens il m’a répondu ils sont partout pareil les gens. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. Me souviens aussi de cette longue marche le long de la Tamise, cette femme qui s’est arrêté pour m’indiquer le chemin vers le musée, l’institut Courtauld, ça aussi je vous l’ai déjà raconté je radote. Je vais revenir à mon senti je suis content le Canadien a gagné, les nouvelles sont quand même mauvaises de la Californie, un feu à Oakland plusieurs victimes, c’est tristes. Je vais pas m’étirer sur les drames vous avez tous la télé, êtes tous branchés. J’écoute j’écoute ce que ça me dis, rien comme souvent ça se passe dans ma tête. Je veux vous plaire, je crois que c’est pas la bonne façon d’écrire parfois j’ai de la difficulté à plonger dans mon monde intérieur, c’est dans la tête toujours la folle du logis qui fait des siennes. Je suis content dimanche est presque terminés. Je hais les dimanches https://www.youtube.com/watch?v=74eQqUhHMJc&list=PLF8084E7211D9067C Juliette Gréco. Faut voir quand même un dimanche à Paris c’est loin d’être comme un dimanche dans le goulag occidental. La chanson raconte bien, on veut aimer les dimanches, les marcheurs du dimanche. Lentement je vous ai raconté une autre partie de mon vécu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu. Viens de voir une vidéo qui se passe dans un de ces endroits où y’a des éclairages distrayant. Le genre d’endroit que je ne veux plus fréquenter. Il m’arrivait de sortir à pas d’heure et de ne rentrer qu’au petit matin. Me souviens d’avoir laissé mon lit à un copain et de m’être couché par terre quand je me suis levé je ne sentais plus ma jambe droite et j’ai foulé mon pied qui est devenus tout bleu, la folie. J’aimerais beaucoup vous dire comment je me sens ce soir, y’a un écrivain qui veux se présenter au primaire française, une cure de rafraichissement?  Je prends mon café et je bave, c’est dégueulasse. Je sais pas si l’écriture ça reste pertinent sur la toile, y’a tellement de vidéo disponibles qui va prendre le temps de lire? Est-ce qu’on peut parler d’un art du blog?  Ça reste quand même simple comme moyen d’expression. Semble que le succès d’estime ça empêche toute les autres façons d’être reconnus, d’après certains vaux mieux être maudit de son entourage et avoir une « plume » magnifique. Rejeté de partout mais la gloire posthume. Y’a tous ces écrivains, qui écrivent, comment dire? En contrepoint? Qui ne prennent pas la posture littéraire et déni la reconnaissance. Ils défont et se défont dans la contradiction. Je sais pas si j’arrive à me faire comprendre. Je suis justement loin de mon senti, les choses compliqué c’est l’écriture des simples, les choses simples sont l’écriture des compliqués. Cette nuit y’a pas de voix, souvenir de Toronto où à mon départ on me traitait de tapette, du moins c’est ce que j’entendais c’était il y a trois ans. J’ai toujours aimé attendre dans les aéroports, y’a une sorte de calme dans cette foule qui arrive et part. J’aime aussi la nuit comme maintenant, c’est calme et tranquille, dehors y’a quand même un autobus qui passe, viens de manger deux toasts avec du miel, cherche quelque chose qui plairais à mes lectrices, mais oui! Je les lisais les Martines de mes sœurs, ai souvenir aussi d’un album illustré magnifiquement qui racontais l’histoire d’une vieille maison sauvée par des enfants, je vous raconte ça je suis ému j’étais si bien quand je lisais ça. Sans parler de l’histoire du cheval Tonka un livre que j’ai lu et relu pendant des années. J’étais choyé, la matriarche aime dire que j’ai appris à lire très tôt, moi je me souviens plus. Y’a des choses qui me passent par la tête et que je préfère ne pas mentionner, c’est juste un vague souvenir. Dans mon enfance j’ai pas déménagé souvent deux fois si je me souviens bien, voilà pour le stress des déménagements. Jeune adulte je tenais pas en place, un logement après l’autre. C’est le premier dimanche de décembre dans le goulag occidental on attend la neige. Je vous quitte en vous assurant de ma plus grande sincérité. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard                              

samedi 3 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je regardais des émissions sur les douanes américaines il y en a tous l’après-midi. Ça me faisait rêver quand je voyais les avions. Je pensais à ce long moment passé à l’aéroport Dulles à Washington, c’était bon c’était bien. Je pense à ce train qu’il fallait prendre pour se rendre au quai d’embarquement de l’avion, un peu mélangeant mais bon! Le ciel se dégage un peu, je me demandais si je me rendais à Pierre-Elliot-Trudeau et que je demandais à prendre le premier avion qui part, si je payais est-ce qu’on me laisserait faire? La voisine du dessous est revenue de Shangaï… Prendre un avion comme ça sans réservation ça doit couter cher. C’est étonnant de voir toutes les choses illicites que les gens tentent de passés aux frontières. Viandes, fromages, drogues et des armes, les douaniers en plus de leurs sixième sens ont des rayons x pour détecter tout ça. Y’a aussi des gens qui tentent d’entrer pour immigrer sans les papiers. Parfois l’émission c’est la frontière canadienne d’autre fois c’est l’américaine. Y’a du monde là! Je veux pas partir,  je me souviens dans des moments de souffrance j’étais incapable de rester chez moi, parfois je me louais un motel qui était encore plus déprimant où une chambre d’hôtel et j’attendais que ceux qui étaient à ma poursuite vienne me chercher. C’était mon imaginaire ma paranoïa… Ai commandé un autre recueil Spirou je devrais l’avoir bientôt. Ai finis de lire un roman de Henning Mankell, ça s’intitule les Chaussures Italiennes, je crois que ma lectrice ancienne secrétaire de syndicat à la retraite, aimerais ça. Juste un petit peu de soleil… L’ami de la radio parlais cette semaine d’analphabétisme, y’en a beaucoup plus qu’on pense moi je crois que si j’avais pas su lire je serais mort, vraiment… La lecture ça me disait qu’il y avait d’autre univers que le mien parfois des pires parfois des mieux, je cherchais beaucoup aussi dans le dictionnaire le sens des mots, des mots que les voix me faisaient entendre.  Un vrai fou, je le reste mais lentement je me rétablis. Vous devez être fatigué de me lire avec toujours la même histoire mais j’ai eu qu’une vie et c’est ce que je vous raconte qui m’a marqué… Je pense que les nuages c’est des stratus, mais non ils sont pas assez bas…Oui! C’est des nimbostratus, vous pourrez pas dire que j’ai jamais pelleté de nuages. Le soleil se couche lentement au travers de tout ça. La voisine du dessous fait ses achats dans le quartier chinois, c’est pas loin. C’est le silence chez moi, j’ai plus cette tension, j’entends que les voitures dehors, c’est mon senti pour aujourd’hui, d’habitude le samedi les jeunes se remettent du hangover du vendredi soir. Moi j’en veux plus de ça. Je me répète j’espère que tout ça ça vous plait. Je vais terminer sur les mots de mes habitudes. Cet après-midi c’est un peu  ma psyché. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard