mercredi 30 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de manger un spaghetti avec les voisins, on a pigé au hasard un nom pour remettre une carte de Noël. La chasse à la vermine est repartie ça me donne l’impression d’être un gros estie de cochon. C’est un peu le fouillis chez moi mais y’a pas de bestioles… Je laisse tremper la vaisselle dans l’eau chaude, ai jeté quelques kleenex qui trainaient sur la table.  Ce soir je suis à bout, je veux vous parler de mon sentis comment je me sent mal quand je suis avec mon groupe de voisins certains d’entre eux ont la peau presque verte tellement ils sont médicamenté et y’a cette femme qui prend une voix d’enfant, je crois qu’elle reviens de loin. Pour parler comme un notable demain c’est fête au village, on dépose le chèque de sécurité du revenu, quelques un vont virer fou si ils ne le sont pas déjà et dépenser sans payer leurs obligations. J’ai bien mangé je me sent rassasié, pour le ménage la dernière fois que la travailleuse sociale est venue me visiter elle semblait trouver tout o.k. J’ai pas cette maladie qui fait que je ramasse tout, que tout ces déchets que je remarque sont des signaux de mes poursuivants. C’est comme ça que je me sent, j’ai payé la facture des télécommunications, y’en a beaucoup qui vont avoir un panier de Noël. Moi, humblement j’en veux pas, je me débrouille. Ai nettoyé mes lunettes, y’a un ami qui arrête de fumer c’est bien. J’ai de mauvais souvenirs de voisin du dessus dans un édifice à logement de Terrebonne, je disais donc un voisin du dessus qui tapait sur le plancher toute la nuit, comme une machine qui tourne je sais pas si vous comprenez, c’était y’a longtemps. Une époque où j’avais pas les moyens de payer le loyer et ou j’étais trop malade pour travailler. Je recevais mon chèque me payait une pizza et une bouteille de vin et c’étais tout, cent et quelques dollars. Au mois de décembre je vais parler aux gestionnaires de déstigmatisation, comment je vie ça… Souvent je parle de pleine citoyenneté, mais parfois comme ce soir je crois que c’est un piège une façon de me faire rentrer dans le rang. Je veux plus me battre j’avoue que je suis impuissant devant tout ça, les gars parlaient de vingt dollars ici et là, ils ne se rendront pas à la mi-décembre et seront sans le sous. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a souvent aidé, j’essais de m’organiser pour que ça ne se reproduise plus… Je crois que je vais encore simplement parler de pleine citoyenneté de droits et de devoirs qui sont parfois difficiles à respecter, c’est simple mais pourtant certains n’y arrivent pas, je crois que c’est parce que leurs loyers est trop élevé et que la prestation est minimum. Je vous ai encore cassé la vue avec mon écriture. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! 

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je reviens sur la mort de Fidel et la vie de son peuple. Je me rétracte semble que c’est pas tout le monde qui mange à sa faim. Ce que je comprends c’est quand je suis allé à la Havane on m’a montré que le beau côté des choses. J’ai souvenir de ces échassiers à tambour qui littéralement nous poursuivait pour avoir quelques pesos. Mais oui, ils ne mangent pas tous et c’est à cause de l’embargo et de la chute du bloc de l’est, la Russie qui n’apporte plus son support. Cette semaine y’a eu le premier vol direct depuis longtemps Miami La Havane. Me souviens d’avoir vu sur le bord de la route un jeune homme en costume vert de l’armée, en treillis quoi! J’aurais aimé passé plus de temps à la Havane, marcher sur la Malecon. Bon! C’est assez pour Cuba ce matin. Je suis jamais aussi bien que lorsque je vous parle de mon senti. Ai mis de la musique de Gino Vannelli https://www.youtube.com/watch?v=FzDmDqKMt58  People gotta move, ai souvenir d’un barmen qui l’imitais très bien. Ce matin je vais au supermarché,  j’essaye de vous écrire en écoutant de la musique. J’aurais aimé être musicien mais j’avais pas le talent et la patience d’apprendre, Vannelli c’étais dans les années soixante dix j’avais dix-sept, dix-huit ans  je sais pas comment qualifier sa musique, crooner rock? Je sais que les synthés étaient très présent, c’était très rythmé, je pense au groupe Manhattan Transfer https://www.youtube.com/watch?v=Q1nj6Yla_Vg Mais c’était plus tard dans les années quatre vingt. J’écoute c’est jamais égal ce que j’écris… Je m’étais recouché, je croyais pas dormir et j’ai dormis. Dehors c’est un vrai gris d’automne la journée commence, je pense aux moines qui se lèvent très tôt le matin. Je pense trop c’est ce qui me viens dans la tête je sais pas comment nommer ça autrement qu’une pensée. J’arrive des courses ai ramené des croissants. Semble que je suis pas plus prolifique le matin que le soir… C’est pas très bon pour mon écriture de rédiger comme ça en saccade. Quand je vais au supermarché mes achats sont pas très différents d’une fois à l’autre. J’attends la livraison. Hier j’ai vu à la télé un court sketch où on se moquais des gars qui s’intéressais à la poésie. Je reviens toujours à notre peuple d’analphabètes qui essaye même pas de s’équiper pour comprendre la poésie et y être sensible. Laissez-moi un peu de place dans ce monde d’émotions et de mots… Semble que si t’est pas Verlaine si t’est pas Rimbaud où Baudelaire où le jeune Nelligan, t’est rien, t’est comme un vieux cheval qu’on veut pas atteler pour tirer la charrue, inutile dans les rizières de la prose. Bon! On feras pas de révolution culturelle, on va garder le nez dans nos livres en espérant y trouver une amorce de solution à la bêtise où peut-être seulement rêver. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 29 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le temps des fêtes qui arrive, y’en a plusieurs qui verront pas la différence, ils prennent un coup à l’année longue… Étrangement et je sais pas pourquoi, je pense à ceux et celles qui couchent pour avoir une job, c’est rien de très beau et de très vertueux mais ça se fait. Ce soir je vais y aller avec mon senti, je travaille mais je couche pas, on fait appel à mon expérience dans le réseau de la santé mentale autrement dit à ma folie, c’est comme si la maladie, la psychose m’a laissé conscient des aspects désagréables du monde des soignants, d’un côté j’étais malade et de l’autre y’avait un monde critique en anglais on dirais split personnality. Je crois qu’il y a beaucoup de schizophrénie là-dedans bien que la schizophrénie ce sois pas un dédoublement de la personnalité ça peut y ressembler. Je pense à ce copain qui passait sous le bistouri aujourd’hui on lui faisait une biopsie j’espère que tout s’est bien passé. Cet après-midi j’ai dormis, je prends congé des actualités… Avec l’âge je me sens beaucoup moins oppressé, je crois que l’écriture m’aide. Voyons ce que je vais vous sortir ce soir, je vais écrire à mon lecteur de Repentigny que non je ne m’ennuie pas, je préfère pour le moment être seul, la danseuse je la laisse à ses affaires. Je pense à cette dame qui disait que j’écris près de moi, c’est toujours ce que je tente de faire inscrire et décrire mon monde intérieur. Ce sont parfois des mots épars que je suis obligé d’assembler pour faire une phrase et je les compte les mots pas qu’ils soient rares mais ils sont difficiles. C’est pas très clair ce que j’écris là mais je compte sur votre compréhension. C’est déjà la nuit, bientôt le mois de décembre, ça va tellement vite quand on vieilli, j’irai pas chanter sous la pluie https://www.youtube.com/watch?v=D1ZYhVpdXbQ  elle est trop froide. Je veux pas mentir, je veux pas voler, juste vous dire monsieur le juge la pure vérité. J’ai souvenir des moments tristes de ces débuts d’hiver, cette chambre minuscule où j’allais mourir, fallait que j’en sorte, je crois que je vous l’ai déjà écrit. Je vie toujours comme un prestataire c’est un régime spartiate et frugal, je dépense pas ce que j’ai pas et je mange ce qu’il y a. Mardi soir, y’a tout ceux qui font du temps supplémentaires pour payer les cadeaux, je pense toujours à cette usine sordide et huileuse où là aussi je me tuais à petit feu. Soudain j’ai une odeur de pommes de terre frites dans le nez. Je trouve plus à vous raconter. Dehors l’autobus passe la circulation est dense. Je fais chauffer le four et mes pensées intimes me disent que c’est bien de vous écrire ça. Je vais comme toujours, essayer. Mais oui je ne fait que ça essayer et je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 28 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens d’entendre une nouvelle intelligente, on nous propose l’arrêt des publicités à SRC-CBC pour une fois qu’on prend exemple sur les meilleurs la BBC. Moi j’avais toujours dis que ça me faisait rien de payer 5 cents de plus par jour pour avoir une vrai télé indépendante, ça va couter moins cher que ça… À l’est du goulag occidental, je sais! Je sais! C’est Ville-Marie et Centre-Sud pas le goulag. J’écris donc qu’à l’est, le docteur Destouches serait pas content on s’attaque au petit commerce, à moins que je l’ais mal lu, pour cause nébuleuse de gentrification. Ceux qui militent pour la bouffe dans leur quartier je les trouve fatigant. Je connais Homa et le supermarché est pas si loin mais eux ce qu’ils veulent les pauvres c’est l’épicerie végan sur le pas de la porte. Je crois que je comprends rien c’est peut-être une dizaine d’émules du Che et de Fidel qui se croient dans une guérilla urbaine. Moi je suis pas prêt dans mon quartier à empêcher les gens d’y vivre y’a un bon mix je crois… Ça commence par le petit commerce et ensuite, on s’est jamais plaint de l’ouverture d’une taverne d’une brasserie… Mon goulag occidental c’est un peu mêlant, c’est des enclaves de pauvreté dans Ville-Marie Centre Sud, les sœurs de Mère Teresa y servent la soupe du soir. Ce sont les missionnaires de la Charité moi je crois beaucoup en charité bien ordonnée commence par soi-même… Ça débat beaucoup sur les CHSLD de ce temps-là j’ai pas hâte de m’y ramasser. Je sais pas si je vous ai déjà raconté comment c’est humiliant de manger dans ce que j’appelle les soupes populaires. Je suis encore capable de me faire un pâté chinois, un macaroni à la viande, un bouillis vous mangez peut-être pas comme moi, mais j’ai appris à cuisiner dans et avec la vie. C’est un peu difficile de préparer des repas quand on est seul mais j’y arrive. Je vous ai déjà raconté comment ça m’a pris du temps pour comprendre que je travaillais pour payer la bouffe et le loyer mais dans ce qu’on appelle vivre j’ai toujours préféré m’amuser mais j’ai débuté une schizophrénie paranoïaque, le fun s’est arrêté j’ai commencé à halluciner et à me sentir persécuté. Tiens! Tout à coup je pense à la danseuse aphasique et j’ai peur, je la fréquente plus parce que je veux pas bousculer ma vie… Faut pas que j’oublie que je suis pas à Alep, on me bombarderas pas cette nuit, le pays à un certain sens… Nous on fabrique des bombes https://www.youtube.com/watch?v=hRQ7vWidLZE Michel Pagliaro. If I had a rocket launcher https://www.youtube.com/watch?v=N7vCww3j2-w Bruce Cockburn. Je sais c’est pas avec des chansons qu’on arrête les guerres, je sais pas ce que je peux faire pour que ça cesse, un vieux bonhomme de soixante ans ça peux pas s’enrôler ça serait un mort de plus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 27 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ai dormis une bonne partie de l’après-midi. Je pense à l’anniversaire de l’école secondaire à sa date de fondation. J’ai rêvé à une copine que j’avais, elle était en robe de chambre blanche et avait les cheveux tout mouillés. Les rêves ça dis pas grand-chose… J’essais de voir mon inconscient, j’y arrive pas. Hier soir les Canadiens ont gagné le match… À la télé ce sont déjà les publicités de Noël. Je manque d’inspiration, c’est pas grave, les muscles semblent vouloir me lâché, j’ai mal, j’espère que ça dureras pas… J’irais bien au bord de la mer, manger du poisson dans les Caraïbes, des accras en Guadeloupe où du poulet B.B.Q. à Cuba. La télé est sur TV5, un jeu questionnaire, pendant ce temps-là c’est un dimanche de travail dans les pays pauvres. J’écoute la voix qui me dis c’est des conneries ce que t’écris. Je m’étais dit j’arrête d’écrire en signe de deuil pour Castro, mais c’est quand même pas un de mes proches. J’attends le bulletin de nouvelles français ce soir c’est France3. C’est la nuit, quand même je vous dirais que je m’ennuis c’est pas très utile, ces quelques mots ce sont mon défi quotidien étrangement je pense à Pierre Foglia le chroniqueur retraité de LaPresse. J’écoute, j’écoute, j’écoute, y’a rien,en anglais j’entends selfish. Je  m’accote sur mon bureau le nez dans l’écran et je regarde les mots qui sont apparus. Je pense au Malecon de Cuba à l’écrivain Pedro Juan Guttiérez et à sa Trilogie sale de La Havane, à lire où à relire… J’ai remarqué que dans certaines séries télévisées le langage est de plus en plus vulgaire. Ça me dérange pas mais je trouve ça facile. Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, j’ai une invitation à faire pour le vernissage d’une copine peintre. Comme toujours je pense à l’hôtel Inglaterra, c’est pas la première fois que je le mentionne. J’ai l’impression que les gens vont se tanné d’entendre parler de Cuba. J’y participe, ça se calme à Miami, la haine ça donne pas grand-chose. http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2016-2017/chronique.asp?idChronique=418783 Je vous place une entrevue que j’ai donné à Radio-Canada. Je crois qu’il y a des lecteurs qui ont apprécié. Je pense que ça rapport avec le selfish de tout à l’heure. D’autre problèmes, les actualités françaises sont toutes pour la primaire et l’élection de François Fillon le moins qu’on peux dire c’est qu’il a de grandes ambitions pour la France. Bon je vous termine ça avec la Coupe Grey à Toronto, j’espère qu’Ottawa va gagner. Je me promène entre l’écran d’ordi et celui de la télé… Moi la télé ça me gèle, j’ai des émotions mais j’ai pas le temps de les exprimer, j’écoute et je vous écris faire deux choses à la fois c’est pas très utile. Je vous ai rien raconté sur mon senti, ce soir je pleure je sais pas pourquoi. J’arrête là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 26 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire les vieux communistes disparaisse. Castro c’était un dictateur mais pour moi c’est un homme qui a sortis son peuple de la misère, comme dictateur communiste fou je pense à Ceaucescu en Roumanie, je crois pas que Castro étais comme ça… Le communisme c’est une belle idée pour Castro la révolution étais permanente si je le comprends. Je comprends aussi que l’exploitation de l’homme par l’homme est inévitable mais pour moi les gouvernements doivent réguler tout ça. L’idée de la commune du partage ça bien été essayé mais ça a pas marché. Je pense à notre « social-démocratie », ce que je trouve étrange c’est les anti-castristes américains qui voient pas la corruption et la pauvreté aux U.S.A. Je crois qu’à Cuba tout le monde mange et les études sont vraiment gratuites. Je me souviens plus vraiment ce qu’est le communisme. Y’a trop longtemps que j’ai lu le capital de Marx. Castro c’étais quand même pas Staline et des dizaines de millions de mort. Remarquez que je suis allé qu’une semaine à Cuba, j’ai vu La Havane on y faisait des travaux d’infrastructures et les vieux tacots semblent bien entretenus. C’est pas pendant un court temps comme celui-là qu’on connais un pays. J’ai compris dans un documentaire que Varadero c’est sur une péninsule et qu’il y a qu’un pont qui y mène, les cubains peuvent pas traverser. Y’a aussi les « casa particular » à La Havane, la communauté cubaine américaine doit se faire une joie de la disparition du lider maximo. Y’a une ouverture qui semble se faire du côté Américain j’espère qu’il y auras des échanges économiques. Les sentiments vis-à-vis Castro sont paradoxal pour certains c’est un monstre pour d’autre un révolutionnaire visionnaire. Je sais pas… Je pense aussi à José Marti un penseur de la révolution, le Che aussi que commandante avait éloigné mais rapatrié pour lui faire des hommages nationaux à sa mort. Je suis pas certain que c’est plus facile de vivre dans la Petite Havane à Miami. Je sais pas si certains de ces exilés vont retourner dans leur pays. À une époque pour un jeune québécois y’avait quelques chose d’admirable dans la révolution contre Batista, c’était une aventure… Ici on a nationalisé y’a longtemps Hydro-Québec, Loto-Québec, la S.A.Q sans parler de la caisse de dépôt et de toutes les autres institutions nationale. Je suis pas économistes, je crois que les cubains de Miami sont d’anciens supporteur de Batista. Y’a quand même des gens qui pleurent sa mort. Bourreau? Tyran? Dictateur? C’était un ennemi de l’impérialisme américain, il en reste bien peu, le communisme faudrait peut-être l’aménagé. Castro on peux dire ce qu’on veut mais c’est un personnage historique. La vérité c’est que je sais pas si les cubains mangent à leurs faim mais y’a personne qui est mort de faim à Cuba on le saurait. Ça me donne des flashbacks tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 25 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi c’était cinéma, le film L’Arrivée un film de science-fiction de Denis Villeneuve. Touchant et intelligent disais mon lecteur chauffeur d’autobus sur la rive nord, je suis d’accord. Quelqu’un a sonné à ma porte cet après-midi, on à pas laissé de message j’étais partis. Je croyais que c’était la livraison d’une bande dessinée mais je me suis rappelé que j’ai croisée le facteur en sortant. Viens de me souvenir que c’était les policiers qui ont sonné dans la nuit. Une salle de cinéma ça me calme, j’y vie de belles émotions. Je vous parlerai pas du black Friday ça me touche pas. Il est seize heure trente il fait déjà noir. Je respire par le nez. Je cherche au fond de moi ce que je pourrais exprimer, au cinéma j’écoutais une dame parler à son enfant c’était du charabia parfois c’est pas la sonorité c’est la schizophrénie. Je suis maudit, http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a Je reviens avec mon vieux stock. J’aime pas ça être vide comme ça, mon âme est dans le silence il serait temps que je meuble ce que j’ai entre les oreilles où peut-être écouter la folle du logis. Le temps passe… Voilà un billet sur un film que je suis allé voir précédemment http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/hacksaw-ridge.html  c’est pas de la grande littérature mais je crois que c’est du grand cinéma. Je suis chez moi, je crois que c’est bien, j’espère que mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes va lire ce que j’ai écrit sur ce film et que ça va l’encourager à le voir. Bon! Ce soir j’ai un peu plus la foi. Je me demande ce que ça donne toute cette écriture, c’est un peu absurde.  J’aime le français ma langue maternelle mais je peux pas être plus français que les français. Vendredi soir c’est le week-end y’a des gens qui vont aller manger au restaurant et des femmes qui vont demander à leurs chums d’aller danser dans une boîte de nuit. À l’époque le staff de la discothèque m’appelait le paquet, la moppe. Y’a longtemps de ça. https://www.youtube.com/watch?v=WPFfxi8_5uk Voilà une très belle version du succès de Stephen Faulkner Je suis fauché. J’écoute ce que ma petite voix dis, vous en avez une vous de voix? À la télé c’est la chronique économique je vous parlerai pas de mon état financier. Parfois je m’ennuis des visites que je faisais chez ma lectrice de l’Outaouais mais je comprends ,sa famille s’agrandis elle est grand-mère et il faut qu’elle s’occupe de ses bouts-de-choux. Je trouve plus je suis vidé, j’essaye de trouver un angle sur lequel terminer. Étrangement je pense au patriarche à l’époque où il travaillait dans le bois, j’étais petit gars et parfois la fin de semaine on le voyait pas, il restais sur le chantier et nous on allait chez pépère et mémère Côté à Normandin. On y allait en autobus de Dolbeau à Normandin. Parfois avant d’aller aux vêpres avec Maman on s’arrêtait chez tante Émilie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard