mercredi 23 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je croyais que le blues c’était une mode mais j’ai jamais vu autant de gens apprécier et  jouer ce genre de musique. C’est un peu ça que j’ai cette nuit le blues https://www.youtube.com/watch?v=TECHTM5clpw . À l’époque les groupes anglais s’imposaient avec leurs façon de faire du blues, les Yardbirds, Led Zeppelin, John Mayall, Rolling Stone  et bien d’autre ont connus du succès. Les puristes du blues américain aimait pas beaucoup ça, on appelait ça la british invasion. https://www.youtube.com/watch?v=mdrAdcxFB9c  Moi ceux que je préférais c’était Led Zeppelin https://www.youtube.com/watch?v=w4THXeOD-Dw  Je les ai toujours trouvé génial ils avaient des versions bien personnelles de certains blues. Jimmy Page à toujours été un maître à la guitare qui se mariait puissamment à la voix de Robert Plant sans parler des lourds et magistral eux aussi John Bonham à la batterie et John Paul Jones à la basse, ils avaient une sorte de son sale mais beau https://www.youtube.com/watch?v=g41q_OqwKHk  Ils se sont appropriés le blues noir pour en faire une version dure à l’anglaise c’est devenus des classiques. Je me souviens avoir eu l’album deux et son Whole lotta love avant le premier qui étais magnifique, à l’époque j’étais adolescent et on écoutais tous ça en plus je voulais avoir une crinière à la Robert Plant, j’ai jamais réussis. https://www.youtube.com/watch?v=nmO0OZC6Ifk  Y’avait aussi Jeff Beck avec Jimmy Page et John Paul Jones qui avaient le génie de se trouver là où il fallait. Mon blues semble vouloir passer, les anglais auront beaucoup marqué la musique, j’écris pas pop parce que c’est pas de ça qu’il s’agit cette musique ce blues était un art de vivre que toute la culture américaine avait acheté, on a ramené les Robert Johnson, Willie Dixon, B.B.King et tous les bluesmen que les puristes disaient authentique. Y’avait aussi les Cream qui nous ont fait découvrir Éric Clapton et leurs version de Crossroads https://www.youtube.com/watch?v=PE9HvSdcaL4 . C’est un classique de Robert Johnson pour ceux qui se retrouvaient à la croisée des chemins. Cette nuit c’est très musical je voulais vous faire partager ce blues, cette douleur bleu langoureuse traduite par des Wasp amoureux des racines du Missisipi, de la Nouvelle-Orléans et de Chicago des endroits qui ont fait survivre le blues. On a tellement discuté de ces guitares, de la distorsion ou pas, lentement on s’en allait vers le jazz, le Kind of Blue https://www.youtube.com/watch?v=FEPFH-gz3wE de Miles Davis, c’était déjà vieux mais pour nous ça restait intemporel voilà un autre monde musical qui s’ouvrait et dans ce temps-là je m’enfonçais de plus en plus dans l’alcool avec le Câline de blues de Pierre Harel. J’ai le blues et je gèle, ai mis le chauffage… Le blues c’est ce qui nous a amené le rock’n’roll d’aujourd’hui, les guitares électriques, Jimmy Hendrix… Hendrix ça vieilliras jamais ça va rester l’idole de certains toxicomanes, y’a ça aussi dans le blues les down de dope mais c’est un autre sujet. Je vous laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Salut!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 22 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La télé est sur les actualités, je fais chauffer des pommes de terre et des carottes que je mangerai avec des côtelettes de porc. On parle de patates en poudre dans les centres hospitalier et de soins de longue durée. Ce soir y’a un match de hockey et un match de demi-finale au soccer Montréal contre Toronto. C’est tranquille dans ma tête, je sais pas si l’anxiété ça se soigne, je suis souvent anxieux c’est mon moteur d’écriture. Je pense que je partirai pas cet hiver. Mes phrases sont courtes et je sais pas où je vais, on annonce des contrats d’avions militaires et des contrats de train de banlieue. Je suis calme ce soir je veux pas me déranger pour vous écrire. J’ai mangé ça me calme, je me sent coupable d’arrêter de vous écrire pour souper. https://en.wikipedia.org/wiki/Boeing_F/A-18E/F_Super_Hornet Voilà l’avion que le gouvernement fédéral va acheter, Boeing ça va bien pour les américains. Je vais essayer de revenir à mon senti. « Gimme a ticket for an aeroplane I aint got time to take a fast train » The Letter  par The Box Tops https://www.youtube.com/watch?v=BQaUs5J2wdI  Je vous écris ça parce qu’aujourd’hui aux actualités on parle d’avion et de train. La matriarche viens de me téléphoner elle est en visite dans l’Outaouais… La paranoïa, la peur ont été remplacé par l’angoisse, mon nouveau mode de vie me permet d’espérer… J’ai toujours la sensation que quelqu’un entre chez moi et y fait de mauvais coups comme d’ouvrir des boîtes de carton dans le garde-manger parfois c’est quelques choses qui disparait, y’a pas longtemps j’ai appris qu’on pouvait être condamné à la prison à vie pour avoir pénétré sans autorisation chez quelqu’un… Vraiment parfois je me demande ce que j’ai fait pour vivre ça, la schizophrénie… La télé est sur TV5 c’est le jeu Questions pour un champion, je sais même plus pourquoi j’écoute ça, mon rêve de France? C’est le Vingt Heure les actualités… Mon lecteur de Deux-Montagnes à téléphoné on a discuté un peu, échanger le bout de gras, j’étais content de lui parler. La France c’est un beau et grand pays, j’ai pas de deal pour partir en voyage. J’irai bien une autre fois… J’écoute mon cœur, c’est la routine comme pour tout le monde, ils parlent du manque d’éboueurs à Paris, cinq millions et demi de fonctionnaires. Selon la télé française on a coupé au Canada vingt pour cent des fonctionnaires parais que ça a dérangé l’urgence des hôpitaux, on le sait… Je vous ferai pas le bulletin de nouvelles mais j’ai de la difficulté à vous faire part de mon senti. Quelques mots encore, je veux être heureux de vous avoir écrit ça ce soir, un portrait de mon intérieur mais j’y arrive pas. Je sais pas pourquoi tout à coup j’ai un malaise, je sais pas quoi vous raconter, j’ai l’intérieur chamboulé. J’espère pas vous dérangé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 21 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Écrire quoi ce soir! La neige et les voitures qui glissent. Y’a une chose qui me titille alors qu’on ferme des églises on bâtie des synagogues et des mosquées. C’est pas que je demande l’interdiction mais je me pose des questions. L’amie est revenue du Japon à temps, ils annoncent un tsunami, ici à part les voitures qui prennent le clos pas grand-chose de dangereux. J’arrive pas même en sondant profondément à vous parler de mon monde intérieur. Je sais quand-aux relations sociale y’a des choses que je veux pas vivre, que je veux plus vivre on s’est trop longtemps payé ma gueule. Écrivain voilà!!! Écrivain émotif!!! J’ai fermé le son de la télévision, je me sens lourd et fatigué, ai pris un café. Je veux vous dire délicatement ce que je vie, c’est pas un malaise, aujourd’hui j’ai avoué que j’étais anxieux. Je révise ma copie à mesure en pensant aux party de bureau qui vont commencer. J’espère que partout il y auras un conducteur désigné. Me souviens quand je travaillais dans la shop à bois du père de l’amie, la veille de noël on m’avait envoyé comme helper sur la livraison avec son beau-frère. On s’était arrêté pour quelques bières le midi dans un bar de danseuses remplis de monde, c’était un repos. Il est un peu tôt pour les histoires de Noël de nos jours ce sont des embouteillages et des routes fermées.  Dans toute les jobs que j’ai fait je manque à personne on m’a jamais rappelé. C’est pour ça que je vie maintenant dans le goulag occidental dans ce qui s’appelle vraiment le Centre-Sud. Je regarde dehors si il y a des décorations de Noël, il est un peu tôt… Ce temps-ci c’est le plus moche pour se chercher une job… Je sais pas si vous avez déjà marché dans les parcs industriel de Montréal-Nord où de ville D’Anjou rien de réjouissant et encore pire quand on ne vous engage pas, la déprime et ma schizophrénie voilà ce qui me tuais. Le matin j’épluchais les petites annonces la section emploi, je visitais le centre de main d’œuvre et je trouvais pas. Quand je trouvais c’était des milieux de tarés où je gagnais juste assez pour manger… Je me disais t’a pas voulu aller à l’école bein endure! Faut dire que j’étais idiot, le samedi je regardais les jobs de cadres dans le journal. Cadre! Avec à peine un secondaire trois. J’étais condamné à rester ouvrier prolétaire maintenant j’écris je vous donne un aperçu de ce que j’ai vécu dans ce qu’on appelle le calvaire des jobs et je suis descendus, je suis descendus jusqu’au dernier chèque de chômage pour ensuite passés à l’aide-sociale avec un papier du psy qui faisait en sorte que le chèque était plus généreux. Mais le mal était fait, la folie était là, j’avais plus d’autre choix que de me rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il a neigé, on reviendras pas avec le poète de la mélancolie hivernale. Reste une heure et quart avant la fermeture des bars, les filles sérieuses ont jamais été là, les gars non plus. Je crois qu’il y a plusieurs années, plus de vingt ans, j’étais tellement fatigant qu’on voulait me faire la peau, un alcoolique dérangeant. J’ai pas de preuve mais heureusement que j’ai cessé de boire. Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à mon beau-frère… La lectrice mère de famille et puéricultrice a-t-elle reçu l’album pour Antoine, j’espère qu’il s’amuse bien. C’est la nuit comme souvent, je pense au voyage à Besançon à comment le psy qui nous accompagnait avait peur que je rechute dans le vin. Je voulais pas gâcher ça, semble que les tigres du zoo de Besançon ont eu un petit la semaine passée. Pour ce qui est de ma consommation je veux pas mourir tout de suite. Le vieux soldat de la maison de chambres aurait pu me tuer si il avait voulu. Je suis descendu tellement bas dans ma consommation je ne pouvais que remonter. Hier à la caisse du restaurant y’avait deux jolies femmes qui me regardaient tendrement je crois, c’est peut-être juste une impression c’est comme si elle m’avait déjà vu, c’est possible ma gueule apparait un peu partout sur les réseaux sociaux… Finalement ça été un beau week-end j’ai vu les amis, on a discuté on a eu du plaisir, on a constaté comment c’est difficile de changer et on a rigolé. Quand je vous écris je vois pas le temps passé. Dehors les voitures passent en sous-virant c’est dangereux la chaussée est glissante. J’écoute les chansons de Gordon Lightfoot, ça me rappelle CKGM-AM cette station radio anglophone d’il y a longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI , c’est difficile d’écrire en écoutant des chansons. Les chansons de Lightfoot c’est grand, grand comme ce maudit Canada. Le plus loin que je suis allé à l’ouest c’est Toronto, la chanson anglophone est toujours présente dans mes oreilles y’a de belles choses. La neige est sur l’herbe , non! J’ai une grande annonce a faire j’aime tout ceux qui lisent le Goulag. Je prierais ma lectrice secrétaire retraité de l’Outaouais de saluer la matriarche. Ce matin mon écriture est pas très intérieure, j’écoute pas mon âme, vous y croyez vous à l’âme? Quelques petites pauses entre chaque phrases, la musique qui parle de « long way from home » j’ai vraiment jamais été loin de chez moi. Je savais que je pouvais toujours revenir pourtant j’ai été itinérant à Montréal. Ça me fait toujours plaisir de vous écrire. Deuxième café ce matin. Le last-call est gueulé, ils nous ont saoulé maintenant faut leurs donner une petite chance. Moi j’en ai pas eu de chances, j’ai toujours cherché où le serveur de la brasserie allait boire, je sais pas pourquoi. Voilà pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vais revenir un peu plus tard, À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 20 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de terminer la lecture de la recension des livres de LaPresse+. Je sais pas comment écrire, y’avait rien d’intéressant, où ils avaient tous le même intérêt. Ça me donne pas envie de lire. Je comprends pourquoi on hésite à me lire, mon écriture est pas extraordinaire. Ce soir j’ai mangé un steak pomme de terre carotte. Comme j’ai pas envie de tuer personne j’écrirai pas de polar. Je sais pas si les vrais policiers lisent des romans. Je crois pas, eux c’est plutôt le sport. Je me cherche, suis perdus, j’écoute mon âme, mon cœur et y’a que le silence. Je vous l’avais dit que je fais pas de la grande littérature… Souvenir du petit cabot Micky de mon enfance, il boitait, un chien qui boite c’est rare. Je l’aimais quand même beaucoup… Chez le patriarche y’avait des animaux la matriarche s’en occupait, un chien, des chats, des lapins, des poules, une vrai ménagerie. À l’époque la maison était encore entourée de terrains vagues. Ce soir j’attends la neige, j’ai peur du temps qui passe, je comprends ceux qui rechutent parce qu’ils veulent ralentir le temps, dans une cellule le temps est long… C’est toujours une journée à la fois, y’a une babiole qui est tombée je sais pas quoi, je l’ai pas trouvée. Je pense aux gares européennes. La bébelle qui est tombée je vais la retrouver et je vais me demander qui l’a mis là dans un accès de paranoïa. Plus j’avance dans l’écriture et la lecture plus je réalise que je peux pas tout faire. Ces quelques mots que vous lisez c’est beaucoup plus long de les écrire que de les lires. J’aimerais quand même qu’on reconnaisse mon « travail ». Demain j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’étais partis pour dénigrer quelqu’un mais je le ferai pas les gens ont le droit d’être comme ils sont. Parfois je discute et le courant passe pas, je me reconnais pas dans l’autre. La coupable au fond c’est toujours la misère pourquoi on en veut toujours plus quand on a moins que rien. Je connais personne qui a demandé ça, se débattre avec quelques dollars par mois, les banques alimentaires et les kraft dinner. Je suis chanceux maintenant j’y arrive, je mange à ma faim, je suis moins fou et je remercie. Parfois quand je vous écris c’est comme si j’avais tout dis, je pense que le psy des médias dis que c’est pas bon de se dévoiler. J’en ai vraiment rien à faire de ce qu’il pense, qu’il fasse son show, je vais faire le mien… C’est vrai que les gens stigmatisent rapidement, c’est pas long être qualifié de bon à rien. Y’a un slogan qui dis vivre et laisser vivre. Je pense aux espèces de copains tout croches que j’avais ils sont disparus et c’est tant mieux. Ça va être la dernière phrase avant les salutations d’usages. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Si ça vous a plus y’en auras d’autre!!!

Bernard

samedi 19 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, je vais quand même vous écrire quelque chose, la télé est sur le match. Ma lectrice de l’Outaouais a rencontré un chanteur qu’elle aime bien. Il est sympathique il a eu une jasette avec elle. Je l’aime bien moi aussi cette chanson Les portes du matin https://www.youtube.com/watch?v=H1HsxaGpa_g . Vous avez reconnus Richard Séguin. Déjà la télé parle de cadeau de Noël, je crois que bientôt il va neiger « Ha comme la neige a neigé ma vitre est un jardin de givre, Ha comme la neige a neigé qu’est-ce que le spasme de vivre » Émile Nelligan, quelques vers que je sais par cœur je les ai appris dans mon adolescence. Y’a tu quelque chose qui rime mieux qu’adolescence et poésie… Ce soir je suis dans la solitude, semble que je ne serai jamais plus seul, mélancolie tu t’attache à moi dans la nuit, mes amours sont mortes je les ai mis à la porte pourtant elles étaient fortes, mes vers sont de quelles sortes. Je les écris comme des escortes qui m’accompagnent aux milieux des cohortes que le diable m’emporte. Bon! Ce soir je suis dans les mauvais vers, ce qui reviens souvent c’est ce je suis, la première personne du singulier le verbe être au présent… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine tout à coup, mais vous qui me lisez j’espère vous toucher. Les gens sérieux sauvent des vies, je veux juste vous dire que si je suis sortis de l’enfer vous pouvez le faire vous aussi. C’est égoiste ce je pourtant c’est ma connaissance, ma prose, c’est très possessif. Je vous donne tout ça à lire ce soir. Y’a l’ami qui m’a téléphoné quand il me pose des questions il prend la tonalité d’un psychiatre, c’est un peu fatigant. Je sais que j’ai des lecteurs fidèles… Je me dis que c’est pas grave si je vous raconte pas, pourtant c’est ce que je veux faire, aujourd’hui j’ai passé la journée à dormir. Ai nettoyé mes lunettes, la météo annonce de la neige pour lundi, je vous parlerai pas de hockey. Avant je regardais le match chez un copain et quand il se terminait vers vingt deux heure je partais dans la nuit m’asseoir dans un bar miteux et j’éclusais su scotch et des bières, ma tête arrêtais quand même pas jusqu’au moment où je commençais à faire des idioties… Vous savez j’écris ça d’un jet, je travaille le texte dans ma tête, si on peut appeler ça travailler. Des mots encore, les gars buvaient ils ne lisaient pas, une fois que j’avais gaspillé ma paye fallait bien que je m’occupe à quelques choses, la lecture voilà ce qui me branchait. J’espère que mes lectrices ont assistées à un bon concert. Je cherche comment terminer et j’écris pas charche comme un potache, je trouve pas le bon mot pour le mauvais élève je viens de trouver, un cancre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On me demande de payer pour qu’on voie mon blog. Je crois pas faire ça. Au club c’est à peu près l’heure du dernier set. Je crois que le premier est à dix heure le deuxième à minuit et le dernier à une heure et demie plus les rappels. Ça semble simple tout ça mais c’est compliqué quand tu es saoul et que tu à sommeil. Je prends mon temps j’essaie d’être bien réveillé. Je crois que j’ai fait des cauchemars sur les camps de concentration. Le goulag occidental à l’époque c’était un quartier pour la classe ouvrière. Je sais je suis pas vraiment dans un goulag, y’a un air de Miles Davis qui me joue dans la tête. J’ai souvenir de ce faux piano où on s’assoyait autour pour boire. La musique jouait très fort, on s’entendait pas parler de toute façon abrutis comme j’étais, j’avais rien à dire. Quand je dansais c’est la bière à la main, j’avais peur que si je la laissais sur le comptoir on n’y jette un mégot de cigarette. Ouais! Ça faisait quand même des soirées tristes. Je me souviens être sortis du club dans le quartier latin et d’avoir marché vers l’est jusqu’à ce que j’appelle maintenant le goulag occidental, j’ai eu peur déjà là le quartier avait pas bonnes réputations. Je connaissais une piaule où y’avait un gars qui vendait toutes sortes de cochonneries, j’ai pas couché là, la peur plus la paranoïa c’était trop… Je suis pas trop à l’écoute de mon senti, j’essaye de lui donner une autre tonalité que le précédent. Je parle de la tonalité du blog pas de mon senti qui de toutes façon est souvent le même… Je crois pas vous avoir parlé de mes démangeaisons au rectum, le médecin que j’ai consulté crois que c’est rien, j’espère qu’il a raison. Je regarde l’écran je trouve ça toujours sympathique de voir le texte qui s’écrit à mesure. Je vous mets la toune new wave de The Cures Drive https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  elle terminait presque toutes les nuits au club, après le disc-jockey arrêtait. C’est vrai que fallait être malade pour passer des nuits seul parmi des inconnus et boire à en vomir… Y’avait déjà longtemps que j’avais commencé à consulter je passais quand même des nuits à vouloir me suicider https://www.youtube.com/watch?v=o6QDjDPRF5c&list=PLbN_rmI8eDSvalnjVi6UkrsHJpbR01sTo  Une toune de lendemain et encore une autre du traitement que j’aurais mérité https://www.youtube.com/watch?v=CnVf1ZoCJSo . C’est toujours étonnant de constater comment la musique accompagne les bonnes comme les mauvaises nuits. Je me souviens d’un bar qui s’appelait le Saint-François-Xavier on y jetais de la poudre sur la minuscule piste de danse. Parfois j’arrivais à oublier qu’il me fallait changer d’endroit, que j’étais pas obligé d’aller voir ailleurs si j’y étais. Ici, c’est toujours la nuit, je crois pas que dehors à cette heure ci il y a beaucoup de bon monde. Je m’excuse encore pour le post précédent. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bonne nuit!!!

Bernard