samedi 5 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Pas de télé cet après-midi. Les arbres ont vraiment changé de couleur, l’équipe d’excavation de l’aqueduc Ville-Marie est dehors. Ils ont fermés un côté de la rue. Je crois qu’ils réparent une borne fontaine. Vous souvenez vous du jeu Milles Bornes c’était intéressant… Ai lu un peu de bande dessinée, ai eu une émotion du genre de ce que j’avais avant, du pur plaisir. Je sais qu’il y en a de vous qui comprendrez pas, c’est fort et agréable comme émotion un retour sur les beaux jours. Y’a même un jeune lecteur qui comme moi avait un recueil qui provenait des disciples d’Emmaüs. Mes premiers recueils venaient aussi de là, j’avais à peine neuf ans. Je vous en ai déjà parlé, c’était toujours une surprise quand mes parents revenaient avec un recueil de chez Emmaüs. Me souviens encore des heures de bonheur à la lecture. Je lis ça et je redeviens enfant. Je crois que je suis resté enfant même à soixante ans. Avant de trouver les recueils je me suis informé à la librairie et on m’a dit que ça existais plus, c’est faux on peut s’en procurer des tout neufs. Je sais que c’est une vieille façon de lire maintenant avec internet pourtant… Je vous ai un peu entretenu sur mon senti d’après-midi, je suis pas guéri mais je me rétablis vous savez. Je pense que l’écriture contribue à tout ça. Je la vole aux notables qui eux maintenant collectionnent les œuvres d’art contemporain, comme Donald W. Reynolds et la Modern Head de Roy Lichtenstein à son Center for American art and portraiture de Washington. Monsieur Reynolds était un philanthrope et homme d’affaire maintenant décédé.  Cette semaine j’ai pensé à la classe moyenne qui désirerait être de bons bourgeois… Moi je suis simplement un prolétaire, je suis le frappeur de relève dans l’univers du gagne petit, j’écris pendant que je suis sur le banc. Y’a aussi le mot intellectuel qu’on emploi d’une façon dénigrante, comme si c’était mal de se servir de son intellect, aussitôt que vous portez des lunettes c’est tout de suite à ça qu’on saute. J’écris parce que je veux pas tricoter… Deux voitures de police hurlantes passent à toute vitesse. J’essais de rester calme de pas donner prise à l’angoisse. Ce soir je mange du pâté à la viande que d’autre appellent de la tourtière mais ils viennent pas du Lac Saint-Jean. J’ai de la difficulté à écrire la conclusion de ce texte, souvent quand j’avais une voiture je partais vers le nord. Je pensais pas au sud et aux douanes, une voiture peux facilement se rendre au bout du chemin dans le nord mais dans le sud tu peux vraiment rouler longtemps. À l’époque les notables avaient un français châtié, moi dans ma pauvre éducation j’essais d’avoir un français clair. Je vous aime vous qui prenez le temps de lire, j’espère que mon écriture vous fait plaisir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 4 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je commence à être vide, suis revenu en autobus du métro Papineau. J’ai été obligé de crier après le chauffeur pour qu’il arrête et ouvre la porte arrière, monsieur était occupé à discuter avec sa collègue. Je cherche comment dire qu’il avait le rire trop facile c’est mauvais signe, ce type là est surement rempli de préjugé. Juste de l’entendre dire que des fous y’en a partout  ça montre quel genre de bonhomme c’est… J’en dis pas plus il est pas chez moi, c’est probablement quelqu’un qui souffre et qui le dis pas. C’est le goulag occidental, des chauffeurs d’autobus de la classe moyenne qui respectent pas le pauvre monde et quand ils lui parlent ont un ton très phony, pas capable d’être vrai. Ce soir c’est quiche aux asperges… Le soleil se couche, le ciel est toujours bleu, y’a un match ce soir. J’essaye comme toujours de vous décrire mon senti. Les joueurs de hockey font pas vraiment dans le sentiment moi c’est que ça que je sais faire parler de mes sentiments de ce que je ressent… Ai mangé ma quiche, j’écris en même temps que la télé diffuse. Je suis chez moi et j’écoute mon petit discours intérieur, j’ai un peu peur que les américains élisent Trump, un fou milliardaire… Je sais pas si c’est vrai qu’il est préoccupé par les mineurs de charbon. Je m’éloigne de mon senti je parlerai pas d’eux parce que ce eux c’est moi. Dehors y’a des mouettes, elles cherchent à se nourrir tout près des poubelles… Je pense aux gars qui sont dehors et qui cherchent de l’alcool où quelques stupéfiant pour pouvoir vivre dans la rue. Semble qu’après quelques mois la rue tue… La télé ça me calme, ça m’entre dans le corps qui deviens muet. C’est pas bon ce que je vous écris, je garde trop de choses pour moi parce que j’ai d’autres textes à écrire. Je veux pas tout donner c’est peut-être une erreur. Ils annoncent de la neige demain. Je regarde les gens vivre ils semblent heureux, le vendredi soir j’ai toujours en tête mon sujet de prédilection. Bientôt ce seras les partys de bureau, oublier pas de désigner un chauffeur. Je suis naïf de croire qu’écrire c’est suffisant pour devenir écrivain, au minimum ça prend de la reconnaissance de ses pairs. Je veux pas écrire de livre ça serait pas un best-sellers. Je pense aux éditions Hache http://editions-hache.com/  Je crois que cette « littérature » là à le droit d’exister. J’ai des idées fixes, c’est un peu la schizophrénie bien que j’aime pas prendre la maladie comme cause de ce que j’ai écris. Je compose avec cette voix qui parle toujours et comment dire que l’anxiété et la schizophrénie sont proche parent. Bon! Ce soir je vous étirerai pas ça à n’en plus finir. À la télé y’a cette publicité sur les troubles anxieux. J’arrête et je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 3 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me taper une soirée de télévision, Afrique Congo, Afrique Maroc et la Martinique, l’aéroport de Fort-de-France où je suis passé y’a quelques années, c’est de bons souvenirs. Le reportage étais sur le trafic de drogue quand je suis passé là pas une seconde j’ai pensé à ça. J’ai plutôt visité un centre de réhabilitation à Pointe-à-Pitre, je suis pas resté assez longtemps pour voir si ça marche semble que oui, c’était les journées de la santé mentale, j’ai même fait un petit discours dans la rue. Ce soir ça sent bon chez moi, j’aime ça. Il est vingt-deux heure quinze, le goulag occidental est tranquille, je pense partir quelques temps cet hiver. J’aimerais être accompagné mais je crois que comme toujours je vais être seul. Pas beaucoup parlé aujourd’hui que quelques phrases c’est la nuit, je crois qu’on reviens à l’heure normale dimanche… Parfois je pense à ces gens qui ont étudié en me demandant comment ils ont fait pour payer l’université et encore après c’est pas garantie que tu vas trouver un emploi décent. Je pense aux serveuses à la brasserie. Étrangement j’ai la chanson de la Compagnie Créole dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=V60j37-8ZhY . Je m’ennuie un peu ce soir. Les publicités de Noël sont commencé comme d’habitude ça va être un crescendo jusqu’à l’apothéose à Noël.  Demain il va faire froid mais ce seras ensoleillé, je vais aller au cinéma. J’ai une carte cadeau je vais m’en servir, le film que je veux voir est à midi cinquante-cinq. Rien de trop profond dans mon senti, pense aux cousins à tous ces oncles décédés. J’essaye de travailler mon écriture, c’est pas sérieux je serai jamais un prix Goncourt, que cette année je n’achèterai pas. Le goulag occidental est très américain il produit pas beaucoup d’intellect. Je vois pas le temps passé, je vais crever et j’aurai rien écris de significatif. Vous qui me lisez comment voyez-vous ça ? Je crois qu’il pleut, les voitures passent pendant que je me trifouille l’âme pour vous parler de ma vie intérieure, j’y arrive pas. Ce soir je suis moins angoissé. Y’a pas de prix pour les blogs, c’est égal et varié… J’ai quand même le désir de partir en avion mais comme disait une fable de La Fontaine « Patience et longueur de temps font plus que force et rage ». J’ai la toune de Ferré C’est extra, dans la tête, https://www.youtube.com/watch?v=-GXKK6qGWgU  faut le dire il avait beaucoup de talent le monsieur mais il était pas très beau.  Lentement j’y arrive, j’ai une pensée pour le bôf le snowbird qui va partir pour la Floride encore cet hiver. Bon! On y va pour la finale sans trop pensé juste écrire rapidement ce qui me passe par la tête, c’est ma recette vous le savez. Je compte les mots comme si c’était payant, pourtant… J’y arrive à cette finale vous avez lu et je vous en remercie, jusque-là ça pas fait mal. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du milieu de la nuit, comme souvent. Pense à Angoulême, j’espère me rendre à son festival. J’y connais personne mais c’est pas grave, ça se passe en début d’année. Me suis fait un café, ai le souvenir d’avoir rêvé à une tranche de pain comme tous les rêves c’est étrange. « Le bon gars » https://www.youtube.com/watch?v=_RTHckra_Gc  Je me sent un peu comme le gars de la chanson comme si c’était pas correct de vivre sans alcool sans tabac peut-être que je comprends mal la chanson. Je suis bien content de m’être débarrasser de ces deux substances. C’est qu’une chanson j’irai pas scraper ma vie pour faire plaisir à Monsieur Desjardins. J’ai souvenir de la musique dans cet endroit impossible le Quai des Brumes, une grosse taverne où j’avais eu la chance de discuter avec le regretté poète Gilbert Langevin c’était sympathique. Plus tard j’ai aussi croisé cet autre regretté Roger Tabra , ce matin j’ai que des regrets n’empêche j’ai pas eu une longue discussion avec Roger il avait refusé de me servir un café. Je me souviens aussi qu’il m’avait vendu des santiag, des bottes de cow-boy hyper étroite, il disait que c’étais comme ça qu’elles étaient les plus confortables, il avait raison mais j’avais toutes les misères du monde à les mettre et à les enlever. Je vous ferai pas la liste de tous les poètes que j’ai rencontré c’est pas nécessaire. J’essaye d’en être un mais ça se dis pas, on est poète quand on est publié à l’Hexagone autrement que ça tu n’existe pas, tu ne t’excite pas. Voilà la page du festival d’Angoulême http://www.bdangouleme.com/  quand je pars sur une sheare comme ça je suis accroché, je vais y penser tant que j’y serai pas. À un moment aussi j’ai bien aimé la revue Métal Hurlant, je sais pas si c’est parce que j’ai pas suivi mais cette revue est disparue, y’a Heavy Metal en anglais qui publie ce qu’ils appellent du fantasy http://www.heavymetal.com/  Je suis loin de mon senti, je sais pas qui a gagné les séries mondiales de baseball. Le patriarche aimait bien ce sport, je me rappelle mon enfance dans les petites ligues je jouais très mal. Parfois je me lançais la balle avec mon père, malheureusement il lui manquait des doigts c’était laborieux. Là aussi j’avais fait une crise il m’avait acheté un gant de plastique, les gars de l’équipe avaient tous un gant de cuir. J’ai piqué ma crise et j’ai eu mon gant pour après me rendre compte que j’aimais pas ce sport là, je jouais sur le banc. Je cherche comme souvent comment terminer, je suis toujours dans le goulag occidental, la photo de cet édition c’est une exposition Gotlib au musée de l’histoire juive à Paris. Si vous regardez à droite dans la photo vous allez apercevoir l’affiche, n’hésitez pas a agrandir la photo. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 2 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi pour faire changement j’écoute le folk-rock planant et un peu médiéval de Dave Beauchamp https://www.facebook.com/DBeauchamp7R/ Ça me fait du bien. Ai fait un peu de ménage, ça vous intéresse pas de lire ça… La musique que j’écoute me fait pensés un peu à Gentle Giant où à Jethro Tull en plus original. Je veux pas blesser Dave, j’aime sa formule acoustique minimale. J’entends un peu de gothique dans tout ça. Alternatif dans toute la beauté du mot, on entend aussi ses rampants. Ça me fait plaisir d’écouter cette musique là, Dave fait des chansons autobiographiques, une belle sensibilité, l’anglais étant pas ma langue maternelle j’écoute attentivement. Y’a aussi des thèmes de fin du monde… Ai entendu une mention de l’acide dans Walls of Oblivion. C’est vrai qu’un bad trip c’est parfois oblivion. Ses chansons c’est souvent une épopée fantastique, le thème Ghost Fires, je traduirai par le feu fantôme, on sent quand même une urgence dans toutes les pièces… Le disque est terminé j’ai été étonné par une passe de basse dans un morceau, c’était digne d’un virtuose, je sais pas si c’est mon lecteur nouveau papa de l’Outaouais qui jouait, excellent! Aujourd’hui il fait très beau, je pense aux voleurs de portes de boîtes de pick-up. Je vous reviens avec mon senti, aujourd’hui j’ai beaucoup dormis ça m’a fait du bien. Y’a une belle lumière d’automne, y’en auras pas beaucoup comme ça. Je cherche a qualifier la musique de Dave Beauchamp, alternative-américaine, canadienne, new world? Je sais pas si vous êtes comme moi je trouve les journées trop courtes, je regarde souvent l’heure et ça passe à toute vitesse. J’ai envoyé un courriel aux gens du festival de bandes dessinées d’Angoulême, j’espère qu’ils vont me répondre mais je crois que c’est ouvert au public. Je retourne un peu en arrière avec la B.D. je devrais dire je recommence. Je vais essayer de me mettre à jour. Tout cet univers graphique des murales à la B.D. à la photo et pour les plus purs à la peinture, je recommencerais pas à lire des photoromans, souvenir du magazine Croc avec lequel on a eu beaucoup de plaisirs. Je sais pas pourquoi je pense à Mandryka et à son Concombre masqué dont j’étais un gros fan. Y’avais aussi ces Popeye et ces Olives en contreplaqués qu’on plantait dans le jardin. C’est loin de mon senti tout ça mais c’est un univers graphique que je connais, parfois il m’a bercé d’autre fois il m’a choqué mais je l’aimais bien. Aujourd’hui je suis content de vous écrire, l’après-midi se termine, je vous aurai tapé ça d’un doigts, je suis loin du rouleau de Jack Kerouac… Comment vous dire que j’ai déjà essayé de dormir dans ma voiture mais j’en était incapable je sais pas pourquoi je vous écris ça là… Fait chauffé le potage et le pain de viande c’est de l’ordre du domestique mais ça sent bon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore! Il est deux heure, je pense aux cellules de prison que trois prisonniers se partagent c’est certainement l’enfer. Je sais pas, avec l’hiver qui est à nos portes, si certains itinérants vont se faire arrêter pour aller en prison et avoir un endroit où coucher, c’est probablement une légende. Ai mis le c.d. des meilleures de Gordon Lightfoot https://www.youtube.com/watch?v=Ta0a3DFUU0Y  un grand chansonnier canadien. Je l’aime beaucoup, il chante l’amour et la nordicité, je crois qu’il est amérindien. J’ai pris une douche pour mieux vous revenir sur mon senti, pas ma senteur! Mon senti! Je suis le secrétaire de mon groupe d’entraide, je dois envoyer le compte-rendu de la réunion à l’agent de programmation, va falloir que ça soit fait un peu plus tôt. J’ai souvenir de cette station de radio nostalgique de Montréal, CKGM c’est un peu là que j’ai appris l’anglais… À l’époque c’était une station musicale maintenant c’est une station sportive. C’était sur la bande A.M. Lundi j’ai appris qu’on se servait toujours d’une vidéo que j’ai enregistré à l’université… J’ai sommeil, me suis recouché ai dormis, rêvé d’un parc, d’une rue barrée, une fille que je connais, un restaurant chinois avec des clientes asiatiques qui lisent un roman policier, je   me demandais où étais la cuisine, à la sortie on m’a donné quelques allumettes en bois, ai dit à la fille de marcher à côté de sa bicyclette pour rentrer chez elle. C’est le matin, y’a longtemps que je vous ai écrit le matin. Je me suis fait un café, y’a pas mal de monde qui s’en vont travailler. Je pense à l’époque où je travaillais dans un atelier de réfrigération, j’y assemblais des machines à liqueurs douces. J’essais de me souvenir si on avait un signal pour commencer la production… Justement c’est difficile de produire le matin, quand j’étais à l’atelier j’aurais préféré être ailleurs, je ne sais où.  J’ai une odeur de viande dans le nez, ce midi je vais manger mon pain de viande, ai bien aimé la photo du surf and turf de mon lecteur de Terrebonne ça avait l’air bon. Déjà mercredi, je sors de la nuit c’est encore une question de senti, la nuit n’en finis pas il fait toujours noir, souvenir d’une fille noire de Halifax, cette famille «  they always wanted to go home » c’était quelque part dans les maritimes. Je pense à eux c’était des artistes, j’allais à leurs répétition le samedi après-midi j’aurais bien aimé chanter mais j’avais pas de voix et je connais pas le solfège… Je sais pas combien de temps j’ai fait ça aurait mieux value que je travaille le week-end. Je suis devenue un bon petit bum. Je crois que j’étais déjà dans la folie, c’est difficile pour moi de distinguer les prémisses de la maladie… Je pense à tous ces étudiants de l’option théâtre à Sainte-Thérèse. Le jour se lève. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 1 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, pour ceux qui l’ont pas encore lu je replace ce lien http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/de-retour.html . Ce soir j’ai pas envie de regarder les actualités, le goulag occidental est presque dans la nuit. Parfois je suis seul et je m’ennuie et pour le contraire j’aime pas être en groupe. Souvent y’a des moments où je pense à Paris, je m’y suis perdus mais j’y suis pas sortis la nuit. Bon! Je développe pas là-dessus. Je pense à l’univers de maladie mentale dans lequel je suis, des femmes qui parlent avec une voix d’enfant et des hommes trop humble pour que ce sois pas une maladie. Le monde va mal, guerres, ouragans, inondations, tremblements de terre et on survis dans tout ça, bientôt ici y’auras de la neige pas tout de suite mais dans un peu de temps. Y’a toujours des tempêtes. Je vous écris ça comme un gars qui sait pas de quoi parler, qui fait connaissance avant de faire des confidences. Cet après-midi c’étais cuisine collective, soupe de courges, pain de viande dans sa sauce et croustade aux pommes. Nous étions dix tout le monde a mis la main à la « pâte ». J’ai aperçu une jolie jeune fille elle avait affaire à un homme qui étais là, beaucoup plus vieux qu’elle c’était peut-être sa fille où une jeune travailleuse sociale. J’aimerais ça qu’une jeune femme comme ça vienne me voir.  J’ai l’air d’un vieux pervers, j’ai pas toujours conscience de mon apparence physique, y’a longtemps dans ma vingtaine y’a un copain qui m’appelait le gros, je me suis jamais trouvé gros. Je me souviens de mes débuts à l’école secondaire on était trois copains Pierre, Marc et moi, Marc est disparus assez vite je crois que sa famille a déménagé, Pierre est retourné à ses affaires et moi je me suis fait d’autres copains pas recommandable. C’est terrible de se souvenir de ça, ça fait presque cinquante ans. C’est les mémoires d’un loser qui voulait aller en classe avec les copains du parc ça semblait impossible. Il se fait pas mal tard pour regretter, je suis trop vieux, la vie m’a amené là où je devais être chez les fous à l’affect démolis. Je devrais pas parler des autres, le fou c’est moi avec un senti affecté et ce senti j’essais de vous l’écrire à tous les soirs sinon à tous les jours. Ça fait deux où trois jours que j’ai pas croisé de siffleur, c’est bien. Je pense aux familles de mes lectrices puéricultrices. Je les félicite c’est pas facile d’éduquer une famille. Tout le monde semble heureux et c’est tant mieux. Je vous écris, écrire c’est ça qui me rend heureux. Y’a ces idiots qui voulait me voir pendus avec une plume dans le cul, excuser moi, la plume c’était un crayon. C’est cruel et y’a encore des hommes qui parlent de cette façon là. Je termine sur ces insultes en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard