jeudi 6 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai pris ça relax. Y’a pas eu trop d’irritant, y’a des journées comme ça… Je suis allé prendre un café au parc avec l’ami, c’étais bien… Si tout va bien lundi je vais donner une entrevue à Radio-Canada disons que c’est comme pour tout faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Suis allé à la pharmacie, le pharmacien est sympathique, j’ai eu ma médication. Je sais je devrais pas vous parler de ça les médicaments c’est tabou, mais j’en ai besoin. J’ai pas vraiment envie de me taper une psychose, une décompensation et des journées à l’hôpital. Dans le goulag occidental, le vrai nom c’est Ville-Marie, semble que c’est un quartier défavorisé et dangereux selon LaPresse+ voilà une bonne raison pour rebaptiser ça le goulag occidental. Ce qui précède c’est très mal écris, j’ai une odeur, un parfum de fleur dans le nez, pour ce qui est de mon senti ce soir ça va bien parfois le soir comme ça je sais pas pourquoi je suis heureux. Si je m’occupe de moi, essais de faire le bien déjà là le monde va aller mieux. C’est une longue fin de semaine qui s’annonce, je crois qu’il y en a qui prennent aussi le vendredi de congé, c’est bien pour aller voir la parenté dans des pays éloignés. Je suis content d’être chez moi, de réussir à vivre seul, pas vraiment seul le jour c’est supervisé, ça m’aide beaucoup… Toujours une pensée pour le nouveau papa qui travaille au conseil du trésor, la maman aussi ils doivent nager dans le bonheur. Tout ces enfants ça commence à faire beaucoup et c’est bien… Moi je suis vieux comme Mathusalem, parfois ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, pourtant hier j’ai retrouvé un livre sans trop forcer. Je crois que je vous l’ai déjà dis. J’aime ça écrire, pas trop réfléchir mais y aller d’un premier jet spontané. Pas trop travaillé, sur la rue les voitures passent et on entend la musique, jeudi soir, c’est jour de paye et y’a beaucoup de monde qui vont s’amuser dans l’alcool, pour moi c’est pas une bonne idée, l’alcool est synonyme de dépression et d’ennuis enfin si vous vous amusez avec ça tant mieux pour vous, mais pour moi aujourd’hui c’est finis. Tout à coups je pense à certaines valeurs humaines que détruit l’alcool, l’honnêteté et l’humilité entre autre. J’ai pas besoin du bling-bling. Je reviens dans une autre espèce de senti, je me suis brûlé la bouche avec une patate bouillie, j’ai voulu manger trop vite c’est pas très grave mais parfois je suis niais. Ce soir je vais vous illustrer ça avec une maison du quartier, des escaliers extérieurs et des balcons du goulag occidental. Il fait déjà noir, les lampadaires éclairent. Je pense que ce soir j’ai beaucoup écris mais j’ai rien dit. Après tout ça je vais prier un peu. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 5 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La journée s’est bien passée. Tout s’est réglé simplement. J’ai rencontré la stagiaire française, lui ai parlé de pleine citoyenneté et des patients partenaires, je pense qu’elle était contente. Ce soir je suis calme, pense à ma carte de crédit, tout est O.K. Je vais revenir sur mon senti, parfois y’a des journées où rien ne va, des journées lourdes et le lendemain tout va mieux je ne sais pourquoi. Ce soir j’ai le fix sur une carte de crédit obsolete. Je crois que je l’ai perdu mais elle est plus bonne à rien. Cet après-midi dans ma grouillante bibliothèque j’ai trouvé un livre que j’ai prêté à l’intervenante pour ses vacances. J’espère que ça va lui plaire moi j’avais bien aimé. Ai retrouvé le livre de Vassili Grossman, un auteur qu’ils mentionnaient dans la série télévisée Stalingrad, je trouve ça intéressant de retrouver des auteurs que j’ai lu dans des commentaires documentaires. Le monde est encore en  guerre, c’est pas la même guerre que la deuxième guerre mondiale mais y’a des gens qui souffrent. Je sais que je suis privilégié de vivre dans ce que j’ai baptisé le goulag occidental, vous savez que je vie rien de comparable au vrai goulag, quand même l’hiver s’en viens va falloir rester à l’abri et courir dehors dans le froid. Ce qui est étrange c’est que je reste pas longtemps sans trouver un objet d’angoisse. J’arrive pas à rester calme plus de deux heures pourtant… Ce matin dans l’ascenseur j’ai croisé un homme dans son petit chariot électrique qui s’est mis à fredonner un air inconnu, je sais pas pourquoi c’est une de mes grandes cause d’angoisse. Je vie ça comme si on me disait fait donc comme moi travaille et ferme ta gueule. Je crois que c’est un peu le lot des gens qui vivent de l’aide sociale, je vois ça comme une sorte de nazisme et c’est un peu là qu’il est le goulag, dans le stigmate et les préjugées… Je sais, je sais on peux pas s’entendre avec tout le monde mais y’a des gens juste de savoir que je respire c’est comme si je leurs volais l’air, l’oxygène. Je dois me résigner je serai jamais à ma place, y’auras toujours des gens pour m’étriver. C’est contre ça que je me bat l’idée qu’il n’y a qu’une façon de vivre, le très judéo-chrétien gagné sa vie. Comment vous dire? Aujourd’hui j’essaye de faire des choix plus judicieux, ce qui contribue à mon rétablissement je le sais un peu plus. J’aimerais qu’on soit moins dur avec les prestataires, ils se sont pas levé un matin en se disant aujourd’hui je demande de l’aide-sociale. C’est un parcours qui fait partie de la maladie mentale. J’aime pas dire que je suis malade mental et prendre ça pour excuses pour faire des conneries. Un « grand » homme nous a donné de la « poésie » aujourd’hui http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201610/05/01-5027609-philippe-couillard-recite-un-poeme-en-guise-dau-revoir-a-sylvain-gaudreault.php   Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

mardi 4 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis triste, j’ai fait une erreur, j’ai acheté un sofa en ligne sans prendre les mesures. Les livreurs sont arrivés en après-midi et ils ont pas été capable de passés les portes. Je l’ai donc renvoyé et j’ai demandé à être remboursé. Je l’avoue c’est mon erreur d’avoir acheté en ligne sans mesuré. Toutes mes excuses pour les dérangements, je trouve ça plate d’avoir pris tout ce temps et de pas être allé dehors par ce si beau temps. Je suis au bord des larmes, très émotifs, j’ai vu ces enfants à l’hôpital que l’équipe de Football les Alouettes visitait. Si y’a du courage c’est bien ces enfants qui l’ont. Moi, le gros gâté je pleure pour une pauvre petite erreur. Ce soir je suis pas supposé vous écrire, j’avais décidé de prendre une pause mais de peur d’être incapable de recommencer je vous écris ceci. C’est ça qui arrive au gros nono qui aime pas magasiner… Ça fait quand même pas une longue histoire ni une controverse, je suis pas le premier bozo qui retourne un meuble. On a déjà vu plus fort en littérature, pas juste vu mais lu. J’écris ça sans savoir où je m’en vais, je me répète, cherche le neuf et j’en trouve pas pense à Philip Roth et son Portnoy et son complexe https://fr.wikipedia.org/wiki/Portnoy_et_son_complexe  une fois que ça été écris, il reste plus grand-chose à décrire. Moi je vous le cacherai pas je veux toujours faire de la littérature et je crois que l’enjeu s’inscrit dans la durée, je pourrais toujours arrêter et retourner à l’onanisme mais ça m’intéresse pas, j’ai plus de satisfaction à vous écrire quotidiennement. Narcisse, Œdipe je prends tout ça le met dans la boîte et je brasse, je brasse, j’en bave. Je comprends rien serais incapable de vous expliquer ce qu’il y a de beau dans un miroir où dans l’amour de sa mère, je sais pas, je sais plus. Des complexes? Mais oui! Y’a des gens qui ont plus d’assurance et d’estime que moi. Je sais ça tiens pas debout ce que je vous écris là, ça pas de sens, je vous rappelle ce que les filles disaient « C’est que des mots! » disons qu’elles étaient pas très littéraire, le genre à lire la boîte de corn-flakes le matin et c’est tout… Ça commence aussi parfois sur un sofa, pas avec mais allongé dedans pour donner dans le cliché. Je pense à ma lectrice psychologue, je réfléchis à peut-être avoir recours à ses services, c’est un pensés-y bien… Je suis tellement habitué à mes folles angoisses c’est comme si j’avais peur de les perdre toutes. Mais de toute façon j’ai pas les moyens de consulter au privé, quand au public j’aime autant pas en parler… J’espère qu’elle seras pas fâché que je la mentionne. Je vous avoue ce soir mon ignorance, c’est de ça que j’ai eu peur toute ma vie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 3 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’était souper de groupe avec autant de gens différents que le monde peux en faire. Je vais essayer de faire un portrait, commençons par la jeune femme qui prend une voix de bébé et essaye de s’imposer, y’a aussi le latino qui a trop de respect ça en est fatigant. La dame avec une scoliose et la tête rasé mais très intelligente. Le bon québécois qui prend sa bière et qui a une odeur de houblon. Un autre une sorte de punk avec des colliers de clous, des épingles à couche, les côtés de la tête rasés et des gants illustrant un squelette, le genre de gars qui fait peur aux jeunes filles schizophrènes. Une femme un peu garçonne qui s’amuse avec des gratteux. Un gars la tête chauve qui passe inaperçu. Un petit vieux religieux et un peu perdus et moi peut-être le pire de tous qui jette un coup d’œil sur tout ce monde et qui a mal, j’ai oublié le gay poly-toxicomane aux habits défraichis… On a soupé ensemble avec de la pizza et pour dessert du gâteau au fromage. Ce qu’on a en commun c’est qu’on a tous une maladie mentale comme je dis souvent y’a autant de schizophrénie que de schizophrènes. Parfois c’est difficile d’être avec ce groupe de voisin, c’est plus facile dans mes groupes d’entraide. Je les fréquente plus vraiment les voisins ce sont de nouveaux locataire avec des habitudes parfois dérangeantes. Je pense à cette ancienne voisine qui avait étudié à Gatineau et vécu un genre de vie qui ressemble plus au mien. Elle est partie et je veux plus faire amie avec personne. Ce soir je suis noir un peu tanné de voir tout ce monde qui habite le goulag occidental et ils étaient pas tous là certains ont de trop gros problèmes de personnalités, d’autre qui selon eux allait mieux et sont déménagé pour ensuite mettre fin à leurs jours. C’est tough ce milieu-là sous des dehors dur les gens sont fragiles. Cet après-midi j’ai rencontré le grand patron de la ressource, on a discuté des coupures financières qu’ils subissaient, ont étais bien d’accord pour dire que ces coupures quelqu’un allait subir les conséquences pas où plus d’activités pour moi ça rime à plus de présences à l’urgence. À date on aime bien les groupes d’entraide, les patients partenaire, les pairs-aidants et les personnes en rétablissement ça coute pas trop cher et c’est je crois efficace. Un local des chaises une table et un peu de café pour partager notre vécu qui étrangement se ressemble. Le nom de mon groupe c’est Reprendre Pouvoir, on essaye de tenir notre bout, de partager nos expériences entre nous et de Reprendre ce pouvoir qu’on a souvent laissé à l’hôpital. Ce même hôpital qui comptais sur notre expérience, l’expérientiel qu’ils appelaient mais qui maintenant semble l’avoir mis de côté, pourtant on est bien placé. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 2 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est difficile de vous écrire comme ça chaque jour. Parfois quand je termine de vous écrire, je suis heureux, l’écriture c’est mon bonheur même si vous trouvez ça idiot… Me suis acheté un sofa on dois me le livrer mardi. J’ai peut-être été trop vite en affaire mais c’est un magasin bien connu. Pendant ce temps-là je vous parle pas de mon senti, je suis fatigué la télé est sur l’émission la facture, je fatigue pour eux autre. Comment ils disent en anglais? There is a sucker born every minute! J’avais un drôle de rêve c’était d’écrire, je le réalise… Ça me demande beaucoup mais quand je croise des gens qui me lisent ils disent aimer ça. Ce soir je m’endors, y’a tout le poids de mon alcoolisme qui parfois me pèse, je dois lâcher prise à tous les jours. Ce matin je racontais à un ami comment je détestais l’alcool, au goût et à l’effet, j’ai pas toujours été alcoolique mais à un moment j’ai passé la limite… Demain j’ai une réunion d’information sur le suicide, ça sonne drôle c’est pour prévenir le suicide. Je trouve pas quoi vous écrire ce soir je suis, je le répète, fatigué et vide. Pendant ce temps-là dehors il pleut, c’est gris c’est l’automne… Quand je sors marcher j’ai de la difficulté à faire des pas, je me traîne les pieds, déjà… Aujourd’hui c’était la journée de la Culture, les incultes regardaient le football à la télé. Moi j’ai essayé de me reposer j’y suis pas arrivé… J’ai les genoux en compote. La culture et la télé c’est toujours, je crois, plus facile de regarder la télévision que de lire un livre, mais de quoi je me mêle ça me regarde pas, je suis incapable de dire un mot sur la critique de la raison pure même si je l’ai lu… Je suis idiot, me demande toujours pourquoi toute cette lecture, je crois que ça m’a sauvé la vie. J’ai la tête qui craque j’essaye d’écrire une autofiction mais j’y arrive pas. Je pense au regretté Maurice G. Dantec qui lui donnais dans la science-fiction pesante et philosophique. J’ai fermé la télé, je me sens faible. Je nourris la machine je le dis souvent pourquoi? Comment? Si on remonte à la source ce que vous lisez là ce sont des zéros et des uns… Je suis pas fort en math et en informatique. Je veux rester près de vous et dans mon senti… Je prie, je prie, je prie ça peut pas faire de mal c’est dans mes valeurs, c’est dans mon senti… Je crierai pas au miracle, j’écoute et suis prêt à vous écouter… Je vois plus les journées passés en attendant je me fabrique des souvenirs je sais pas trop pourquoi, pour qui? Quelques mots encore, je crois que je vais illustrer ça avec un avion je suis comme eux toujours partis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard

 

samedi 1 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Suis trop fou, je mange ces chips en boîte… Deux fois par jour mon père, seul… C’est vraiment la nuit, je sais pas si ça vous arrive de pensez à l’enfer, moi je l’ai vécu sur terre, je crois que mon ciel est gagné… Je m’en veux un peu d’avoir adopté les valeurs, sexe, drugs and rock’n’roll de ces groupes musicaux pour adolescent, le vrai, l’authentique il est pas là ce qu’ils vivaient c’est de la bullshit. Les bars sont encore ouvert deux heure et demie, je me souviens quand il y avait une empoigne entre deux clients les gens applaudissait, souvenir aussi de l’oncle qui jouais de l’accordéon, il jouait à la taverne ils en restaient plus beaucoup. Je l’ai jamais croisé dans mes brosses, les vrais tavernes étaient presque toute disparues.  Dehors comme toujours y’a des gars qui gueulent, ils s’en vont dans le village gay… Je sais pas d’où vient l’idée pour deux gay de se mettre en couple… Je m’ennuis pas de ces nuits passés à bambôcher dans les clubs du bas de la ville. Une Harley passe il reste plus beaucoup de temps pour faire de la moto. Y’a cette femme qui m’engueulait la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. J’ai rien compris de ce qu’elle m’a dit je crois que ça avait rapport avec ce site, le goulag… Encore des souvenirs de la sécurité dans le bar de m’être fait cassés un bras. Étrangement ce bar a fermée comme plusieurs quand ma génération a cessé d’y aller. On fête le mouvement punk qui a mal vieillis, quarante ans ça commence à être vieux pour la révolte anarchiste. Je me revois étendus sur le trottoir de la rue Saint-Denis dans le quartier latin, je viens de me faire vider d’un endroit, je veux entrer dans un autre le doorman veux pas et bang! Me voilà sans connaissance, à ce rythme-là je me serais fait tuer dans pas longs. Je cherchais le trouble… Tout ça c’est de vieilles histoires. Je me souviens d’une période plus heureuse avec les copains chez Mama Leone rue Saint-Hubert on y buvait du gros rouge en mangeant de la lasagne pendant que Papa Leone jouait de l’accordéon, on se la faisait Parrain de Mario Puzo. Des heures de plaisir pour les petits bums… Beaucoup plus tard j’ai constaté qu’il valait mieux pour moi de vivre seul. Voilà où j’en suis seul dans le goulag occidental, soixante ans la vie qui s’en va bien que j’espère en vivre encore quelques dizaines. Je pense à ce motard qui portait des couleurs indépendants avec un joint et une seringue barrée, il voulait signaler qu’il ne consommait plus et qu’il le faisait seul. Lentement je m’en retourne vers le sommeil, je me croyais important je n’étais qu’un alcoolique actif avec toutes les folies qu’apporte l’alcool pour ceux qui portent pas ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un défi de vous écrire en essayant de pas être plate. Ce matin dans LaPresse+ y’avait une chronique intéressante sur Paris. C’est vrai que je retournerais bien à Montmartre. Y’a les ruelles de Paris http://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/plus-belles-rues-secretes-de-paris que j’ai pas vues. Je sais pas quand j’y retournerai, je suis aussi attiré par d’autres destinations. Je cherche quoi vous écrire ma chambre donne sur la Catherine, vous m’auriez dit que j’allais vivre là plus de vingt ans, je vous aurais pas crus.  Je suis installé j’ai vécu des moments horribles ailleurs, j’étais dans le ventre de la ville qui m’écrasait, me digérait… J’ai remarqué que je discutais pas beaucoup avec les gens en voyage, y’a pas de grandes conversations à avoir avec les femmes de chambres. Même quand je sors dans le goulag occidental je discute pas. Me souviens de cette barmaid qui me disait que le bar étais pas un endroit pour discuter. Je pense aussi à ce couple y’a longtemps avec qui je rigolais. Je crois qu’ils voulaient que je rechute que je me cale encore dans l’alcool. Maintenant je sors plus beaucoup, j’ai peur c’est la paranoïa je crois, pourtant à Washington j’avais pas l’impression d’être suivis. Je sais que l’alcool peux donner une apparence de réconfort, mais c’est de la folie toute artificielle, encore une fois je délire, je vous ai déjà écrit là-dessus. Au rythme où j’allais je serais pas passé quarante ans. Je suis dans le silence, y’a les petits bruits domestique des voisins pour le reste c’est calme et c’est bien. J’essais d’écrire zen, j’ai pas de mantra où peut-être celui-ci, oum padne oum, je sais pas si ça s’écris… Me souviens de la piscine et des temples à l’ashram de Val-Morin, je suis quand même pas très fort sur le yoga, « Maharashi mahesh yogi, mon gourou m’a rendu fou » une chanson de Jean-Pierre Ferland  https://www.youtube.com/watch?v=I6vqnlAsdvE . Là je sais pas trop quoi vous écrire « Hare Krishna, My sweet Lord » Georges Harrison https://www.youtube.com/watch?v=0kNGnIKUdMI . C’est des souvenirs de gars perdus ces chansons là. Je pense à la spiritualité à comment c’est important qu’il faut en venir à ça… Mais ça prend du temps, faut faire un cheminement et un peu de prière ne pas avoir peur de souffrir pour grandir dans l’acceptation. Voilà maintenant c’est moi qui écris comme un gourou. Je pense au désir qu’on certaine personne d’être cool en se comparant, c’est pas bon, il faut être soi tout simplement… Mais non! Mais non je suis pas dans une secte et j’en partirai pas une… Je pense à la secte Moon à comment ça me fait peur… Je me souviens d’avoir vu un film où les gens en voyage était endoctriné, c’est un peu pour ça que je parle pas trop, je crois qu’on les tolère plus dans les aéroports avec leurs roses. Vous inquiètez pas le docteur dis que tout va bien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard