jeudi 29 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il est trois heure, on s’éveille pas on va se coucher. Je me rappelle dans mon enfance avec mes parents on est partis très tôt comme ça, j’aimais ça, je crois qu’on allais au Lac Saint-Jean, on l’a pas fait souvent mais j’en garde un bon souvenir… Une chose que je ne fait plus c’est écoeurer où étriver les autres, c’est pas nécessaire, je préfère la douceur. Je pense à un très bel édifice Le musée national de l’histoire Afro-américaine à Washington l’inauguration était cet été. J’étais gêné d’y aller je suis pas noir… Je suis pas noir mais parfois je me sent un peu à part comme si y’avait une apartheid des bénéficiaire de la sécurité du revenu, on a tous un petit quelque chose, un petit grain qui nous stigmatise, on a beau dire que c’est pas écris dans notre front c’est tout comme… Les psychoses à répétition ça marque. Cette nuit j’écris pas ça pour chialer, je suis un privilégié. Je m’en sors un peu plus chaque jour. J’avais un copain noir des années plus tard je suis conscient que c’étais pas une personne qui avait une grande estime de soi. Je l’ai perdu de vue y’a longtemps quand bien même je voudrais je saurai jamais ce que c’est qu’être noir. Je dois les accueillir comme des égaux, comme des citoyens parfois c’est difficile depuis que je me suis fait voler ma Ipad, sont ils délinquants et noir où noir et délinquants. Des petits bandits du vol à la tire y’en a de toutes les nationalités. Les américains ont même élu un noir comme président, c’est bien, et ils s’apprêtent à élire une femme, c’est le temps! J’admirais quand même tous ces bluesmen, tous ces jazzmen qui ont révolutionné la musique. Je veux pas dire de niaiseries mais je crois qu’ils ont beaucoup plus de talent que les blancs, je crois pas que ce sont tous des oncles Tom. Dans le temps au bistro y’avait un cuisinier Haïtien, il étais très gentils, on mangeais bien. Souvenir aussi de La Guadeloupe où les blancs sont plus rares mais où on est quand même traitée avec respect. Hier je regardais la vidéo du trentième anniversaire de Billy Jean en deux mille un, Michaël Jackson y est tout blanc, c’est étonnant… Je pense que les noirs aiment pas beaucoup qu’on parle d’eux ni qu’on les dénigre avec le mot raciste surtout que c’est temps ci aux U.S.A. ils vivent des moments difficiles. Partout on les arrête au faciès c’est de la persécution. Martin Luther King a encore des choses à nous apprendre et je pense à ce joueur de football qui refuse de se lever debout pour l’hymne national. C’est un geste qui en dis long. Tout ça c’est des belles pensées me reste à les traduire dans ma vie de tous les jours. Je crois que j’ai écris des clichés ce soir. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 28 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça va bien je suis pas trop triste. C’est la fin du mois et j’ai encore à manger. Je couche pas dehors et je peux me laver. Je bois beaucoup d’eau et je vais souvent uriner. Je sais! Je sais! C’est pas poétique, j’ai une collègue qui d’une façon élégante utilise le mot cinéraire, employé dans un haïku ça évoque deux choses l’urne et la plante. Des mots savants j’en utilise pas souvent mon vocabulaire est limité, je crois que la langue du commun est suffisante pour nommer mon senti. Pendant ce temps- là les gens rentrent à la maison, il fait frais c’est vraiment l’automne. Mercredi soir y’en a plusieurs pour qui c’est le jour de paye et qui vont aller noyer dans l’alcool leurs journées de dur labeur, me souviens d’avoir fait ça, cette détente était toute artificielle, ça m’en prenais toujours plus et j’y arrivais pas… Oui! Oui! J’ai déjà travaillé mais y’a longtemps, j’allais de ratage en ratage, bousillait tout ce que je faisais c’était toujours à recommencer. Je peux plus trop chialer sur la routine je m’en suis donné une avec ce que vous lisez là, la seule différence c’est que j’aime ça. Je sais pas si c’est vrai qu’il faut souffrir pour gagner sa vie je souffre un peu, hier j’ai pris un œuf dans le frigo je croyais en avoir qu’une douzaine mais j’en ai deux, je me suis mis a me demander qui avait bien pu apporter la deuxième, c’est impossible je vie seul mais parfois quand des choses comme ça arrivent je me sent persécuté. Je me souviens aussi j’étais peintre au fusil et je m’intoxiquais, le midi je croyais qu’ils cachaient mon lunch mais j’en avais tout simplement pas apporté. Ça aussi c’est de la folie et je vous parle pas du « fume » de l’assembleur tackeur après tout ça on va vous dire que le travail c’est important, y’a ce vieux dicton qui dis « soudeur le jour, saoul dur la nuit ». Tout ça c’est y’a longtemps y’a quarante ans. Maintenant je m’intoxique plus, ma folie puisque c’est de ça qu’il s’agit, je la passe dans mes écrits. Je guérirai jamais et je suis pas Dashiell Hammett pour écrire des romans noirs. Dans ma paranoïa j’avais commencé une enquête que j’ai jamais terminé, j’étais trop perdu. « Le faucon Maltais » avec Humphrey Bogart  http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19424717&cfilm=1809.html qui menais de vrais enquêtes. Ça fait pas partie de mon senti, je pense que ce film a déjà été diffusé à la télévision. Ma vie c’est pas un roman noir, c’est juste parfois la peur, parfois l’angoisse. Je sais pas pourquoi je vous parle de ces deux grands artistes américains un a bien servis l’autre. Je vous écris comme ça c’est sans doute mon désir d’être un artiste, le millwright dirais que je suis un chuton, une larve, mais c’est pas important. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est presque devenue un tic cette entrée. J’ai le mot bicéphale qui surgit mais oui parfois j’aimerais bien avoir deux têtes pour voir comment a vécu l’autre. Avoir le pouvoir de réinventer mais on ne se refait pas. C’est le petit matin dans le goulag occidental. Je souhaite du courage à tous les chômeurs, chômeuses, à tous les prestataires… Je sais on voudrais bien qu’on retourne au travail mais la vérité c’est qu’on se place à la merci d’un éventuel employeur qui peux si il le veux nous débaucher… Je vous place une photo de l’œuvre Modern Head de Roy Lichtenstein, elle est tout près du American art museum à Washington. Je crois qu’on connait beaucoup plus son œuvre inspirée des bandes dessinées c’était dans la lignée du pop art de Warhol… Je reviens au monde du travail où on est à la merci de l’employeur. Je sais pas pour vous mais pour moi c’était comme ça cette pression là suffisait à me faire abandonner mon boulot enfin je me voyais pas pour les prochains trente ans à passer la moppe. Ai pris une douche me suis parfumé c’est à peu près au plus intime que je peux aller. Le médecin semble avoir réglé mes problèmes de démangeaisons. Les gens s’en vont au travail, je détestais me rendre dans ces affreux petits quartiers industriels loin de tout, j’avais pas de voiture j’en voulais pas. Je reviens sur mon senti, pense à ce gars qui travaillait avec moi et qui faisait customiser sa moto, je l’ai jamais vu terminée… Mais non! Mais non! J’irai pas me coucher avant d’avoir terminé. Le Lac Saint-Jean semble à la mode chez les artistes on dirait qu’ils découvrent ce qui a toujours été là. L’heptade reviens nous hanter, c’est je crois maintenant de la musique de bobo, de bourgeois bohème… Y’a des cycles, des modes partout en art le défi c’est de les transcender d’être plus que ça, moi faute d’être à la mode je reste libre de ce que j’écris. Y’a toute cette prétention avec le mot « artiste » comme si y’avait qu’Armand Vaillancourt qui y avait droit. Ce matin je parle beaucoup des arts sans dire grand-chose d’important, y’a plus de révolte plus de mouvement important comme le Refus Global, le grand soir, le grand changement est jamais arrivé, le Québec reste encore une société névrosé, on est un peu comme la tête de fer bleu de Lichtenstein, me voilà encore loin de mon senti à écrire des niaiseries, je vais m’être indulgent c’est une ébauche de pensée… De toute façon on est toujours post-moderne quand une société fait une œuvre d’art d’une machine à merde faut se poser des questions, je  fais une indigestion de la digestion artificielle. Quand j’écris ces choses-là c’est comme si je les vomissais, me semble que le beau a encore sa place. Je termine j’ai encore essayé de créer quelque chose. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Beaucoup de beau!!! Ciao!!!

Bernardead h

mardi 27 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Les arbres commencent à changer de couleurs… Je me rappelle je rentrais à la shop la mort dans l’âme. La vie était dure et longtemps à part ça. Me souviens de l’émission radiophonique Bouchées doubles animée par les regretté, Jean-François Doré et Chantal Joli, que de plaisir j’avais à les écouter ces deux là, http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7508023  c’est tout simplement de la nostalgie, j’avais pas commencé à vivre, dans une vingtaine idiote qui ne voulais pas quitter la maison paternelle. Je me rappelle plus du nom, je l’ai retrouvé j’étais un Tanguy. Le patriarche en a eu assez de me voir étendu sur le sofa du sous-sol et de me laisser vivre, la folie commençait à s’emparer de moi. Ça peut sembler rigolo mais c’est presque tourné dramatique. C’est des souvenirs et je suis heureux d’être sortie de ça. Cet après-midi la voisine s’amuse avec les gratteux… Souvenir aussi du poèle à bois et du mur de brique derrière, l’hiver je chauffait, le patriarche avait pris un contrat du Bell pour assembler des chaînes qui soutiennent les bottins téléphonique. J’aurais pu en assemblé plusieurs mais pour moi ça faisait pas de sens. Je crois que je vous ai déjà raconté ça ailleurs. On refait pas une vie… Bon! J’y vais sans trop y pensés dans le goulag occidental la circulation est dense encore des souvenirs de psychoses sur le boulevard Pie IX, heureusement tout ça m’a quitté. Je délire, je délire toujours les mêmes choses, les mêmes mal… J’ai sortis les biscuits salés, si au moins je pouvais vous écrire sur la mythologie inventer un nouvel Atlas, pauvre ignorant que je suis, j’ai lu quelque part qu’au Québec y’a pas de mythologie et que sans mythe on fait pas un pays… Disont que Ti-Mé Paré comme mythe c’est pas fort, on est toujours dans la dérision, pour avoir des mythes encore faut-il savoir lire, mais on préfère souvent les criminels des nouvelles télévisées. Je pense à la vision du commun qui fait de la littérature un objet pour les efféminées. On semble pas croire que la lecture ça sauve des vies.  Aux livres on choisit souvent les sports mais le mieux je crois c’est de marier les deux. Je sais pas pourquoi je pense au métis Louis Riel, peut-être un certain rapport avec la mythologie mais il a perdu on l’a pendu, nous sommes un pays bâtis sur la défaite, ça non plus c’est pas fort… Votre Ti-Coune sait pas où il s’en va avec ça, je veux pas me faire mener politiquement par ceux que je vois, je trouve qu’ils ont des sales gueules et c’est suffisant pour pas les aimer, je suis un peu comme les madames et la coiffure des politiciens qui lui gagne des votes. Y’a toujours l’argent cette valeur qu’on nous enfonce bien dans le crâne. Ceux qui disent que c’est pas nécessaire sont toujours pleins. Je sais y’a plusieures fausses notes mais je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 26 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est la soirée du débat aux U.S.A. semble que la terre entière va le regarder émotivement ça me dérange pas beaucoup. Cet après-midi j’ai dormis, ce soir j’ai chaud. Ai mangé une pizza pour souper j’ai la bouche qui goûte le sel. Je suis pas allé jouer aux cartes, j’étais trop assommé. J’attends pour voir la dernière de la série Stalingrad sur la bataille du même nom. Je sais pas trop quoi vous raconter, cet après-midi je suis allé voir le médecin pour un petit problème pas très grave mais irritant. J’essaye en même temps que j’écris ce blog d’écrire un texte pour les humeurs culturelles . Je veux rester près de moi, c’est la soirée et dans le quartier gay les gars continuent de s’embrasser. Lundi soir y’a rien a faire. Je me rappelle du temps où j’allais au bar il étais vide. Le seul endroit où y’avait du monde c’était aux soirées thématique du Café Campus sur la rue Descelles sur la montagne. Je trouvais moyen de me saouler même le lundi soir. Me suis toujours questionné sur les pourboires et le salaire d’un serveur d’une serveuses. J’étais longtemps seul dans mes virées à la fin j’étais toujours cassé. Viens de boire une boisson organique mangue orange. J’ai jamais revue le waiter qui me servait pas plus que la barmaid, j’étais une tache, le dernier bar de cette époque, Le Bobard a fermé. Sur Fairmount côté nord est y’a un petit bar d’habitué qui désemplit pas c’est dire comment tout ça c’est une question de mode y être resté je serais mort. «  Quand monsieur Gobeil s’en va travailler le matin que c’est bien, que c’est bien »- Jean-Pierre Ferland http://listenmusicfm.net/track/Monsieur-Gobeil-by-Jean-Pierre-Ferland-with-lyrics-2967957 . Souvenir d’après les virées nocturnes où on allait déjeuner sur la rue Notre-Dame dans Saint-Henri. Aujourd’hui je vois bien que j’en ai perdu un bout de ma vie de toute façon j’ai jamais su vivre l’angoisse était toujours en moi. Je vous l’ai déjà écris je crois, que mon ambition de fou c’était de boire dans tous les bars de Montréal. Un moment j’avais cessé d’aller veillée, un an a passé les soirées chez moi, la matriarche dans sa grande sagesse m’avait dis d’aller boire j’étais malheureux comme les pierres, j’ai donc poursuivis ma descente dans les enfers de la drogue et de l’alcool. Je racontais de la bullshit, j’étais perdus couchais où je pouvais avec les rats et les coquerelles. Maintenant c’est terminé, je suis stabilisé, je reste chez moi j’ai vu beaucoup de choses et j’en verrai encore mais à jeun. J’étais pas dans le jet-set juste un toxicomane parmis d’autre. Je sais je devrais pas vous avouer ça mais j’en ai finis pour aujourd’hui. Les choses ont changés je suis presque vieux, je m’ennuis plus la nuit. Je développe encore autour de mon thème de prédilection, l’alcool. J’ai plus grand-chose à écrire ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin odeur assez toxique de javel et de savon désinfectant. J’en ai mal à la tête mais au moins l’odeur d’urine est disparue. Je fais bouillir de l’eau pour le café… L’entretien ménager voilà une autre chose que je déteste, c’est pas que je suis incapable de me torcher comme disait l’oncle c’est que j’aime pas ça, tout ce que cet oncle avait trouvé à me donner comme travail c’est justement ça le torchage de son usine, passons à autre chose c’est de l’histoire ancienne il est plus là pour en parler. Hier j’écoutais TLMEP ils y avait comme invité un milliardaire québéquois moi l’argent c’est pas dans mes valeurs, je préfère Saint-François D’assise mais ce serait assez difficile de l’accueillir à cette émission, on invite pas non plus les petites sœurs de La Charité elles sont pas assez sexy je crois. Je me demandait pourquoi j’écoute cette émission, j’en parle à personne c’est pas de ma classe sociale.  Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide et après je vais voir le médecin. Je prends mon café lentement, c’est la nuit et je suis victime de mes obsessions du senti, comment vous écrire avec humilité? Trois heure du matin j’ai mis la télé sur France 24 ça me donne des souvenirs de voyage. J’aime bien les actualités vue de loin, un autre point de vue. Je sais pas comment pensent les migrants, ils veulent travailler en Grande-Bretagne moi je crois pas qu’à faire des petits boulots ils vont s’en sortir mais je comprends qu’ils fuient la guerre et les bombardements. Encore cette nuit je suis loin de mon senti, dans le goulag occidental c’est tranquille on entend les voitures qui passent. Je ferai pas comme la semaine passée j’abandonnerai pas le texte avant de l’avoir terminé après je retourne au lit. J’ai sommeil, je me demande comment il se fait que plusieurs sont devenus pair aidants rapidement et d’autre ont été laissé à eux même. Ce que je souhaite c’est me rétablir en ayant pas à faire appel à un pair quoi que mon groupe d’entraide c’est un peu ça. Je pense que plusieurs croient qu’ils sont guéris quand ils deviennent pair-aidants, c’est faux y’a toujours beaucoup de chemin à faire ne serait-ce que soigner sa névrose. Je sais pas ce que j’écris pas plus que je sais ce que les pairs-aidants ont à m’offrir, j’écoute, j’écoute ce que mes collègues ont à dire. Je me rétablis toujours en pensant à la pleine citoyenneté… Je rêve encore d’avion de départ j’irais bien visiter les amis de Lille et de Dijon avec toujours dans l’esprit la notion de devoir qui prime sur les droits. Je pense au vieux psychiatre de Trieste qui parlais avec justesse de Liberté, Égalité, Fraternité à la fin de cette semaine on devra faire son premier devoir payer le loyer, c’est important la rue pardonne pas. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 25 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche superbe, beau temps pour le marathon et pour les moins sportifs la cueillette dans les vergers, j’essaye de pas trop pensés aux traces que laisse l’être humain sur la planète… L’espèce de métal qui sert a faire les écrans de mobiles et de tablettes, je laisse ça là comme on dit rien ne se perd rien ne se crée. Je reviens sur mon senti, celle-là je suis certain de vous l’avoir jamais raconté, elle est scatologique, j’étais dans l’avion entre Paris et Montréal assis au centre entre deux autres passagers. Je parlais à celui qui étais sur le bord de l’allée chaque fois qu’il ouvrait la bouche ça sentais la merde, mais c’était seulement quand je tournais la tête vers lui. Depuis j’ai fait quelques vols et je sais maintenant que l’odeur venait des toilettes défectueuses… Un vol de merde, j’en ai jamais refait. J’essais de connecter avec mon senti… J’y arrive pas je m’occupe du senti des autres à la télévision, si j’avouais que c’est parce que je me sent bien mais y’a toujours une odeur de détergent par-dessus mon odeur de merde, mon senti c’est pas ce que je sens mon parfum mais c’est ce que je ressens. C’est comme je vous racontais à propos de la schizophrénie, je pue et je vais bientôt prendre une douche et me parfumer. Je pense à ce « collègue » avec qui j’ai voyagé en France à Besançon. C’est pas devenu mon ami et c’est o.k. quand je suis partis c’était pas vraiment important. Y’a le directeur adjoint du SAPA à l’institut avec qui j’ai fait plusieurs voyage plusieurs activités. Je dirais que c’est presque un ami quoi que maintenant je suis trop jeune pour participer à ses programmes. Non! Non! Je suis pas incontinent, je sais pas pourquoi je vous raconte ça. J’écris pas pour faire l’intéressant, y’a trop longtemps que je veux écrire, je laisse pas passé ma chance. C’est vrai que je pourrais me contenter de mon cahier mais j’aime bien l’idée d’avoir un ou deux lecteurs. J’ai des reflux gastriques je sais pas pourquoi, je suis probablement trop nerveux j’ai mal à tous les trous. Une émission sur les véhicules récréatifs, je pense à mes snowbirds, l’entretien de leur véhicule, je crois que le bof est capable de s’occuper de ça. Encore une fois je m’éloigne de mon senti, ça me tue quand ils disent qu’il faut que tu dépense pour économiser. Pour revenir aux snowbirds c’est certainement moins difficile de vivre dans un V.R. qu’en camping dans une tente quand même j’aimais beaucoup camper, parfois ça me manque, un feu le soir, le bois la campagne, je suis loin de ça dans le goulag… L’automne dans le bois c’est aussi beau. Je suis pas un chasseur mais je comprends pourquoi on peut aimer ça. Un chalet et un poêle à bois c’est aussi agréable. Je termine en vous souhaitant un bel automne. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard