lundi 19 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vais essayer de vous en pondre un cette nuit… Je pense partir encore je sais pas vers où, ça commence à être dangereux partout. La terreur fait sa job, dans le goulag occidental quelqu’un fouille dans les bacs à poubelles… Étrangement je suis réveillé dans la nuit, les voitures qui passent sur la Catherine vont vite. Ce matin plusieurs d’entre vous s’en vont à l’ouvrage, moi j’ai une réunion où je vais comme souvent parler de mon vécu, de mon senti… Je pense à J.F. le propriétaire du bistro où j’avais mes habitudes y’a longtemps, un été je lui avait prêté la maison que j’avais loué à la campagne dans ces années là j’étais plutôt itinérant, ça fait presque trente ans. Viens de me taper les magnifiques harmonie vocales des sœurs Roches, https://www.youtube.com/watch?v=6-LJX9IXiio . C’est un copain du temps qui avait ramené le disque d’une virée au New-Jersey… Je pense à la maison de chambres, non je veux pas y retourner, je me rappelle avoir trouvé une bicyclette que j’avais monté sans l’inspecter, la chaîne avait pété je m’étais presque cogné les couilles sur la barre horizontale… Je pense au Quiconque meurt meurs à douleur de Robert Morin https://www.youtube.com/watch?v=vNtMMnCW3Hk . Je sais pas pourquoi je vous met ça là peut-être à cause des explosions à New-York. La police va surement faire des perquisitions. Je vous écris ça je vois pas le temps passé, je me couche je vous reviendrai… J’ai passé droit, je suis resté couché. Me revoilà! J’arrive de ma réunion dehors c’est chaud et humide c’est difficile d’écrire sans faire de mal à personne, fait mon lit, bue un verre d’eau. C’est terrible ce vide intérieur et ce qui est étrange ça fait pas mal. J’ai démarré le climatiseur, il est midi vingt-cinq c’est rare que je rédige mon blog à cette heure. Peut-être que quelques un d’entre vous vont me lire sur leur heure de diner. « J’irai jamais sur ton island » une chanson de Michel Grisolia interprété par Fabienne Thibeault https://www.youtube.com/watch?v=WB6pN5r4ZZU . Je reste chez moi sur la mienne d’île dans le goulag occidental. Je me râfraichis c’est assez insignifiant ce que je vous écris aujourd’hui, je pense à tous ces virus informatiques qui infectent la machine, pour l’instant je suis épargné. Mon lecteur qui travaille au conseil du trésor me fait peur il a une barbiche de motard. C’est difficile d’arrêter et de reprendre cette écriture. Je pense aux petits gars de mes nièces qui sont à l’école, je leurs souhaite du succès, moi au primaire j’avais de la difficulté avec ce qu’ils appelaient les réglettes je vous écris et je me sent comme à ces moments de petite école. Dans la famille de ma lectrice à la retraite de l’Outaouais y’a des bébés, c’est bien mais chez nous du côté paternel y’a qu’un neveu, on pense à lui dans sa cuisine. Je m’arrête et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

dimanche 18 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ai regardé l’émission Thalassa c’était très intéressant ça se passait en partie en Thaïlande, une région que mon lecteur chauffeur d’autobus de la rive-nord connais bien. Ça donne envie d’y aller mais les endroits les plus intéressants sont interdits aux touristes.  Je sais pas pourquoi, maintenant j’ai toujours le désir de partir c’est probablement parce que je me fais vieux et que je veux pas mourir avant d’avoir rien vu. « One night in Bangkok » http://www.dailymotion.com/video/x2wcy_murray-head-one-night-in-bangkok-19_music .  Je vais essayer de vous parler de mon senti cet après-midi, survivre dans le goulag occidental c’est assez simple, j’ai dû faire différent métier pour manger et j’y suis arrivé mais quand je suis tombé malade tout m’a parue impossible. La folie paranoïaque s’était emparée de moi, maintenant elle est moins présente… Je crois que j’ai moins d’ennemis… Je remercie et je prie ça me garde loin des ennuis. Je respire aussi par le nez ça coupe l’anxiété, tout ça je vous l’ai déjà raconté. En vous écrivant comme ça c’est une façon de faire ma part pour la communauté sans parler des groupes que je fréquente et où j’écoute les autres moins chanceux. Je suis toujours dans mon cahier je prépare un autre texte pour les humeurs culturelles… J’ai téléphoné à la matriarche elle est pas revenue de sa fin de semaine au chalet. Je cherche comment dire le bonheur, le fait d’être heureux puisque c’est de ça qu’il s’agit… Le problème c’est que ça dure pas y’a toujours une pensée négative qui apparait et qui fait mon malheur. Je veux pas faire de psychologie comme dans les livres de psycho-pop, c’est surtout sur la spiritualité que je mise me semble qu’un peu de foi ça peut pas faire de tort.  Je calcule le temps que je prends à vous rédiger ça après je veux regarder les actualités à la télé… Je sais pas si je vous ai écrit à ce propos, j’ai rencontré un végétarien et lui ai dit que j’étais pas fort là-dessus, il prête des pensées humaines aux animaux moi je crois pas à ça, un animal ça raisonne pas ce n’est qu’instinct, lui se demande de quel droits les humains tuent et mangent des animaux me semble que c’est vieux comme le monde, l’homme est toujours allé à la chasse à longtemps été éleveur, la viande c’est toujours dans le guide alimentaire canadien, ça me choque les végétariens j’ai pas les moyens de faire mes courses dans le rayon bio… Je pense aux repas que j’ai mangé à l’hôtel, la viande étais très bonne j’ai encore la saveur dans la bouche. Je sais que pour nourrir le bœuf y’a beaucoup de déforestation mais y’a surement une façon écologique de faire. Je pense que si j’achetais mon bœuf sur ses pattes çe serait mieux… Je suis carnivore que voulez-vous! Le goulag occidental est pas fait pour les granolas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’espère que tout s’est bien passé pour le scan de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’ai dormis maintenant je vous écris. J’ai pas d’inspiration. Cette nuit je cherchais un livre sur le rétablissement dans la schizophrénie, j’ai pas trouvé… J’entends pas de voix juste une sorte de discours dans ma tête, c’est aussi ça mon senti. J’aime bien cette solitude dans la nuit, dehors il pleut « Trouvez mieux » une chanson de Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=ZD7Ciqgqa5U  Je suis bien réveillé, cet après-midi je vais regarder l’émission télévisée « Des racines et des ailes » https://www.youtube.com/user/DRDAfrancetv  une très bonne série documentaire… Je crois que je vais manger… Deux tartines au beurre d’arachides. Je me souviens du Vieux-Montréal dans les années soixante-dix, j’avais dix-huit ans, la majorité… Lentement je perdais l’humour de la vie, je pense à ma névrose qui pour me faire plus mal s’est transformée en psychose… Assez fou pour attendre le pusher et fumer son mix de drogues. https://www.youtube.com/watch?v=3XqyGoE2Q4Y . Je me souviens d’une époque, une trentaine d’années à peu près où j’avais peur dans ce que je n’avais pas encore baptisé le goulag occidental. Le last call approche https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  du New Wave y’avait quand même une belle sensibilité dans cette vidéo qui montre un peu comment on se rendais fou à consommer dans les bars « Looking for Mister Goodbar » https://www.youtube.com/watch?v=fp1Lb694uag  un autre film qui montre les dangers de la nuit. Mais tout ça parlais de moi de ce que je cherchais dans ces virées nocturnes et ne trouvait jamais, une femme, une fille qui veux bien rester avec moi. J’ai jamais connu le succès dans cet univers noir… J’ai envie de vous placer « Saturday night fever » https://www.youtube.com/watch?v=u1qN6gLbUMw Un film un peu moins noir sur le night life. J’aurais aimé ça vider une piste de danse parce que je dansait trop bien mais tout ce que je réussissais a faire c’est me faire traiter de moppe à cause de la sueur que je dégageais en dansant. « Barfly » à la fin de mon monde de consommation ça ressemblais plus à ça https://www.youtube.com/watch?v=E5OLViof8ho  et là tout à coup je pense au film « La femme qui boit » de Bernard Émond, la solitude et la folie https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_qui_boit  et là je me vois après plusieurs scotchs m’endormir au bar mais y’avait toujours quelqu’un pour me tenir éveillé. Je détestais l’alcool mais j’ai attendus trop tard pour arrêter. Tout ça pour raconter qu’avec l’alcool on nous vend aussi des rêves de show-bizzness et voilà une publicité d’une bière qui n’existe plus, je pense que c’est de la pub « sociétale » https://www.youtube.com/watch?v=0FAQ5naycAw  Là c’est le vrai last-call ça fait vingt minutes que les bars sont fermés, j’espère vous avoir fait dériver une partie de la soirée. J’étais loin de ce que j’appelle mon sentis c’était un peu mes humeurs nostalgiques d’alcoolique abstinent. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

samedi 17 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! On dis que pour commencer une conversation,  une vrai relation, on commence par parler de la température alors allons y. Aujourd’hui c’est gris ça annonce un peu de pluie. Je peux pas en dire plus je suis pas monsieur météo. J’essais comme toujours de vous écrire sur mon senti, c’est vide… Je cherche qui est le poète le plus médiatique, je crois que c’est Jean-Paul Daoust http://www.jeanpauldaoust.com/  un peu moins connu y’a Patrice Desbiens https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Desbiens  et moi si on compare je n’existe pas. L’enjeu de la poésie pour moi c’est la vie, celle qu’on risque en écrivant quelques mots on entend souvent l’alcoolique dans la poésie du désespoir, le poète est souvent, que dis je? Est toujours athée, il essaye de se libérer par l’écriture et n’y arrive pas c’est souvent une poésie de la défaite qui en veux à cette sale vie remplie de conflits et de guerres. Je suis bien loin de ma vie avec  ça j’essais de me tenir au plus près de mon senti, il me semble que j’ai tout dis, c’est verbeux ce que j’écris un babillage qui ne veux rien dire… Je vous courre après avec mes textes teigneux comme si j’avais la gale… C’est mauvais la poésie technologique faut s’en tenir à l’humain, à l’humanitude, à la solitude… C’est pas une question de savoir faut voir en soi et attendre que les mots se fassent. Difficile de dénoué l’enjeu de prendre la liberté quand on est attaché à l’ignorance. Pauvre cave, pauvre cave voilà ceux qui jugent on m’appelle à la cour, les policiers ont plus le temps. La police c’est pas très poétique. Je fais affaire avec une autre sorte d’agent, culturel celui-là qui cherche le crime de lèse-majesté. Je me souviens dans ce café à la scène ouverte elle cherchait le génie qui était-elle pour juger du génie… Je prends le temps, je suis pas iconoclaste, je respecte les objets sacrés, mon époque de brise-fer est révolue pourtant on aime souvent le choquant. Dans le moment dans ma tête j’entends mon nom de famille Saulnier, y’en a moins que de Tremblay… Je reviens à la température j’attends la pluie, ce seras je crois pour cette nuit. Encore aujourd’hui j’ai rien écris de remarquable, je me vois me faisant vider du Saint-Sulpice avant même d’avoir publier, y’a longtemps déjà j’ai raté l’occasion de me faire des amis. Salut le concours! Je crois pas pouvoir gagner ma vie décemment à coups de prix. La reconnaissance j’en aurai jamais je suis trop vieux. Elle est terminé mon époque du jeune fendant me souviens plus pourquoi… Je sais qu’on ne voulait plus me servir j’étais trop fatigant, un peu plus tard j’ai arrêté de boire et battus le désespoir. On aime bien les poètes saouls mais faut pas qu’ils dérangent trop, juste qu’ils nous donnent encore des poèmes de dépression, de bas-fond et voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je suis bien à jeun. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 16 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé une belle journée loin du goulag occidental, au soleil dans un verger. J’aime beaucoup ces sorties, c’est pas snob, y’a plein d’enfants c’est familial. Ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes, je crois que c’est un lecteur fidèle comme plusieurs d’entre vous. Ce soir j’ai pas envie de me dénigrer juste de prendre ça easy. J’ai comme souvent en automne, raconté mes expériences de cueilleur de pommes. Souvent les gens croient pas que j’ai fait ça déjà, y’a longtemps, pour gagner quelques dollars, maintenant je cueille un cinq livres que pour moi, des mcintosh, je racontais aussi qu’à la petite école on nous emmenait pas dans les vergers comme les enfants d’aujourd’hui. Ce soir y’a un beau coucher de soleil,  ça été une journée heureuse à en pleurer, le personnel du verger était très sympathique. Parfois c’est difficile de parler de son monde intérieur, je crois que les psychiatres aiment pas beaucoup ça quand on dis, on écris notre sentis… Moi c’est ça qui me sauve et y’en a quelques un quelques une qui aiment lire ça. Ce midi j’ai mangé une soupe à l’oignon, y’a longtemps que j’avais pas mangé une bonne soupe à l’oignon gratiné au fromage. L’ami Michel dis toujours qu’il faut pas accorder trop d’importance à ces espèces de pensées délirantes… Viens de répondre à un sondage CROP sur mes services de communication, rien à dire j’ai répondu mais je sens que je vais me faire harceler par les services provider. J’arrête de vous parler de ça drette là, ces appels me dérangent. Je me sentais bien jusque-là mais je sais pas quand ces grosses compagnies vont cesser de demander l’argent du pauvre, étrangement j’ai la toune « Les yeux du cœur » https://www.youtube.com/watch?v=HFp9wfIT2q8 Une chanson avec des paroles de Jean Hould et une musique de Gerry Boulet interprété par celui-ci et Marjolaine Morin. C’est pour mon lecteur de Deux-Montagnes c’est très années quatre-vingt. Je sais pas si vous êtes comme moi mais parfois je veux reproduire de bons moments que j’ai passé. J’y arrive pas toujours c’est un peu de la nostalgie… Les journées raccourcissent de plus en plus, les enfants sont en congés pour le week-end les mamans devront avoir des trésors d’imagination pour les occuper… Moi j’aimais lire et dessiner parfois j’avais pas envie de sortir dehors. Je préférais rêver… S’te maudite adolescence qui est venue briser tout ça, ça été long avant que je devienne adulte. Je pense à cet ami qui est partis vivre en France et que j’ai jamais revu. C’est décousu comme souvent ce que j’écris, je devrais pas revenir sur le passé, j’ai vécu, j’ai vécu je revivrai jamais ça et aujourd’hui parfois j’arrive à être bien. Lentement la nuit s’en viens. Je pense à la pomme et à Guillaume Tell, il avait du visou… https://www.youtube.com/watch?v=sdqBJjz31v4  Voilà lentement je me retrouve, je suis bien content de ma journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir c’est comme si je faisais de la fièvre. En écrivant comme ça parfois on trouve une pépite, c’est pas de l’or mais j’arrive à faire une image riche. Je me lève, je me couche j’arrive pas à dormir. Ce matin on va dans un verger ramasser quelques pommes. Y’avait ce gars qui disait qu’à quatre heure du matin c’était le meilleur temps pour faire ses coups, qu’à cette heure-là même la police dormait. Mais oui le goulag occidental dors, quelques voitures passent rapidement, le matin s’en viens et j’attends. Je me bat pas avec le clavier je laisse les mots arriver quand à la nuit elle va partir nous quitter encore pour cette journée. On m’a félicité d’avoir un texte publié dans le livre des Impatients, le groupe d’art thérapeutique. Je sais pas si c’est à titre d’artiste, de personnalité où d’Impatients c’est pas important mon texte est là. Mercredi je sais pas pourquoi j’ai salué une inconnue… Je sais qu’on aime pas que j’écrive ce qui me passe par la tête mais je vois pas ce que je pourrais écrire d’autre… Y’a quelqu’un qui cherche des contenants recyclables dans les rebuts et dans les bacs de triage. Comment écrire que maintenant l’angoisse est beaucoup moins grande que j’arrive à vivre décemment sans peur des voisins. Je songe à tout ce temps que j’ai vécu avec la peur au ventre comme si j’étais en guerre avec l’univers, la paranoïa omniprésente. Je reviens sur ce voyage organisé à New-York, les voyageurs que j’entendaient me dénigrer, je sais pas si c’était vrai ou si c’était des hallucinations. J’étais très confus mais je suis arrivé à m’isoler dans la foule de Manhattan. Je crois que j’ai un ego perturbé, une hyper-sensibilité maladive… Le chauffeur d’autobus comme j’ai rien acheté se demandait ce que j’étais allé faire à New-York, c’était juste pour le beat de la grosse pomme. Trompez-vous pas c’était il y a plus d’un an mon voyage le plus prêt c’est à Washington. C’est vendredi lentement les gens se lèvent pour allés au boulot, quelques un  ont veillé tard intoxiqué et alcoolisé ils sont incapables d’aller travailler… J’ai souvenir d’avoir fait ça, on pouvait pas compter sur moi, je couchais n’importe où chez la première venue. Je crois que je vais prendre une douche. Voilà c’est fait, j’ai un doux parfum, bientôt le jour va se lever souvenir encore de ces matins ou je partais travailler sur le pouce c’était pas drôle, j’avais pas les moyens de m’acheter une voiture, c’était ça j’ai presque toujours vécu sans automobile. Y’a des chansons qui me reviennent comme des vers d’oreilles, ce qui m’étonne le plus c’est que j’écoute pas la radio du matin. Je suis debout mais je suis pas un travailleur, je m’y retrouve pas… Les habitants du goulag occidental vivent pas les problèmes de circulation. Je m’arrête là avec une pensée pour quelqu’un. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 15 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Très belles journées. Je suis allé au supermarché pour quelques achats et j’ai acheté le magazine L’Itinéraire, http://www.itineraire.ca/  moi les camelots me rassurent ils habitent le quartier ce que j’appelle le goulag occidental, c’est mon univers, quand je les vois pas je me demande ce qu’ils font pour moi ils sont une sorte de protection. Je sais que je suis pas à l’abri de l’itinérance s’agirait juste que ma santé mentale se détériore. Hier entre cinq et six heure j’étais au coin de la rue Sherbrooke et Saint-Laurent, c’était la folie furieuse, l’embouteillage les autobus remplis, les voitures qui n’avancent pas, ça m’angoisse cette foule, j’attendais l’autobus un pick-up s’est arrêté devant moi le gars a sortis deux cônes orange et un balai y’avait une odeur de haschich. Je crois qu’ils étaient là pour nettoyer l’abribus, avant j’ai un peu marché sur Saint-Laurent je me suis retourné à l’arrêt ce qui ressemblait à un toxicomane me suivait. Je l’ai laissé passer. Je suis vraiment pas dans mon senti avec ça. Aujourd’hui je vais mieux, j’ai pas envie de bitcher personne. Ai parlé avec l’intervenante ça m’a réconforté… Je sais pas pourquoi je pense à la chanteuse Fabienne Thibault https://www.youtube.com/watch?v=FvikQRWJwGg je crois qu’elle est l’auteure de cette belle chanson, aujourd’hui elle fait carrière en France. Hier j’étais perdu aujourd’hui je me retrouve, j’ai une bonne odeur. J’aime pas beaucoup le monde snob où j’ai fait une virée hier. J’aime ces après-midi où je suis seul chez moi je vous écris et j’évite les ennuis. Je trouve plus, je trouve pas les mots et c’est ça qui me rend idiot voilà! Le dénigrement reviens parfois, je crois que c’est pas bon de vous dire ce qui me passe par la tête pourtant c’est mieux que de porter un masque. Là je pense à un musée de Londres la Courtauld  gallery avec une magnifique exposition d’impressionnistes. Un psy au prénom de Jean-Pierre m’avait conseillé de le visiter, il s’est pas trompé j’ai bien aimé. Partout où je suis allé j’ai visité un musée où du moins j’ai été en contact avec l’art, parfois on en trouve où on s’y attend le moins faut rester attentif. Je me souviens plus de la pensée alcoolique et négative sur les musées pourtant… Pour un alcoolique actif le monde va trop mal ça sert à rien d’essayer de créer sinon de peindre le monde en noir, pourtant de ces nuits de malheurs peux surgir une immense création, une grande œuvre… Si on avait attendu que tout aille bien le blues serait jamais né. Je me suis éloigné de mon senti. J’ai pas le blues j’aime la vie même si, même si on nous endort on nous ennuis avec la guerre avec les si… Voilà ce qui se passait dans mon petit appartement du goulag occidental cet après-midi, quelques mots pour vous dire que je prie, que j’aspire à l’esprit. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard