lundi 15 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis à bout, mais j’ai réussis avec le très compétent service à la clientèle d’Apple, à récupérer le courriel sur ma tablette. Ai croisé le camelot de L’Itinéraire le journal des itinérants de Montréal. J’ai pas pu l’acheter j’avais pas d’argent sur moi. Je voudrais que la tablette sonne quand arrive un courriel mais je suis pas capable de la régler. Je pense toujours au bébé que la lectrice de l’Outaouais attend, je suis un peu inquiet ça commence à faire longtemps… Je fais une prière. Je sais maintenant le nombre de gigs sur la tablette. Lundi prochain je serai à Washington, pour le moment je viens de dire que j’irais jouer aux cartes ce soir. La palette d’émotions, de sentiments, d’impressions est assez grande je devrais pas avoir de difficultés à les nommer à les exprimer. On m’a téléphoné en me demandant si on me dérangeais, j’ai répondu que c’étais rare qu’on me dérange, je suis pas un chirurgien à l’urgence, je n’ai pas de choses si importantes à faire. J’ai choisi la photo pour illustrer, c’est une photo d’un temple marchand de l’est de Montréal… J’ai de la peine, je crois que j’ai tout dis, le voyage s’en viens je vais arrêter ça pour une semaine, je vais juste garder le cahier. Je regarde le stylo du O’Lunney’s, Times square pub à New-York, on peut y manger jusqu’à trois heures du matin et boire de l’alcool jusqu’à quatre heures mais c’est à Washington que je vais pas à New-York. Cet après-midi je suis allé au supermarché. Je suis revenus à la marche je crois que je vais être bon pour la marche à Washington. C’est assez terrible comment ceci est mal écris. Cette semaine je vais acheter de l’argent américain, ce soir y’a un parfum de B.B.Q. La voisine passe  son temps sur la passerelle, elle comprend pas ça l’intimité, c’est pas un boulevard. J’essais de figurer comment je me sens, fatigué oui, irrité aussi. Je baille c’est rare… De retour de la partie de carte, je me suis amusé… J’ose pas écrire ça, il me semble que la « littérature » c’est plus profond que ça. C’est comme je vous disait au début je suis à bout, je donne dans l’insignifiance… Épuisé, j’ai presque décidé d’arrêter là, la rédaction de ce blog disons que pour ce soir ce seras mon baroud d’honneur, ça me demande beaucoup mais je vais y arriver… Je vois l’écran comme si on y avait étendu une couche blanche d’apprêt à peinture… Le soleil se couche c’est beau parfois ça annonce bien pour le lendemain. Je suis pas plus bêta qu’un autre, mon écriture est honorable je crois. Crisss!!!/vaux pas cher la tonne/le vers/ c’est du volume poids plume/bein de la place/ pour pas grand-chose/tenté par les mots des poètes/cherchant les miens/dans la platitude/ au bord de l’escarpement/. Je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Autant y aller avec les faits, je suis insomniaque. J’en profite pour vérifier ma réservation d’hôtel pour la semaine prochaine. J’espère que la gentille nièce de l’Outaouais va accoucher bientôt, on attend Thomas avec impatience. Cette nuit tout est calme sur le goulag occidental. Un scooter avec le son d’une chainsaw passe… Je bois un jus d’orange et pense aux déjeuners de l’hôtel. Je me rebranche sur mon senti pense à ces amis disparus de ma vie. Tous les petits bruits du quotidien me font pensés à la bande son des documentaires québécois de L’ONF des années soixante dix « peut-être bein que je mélange la vie pis les vues »-Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=ZMXIKwKoFNg  Ouais! Ma vie ça tourne autour de deux ou trois chansons marquantes… C’est lundi j’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté automatiquement, y’a l’odeur de vieilles bières échappée sur les tapis des bars… Je sais pas combien de personnes sont tué par l’alcool a comparé avec la cigarette. Je sais ça sonne comme un jugement très moral et reste toujours étonné de la grosseur de certaines succursales de la SAQ et des gens qui sortent de là avec des caisses d’alcool. Quand j’ai rien à dire j’écris sur l’alcool  comment on laisse les gens se détruire. Je vous laisse tranquille avec ça bientôt le pot seras légal, moi j’y crois pas au bien que ça fait, peut-être un peu sur le moment mais quoi dire des poumons?... « Le monde a bien changer »- Gérald Leblanc le regretté https://www.youtube.com/watch?v=4xemPxfozwY  On attribue sur le web cette chanson à Wilfrid LeBouthillier mais c’est faux… Tout ça pour dire que les poètes on les considère pas beaucoup. En ce moment je cherche, je cherche pourquoi, pourquoi j’ai tous ces poètes dans la tête. Je veux peut-être qu’ils me laissent une place mais la poésie, je crois est toujours obscures, quand aux chansons ça entre par une oreille et ça sort par l’autre. Poésie/ maudite marde/ dis moi pourquoi je t’aime/ au point d’être scatologique/ ça m’écoeure poésie/ ça m’écoeure/ mes mots sont pas les tiens/embarqué dans des histoires qui tanguent/les bubblas de Jos/ les jos comme on appelle les formes/ en admirant la chair/ comme un jeune homme ignare… Il faut écouter avec respect comme le fait souvent le poète, je pense à Chloé Sainte-Marie qui s’est approprié heureusement les mots des poètes. J’écoute l’émission Poète vos papiers  http://radiocentreville.com/wp/319-2/  Je m’accompagne de musique cette nuit!!! Je suis en maudit cette nuit/ en beau joual vert/toujours triste/ j’essaye de ressentir/ masoch/la terreur me plonge dans l’interdit/ pas de violons/ puisqu’on cherche le mobile en pensant à l’artiste en le voulant de gauche. C’est assez terrible d’écouter comme si l’univers n’était habité que par des poètes. La vie est remplis de mots et on sacre comme un Christ de Rio. Bon j’y arrive puisque la nuit est courte et qu’il faut conclure, j’arrive quand même à rien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de terminer la lecture d’un recueil du journal Spirou. Ça me sort de mon angoisse et c’est comme si je retournais en enfance. Ai beaucoup aimé le numéro sur les vacances… Cet après-midi c’est comme si le soleil voulait apparaitre. C’est toujours étonnant de voir comment l’écriture, la même, peux décrire les grandes angoisses et les pires niaiseries qui ne sont souvent que les deux facettes d’une même pièce, je crois que bientôt ce seras l’anniversaire de naissance d’une lectrice de L’Outaouais et de son fils, elle attends un autre enfant ces jours ci, c’est le quatrième on l’aime déjà. Je prends une douche!!! J’aime le parfum, l’eau de toilette ça me fait toujours pensés au départ en voyage. C’est pour bientôt, une semaine encore… Je regardais les sportifs aux Olympiques, j’étais ému. Je sais pas trop pourquoi j’ai jamais été proche des milieux sportifs. Semble qu’il y a des gens à Montréal qui veulent organiser des Olympiques culturelles, j’y crois pas beaucoup, la mesure des émotions? Les meilleures? La culture c’est quand même la rigueur mais je crois que les concours font tomber dans le kitch… Mais oui! Mais oui! Je pars loser… me sens toujours vide. Je regarde passé le temps, j’aime encore et pourtant pense à ces textes impubliés, impubliables sur la haine des jeunes filles… Non je tomberai pas dans l’autodénigrement. J’ai pas beaucoup de lecteurs lectrices. J’arriverai jamais à avoir un lectorat plus grand de toute façon je sais que la plupart de nos écrivains québécois sont dans l’enseignement, me semble que c’est un lieux commun… On est américain avec nos casquettes de baseball, nos blue-jeans et nos bouteilles de Coke. Là je pense aux Bérets blanc, au Crédit social j’ai jamais trop su leurs visions politico religieuse. Je prends un café, tout à coup j’ai mal, mal de n’avoir rien à dire aussi prolifique qu’un rédacteur de la revue Vers Demain. Je vais terminer de rédiger ça en vous exprimant ma peine, c’est des mensonges et puis après, la vérité est souvent vide et anxiogène. J’arrive pas à vous écrire autre chose que ces phrases sans suite comme si je recommençais à chaque fois une nouvelle idée une nouvelle expression. Suis-je un échec? Je sais pas, le beau est loin, la beauté littéraire autant… Je pense aux copains qui avaient aucun livres chez eux… Je pense au pusher qui m’avait donné des photocopies de livres comment écrire un scénario… La façon ça m’intéresse pas sauf la mienne que j’essais de garder unique. C’est pas fort cet après-midi, je fais du rase-motte avec le logiciel Word, ça vole pas haut. J’entends des loops de guitare électrique… Je cherche la raison, non j’ai pas de raison c’est du délire comme toujours… Je sais pas si vous estimez ce que j’écris mais je vais pas vers les grands prix littéraire. Je suis pas assez fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine sur ces pauvres mots!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 13 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est un peu de lessive et récuré la salle de bain. Le climatiseur a démarré tout seul, c’est bien il est réglé. Un petit peu plus qu’une semaine encore et je pars pour Washington, j’ai hâte de voir le fameux mobile de Calder sans compter tous les monuments et les musés. Y’a longtemps qu’on a pas eu une journée grise comme celle-là, les agriculteurs avaient besoin de pluie voilà! Hier soir j’ai regardé le dernier James Bond en compagnie de l’amie. C’était bien, entre la lessive et la rédaction je lis des bandes dessinées étrangement je pense à un rang du village de Sainte-Jeanne D’Arc au lac Saint-Jean, on y passait en voiture sur la route de gravier qu’on aimait pas beaucoup, c’était poussiéreux. On visitait les oncles cultivateurs qui n’étaient pas des hillbillies. Souvenirs aussi du grand-oncle qui vivait à Sainte-Marie d’Ély pas loin de Valcour dans les cantons de l’est, un truculent personnage… Je l’ai visité quand j’étais dans la vingtaine il considérait pas que je faisais partie de sa famille pourtant c’était un oncle de ma mère… Je pense l’avoir croisé une fois à Magog. Aujourd’hui il est décédé. L’automne passé je suis allé à Sherbrooke pour y parler de la pleine citoyenneté. Je me promène comme ça autour du goulag occidental. J’ai pas les bottines collées sur l’asphalte. J’aime bien l’odeur de récurrent cet après-midi. Je suis loin de mon senti, j’ai faim mais je sais pas quoi manger pourtant le frigidaire et l’armoire sont pleins. Je pense que je suis un peu boulimique-anorexique… Pauvre fou! Dehors ça klaxonne, je me dis qu’à soixante ans je pourrais être mort depuis longtemps mais j’ai pas envie de partir. J’ai encore bien des choses à voir et à vivre. Washington j’ai hâte de voir le monument à Lincoln. Ça sent propre le récurrent mais ça irrite la gorge, voilà des mots insignifiants qui sont loin de la poésie du quotidien, les arts ménagers c’est pas mon fort. Je pense au sérieux de ce que j’écris, ça l’est pas, c’est juste des réflexions pourtant je veux alléger mon vécu mon senti en vous écrivant. Parfois j’ai l’âme lourde, je pense à ceux qui ont la main mise sur les bars sur la drogue, je suis heureux de plus les encourager… Voilà je reviens encore à ça… Il pleut toujours. Je veux pas vous faire un bulletin d’actualités. Je suis moins paranoïaque, y’a un bon bout de temps que j’ai eu une hallucination… « Ayoye tu me fait mal »-André Saint-Denis https://www.youtube.com/watch?v=vak8zaa-tLI . Je sais pas si vous suivez les olympiques moi je les regarde pas trop je deviens trop ému. Quelques mots encore avant de ranger les vêtements qui sortent de la sécheuse… Je crois que j’ai trop pris de soleil jeudi, j’ai des démangeaisons mais au fond on s’en fout comme tout ce que j’écris. Avant de trop vous écoeuré j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 12 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est dix huit heures et j’ai déjà sommeil. Ai invité l’amie à regarder un film, maintenant je me branche sur mon senti. Juste que quelques mots/de nulle part/ perdus trop loin/ voilà je change/ je donne/ le sens. Déjà épuisé avant d’avoir commencé, dehors les voitures klaxonnent. J’essais de plonger au plus profond de moi, suffit pas de le dire faut le faire, pour en ressortir humide de pensées dans une sueur que je crois littéraire. Ai regardé ces beaux pays du sud de la France en proie aux flammes… Ce soir je sais pas sur quelle mer vogué, la solitude où la présence de l’amie. Je veux pas la blesser. Je sais pas si les artisans de la télé la regardent. J’attends que le climatiseur redémarre, je bois un café et retombe dans l’angoisse au quotidien… Bientôt c’est le départ pour Washington, je pense à ma visite à Boston y’a un bout de temps, Boston c’est aussi une belle ville mais j’avais paniqué j’espère que ça arriveras pas à Washington, Boston et ses traversiers, ses ferrys du centre-ville. Je suis lourds et anxieux pourtant je pars pas demain. J’ai vérifié auprès de l’agent de voyage tout est O.K. un petit peu plus qu’une semaine et c’est le départ, faut que je m’organise si je veux pas me faire organiser… Ce matin je croyais qu’on étais samedi, mais non… À mon départ je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Tout à coup j’ai chaud… Je sais pas si y’a encore des trafiquants qui vendent des choses qui proviennent du bord de l’eau. L’angoisse poids lourd c’est difficile, j’y pense toujours même si elle m’a laissé, l’angoisse c’étais comme une copine des longues journées en famille avec la peur l’anxiété. Dehors c’est humide y’a eu de la pluie. Je suis idiot je cherche le malaise pour vous en faire part, me souviens de cette peur que j’avais quand je vivais sur le boulevard PieIX c’était y’a longtemps je connaissais rien, m’étais endormis sur le grésillement de la radio en croyant que c’était de la musique. Quand je suis seul comme ça je me répète et me répète, tout ce qu’il y a là je l’ai écrit à un endroit où l’autre… J’attends que le climatiseur démarre, peut-être que vous vous reconnaissez pas dans ce que j’écris toujours au prise avec l’éternelle angoisse du départ, de la maison familiale où de chez moi je ne sais jamais ce qui m’attends dehors. Il fait vingt degrés celsius, j’avance lentement à l’est du goulag occidental c’est le quartier des prostitués, les voitures tournent en rond avant d’en embarquer une, c’est triste cette misère… Je m’éloigne de mon senti pense à la soirée, pense à la nuit. L’amie a pas encore téléphoné. Je l’attends on va choisir un film. Quand je vous écris comme ça après ça va un peu mieux. Je pense que j’en ai assez écris. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 11 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis allé à Saint-Adolphe-d’Howard à la plage Gratton au Lac Saint-Joseph, un nom qui fait un peu pensé à notre Elvis national. C’est quand même bien. J’admirais toute la beauté du vert tendre des Laurentides et je ne pouvais m’empêcher de pensé au frère Marie Victorin et sa Flore Laurentienne. Oui c’est un magnifique vert au mois d’août dans les montagnes. Je pensais avoir raté quelque chose dans ma vie comme ne pas avoir réussis à vivre dans une municipalité sur le bord d’un lac. J’aurais peut-être aimé ça… Je me suis baigné, il faisait bon, l’eau étais bonne, j’étais loin du goulag occidental, la chaleur sur l’asphalte nous on étais sur l’herbe à l’ombre des pins et des cèdres. J’ai remarqué qu’il m’arrive une chose le soliloque dans ma tête est presque terminé c’est quasiment le silence, j’y suis pas habitué je me sent désemparé… On a mangé des hot-dogs discuté un peu et joué au toc c’était bien. Y’avait beaucoup d’enfants à la plage je crois qu’ils étaient accompagné des moniteurs des parcs, tout ce monde là c’était très vivants. L’eau étais claire je pouvais apercevoir les ménés. On avait une sorte de gourou de la santé mentale qui  conduisait la camionnette, il nous a fait joué à un jeu de cartes, moi j’ai pigé la carte qui disait qu’il fallait faire de son mieux, c’est toujours ce que j’essais de faire mais je savais pas que ça pouvais changer d’une journée à l’autre, son mieux pour une journée c’est tout simplement se raser pour une autre c’est d’aider et d’écouter l’autre ça fluctue et faut pas s’en vouloir si son mieux parfois c’est pas des grandes choses. J’ai quand même eu beaucoup de plaisir c’était agréable d’être dehors et de se faire chauffer au soleil. Ce soir j’ai encore regarder la magnifique émission télé, Des Racines et des Ailes c’étais sur le Lot de merveilleuses images de ce fleuve de France… J’aime quand même beaucoup les Laurentides au nord de Montréal les montagnes, les lacs et les rivières c’est certain que c’est pas la forêt profonde du nord de Chibougamau où de la côte Nord mais c’est quand même beau… Je croyais être malade mais j’ai réglé ça en plaçant le climatiseur à vingt et un degré comme conseillé, ça m’a replacé. C’est la nuit comme toujours les gens passent sur la rue en discutant fort, j’en connais qui ont passé ce jour de paye sur les terrasses de la rue Saint-Denis. Je changerais pas ma journée avec là leurs, une petite chose qui m’a déplût c’est la jeune fille qui fumait la cigarette, l’odeur désagréable de la fumée à côté de ça les mouches à chevreuil c’est rien. Y’avait un sauveteur sur la plage c’est bien et ça coûte rien ce qui est encore mieux j’y retournerai c’est pas très loin. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! J’ai plus de mots!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Déjà debout, la fièvre s’est calmé mais j’ai des brûlements d’estomac. Ce matin je vais à la plage ça vas être amusant. Le climatiseur viens de redémarrer. Souvenir des Allman brothers ce super band en concert au Fillmore East https://www.youtube.com/watch?v=22MRGWnPPIU. Je me rappelle j’étais dans la salle des étudiants à la polyvalente, j’avais rien à y faire mais les guitares électriques m’avaient envouté. Au noël suivant je m’était empressé d’acheter le disque. Souvenirs aussi du Jazz Blues Fusion de John Mayall https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  Mes goûts musicaux se raffinait. Le Velvet Underground de Lou Reed et Warhol s’ était pas rendu jusqu’à moi https://www.youtube.com/watch?v=0cWzxJvgWc8  Je me demande de cette musique laquelle était la plus bourgeoise. Je m’habillait comme un ouvrier sans en être un, en France les gars de la banlieue comme moi on appelait ça des loubards, me souviens aussi du Hold-up de Louis Chedid https://www.youtube.com/watch?v=FE_-LvGetC0  c’étais le moment où j’étais perdu, où je n’avais plus de revenue. Je savais pas que j’allait vivre encore longtemps, les êtres humains c’est tough en tabarnak http://spounz.blogspot.ca/2009/09/la-rue-pierre-falareau.html , ouais! Bientôt c’est le last-call, l’ivresse n’arrive plus a faire oublier, j’essais de dormir appuyé sur le comptoir on me laisse pas faire. Je devrai rentré chez moi à pied j’ai plus un rond. Je suis saoul mais j’arrive encore à me souvenir c’est loin et c’est pas beau. Me souviens de soirée dans un bar de la rue Saint-Laurent je sais pas quelle langue on y parlais mais j’étais seul comme jamais. Cette semaine j’ai commandité mon blog sur Facebook, pas extraordinaire comme entrée. Je crois que nous sommes des millions à bloguer. Pense à la marche des hommes du groupe Morse Code https://www.youtube.com/watch?v=HtRXnVkXuGg  Me souviens du bar La grande passe rue Ontario, j’y avais rencontré un couple sympathique qui revenait d’un show au Saint-Denis. Je dérivais entre la rue Mont-Royal au nord, la rue Sainte-Catherine au sud, la rue Clark à l’ouest et la rue Saint-Hubert à l’est… À la  fin de mes dérives les videurs me jetaient sans ménagement à la porte. Je  savais plus comment entré en contact avec les gens, pauvre fou! J’arrive au groupe Octobre  https://www.youtube.com/watch?v=RYezkfL2a0U la maudite machine de Pierre Flynn remarquez que tout ça c’est une espèce de thématique de prédilection. J’ai un parfum de patchouli dans le nez… Y’a longtemps que j’ai cessé tout ça c’est plus de mon âge, je suis maintenant officiellement sexagénaire. Dehors dans le goulag occidental une voiture fait crier ses pneus j’entends la sirène d’une voiture de police… Je crois être remis de cette grippe, de ces malaises qui je crois viennent du climatiseur du trop brusque changement de température. Encore une fois je pense à la « magnifique » Sandra et à son vivre dans la nuit https://www.youtube.com/watch?v=pvOcRPw9X0o  La nuit c’est le royaume des freaks de toutes les sortes. J’ai un peu de difficulté à m’identifier à mes collègues prestataires. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!

Bernard