dimanche 3 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’était sympathique dans le parc, une conversation touchante avec l’ami des sujets dont je parle pas souvent, on aime bien revenir sur notre enfance si différente mais a contrario similaire. On était des enfants on aimait la bande dessinée, lui est tombé malade moi j’étais déjà intoxiqué et déprimé. Je dis merci à la douce pour la sortie d’hier… Étrangement je panique sur les voitures qui stationnent et sur les voisins qui discutent dans le corridor. Oui! Oui! C’est un journal intime quand même y’a des choses que je vous raconte pas, j’écoute la voix qui s’impose là… Je pense acheter un livre, un recueil de bande dessinée, c’est pas très sérieux je suis loin de la critique de la raison pure de Kant… La raison parfois j’en ai pas beaucoup quand je tombe dans la paranoïa. Maintenant je réalise qu’avec l’ami on a un rituel dans le parc, c’est bien on échange… C’est dimanche je cherche comme toujours quoi vous écrire parfois je coupe les ponts qui m’amènerais à vous écrire autre chose, ma vie se transforme pas, je suis rendus au point où j’aime vivre dans le goulag occidental. Je suis loin de la révolte j’accepte mais je ne regrette pas… Vous voyez je me dirige vers mes thématiques préférés, je veux vous distraire vous amuser, j’y arrive pas… L’humour vous savez c’est pas mon fort, parfois je rie mais c’est pas dans ce que j’écris, y’en a qui vendrais leur mère pour une joke d’une ligne, un one liner, je suis pas capable… Ça sent bon, j’ai fait chauffer mon restant de quiche, le quotidien à plein.  Je pense que je vais me faire mal avec la douce, je suis encore je crois dans une relation impossible… Je sais pas pourquoi parfois je cherche à me faire mal, problème d’estime de soi? Hier j’ai mangé un smoothie chez mon amie, j’ai pas l’habitude de manger ça c’était bon… Je pense à Duvernay c’est de là que viens la douce, dans ma jeunesse j’ai bummé avec des gars qui venaient de là. Mais non aujourd’hui je me crucifierai pas ni ne me stigmatiserai, ça fait pas, comme souvent, de très belles phrases… Parfois le bonheur il est là, je me répète, quand je vous écris, j’oublie parfois qu’il y a des lecteurs lectrices qui arrivent en cours de route. « S’il fallait qu’un jour la vie t’arrache à moi »-Marjolaine Morin. L’amour la maudite amour, quoi faire de ça? On accroche et ça y va, faudrait que j’arrête avant ça. Je sais pas pourquoi le mot psaume apparait, c’est justement pas ça que j’écris, je connais pas les différents genres littéraire. Mon écran et mon clavier sont pas bénis quand même parfois je prie, pense à ce café pris dans un magnifique Bed and Breakfest de Thurso. Ouais! L’ami me disait que cinq cent mots ça avait pas de sens pour un journal intime voilà! Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 2 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai rien de bon dans la tête cet après-midi. C’est samedi, je m’ennuis un peu. J’attends que la douce me téléphone. Je suis pas mal vide j’ai plus rien en mémoire je crois que je vous ai tout raconté même la fois où en courant après ma sœur j’ai cassé une vitre de la porte et me suis coupé le poignet, j’ai encore la cicatrice, le patriarche avais fait un bon pansement. Ce qui me préoccupe le plus c’est mon voyage à Washington, le transfert des bagages entre Toronto et Washington, la distance et le transport entre l’aéroport Dulles de Washington et l’hôtel. Ça sert à rien de trop m’en faire je verrai quand je serai rendu là. Je me souviens un peu de Toronto j’y étais allé pour un tournage https://www.youtube.com/watch?v=L2aflg_1z78  Je reviens avec mes vieilles affaires c’était il y a trois ans. Montréal-Toronto c’est pas compliqué. http://www.douglas.qc.ca/videos/184 J’ai décidé de vous placer différent vidéo que j’ai fait http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a . Voilà c’est narcisse qui vous parle aujourd’hui… Différentes expériences vidéos comment dire « Papi fait du cinéma ». Surtout croyez pas que vous êtes à l’abri de la maladie, prenez soin de vous, moi je me rétablis et j’apprécie beaucoup ma famille et les gens qui sont autour de moi. Je suis heureux que ma phase aigüe sois terminé… Je crois que mes lecteurs et leur Courailleuse sont revenu du camping. Cet après-midi le goulag occidental est tranquille. Je pense à ce que j’écris essais de traduire mon état d’esprit, règle le climatiseur. Ouais! Faut dire que dans une vie y’a toujours des passages difficiles, je crois que les miens ont duré plus longtemps que d’ordinaire… Je sais pas si mon neveu nouveau papa me lis, si oui j’aimerais qu’ils prennent le temps de regarder la vidéo poète maudit, qu’il me dise ce qu’il en pense… Là je pense à une photo de Toronto, je sais pas si je vais la trouver, quand je mange ça va mieux, je vous écris ça c’est banal et d’une bêtise… « la maudite machine qui t’a avalée »-Pierre Flynn https://www.youtube.com/watch?v=RYezkfL2a0U . Je sais pas si ça fait du sens de rajouter des hyperliens dans ce que j’écris. Je crois que ça montre bien la faiblesse de mon écriture… Ça sille dans mes oreilles, j’essais d’écrire avec bonheur j’y arrive pas, je suis tranquille chez moi et j’ai le souvenir de cette maison de chambres où j’habitais c’étais laid, on parlais anglais dans la Petite-Bourgogne, je suis heureux d’avoir quitté cet univers de souffrant… Je pense au loyer d’un huit et demi dans Hochelaga-Maisonneuve c’est certainement cher. Je sais pas pourquoi je vous écris ça peut-être parce que c’est la fin de semaine des déménagements en tout cas moi je déménage pas… Je reste ici bien assis a essayer de faire de la poésie, la poésie ici c’est pas de ça qu’il s’agit enfin vous avez une idée. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 1 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore ce soir je vais essayer de mettre en mots mon senti… Je vois d’ici les rigolos qui jouent avec le sens. J’ai souvenir d’avoir gagné une médaille d’honneur à l’école primaire, ça veut rien dire c’est des vieilleries. C’est difficile de vous dire comment je me sent, j’ai bien mangé une quiche provençale… Normand Mailer a écrit « Real men dont eat quiche »… Je crois pas ça. Je suis dans le même état que d’habitude, j’écoute ce que ça me dis. Cet après-midi je suis allé lire dans le parc. Y’avait de jeunes punks avec leurs chiens, ils étaient assis sur la table de pic-nic les chiens étaient aussi monté dessus comme si les tables c’était pas fait pour manger, c’est des anglophones qui se donnent des airs… Souvenirs de L’école Jeanne-Lajoie pas loin au coin y’avait un casse-croûte sur le coin nord-ouest une épicerie, au coin nord-est le magasin chez Marguerite au coin nord-ouest et une pharmacie coin sud-ouest. On jouait en bas mais on traversait rarement la rue parfois pour jouer sur le terrain de l’école. C’est pas fort ce soir, y’avait aussi les voisins, les copains Daniel, Michel et Paul ils venaient d’un autre pays je me souviens plus lequel. Je crois que je l’ai jamais su. « Que sont mes amis devenus que j’avais de si près tenu et tant aimé »-Ruteboeuf. Y’a ce gars à Terrebonne qui m’appelait le gars de la ville, il croyait pas si bien dire… J’ai souvenirs d’avoir loué une chambre où un jeune garçon qui vivait pas loin m’étrivait. « Chambre à louer »- Carlos Labrosse https://www.youtube.com/watch?v=touLEPseA8M  Souvenir aussi de ce jeune homme aujourd’hui décédé qui voulait vivre dans un château écoeuré des coquerelles chez lui. Je cherche à me souvenir quand ma vie a tournée, j’étais toujours en crise, pour un gant de baseball pour des raquettes pour un vélo, je voulais que ce soit les mêmes que ceux des gars. Dans la maladie j’ai essayé de faire du jogging mais ça donnait rien je restais psychotique. Un complexé psychotique pervers c’est pas jolie jolie, toute cette folie m’a suivis longtemps encore aujourd’hui parfois j’ai des poussées mais je me rétablis… C’est tranquille dans l’édifice… J’ai détesté mon adolescence je crois que je vous l’ai déjà écrit, c’est difficile de faire du neuf avec du vieux. Ma mère m’avait sermonné parce que je m’en étais pris à une fille qui avait frappé ma sœur. J’ai longtemps eu peur de toucher aux femmes je sais pas si c’est à cause de ça. Je me censure, je crois que je suis arrivé au bout de mon discours intérieur… Maintenant je suis plus dans la névrose comment dire? Scriptée? Écrite? Pourtant on m’a toujours dis qu’écrire c’est bon pour la santé mentale. L’amie viens de me téléphoner je lui ai dis que je la rappellerais quand j’aurai terminé de rédiger ceci. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 30 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Belle journée aujourd’hui, je commence la rédaction de ceci avec une pensée pour les amis qui se débattent avec l’alcool et les drogues… Y’a ce gars tout à l’heure dans l’autobus qui parlait de quelqu’un qui s’était accroché, il en parlait sans pudeur dans son cellulaire. J’ai cru reconnaitre une sorte de « control freak », un détenu libéré… J’arrive pas à continuer, j’attends que l’amie me téléphone… Ai passé une partie de la soirée avec l’amie, je lui raconte, un peu comme pour vous, la même histoire. Dehors on entend les motos, je cherche à vous dire comment je me sens, elle est très jolie l’amie… C’est la nuit je vous écris, on est allé dans le parc on a discuté. Je crois qu’avec le temps le goulag occidental commence à avoir du sens… Je sais vraiment pas quoi vous écrire ce soir, je sonde mon âme, je plonge dans l’abime émotif pour essayer de vous traduire ça en mots… Je l’embrasse la belle, je l’embrasse pourtant je me sent mieux qu’à vingt ans le malheur collant. « Je pense à toi mon amour ma bien aimée, ne m’abandonne pas mon amour ma chérie »-Amadou & Mariam https://www.youtube.com/watch?v=8dO8xnMCNK0 . Voilà où j’en suis avec tout ça… Aujourd’hui j’ai entendu personne siffler à mon passage. Ai mangé une pomme, l’amie elle coupe mon angoisse. C’est jamais trop clair ce que je vous raconte… Si vous aimez les liens avec la musique faite le moi savoir, y’en a un qui trouve ça trop facile. Je le répéterai jamais assez c’est pas de l’art que je fais c’est de l’artisanat… Les artistes ils y vont de façon sophistiquée… Cette nuit je suis heureux, parfois le bonheur c’est pas grand-chose… « Je voudrais voir la mer »- Michel Rivard https://www.youtube.com/watch?v=hcCZsLgh5Ks Vous allez rire de ce que je fais de ce que j’écris, l’idée c’est de durer et de donner… Tiens! Tout à coup je pense à l’art-nouveau et au post-modernisme… Je sais ici c’est pas de ça qu’il s’agit je dirais que c’est du kitch dans la lignée du restaurant Miami sur la rue Sherbrooke à Montréal. Je suis pas Zilon non plus et son art de la rue… J’ai plein de gros mots qui me passent par la tête, gros chien sale par exemple… J’avance lentement dans mes écritures, je regimbe et rebiffe sans vraiment savoir ce que j’écris… Je pense à Réginald le bênet du parc où on s’amusait, un jour il est disparu on a regretté un peu sa sagesse naïve… Au fond j’en veux pas à personne avec mon écriture de prolétaire. Je mange des Life Savers, j’aime bien les bonbons. Lentement la nuit avance, on aurais aimé y’a longtemps que je sois médecin mais j’ai peur du sang maintenant je pense à l’analyse encore une histoire de fou. Je suis pas mal un gars de la campagne enfermé dans le goulag occidental. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 29 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est une journée pathétique mais oui! Émouvante, les gens vont se mettre beau pour sortir, l’un à la banque l’autre au marché, ils vont payer leurs dettes, s’acheter des cigarettes et si ils en reste prendre une petite bière à la brasserie et rencontrer les amis. Le lendemain y’auras plus rien comme je dis souvent comment budgetter rien… Y’en a qui vont prendre le taxi pour se rendre à la caisse changer le chèque parce qu’ils ont pas le dépôt direct. On va acheter tout ce qui nous a manqué pendant le mois, récupéré les choses qu’on a laissé au pawnshop et là aussi prendre une autre petite bière… Je me souviens d’avoir déménagé quelqu’un dans Hochelaga- Maisonneuve et de m’être sentis cheap parce que je me suis fait payer. J’ai longtemps vécu ça cette journée des bienheureux, parfois pour arriver on paye pas un compte et dans les cas plus graves le loyer en attendant d’être expulsé. Je comprends aussi ceux qui veulent mourir cette journée là, y’en a pas assez pour vivre c’est pas rien qu’une badluck le malheur quand ça vous tombe dessus… J’aurai vécu une vie de travail subventionné, de chômage et d’aide sociale, toujours instable… Je me demande si on laisse sortir plus de monde de l’hôpital psychiatrique la journée du « chèque » ce mois ci ça adonne avec la fin-de-semaine ça va swinger à la brasserie des gagnes petits. Moi j’essaye de pas trop faire dur mais j’ai aussi ma routine de béesse, je reste tranquille pendant que tout le monde s’agite, trois quatre cent mille personnes qui vont essayer de vivre décemment une couple de jours, des épouvantails à travailleurs à qui ont fait peur en les menaçant de devenir prestataires si ils ne conforment pas à l’ouvrage. Je sais c’est plus compliqué que ça, je mange quand même mes « bas ». Ouais!!! Grosse journée pour la SAQ et dans quelques jours ce seras grosse journée pour les soins psychiatrique… Pour bien faire aurais fallu que je reste balayeur toute ma vie ça m’aurais avancé à rien, je pense au voisin qui a toujours fait ça et qui est dans la solitude même si il travaille, c’est l’univers du gagne-petit, l’orgueil d’être travailleur dans un milieu de fous. Y’a les pushers aussi qui vont récolter en laissant un petit sac derrière pour garder le client bien accroché… Hier à la télé on a montré comment le crystal meth détruisais une personne en quelques mois, faut se tenir loin de ça, comme disait l’ami hier, je veux pas mourir. Laissez moi vous dire que l’aide sociale c’est pas de l’argent facile on peine a survivre, je pense à ces mamans et à leurs enfants, il est deux heure huit ça fait une couple d’heures que le bar est plein, on gèle sa détresse. Je vais pas plus loin que là, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye bye!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’y remets encore une fois. Le mois de juin tire à sa fin on a une pensée pour notre lecteur designer retraité de L’Outaouais, c’est son anniversaire bientôt… C’est lourd en cette fin d’après-midi, ce matin j’ai fait les courses ai rencontré un ami très cher, on a discuté un peu, il s’en allait au travail. Avant c’est le genre de chose qui serait pas arrivé on se serait pas parlé. Je sais pas pourquoi j’ai la larme à l’œil… C’est difficile je suis désoeuvré… C’est toujours la question du travail de mon rapport avec l’autre, comment j’y arrive pas de toute façon je suis trop vieux, allez! Allez! Allez! Je crois que moi aussi j’ai droit à la retraite, cet après-midi, j’ai rêvé que je travaillais pour un ami, un ancien patron, j’ai vu son camion et je me suis réveillé en me demandant ça faisait combien de temps que j’avais pas travailler… Plus de vingt- cinq ans, j’ai été très malade bien que je n’aime pas me déresponsabiliser avec la maladie… Je plonge dans mon monde intérieur ces voix qui me persécutent, ces voix que je crois inventer quand je vous écris j’ai le contrôle sur elles… Je me souviens avoir bu de l’urine, j’en suis presque mort en vomissant c’est dégueulasse. Je le méritais bien… J’aimerais écrire de belles choses. Je passe mes voyages en revue, Besançon, Lille, Paris, Milan, Trieste,La Guadeloupe, Boston, La Havane, Varadero, Londres et New-York ça fait beaucoup de voyages en peu de temps. Je ne pense plus comme un alcoolique actif j’ai pas envie de dénigrer personne… Je vous écris en pensant aux actualités télévisées ce soir je vais les rater et c’est pas grave. Vous allez me dire t’est qu’un pauvre cave c’est Vrai! Je crois que la ville et l’hôtel que j’ai préféré c’est Trieste. Je discutais avec un lecteur de la fin de ces voyages, il m’expliquait que ça dure un temps, les institutions peuvent pas toujours resté fermer sur elle-même, faut qu’elles voient ailleurs ce qui se fait. Disons que mon tour est maintenant passé, les voyages je les ferai à mes frais. Je pense à ma si bonne lectrice ex PDGA, c’est à elle que je dois tout ces voyages là, merci! Je sais bien du goulag occidental proviens pas de la grande littérature quoi que plus j’écris, plus j’aime ça. Encore de la douleur ce soir, j’espère que je blesse personne. J’écoute! J’écoute! J’écoute! Et la shop est fermée, je produis que des mots j’en fais industrie en passant par la pharmacie. C’est étrange chaque phrase que j’écris sonne comme la dernière, je suis souvent plus mal à l’aise quand je suis dans un groupe que seul… Je pense que je devrais faire une retraite fermée et prier… Je me soignerai pas dans le bain de foule du festival de jazz. En attendant je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a plus!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, la journée seras plus fraîche aujourd’hui, c’est la nuit, y’a pas de sirène qui déchirent le silence… C’est plus ardue pour écrire, toujours le silence intérieur. Je sais ça fait deux fois que j’emploi le même mot c’est parce qu’il est important… J’ai hâte que  l’amie danseuse me téléphone. Je pense à l’époque peace and love à la musique https://www.youtube.com/watch?v=zSAJ0l4OBHM  à quand on a cessé d’être romantique, y’avait quand même de belles valeurs là-dedans, c’était la culture pop vous me direz à New-York on en était déjà au punk, quand même y’a eu de belles et grandes chansons, j’avais quinze ans je n’étais plus un enfant, juste perdu comme un adolescent. Je suis entré dans l’hôtel California https://www.youtube.com/watch?v=lrfhf1Gv4Tw  et j’en suis jamais sorti. J’ai pas fait le tour de l’Amérique je suis resté dans ma banlieue montréalaise américaine. Je buvais à l’hôtel… Comme toujours j’essais de toucher à mon senti si je pouvais écrire en vous touchant de la même façon que ces chansons de la « belle époque ». Je  pense au film Easy Rider où le motard se fait descendre à la toute fin. https://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8 . La vie est quand même dure c’est difficile d’apprendre, non! C’est pas du cinéma quoi que d’une façon ce sont des îcones américaines, je pense à la revue Rolling Stone et à l’huile d’olives . Elvis Gratton dirais je suis un québécois français d’Amérique… Pour le reste je vais évoquer les copains du temps l’époque où on passait des soirées dans le sous-sol à écouter de la musique. Je sais pas à quel moment j’ai commencé à prendre de la dope mais ça m’a scrapé bein raide, tout ce temps à réfléchir sur la contre-culture et à habiter chez papa incapable de m’assumer. Maintenant je vole une phrase « J’ai pas de talent pour vivre »-Anne-Marie Gélinas. J’ai mal, un peu mal, je choisis de ne pas me dénigrer, la douleur est présente dans le plexus solaire c’est pas cardiaque c’est émotif. J’écoute et j’entends les climatiseurs des voisins, j’aimerais ça grandir un peu m’accepter mais pour moi ça rime avec silence. Je sais je suis narcissique c’est pas la première fois que je vous le mentionne, j’irai péter le miroir et les bouteilles pour ensuite me couper la gorge avec les éclats. Vous voyez c’est douloureux cette nuit, y’a toujours ce gars à la taverne, ce gars qui tiens plus debout saoul et qui veux pas rentré chez lui, c’est moi à un moment de ma vie… Ça m’étonne toujours de pas entendre de bruit dans l’édifice je touche du bois. Encore une fois j’ai raté la chance que j’avais de vous écrire mon monde intérieur… Pourtant ce que vous venez de lire c’est mon intériorité un peu superficielle je l’avoue… Les rayons de l’écran m’éveillent, mon cerveau est au ralentis. Je vous ai écris encore une fois. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard