mercredi 29 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’y remets encore une fois. Le mois de juin tire à sa fin on a une pensée pour notre lecteur designer retraité de L’Outaouais, c’est son anniversaire bientôt… C’est lourd en cette fin d’après-midi, ce matin j’ai fait les courses ai rencontré un ami très cher, on a discuté un peu, il s’en allait au travail. Avant c’est le genre de chose qui serait pas arrivé on se serait pas parlé. Je sais pas pourquoi j’ai la larme à l’œil… C’est difficile je suis désoeuvré… C’est toujours la question du travail de mon rapport avec l’autre, comment j’y arrive pas de toute façon je suis trop vieux, allez! Allez! Allez! Je crois que moi aussi j’ai droit à la retraite, cet après-midi, j’ai rêvé que je travaillais pour un ami, un ancien patron, j’ai vu son camion et je me suis réveillé en me demandant ça faisait combien de temps que j’avais pas travailler… Plus de vingt- cinq ans, j’ai été très malade bien que je n’aime pas me déresponsabiliser avec la maladie… Je plonge dans mon monde intérieur ces voix qui me persécutent, ces voix que je crois inventer quand je vous écris j’ai le contrôle sur elles… Je me souviens avoir bu de l’urine, j’en suis presque mort en vomissant c’est dégueulasse. Je le méritais bien… J’aimerais écrire de belles choses. Je passe mes voyages en revue, Besançon, Lille, Paris, Milan, Trieste,La Guadeloupe, Boston, La Havane, Varadero, Londres et New-York ça fait beaucoup de voyages en peu de temps. Je ne pense plus comme un alcoolique actif j’ai pas envie de dénigrer personne… Je vous écris en pensant aux actualités télévisées ce soir je vais les rater et c’est pas grave. Vous allez me dire t’est qu’un pauvre cave c’est Vrai! Je crois que la ville et l’hôtel que j’ai préféré c’est Trieste. Je discutais avec un lecteur de la fin de ces voyages, il m’expliquait que ça dure un temps, les institutions peuvent pas toujours resté fermer sur elle-même, faut qu’elles voient ailleurs ce qui se fait. Disons que mon tour est maintenant passé, les voyages je les ferai à mes frais. Je pense à ma si bonne lectrice ex PDGA, c’est à elle que je dois tout ces voyages là, merci! Je sais bien du goulag occidental proviens pas de la grande littérature quoi que plus j’écris, plus j’aime ça. Encore de la douleur ce soir, j’espère que je blesse personne. J’écoute! J’écoute! J’écoute! Et la shop est fermée, je produis que des mots j’en fais industrie en passant par la pharmacie. C’est étrange chaque phrase que j’écris sonne comme la dernière, je suis souvent plus mal à l’aise quand je suis dans un groupe que seul… Je pense que je devrais faire une retraite fermée et prier… Je me soignerai pas dans le bain de foule du festival de jazz. En attendant je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a plus!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, la journée seras plus fraîche aujourd’hui, c’est la nuit, y’a pas de sirène qui déchirent le silence… C’est plus ardue pour écrire, toujours le silence intérieur. Je sais ça fait deux fois que j’emploi le même mot c’est parce qu’il est important… J’ai hâte que  l’amie danseuse me téléphone. Je pense à l’époque peace and love à la musique https://www.youtube.com/watch?v=zSAJ0l4OBHM  à quand on a cessé d’être romantique, y’avait quand même de belles valeurs là-dedans, c’était la culture pop vous me direz à New-York on en était déjà au punk, quand même y’a eu de belles et grandes chansons, j’avais quinze ans je n’étais plus un enfant, juste perdu comme un adolescent. Je suis entré dans l’hôtel California https://www.youtube.com/watch?v=lrfhf1Gv4Tw  et j’en suis jamais sorti. J’ai pas fait le tour de l’Amérique je suis resté dans ma banlieue montréalaise américaine. Je buvais à l’hôtel… Comme toujours j’essais de toucher à mon senti si je pouvais écrire en vous touchant de la même façon que ces chansons de la « belle époque ». Je  pense au film Easy Rider où le motard se fait descendre à la toute fin. https://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8 . La vie est quand même dure c’est difficile d’apprendre, non! C’est pas du cinéma quoi que d’une façon ce sont des îcones américaines, je pense à la revue Rolling Stone et à l’huile d’olives . Elvis Gratton dirais je suis un québécois français d’Amérique… Pour le reste je vais évoquer les copains du temps l’époque où on passait des soirées dans le sous-sol à écouter de la musique. Je sais pas à quel moment j’ai commencé à prendre de la dope mais ça m’a scrapé bein raide, tout ce temps à réfléchir sur la contre-culture et à habiter chez papa incapable de m’assumer. Maintenant je vole une phrase « J’ai pas de talent pour vivre »-Anne-Marie Gélinas. J’ai mal, un peu mal, je choisis de ne pas me dénigrer, la douleur est présente dans le plexus solaire c’est pas cardiaque c’est émotif. J’écoute et j’entends les climatiseurs des voisins, j’aimerais ça grandir un peu m’accepter mais pour moi ça rime avec silence. Je sais je suis narcissique c’est pas la première fois que je vous le mentionne, j’irai péter le miroir et les bouteilles pour ensuite me couper la gorge avec les éclats. Vous voyez c’est douloureux cette nuit, y’a toujours ce gars à la taverne, ce gars qui tiens plus debout saoul et qui veux pas rentré chez lui, c’est moi à un moment de ma vie… Ça m’étonne toujours de pas entendre de bruit dans l’édifice je touche du bois. Encore une fois j’ai raté la chance que j’avais de vous écrire mon monde intérieur… Pourtant ce que vous venez de lire c’est mon intériorité un peu superficielle je l’avoue… Les rayons de l’écran m’éveillent, mon cerveau est au ralentis. Je vous ai écris encore une fois. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 28 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi c’est la flotte, journée parfaite pour la lecture. Je pense aux lecteurs en camping j’espère que les orages sont pas trop violent. Cherchez moi pas de job, je suis trop vieux pour retourner sur le marché du travail. Le temps a passé si vite c’est à faire peur. Je contribue à ma façon à la bonne marche de la société. J’essais comme tout le temps de vous décrire mon monde intérieur, je suis plus capable d’écrire sans interruption ce que je pense. Oh là! Oh là! Ce serait toujours possible mais ça demande beaucoup d’énergie chose que j’avais a trente ans mais que je n’ais plus à soixante. Si écrire permet de garder une bonne santé mentale, je crois que j’éloigne la schizophrénie, y’a pas de remède miracle faut le faire c’est tout… Étrangement je pense à mon père, le patriarche disparus, il aimait bien chanter mais pour parler, exprimer ses émotions c’était autre chose et y’a eu ces temps difficiles pour moi où il m’aidait a déménager, c’était l’enfer de vivre dans un sous-sol sombre… J’allais à l’école des décrocheurs à Laval, je voyageais sur le pouce en hiver en partant de Terrebonne c’était loin dans l’ouest de Laval. J’ai jamais réussis à avoir de diplôme pour me dénigrer je dirais que je suis un taré. Je reviens au présent j’ai fait mon chez moi dans le goulag occidental, bientôt ce seras la journée du déménagement, je pense aux lecteurs d’Aylmer qui vendent leurs maisons, j’espère pour eux que ça va se faire bientôt… Oui! Je suis heureux de pas avoir a me déplacer encore une fois cette année dans ma jeunesse je déménageais à tous les six mois, c’étais l’enfer. Tout à coup une éclaircie, le soleil reviens, je suis incapable de vous nommer les sentiments que j’ai en moi, c’est pas que je suis insensible, je suis incapable de dire quand la douleur n’y est pas, le bas schizophrénique les voix sont parfois absentes quand au haut l’impression de toute puissance je préfère le garder loin. Je vous écris ça de cette façon c’est pas exactement ça mais c’est une image. Tiens! Un petit souvenir de bière que j’avais appris à ouvrir sans ouvre-bouteille, j’accotais le capuchon dentelé sur le bord d’un morceau de métal, souvent une porte de voiture parfois un canif et je donnais un coup la bouteille s’ouvrais comme par magie, c’est une autre histoire d’ivrogne. J’ai mangé des biscuits salés ça m’a coupé l’appétit… Disont que je m’appelle pas Lacan pour vous parler du ça dans mon écriture, vous ferez l’analyse vous-même c’est simple… Je veux pas faire de phrases laides. C’est parfois difficile. « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. J’avance lentement dans ces écrits, j’espère que ça vous fait plaisir, moi, quand j’ai terminé je suis content je suis heureux. Je ne devrais pas vous le dire. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’hésite à vous écrire. Je me questionne sur la portée de ce « journal intime » pense aux soldats dont on censurait le courrier. Ici rien de ça juste l’immense solitude de la maladie. Je vous l’ai déjà écrit, c’est moins pire, rien n’empêche… J’étais barbu et j’ai souffert, c’est rigolo comme phrase, je crois que la barbe c’était à l’image de Karl Marx, y’avait, y’a ça dans ma schizophrénie des idées politiques de gauche, je pense qu’elles étaient liées à ma révolte contre le paternel… Semble que le goulag est un terrain propice aux communistes, ils y ont même une librairie… Je pense à ce jeune militant qui a lancé une boule de papier au premier ministre… C’est pas de l’envergure du FLQ mais qu’est-ce qu’il en reste qui se souviens du manifeste même la gauche parle maintenant d’économie de marché, y’a bien l’Espagne et son Podemos, la Grèce aussi… Dehors quelqu’un claque la porte, le communisme c’est des idées de petit bourgeois qui n’a vraiment jamais eu faim pourtant des écrits politiques y’en a plein. Je suis trop vieux pour manifester mon anarchisme, j’aime pas beaucoup les casseurs du black block… Les gens veulent travailler se payer des vacances l’été, mettre de l’essence dans la voiture et partir, ils en demandent pas beaucoup. Ça m’a mené où d’avoir des « idées » politiques de gauche, nulle part… Je crois que j’étais, que je suis plutôt un pervers. Je pense à mon voyage je sais pas si ce que j’écris va me causer des ennuis. Lentement le jour se lève pendant que j’écris mes idioties. Je pense aux français qui faisaient la cueillette des pommes, ils avaient jamais entendus parler de l’affaire Dreyfus, une vieille histoire française dont on ne parle plus. Ce matin je suis assez loin de mon senti, j’ai sommeil, j’essais quand même de vous écrire. Y’a un parfum de soupe… Je reviens encore avec cette bonne femme au Burger King américain qui voulait m’envoyer à la guerre, une crisss de folle! Je crois que j’ai des lecteurs en camping à Granby et d’autre qui s’en vont aux Îles-de-la-Madeleine, je leurs souhaite de bonnes vacances… Je pense aux excellentes brochettes b.b.q du lecteur retraité d’Aylmer… Je sais c’est idiot d’avoir cru ça ces idées de gauche, je pense à cette revue de bandes dessinées d’il y a longtemps ça s’appelait Vaillant, j’en ai beaucoup lu. Mardi, dernière semaine de juin, j’essais de préparer mon voyage à Washington, ça devrais être bien j’ai lu de la documentation sur le Smithsonian, j’ai hâte d’être là… J’arrête ça la les sciences politiques je crois plus à la démocratie qu’à la tyrannie. Le jour s’est levé, mardi matin, je cherche comme toujours comment terminer, le goulag occidental se réveille, ils attendent l’autobus s’en vont au métro, le boulot encore parfois dans un sweat shop, c’est pas drôle. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 27 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense à mon voyage à Washington bientôt… Chez moi c’est frais et c’est une belle fin de journée ensoleillé. Ce midi je suis allé manger au Saint-Hubert avec les amis. Je suis partis tôt parfois les groupes ça m’énerve. J’ai dit ce que j’avais à dire… Juin s’en va lentement bientôt on sera au cœur de l’été. J’ai un peu le track pour mon voyage on m’a dit que c’est normal. Ce soir je me bats avec les mots, je veux tellement vous dire c’est difficile… Je crois que j’ai déplu à ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais quoi qu’elle est peut être occupé avec ses petits gars où au potager. Ce soir j’ai joué aux cartes et j’ai gagné une partie… Après je suis monté regarder les actualités de TV5 semble que l’avion d’Egyptair c’est un accident. Je suis ému quand je pense à l’amie danseuse… Ai monté un peu le climatiseur je veux juste qu’il s’arrête quelques instants. Je vous dirais que cette lourdeur que je vivais avant elle est disparue. Je pense à mon neveu qui travaille en cuisine j’espère qu’il est heureux… Je trouve ça étrange quand on me demande « à part ça, ça va bien? » À part quoi? Les gens ont parfois de ces expressions, bein oui! À part la schizophrénie paranoïde ça va bien, autant que bien aller se peut. Ce soir j’ai appris qu’un de mes écrivains préféré était décédé, Maurice G. Dantec, j’ai envie d’écrire un spécialiste de la prospective fiction, un écrivain fertile et érudit, il va me manquer, il vivait à Montréal et étais de trois ans plus jeune que moi. Mes pensées sont pour ses proches. Quand je vous écris comme ça, je vois pas le temps passé, y’a une espèce de coach littéraire qui m’envoie des courriels pour m’aider à écrire, ça m’intéresse pas, je suis seul devant et avec les mots, j’essaye de me débrouiller. Mes activités sont suspendues pour l’été, elles vont reprendre en septembre. J’écris toujours, l’écriture laisse pas vraiment de place aux vacances. J’essaye de rester loin de mes thématiques préférées pourtant… Ce midi on discutait des alcooliques qui manquaient jamais une journée de travail et souffraient de présentéisme, un six pack tous les soirs pour être capable de se présenter à l’ouvrage le lendemain. Je simplifie c’est plus compliqué que ça… Le climatiseur viens de redémarré… Dehors comme souvent une voiture klaxonne… Je pense aux beaux quartiers de Paris où ils construisent des HLM certains résidents sont pas d’accord… Ici c’est le contraire on gentrifie, les HLM sont jamais suffisants, les loyers privés inabordable, je pense aux hypothèques des propriétaires qui voulaient faire une piastre. Je sais pas pourquoi je vous écris ça j’y connais rien. J’ai jamais eu de talent avec l’argent. J’ai peur d’écrire pourtant je le fait c’est une façon de me rétablir, je vous l’ai déjà dit. Je termine, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 26 juin 2016

Au présent


Rebonsoir! Rebonjour! Me revoilà déjà, j’ai dormis un peu mais je suis réveillé après un cauchemar dont je me souviens plus. Ai mangé des toasts et du fromage. Je me sens étrange devant cette nuit vide. Bientôt lundi plusieurs d’entre vous sont en vacance, ce midi je suis invité chez Saint-Hubert pour la fin de la saison du groupe d’entraide. J’ai toujours le parc Médéric Martin en tête depuis qu’ils l’ont retravaillé il est magnifique… De beau bancs neuf des sculptures, du gazon et du gravier c’est superbe cette allée bordés d’arbres. Je pense à la difficulté de faire du neuf en art. Je sais pas comment nommer ça du post-post-moderne? Tout a été revisité une où deux fois http://www.dailymotion.com/video/xlj4d8_une-machine-a-fabriquer-de-la-merde_tech Cloaque! On auras tout vu dans l’inutile et on appelle ça de l’art. J’ai pas un grand discours là-dessus me semble qu’il y a de l’art plus noble, c’est encore une mise en scène décadente de l’humanité. Je crois pas que l’écrivain que j’essais d’être doit se poser là-dessus… Pendant ce temps là y’a des migrants qui cherchent un abri, qui meurent, on a tout vu, les gens simples veulent vivre, ils en sont pas à une « réflexion » sur le système de digestion, on nourris la machine mais eux ont faim. Je pense à la « Fontaine » de Marcel Duchamp, un urinoir joyau de l’art contemporain https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_(Duchamp)  me pose des questions, il en est où le peintre qui peint encore des paysages, des portraits, moi j’écris et si je me fie à ces deux œuvres ça a pas de sens on produit que des déchets. Ce soir y’a pas a dire je suis dans la merde… Y’a comme une bataille de la décadence moi je crois à l’art brut https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_brut  qu’on peut aussi appeler l’art crû contrairement aux œuvres que je vous ai présenté précédemment dans ce texte qu’on peut dire cuite. Je peux pas me réclamer de ça, je suis cuit j’ai une amorce de discours. Je continue quand même, je dis que mon écriture est schizophrénique, le geste se fait en bobette près de la psychose avec un climatiseur qui je crois il y a longtemps m’aurait évité des hospitalisations. Ça parait simple d’écrire mais c’est difficile, j’aimerais être plus naïf, vous me direz tu l’est déjà beaucoup, rien n’empêche les lecteurs de dire que les écrivains c’est des beaux grands chiens sales… Y’a l’amorce de quelque chose dans ça mais j’y arrive pas. Je reviens à l’amie danseuse qui a besoin de parler, besoin d’être écoutée, je vais tendre l’oreille… C’est vraiment la nuit dans le goulag occidental. Je me souviens du sac de couchage frais en camping. Je suis devenus très urbain, j’ai oublié la nature, le bois, la pêche… Je peux pas écrire sur la ruralité y’a trop longtemps que j’ai mis les pieds dans un rang bien que j’ais l’écriture d’un habitant qui se lève pour faire le train. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et meilleure j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Souvenir d’un temps où on préparait des magazines pour la poste avec les amis. C’est terminé… Ce soir j’ai mangé une côtelette de porc avec une carotte et pomme de terre. Je cherche à vous dire comment je me sens, léger peut-être je ne sens pas la lourdeur de la chaleur. C’est difficile de décrire mon monde intérieur pourtant ma prose devrait être évocatrice. Sur la rue une voiture klaxonne… J’étais content de la visite de mon amie hier c’étais bien… C’est calme dans ma tête, je pense au parc Médéric Martin où je prends le café avec l’ami, quand je mange je suis plus calme, moins anxieux, l’après-midi tire à sa fin. C’est un peu épeurant ce sentiment de vide intérieur pourtant un rien stimule ma peur. Parfois je crois n’avoir plus rien a dire. Je sais pas pourquoi je pense à Albert Camus, un vrai homme de lettre celui-là. J’écris encore un peu pour me racheter, un peu pour la rédemption. Je pense aux rockeurs sanctifiés de Francoeur. J’ai jamais rocké, j’ai jamais roulé. Je suis pas de ceux là, je travaille seul loin des motos, loin de la maine.  J’écoute ce que ça dis tantôt je vais écouter les actualités et ça va m’angoisser. Je devrais pas me déranger avec ça et vivre une journée à la fois. Le temps file quand j’écris, je suis bavard ici… Un silence c’est jamais mauvais pourtant certain sont mort de s’être tue, une phrase assez laide ici je la laisse là pour m’amuser. La semaine passée j’ai vu une limousine ça m’impressionne toujours, les vitres teintées, on se demande quelle célébrité est assis là- dedans a nous regarder. Ce soir je suis pas tellement inspiré, où je prends tout ça ces mots? « Je suis même pas sortis une fois aujourd’hui »-André Paiement. Je pense que je vais vous placer une photo de ma baignade chez mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes l’an passé. Ça passe vite déjà un an de ça, faut se dépêcher de bouffer l’été, on va mettre le nez dehors et ça seras l’automne. Cette année on a une fin de semaine de la Saint-Jean comme jamais, soleil et chaleur c’est magnifique. Je me relis j’essais de dire quelque chose peut-être un je vous aime tous avec pudeur… Je suis pas Réjean Ducharme, je me nourris à mon univers celui de Bernard… Longtemps j’ai eu des amis qui n’avaient pas un livre, qui ne lisaient pas une ligne laissez-moi vous dire qu’il y avait pas de grands échange intellectuel, ceux qui lisaient avaient toujours une longueur d’avance sur moi… En France c’est les inondations et les Euro de football, comment écrire un distrait de l’autre, ici dans la petite Italie l’épicerie fine Milano a passés aux feu, c’est malheureux. Ouais!!! Ça va vous prendre cinq minutes pour lire ça Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je vais essayer de vous revenir demain!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Voilà!

Bernard