mardi 28 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi c’est la flotte, journée parfaite pour la lecture. Je pense aux lecteurs en camping j’espère que les orages sont pas trop violent. Cherchez moi pas de job, je suis trop vieux pour retourner sur le marché du travail. Le temps a passé si vite c’est à faire peur. Je contribue à ma façon à la bonne marche de la société. J’essais comme tout le temps de vous décrire mon monde intérieur, je suis plus capable d’écrire sans interruption ce que je pense. Oh là! Oh là! Ce serait toujours possible mais ça demande beaucoup d’énergie chose que j’avais a trente ans mais que je n’ais plus à soixante. Si écrire permet de garder une bonne santé mentale, je crois que j’éloigne la schizophrénie, y’a pas de remède miracle faut le faire c’est tout… Étrangement je pense à mon père, le patriarche disparus, il aimait bien chanter mais pour parler, exprimer ses émotions c’était autre chose et y’a eu ces temps difficiles pour moi où il m’aidait a déménager, c’était l’enfer de vivre dans un sous-sol sombre… J’allais à l’école des décrocheurs à Laval, je voyageais sur le pouce en hiver en partant de Terrebonne c’était loin dans l’ouest de Laval. J’ai jamais réussis à avoir de diplôme pour me dénigrer je dirais que je suis un taré. Je reviens au présent j’ai fait mon chez moi dans le goulag occidental, bientôt ce seras la journée du déménagement, je pense aux lecteurs d’Aylmer qui vendent leurs maisons, j’espère pour eux que ça va se faire bientôt… Oui! Je suis heureux de pas avoir a me déplacer encore une fois cette année dans ma jeunesse je déménageais à tous les six mois, c’étais l’enfer. Tout à coup une éclaircie, le soleil reviens, je suis incapable de vous nommer les sentiments que j’ai en moi, c’est pas que je suis insensible, je suis incapable de dire quand la douleur n’y est pas, le bas schizophrénique les voix sont parfois absentes quand au haut l’impression de toute puissance je préfère le garder loin. Je vous écris ça de cette façon c’est pas exactement ça mais c’est une image. Tiens! Un petit souvenir de bière que j’avais appris à ouvrir sans ouvre-bouteille, j’accotais le capuchon dentelé sur le bord d’un morceau de métal, souvent une porte de voiture parfois un canif et je donnais un coup la bouteille s’ouvrais comme par magie, c’est une autre histoire d’ivrogne. J’ai mangé des biscuits salés ça m’a coupé l’appétit… Disont que je m’appelle pas Lacan pour vous parler du ça dans mon écriture, vous ferez l’analyse vous-même c’est simple… Je veux pas faire de phrases laides. C’est parfois difficile. « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. J’avance lentement dans ces écrits, j’espère que ça vous fait plaisir, moi, quand j’ai terminé je suis content je suis heureux. Je ne devrais pas vous le dire. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’hésite à vous écrire. Je me questionne sur la portée de ce « journal intime » pense aux soldats dont on censurait le courrier. Ici rien de ça juste l’immense solitude de la maladie. Je vous l’ai déjà écrit, c’est moins pire, rien n’empêche… J’étais barbu et j’ai souffert, c’est rigolo comme phrase, je crois que la barbe c’était à l’image de Karl Marx, y’avait, y’a ça dans ma schizophrénie des idées politiques de gauche, je pense qu’elles étaient liées à ma révolte contre le paternel… Semble que le goulag est un terrain propice aux communistes, ils y ont même une librairie… Je pense à ce jeune militant qui a lancé une boule de papier au premier ministre… C’est pas de l’envergure du FLQ mais qu’est-ce qu’il en reste qui se souviens du manifeste même la gauche parle maintenant d’économie de marché, y’a bien l’Espagne et son Podemos, la Grèce aussi… Dehors quelqu’un claque la porte, le communisme c’est des idées de petit bourgeois qui n’a vraiment jamais eu faim pourtant des écrits politiques y’en a plein. Je suis trop vieux pour manifester mon anarchisme, j’aime pas beaucoup les casseurs du black block… Les gens veulent travailler se payer des vacances l’été, mettre de l’essence dans la voiture et partir, ils en demandent pas beaucoup. Ça m’a mené où d’avoir des « idées » politiques de gauche, nulle part… Je crois que j’étais, que je suis plutôt un pervers. Je pense à mon voyage je sais pas si ce que j’écris va me causer des ennuis. Lentement le jour se lève pendant que j’écris mes idioties. Je pense aux français qui faisaient la cueillette des pommes, ils avaient jamais entendus parler de l’affaire Dreyfus, une vieille histoire française dont on ne parle plus. Ce matin je suis assez loin de mon senti, j’ai sommeil, j’essais quand même de vous écrire. Y’a un parfum de soupe… Je reviens encore avec cette bonne femme au Burger King américain qui voulait m’envoyer à la guerre, une crisss de folle! Je crois que j’ai des lecteurs en camping à Granby et d’autre qui s’en vont aux Îles-de-la-Madeleine, je leurs souhaite de bonnes vacances… Je pense aux excellentes brochettes b.b.q du lecteur retraité d’Aylmer… Je sais c’est idiot d’avoir cru ça ces idées de gauche, je pense à cette revue de bandes dessinées d’il y a longtemps ça s’appelait Vaillant, j’en ai beaucoup lu. Mardi, dernière semaine de juin, j’essais de préparer mon voyage à Washington, ça devrais être bien j’ai lu de la documentation sur le Smithsonian, j’ai hâte d’être là… J’arrête ça la les sciences politiques je crois plus à la démocratie qu’à la tyrannie. Le jour s’est levé, mardi matin, je cherche comme toujours comment terminer, le goulag occidental se réveille, ils attendent l’autobus s’en vont au métro, le boulot encore parfois dans un sweat shop, c’est pas drôle. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 27 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense à mon voyage à Washington bientôt… Chez moi c’est frais et c’est une belle fin de journée ensoleillé. Ce midi je suis allé manger au Saint-Hubert avec les amis. Je suis partis tôt parfois les groupes ça m’énerve. J’ai dit ce que j’avais à dire… Juin s’en va lentement bientôt on sera au cœur de l’été. J’ai un peu le track pour mon voyage on m’a dit que c’est normal. Ce soir je me bats avec les mots, je veux tellement vous dire c’est difficile… Je crois que j’ai déplu à ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais quoi qu’elle est peut être occupé avec ses petits gars où au potager. Ce soir j’ai joué aux cartes et j’ai gagné une partie… Après je suis monté regarder les actualités de TV5 semble que l’avion d’Egyptair c’est un accident. Je suis ému quand je pense à l’amie danseuse… Ai monté un peu le climatiseur je veux juste qu’il s’arrête quelques instants. Je vous dirais que cette lourdeur que je vivais avant elle est disparue. Je pense à mon neveu qui travaille en cuisine j’espère qu’il est heureux… Je trouve ça étrange quand on me demande « à part ça, ça va bien? » À part quoi? Les gens ont parfois de ces expressions, bein oui! À part la schizophrénie paranoïde ça va bien, autant que bien aller se peut. Ce soir j’ai appris qu’un de mes écrivains préféré était décédé, Maurice G. Dantec, j’ai envie d’écrire un spécialiste de la prospective fiction, un écrivain fertile et érudit, il va me manquer, il vivait à Montréal et étais de trois ans plus jeune que moi. Mes pensées sont pour ses proches. Quand je vous écris comme ça, je vois pas le temps passé, y’a une espèce de coach littéraire qui m’envoie des courriels pour m’aider à écrire, ça m’intéresse pas, je suis seul devant et avec les mots, j’essaye de me débrouiller. Mes activités sont suspendues pour l’été, elles vont reprendre en septembre. J’écris toujours, l’écriture laisse pas vraiment de place aux vacances. J’essaye de rester loin de mes thématiques préférées pourtant… Ce midi on discutait des alcooliques qui manquaient jamais une journée de travail et souffraient de présentéisme, un six pack tous les soirs pour être capable de se présenter à l’ouvrage le lendemain. Je simplifie c’est plus compliqué que ça… Le climatiseur viens de redémarré… Dehors comme souvent une voiture klaxonne… Je pense aux beaux quartiers de Paris où ils construisent des HLM certains résidents sont pas d’accord… Ici c’est le contraire on gentrifie, les HLM sont jamais suffisants, les loyers privés inabordable, je pense aux hypothèques des propriétaires qui voulaient faire une piastre. Je sais pas pourquoi je vous écris ça j’y connais rien. J’ai jamais eu de talent avec l’argent. J’ai peur d’écrire pourtant je le fait c’est une façon de me rétablir, je vous l’ai déjà dit. Je termine, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 26 juin 2016

Au présent


Rebonsoir! Rebonjour! Me revoilà déjà, j’ai dormis un peu mais je suis réveillé après un cauchemar dont je me souviens plus. Ai mangé des toasts et du fromage. Je me sens étrange devant cette nuit vide. Bientôt lundi plusieurs d’entre vous sont en vacance, ce midi je suis invité chez Saint-Hubert pour la fin de la saison du groupe d’entraide. J’ai toujours le parc Médéric Martin en tête depuis qu’ils l’ont retravaillé il est magnifique… De beau bancs neuf des sculptures, du gazon et du gravier c’est superbe cette allée bordés d’arbres. Je pense à la difficulté de faire du neuf en art. Je sais pas comment nommer ça du post-post-moderne? Tout a été revisité une où deux fois http://www.dailymotion.com/video/xlj4d8_une-machine-a-fabriquer-de-la-merde_tech Cloaque! On auras tout vu dans l’inutile et on appelle ça de l’art. J’ai pas un grand discours là-dessus me semble qu’il y a de l’art plus noble, c’est encore une mise en scène décadente de l’humanité. Je crois pas que l’écrivain que j’essais d’être doit se poser là-dessus… Pendant ce temps là y’a des migrants qui cherchent un abri, qui meurent, on a tout vu, les gens simples veulent vivre, ils en sont pas à une « réflexion » sur le système de digestion, on nourris la machine mais eux ont faim. Je pense à la « Fontaine » de Marcel Duchamp, un urinoir joyau de l’art contemporain https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_(Duchamp)  me pose des questions, il en est où le peintre qui peint encore des paysages, des portraits, moi j’écris et si je me fie à ces deux œuvres ça a pas de sens on produit que des déchets. Ce soir y’a pas a dire je suis dans la merde… Y’a comme une bataille de la décadence moi je crois à l’art brut https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_brut  qu’on peut aussi appeler l’art crû contrairement aux œuvres que je vous ai présenté précédemment dans ce texte qu’on peut dire cuite. Je peux pas me réclamer de ça, je suis cuit j’ai une amorce de discours. Je continue quand même, je dis que mon écriture est schizophrénique, le geste se fait en bobette près de la psychose avec un climatiseur qui je crois il y a longtemps m’aurait évité des hospitalisations. Ça parait simple d’écrire mais c’est difficile, j’aimerais être plus naïf, vous me direz tu l’est déjà beaucoup, rien n’empêche les lecteurs de dire que les écrivains c’est des beaux grands chiens sales… Y’a l’amorce de quelque chose dans ça mais j’y arrive pas. Je reviens à l’amie danseuse qui a besoin de parler, besoin d’être écoutée, je vais tendre l’oreille… C’est vraiment la nuit dans le goulag occidental. Je me souviens du sac de couchage frais en camping. Je suis devenus très urbain, j’ai oublié la nature, le bois, la pêche… Je peux pas écrire sur la ruralité y’a trop longtemps que j’ai mis les pieds dans un rang bien que j’ais l’écriture d’un habitant qui se lève pour faire le train. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et meilleure j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Souvenir d’un temps où on préparait des magazines pour la poste avec les amis. C’est terminé… Ce soir j’ai mangé une côtelette de porc avec une carotte et pomme de terre. Je cherche à vous dire comment je me sens, léger peut-être je ne sens pas la lourdeur de la chaleur. C’est difficile de décrire mon monde intérieur pourtant ma prose devrait être évocatrice. Sur la rue une voiture klaxonne… J’étais content de la visite de mon amie hier c’étais bien… C’est calme dans ma tête, je pense au parc Médéric Martin où je prends le café avec l’ami, quand je mange je suis plus calme, moins anxieux, l’après-midi tire à sa fin. C’est un peu épeurant ce sentiment de vide intérieur pourtant un rien stimule ma peur. Parfois je crois n’avoir plus rien a dire. Je sais pas pourquoi je pense à Albert Camus, un vrai homme de lettre celui-là. J’écris encore un peu pour me racheter, un peu pour la rédemption. Je pense aux rockeurs sanctifiés de Francoeur. J’ai jamais rocké, j’ai jamais roulé. Je suis pas de ceux là, je travaille seul loin des motos, loin de la maine.  J’écoute ce que ça dis tantôt je vais écouter les actualités et ça va m’angoisser. Je devrais pas me déranger avec ça et vivre une journée à la fois. Le temps file quand j’écris, je suis bavard ici… Un silence c’est jamais mauvais pourtant certain sont mort de s’être tue, une phrase assez laide ici je la laisse là pour m’amuser. La semaine passée j’ai vu une limousine ça m’impressionne toujours, les vitres teintées, on se demande quelle célébrité est assis là- dedans a nous regarder. Ce soir je suis pas tellement inspiré, où je prends tout ça ces mots? « Je suis même pas sortis une fois aujourd’hui »-André Paiement. Je pense que je vais vous placer une photo de ma baignade chez mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes l’an passé. Ça passe vite déjà un an de ça, faut se dépêcher de bouffer l’été, on va mettre le nez dehors et ça seras l’automne. Cette année on a une fin de semaine de la Saint-Jean comme jamais, soleil et chaleur c’est magnifique. Je me relis j’essais de dire quelque chose peut-être un je vous aime tous avec pudeur… Je suis pas Réjean Ducharme, je me nourris à mon univers celui de Bernard… Longtemps j’ai eu des amis qui n’avaient pas un livre, qui ne lisaient pas une ligne laissez-moi vous dire qu’il y avait pas de grands échange intellectuel, ceux qui lisaient avaient toujours une longueur d’avance sur moi… En France c’est les inondations et les Euro de football, comment écrire un distrait de l’autre, ici dans la petite Italie l’épicerie fine Milano a passés aux feu, c’est malheureux. Ouais!!! Ça va vous prendre cinq minutes pour lire ça Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je vais essayer de vous revenir demain!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Voilà!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De la belle visite hier soir, l’amie danseuse, on a discuté c’était intéressant. Je lui ai lu et fait entendre mes différents textes. J’étais content de la voir là, j’étais anxieux de voir comment ça allait se passé . J’ai pris un café vers neuf heure c’est un peu pour ça que je suis debout. J’ai fait un cauchemar c’était désagréable. Je suis très réveillé, c’est la nuit, comme je lui ai dit j’aime écrire la nuit. Je pense qu’elle a apprécié sa visite chez moi. Comment je me sens cette nuit ? Je sais pas trop je me gratte le dos. Je prends mon temps, le climatiseur fait son travail, viens de finir un autre café. Le goulag occidental dors, je vais rédiger mes émotions https://www.youtube.com/watch?v=XeSO0dBSlSM  Oui! Une aventure mais c’est agréable. Une belle femme, en me quittant hier soir elle m’a laissé son adresse. On parle déjà de sortir du goulag occidental, d’aller à la campagne. Je lui ai parlé du kitch du restaurant Miami elle m’a demandé si c’était un bon où un mauvais kitch, je lui ai répondu que pour moi c’était un bon, des poissons, des crocodiles dans des fresques aux couleurs foisonnantes comment dire le client en demande pas tant. Je suis très réveillé cette nuit,  https://www.youtube.com/watch?v=3SeNAIRM254  Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai mis « Cœur de loup ». Je cherche ce que je voulais vous écrire. Je suis content d’avoir cette femme dans ma vie. Je suis peut-être trop vite en affaire, j’ai un peu peur de disparaitre, c’est une forme d’anxiété dans ma schizophrénie. À l’époque les bars étaient toujours plus tranquille la nuit de samedi à dimanche. Je me souviens que j’y mettais les pieds très tôt et que j’attendais la crowd, parfois y’avait pas de monde avant onze heure et j’étais déjà saoul, quel immense sentiment de solitude dans la foule personne avec qui échanger, juste ma bière à qui je pouvais parler, c’est vieux tout ça je me rappelle y’a longtemps. Vous voyez cette époque de ma vie m’a marquée, ça faisait mal, très mal j’étais désemparé. C’étais pas juste des veillées tant qu’il y avait de l’argent c’était comme ça, j’en suis vite venu au double scotch sec pour taire la boîte à poux, ça marchais pas je rentrais chez moi psychotique et tremblant. Je suis heureux de vous écrire ça très à jeun, on est pas tous Charles Bukowski, rien n’empêche je vomissais sur moi, je puais de ce mélange de vomissure d’alcool et de tabac, j’avais plus personne a attendre, je rentrais chez moi pour tomber dans le sommeil de l’ivresse. Toujours la thématique d’arrêter ce bruit que faisait les voix maintenant j’y arrive mais à jeun, mes nuits se passent dans le silence, la seule voix que j’ai vous la lisez ici. Je pense à cette nuit où en me vidant du bar on m’a cassé un bras. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 25 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais il fait beau c’est pas le temps d’être devant son ordinateur, voilà la fête nationale est terminée. Je vais essayer de nommer, d’écrire mon senti. Je viens de regarder un documentaire sur la France d’après la guerre c’était pas jolie pourtant y’a des choses vécu aujourd’hui, les manifestations, les casseurs, la police qui ressemblent à cette époque. Ce matin je suis sortis prendre un café avec l’ami on était bien dans le parc. J’arrive pas a vous décrire ce que je ressens, les voisins se promènent sur la passerelle c’est fatigant, je pense aux plages https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k aux chalets au bord du fleuve pas loin de Lévis. Cet après-midi je suis seul, j’entends les motos qui passent, c’est samedi mais on se croie dimanche. Je prends de longues respirations par le nez, hier dans la nuit j’ai vécu de l’angoisse j’avais peur qu’on défonce et qu’on entre chez moi, paranoïa https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k . Je me souviens de ces longs après-midi d’été passé dans le parc, je ne travaillais pas je regardais coulé la vie. Je crois que mon destin c’était celui-là devenir peureux à en mourir. Je reste tranquille dehors c’est grand soleil, j’ai souvenir de camping avec la douce c’était bien, le feu de camp le soir j’aimais beaucoup ça. Cet après-midi on va surement voir des gars qui marchent torse nu, ça m’énerve, ça m’énerve…Je suis devenu un vieux bum de presque soixante ans, rien de glorieux là-dedans me souviens encore de ce parkinson que j’avais et qui est presque disparus. Me prépare un café en pensant quoi vous écrire. La route cent trente deux c’est quand même une belle route je crois qu’elle s’appelle la route des Navigateurs ça a du bon sens pour quelqu’un qui veux voir du pays… J’avais un oncle qui travaillais à Montmagny et mon père venais du Bas-du-fleuve mais c’est il y a longtemps maintenant. Parfois j’ai ce désir là, un peu comme dimanche passé roulé sur la route manger du bitume et regarder le paysage. Je sais les voyages en voitures c’est pas tellement écologique mais une fois n’est pas coutume, un autre plaisir coupable aussi arrêter dans une roulotte à patates pour manger une poutine et un burger avec un coke… Ça vous dis rien sur comment je me sent, je m’évaderais bien mais il est un peu tard pour louer un chalet… Je pense à cette plage sur la rivière des Milles-Îles à l’ouest on pouvait y louer de petits cabanons. Je crois que c’était la plage Idéale à Auteuil Laval… Je pense que je vais manger du poisson pour souper… Vous me direz dans le goulag y’a toujours les piscines mais c’est pas pareil d’ailleurs elles ouvraient aujourd’hui. J’irais bien me baigner au Lac Meach dans l’Outaouais aussi, c’est vraiment dans la nature. Un petit signal pour ma lectrice retraitée.  Voilà pour aujourd’hui on se tiens au frais du climatiseur. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine en cinq mots. Ciao!

Bernard