jeudi 2 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis découragé, écrire comme ça ça n’a aucun sens. J’essais quand même de meubler mes journées. Je vous écris pas un manuel psychiatrique, mon écriture est je crois de l’ordre de la manie. Je croyais avoir raté l’émission littéraire française, mais non c’est demain. Le climatiseur est arrêté, je pense au frère de mon beauf que j’ai toujours apprécié. J’écris ça parce que je sais qu’il a pas eu une vie facile… C’est encore et toujours de l’ordre du senti et comment justement vous dire mes sentiments. J’écoute ce que ça dis en dedans, solitude, bavard, incapable, impuissant, pourtant vous êtes pas obligés d’y croire, l’impuissance c’est devant toutes les choses qui me font mal et que je dois accepter. Lentement je laisse filer les mots, j’écris comme on va à la pêche en espérant que ça morde.  C’est difficile de vous dire mon écriture, y’a qu’en ce moment dans la rédaction que mes mots font un peu de sens. Je pense aux copains et copines de ma vingtaines d’années à comment ils se sont fait une vie loin de moi et moi aussi loin d’eux. « On s’était dit rendez-vous dans dix ans même jour, même heure… On verras quand on auras trente ans »-Patrick Bruel. C’est plus une question d’âge bientôt j’aurai soixante ans, moins d’amis mais des frères et une sœur que j’apprécie. Je suis sur le bord des larmes j’aurais aimé faire je ne sais quoi de ma vie. Je peux dire que je crois être un artiste avec tous les doutes que ça charrie. Je pense au grand Yves Montand, la chanson le temps des cerises qu’il interprétais si bien, souvenir d’une boîte de nuit avec des chansonniers qui avaient refuser de chanter le temps des cerises. Ça m’avait blessé… Je pense aux trente glorieuses ces années de mon enfance où tout je crois étais plus simple, plus prospère… Pourtant y’a des hommes qui ont gardé la même job toute leurs vie des années soixante-dix à aujourd’hui. Pas moi, comme j’écris souvent j’étais instable. J’aurai vécu dans un univers de questions où d’autre s’en posaient pas, c’est pas plus mal mais moi, mais moi ma copine était l’angoisse… Ce que je trouve étrange c’est de vivre dans ce monde sans se poser de questions, les migrants, les guerres, le nucléaire, l’ozone et encore, on ferme les yeux on se bouche les oreilles et on essaye de trouver du plaisir à vivre. C’est un peu débile d’avoir voulu changer le monde, je me suis beaucoup changé mais je passe encore beaucoup de mon temps à me questionner. Comme je l’ai écrit dans ce qui précède j’ai presque soixante ans il est un peu tard pour les questions. Bon! Le grand soir c’est pas de si-tôt. Je sais pas trop quoi vous écrire, je crois que vous allez encore avoir une illustration du Che. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 1 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore une fois ce soir je fouille dans mon senti. Ça ressemble à l’été dans le goulag occidental. Ce soir je pense surtout a m’amuser, hier j’ai été un peu bête avec l’amie danseuse je m’en excuse si jamais elle lis encore ceci. Question âme c’est pas mal y’a longtemps que je suis passés au confessionnal « Mon père je m’accuse de… » déjà que j’ai pas l’estime de moi très forte s’accuser c’est pas terrible, le curé dirais ça prend de l’humilité… Les amis sont là, et me lisent. Je pense à vous tous, ce soir je vous dirai pas que je suis parfait, j’écoute ce bourdon et le climatiseur fonctionne très bien, dans la chanson de Breen Leboeuf c’est « le frigidaire qui fait bien du bruit » ici c’est le climatiseur et il évoque moins la solitude… Je vous écris ça comme une saignée, à l’époque on soignait tout de cette façon là, une saignée pour faire sortir le mauvais mais plusieurs en crevaient, la saignée et la confession pour combattre le mal, on en est plus là… Je pense à mon budget pour le voyage à Washington, je crois que ça va être bien, je ferai le voyage du pauvre. Ce soir je reviens à ma boisson douce préféré, le Gatorade à l’orange, je vois les étudiants dans les universités américaines qui se remontent en buvant cette boisson… C’est un peu cliché mais j’ai besoin de cette énergie, je pense aux clubs de football universitaire ces jeunes garçons qui donnent tout pour atteindre les grandes ligues. Je suis loin de mon senti avec ça, je sais pas si je devrais prendre des cours de rédaction, il me semble que ça dénaturerais ce que j’écris… Parfois je pense à mon âge à comment il est un peu tard pour débuter, à comment je cherche la poésie qui plus je lui courre après s’éloigne… Je suis pas Walt Whitman… Comme j’ai dit lundi je suis un ancien délinquant qui cherche à vivre dans la pleine citoyenneté. Je réfléchie pas je vous envoie ça comme un seau d’eau mais y’a quand même que moi qui se mouille. J’écoute pas assez cette petite voix ce soir, je pense à l’amie danseuse, la voix est muette, j’entends que des commentaires sur ma façon de marcher. Je me suis toujours trainé les pieds pourtant quand j’ai commencé à travailler je courrais dans la shop, les collègues m’ont dit d’arrêter. Je suis un peu nostalgique de tout ça ça fait longtemps… La nuit je fréquentais les endroits noirs aux lumières tamisées, à l’éclairage de showbiz. C’est plus pour moi… Depuis des années j’ai réussis à me faire une vie, vous le voyez j’écris et j’apprécie… Je trouve plus, je trouve pas y’a pas d’écho y’a pas de voix que des pas sur l’eau l’éclat là là là, je vous fait une petite finale et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 31 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi, un de ceux qui se demande si le gouvernement a déposé un montant d’argent dans son compte aujourd’hui. Dans le goulag occidental les guichets sont fermés de vingt-trois heures à six heures. J’ai peur que la danseuse m’évince de chez moi, je crois que ces temps-ci elle vie un peu comme une itinérante. J’écris ça pour quelle me déteste et qu’elle ne me rappelle pas… Ça ressemble à mon senti du moment, j’ai un peu dormis, j’entends un avion, l’argent a été déposé, un passant parle de quelqu’un qui avait les yeux plein d’eau, au bord des larmes je crois… La dernière fois que j’ai retenu mes larmes c’est sur la scène du TNM, j’étais tellement ému qu’on ait réussis à jouer ça entendre la foule qui applaudissait c’était émouvant… J’écris ça comme le gros bonasse que je suis. Hier j’ai fait le marché le caissier a eu un bon mot, je suis partis du super marché heureux. Pour moi le bonheur c’est tous ces petits moments dans une journée. Ai sortis la boîte de Mae West en ai mangé un, du sucré devant un écran y’a de quoi me garder éveillé. J’aimerais quand même que la danseuse me téléphone. Je pense à Jessica à Madame Sorgini qui ont si bien joué mes textes, avec intensité je dirais. Me prépare un café en pensant au calcaire qu’il y avait sur l’ancienne bouilloire c’est comme les êtres humains on bouille on bouille et on finit enveloppé paralysé dans le calcaire. Ce soir un chercheur en santé mentale a demandé à faire partie de mon réseau sur Linkdln, je sais pas ce que ça augure… Je crois qu’à l’institut on juge que le web c’est pas important maintenant pourtant… Ce que je raconte ça se passe dans ma tête, les histoires avec la danseuse c’est dans ma tête, je suis bien assis chez moi et personne ne me menace d’éviction… On parlais, on se disais comment on aime bien les gens qui ont toutes leurs têtes qui sont là présent pas intoxiqué… Il est une heure sept c’est vraiment la nuit, je sais pas si je vais trouver une photo du bistro polonais sympathique. La danseuse a nettoyé la table avant de partir, je pense jamais à faire ça. Bon je vous ai pas mal raconté ce qui se passait à l’extérieur de moi les choses et les gens sur lesquels je n’ai aucun pouvoir. J’en ai que sur moi du pouvoir et si peu, je me laisse balloter pas les évènements.  J’ai peur de faire des confidences d’entrée de jeu pourtant ce que vous lisez là ce sont des quasi confidences. Je sais pas si les cartes débits sont acceptées dans les débits de boisson le premier comme ça ça fait de belles entrées dans le mois, personne ne les sauveras sauf leur soi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Et je vous souhaite une bonne nuit . À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui on a une pensée pour nos amis français inondés, je l’aime bien La France je pensais même retourner à Paris mais je pense qu’il y a trop d’agitation sociale de grèves. Je regarde quand même le journal de TV5 et ça me donne des flashbacks. J’ai eu la chance cet après-midi de prendre un café avec une chorégraphe amie, c’était bien quoi d’autre pour vous remonter le moral que la compagnie d’une jolie femme. Même la Seine à Paris est en crue, ici c’est sec et grand soleil… Juin qui arrive, les enfants vont terminer l’école. Je me rappelle que le soir je jouais sur l’asphalte coin Saint-Vital et Monselet à Montréal-Nord c’était devant la pharmacie qui n’y est plus . Récemment je suis allé faire un tour dans ce coin là c’est terrible comment les distances diminuent à l’âge adulte… Étrangement comme souvent je pense à ma rue préféré de Paris la rue Mouffetard, j’y retournerai… Je cherche ce que ça me dis au fond de mon âme, je sais vous devez me trouver barjo d’écrire ça à tous les jours mais on m’a dit que c’était bon pour ma santé mentale d’écrire… Ce soir dehors y’avait beaucoup de policiers, contrôle routier moi j’ai pas besoin de permis pour porter mes chaussures si vous voulez les essayer vous avez qu’a demandé vous marcherez pas un kilomètre. J’écris ça pour pas être jugé pourtant l’écriture ne demande que ça un jugement de valeurs. Je racontais a l’amie comment c’était dans cette petite chambre rue Lucien L’allier, l’enfer je vous dis l’enfer, la comparaison est comme si je vivais maintenant dans un château. Je veux pas déménager même pour l’amie chorégraphe… Je suis toujours étonné quand je rencontre de nouvelles personnes comment elles ont beaucoup de voyages beaucoup de vécu, moi j’ai passé une grande partie de ma vie dans les bas-fonds de Montréal, les copains quittaient et moi je paranoiais en fait j’avais vraiment peur, je fuyais je me cachais, maintenant on me fera pas bouger d’ici sauf peut-être pour des vacances à Paname, j’oublie que l’amie c’est moi qui l’ai invité, y’a pas de complot du moins je crois pas. Je pense à Yves Duteuil à sa chanson « la langue de chez nous ». Je sens parfois qu’on veut me pousser à la porte de chez nous. « Knock, knock on heavens door »-Bob Dylan. J’ai je crois plein de choses à vous écrire, je fait le tri les synapses et les neurones se promènent, déjà elles sont moins agitées quand j’abuse pas du café. C’est assez étonnant comment je me donne de délais pour vous écrire ça après j’irai dans le cahier… Encore quelques mots on est pas à Matignon plutôt dans le goulag occidental un endroit très francophones fréquenté par quelques rockers de l’ouest du pays. Même si vous n’aimez pas ça je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

 

 

 

lundi 30 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive d’une soirée au resto en l’honneur de mon amie psychologue. C’était bien, plein de gentilles personnes. Y’a juste une chose j’ai oublié de payer mon addition pourtant la lasagne était succulente et c’étais pas trop cher. Le restaurant s’appelle les cabotins c’est dans l’est dans HoMa sur Sainte-Catherine juste un peu à l’ouest de Viau. Ce soir je pense à tout ce monde qui travaille dans le système, système que le gouvernement a par ailleurs changés et dont je crois que la santé mentale est devenue le parent pauvre…  Je crois que l’amie psychologue quand elle était à la direction mettait la personne en premier avec le concept de pleine citoyenneté… Je lui redis merci et je m’en vais vers mon senti, je suis, je crois honnête c’est important pour moi, il y va de ma santé mentale, c’est la soirée, avant de partir j’ai discuté un peu avec mon amie des communications, elle m’a fait de beaux compliments ça va bien avec mon idée de cesser de m’auto-dénigrer. Je crois que l’institut étais partis dans une bonne direction, j’ai été privilégié d’assister à des moments historiques pour la pleine citoyenneté. Évidemment qu’il y a quelque chose après le rétablissement, un cabaret poétique par exemple qui n’aurais pas vue le jour n’eut été du support de l’amie. Comment je me sens ce soir? Je suis heureux d’être chez moi, heureux tout simplement et pourquoi pas? Je me suis pris à essayer d’expliquer une de mes hallucinations fréquentes, en anglais ont dit delusion, je crois le mot meilleur, c’est vrai que c’est un peu comme tout le monde mais c’est plus intense ce sentiment d’être envahis par quelqu’un qui déplace les objets. Le mieux c’est d’en rire… Je pense à la directrice du TNM une autre personne que j’apprécie. C’est vrai derrière la technologie y’a toujours l’être humain, c’est pour ça que j’écris sur le blog pour qu’il ait plus d’humanité, qu’il y ait plus d’humanité sur le web… J’espère que la lecture va toujours rester vivante. Je pense à mon beauf qui est grand-père une quatrième fois et à son fils qui est heureux comme un roi d’être père, je leurs dis bravo! Le climatiseur fonctionne très bien… Il a fait chaud comme en été pourtant c’est encore le printemps… Maintenant on m’invite dans des soirées qui ont du sens, ça aussi c’est une chose qui me fait réfléchir. Effectivement je réfléchis et j’attends que ça monte. J’ai parlé un peu jazz avec le directeur des communications. Ascenseur pour l’échafaud et Kind of blue de Miles Davis un grand créateur, le jazz a évolué mais ces deux disques restent très actuel, ils vieillissent bien. Je trouve pas qui avait le pouce en l’air et comme toujours je cherche le nom de cette fleur, la lavande ça sent tellement bon. Je vais terminer comme à mon habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt, encore six mots, arrivederci, ciao!!!

Bernard

dimanche 29 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive pas a me décider à vous écrire, c’est dimanche j’ai lu mon guide sur Washington, ai regardé sur la toile le trajet entre l’aéroport et l’hôtel. Tout est calme, demain j’ai une journée d’information sur la toxicomanie… Y’a des gars qui jouent au foot dans le parc, je cherche un chemin vers une nouvelle thématique mais il s’agit toujours de moi et de mon senti… J’ai eu des dimanches beaucoup plus tristes que celui-ci, l’ébriété était toujours là, ça coutais cher me demandez pas pourquoi, l’alcool on la donne pas. J’ai été heureux d’apprendre que les barmaids étaient pas là pour discuter mais vendre de la « boèsson ». J’y arrive pas, c’est omniprésent cette présence alcoolique.  Avec une puissance supérieure je devrais pas me sentir si seul, je suis heureux d’être chez moi de pas sentir ce besoin de substances. Y’avait ce désir de mort dans ma consommation j’étais et je reste suicidaire mais c’est moins présent je me place pas en danger, je crois que je me rétablis. Je crois que j’ai pas mal fait le tour de tout ça, je vous l’écris vaux mieux que vous le sachiez. Quelle mauvaise conjugaison! Je vous ai pas beaucoup écris sur cette expérience de Cabaret Poétique, c’était du travail mais ça été magique, on m’aurait dis que des textes que j’ai écris serais joué au TNM je l’aurais pas cru. J’arrête là mon propos je vous l’ai déjà écrit. Je sais pas comment me placer pour écrire du vraiment neuf. La muse est silencieuse, muette c’est plus qu’être zen, c’est ça je crois qui me manque une femme inspirante… Je cruise pas sur le blog c’est pas le bon endroit c’est trop virtuel quand même la télé nous envoie consulter sur internet et eux sont incapable de diffuser. Avec les réseaux sociaux on peut réagir tout de suite et créer quelques choses. Je vous envoie mon inspiration quotidienne c’est difficile, je pense au bébé qui est déjà sur la toile, je suis venu au monde et c’est tout juste si la télé existais, les enfants grandiront avec l’informatique. Je règle le climatiseur pense à tous ces chanceux qui ont une piscine, j’entends un skateboard qui passe. Je réfléchis, je réfléchis veux pas écrire trop d’idiotie pas de musique, pas de bruit, j’arrive pas à ce qui suit, difficile pas permis et je rie je rie toi tu souris pourtant j’ai toujours dis j’ai pas le sens de l’humour, c’est pas drôle ce que j’écris. Il manque je ne sais quoi pour le beat, j’aurai essayé, « This is not street » je veux atteindre le peak sans que ça prenne une week. C’est pas fort c’est weak… Rentre où sort dis moi que t’est pas mort, mon hip-hop est dehors, c’est raté comme poésie je l’aurai quand même écris à vous de lire d’avoir de l’esprit. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 28 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis finalement debout, me croyais lundi mais c’est que dimanche. Hier j’ai réparé le bouton à la taille d’un pantalon, ça tiens… On économise jamais assez sur les petites choses, il est une heure du matin. Je pense à Christine Angot à l’autofiction, c’est un peu ce que j’essais de faire avec ce blog ça me gêne de le dire mais je crois que c’est de la littérature authentique, véritable, j’ai pas de place pour les dentelles du mensonge. Parfois j’attends que se précipite quelques mots, mais non je ne changerai pas l’humanité c’est juste une écriture du soigné, une  sorte de « guérison » de libération… Mon blog c’est ma tribune, je sais que je pratique pas un genre littéraire accepté. Quand je l’écris je vois pas le temps passés. Je reviens avec la poète Josée Yvon qui disait qu’il fallait tout dire. Je me répète souvent… Non! C’est pas une écriture de femme si y’a quelques choses c’est probablement la plus virile des écritures celle qui permet de devenir un vrai homme, je vais l’écrire même si ça vous intéresse pas j’ai des démangeaisons rectales, c’est fatigant… Je crois toujours que quand j’en suis à mon monde intime les choses vont changer… Je peux pas écrire le brou-ha-ha de la nuit y’en à pas. Je me tiens loin des intoxiqués de tout acabit. C’est calme dans l’édifice, hier matin j’ai croisé deux motards avec des casques allemands sur de vieux choppers Harley Davidson ça pétaradait, des motos où la production était pas fiable. La mécanique toujours à refaire. Cette nuit j’entends une voiture ronronner, je pense à la Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes un beau bolide. J’écoute ce qui se passe en moi, pas de discours juste des mots épars que j’écris, qui me disent de continuer a écrire. C’est une tragi-comédie ce que j’écris. J’ai oublié de remercier la directrice du TNM pour avoir mis en scène mon texte. Si jamais elle me lis où que vous la connaissez faite lui part de mes remerciements. Non j’élague pas la réalité le permet pas, mon corps crie la nuit, je cherche pas la porte de sortie. Tout-à-coup je m’arrête me relis pense à la poésie qui n’est pas ici. Je pli, je pli devant les mots maudits, mes actions de tout acabit. Tout ce que je fait c’est pour écrire parfois chasser le mal¸ la douleur, l’ennuis… Y’a rien de construit dans ma tête c’est comme un maëlstrom de mots, la folie qui essais de s’organiser. Lentement j’avance en pensant au regretté Gaston Miron et à son Homme rapaillé, c’étais lui, moi je suis l’homme pété, éclaté, séparé. Comme toujours… Finale sans dessus dessous, une dernière petite pensée pour le goulag occidental, la nuit les gars passent en parlant tout seul… Je me sent toujours bien quand je vous en ai écris un, c’est pas magique s’agit de le faire. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard