vendredi 25 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas si vous êtes comme moi mais parfois on apprend des mauvaises nouvelles un peu tard. Dans ce cas ci ça me dis que je compte pas pour grand-chose dans l’organisation… J’hésite a écrire là-dessus je veux blesser personne mais… J’ai envie de vous écrire ce que l’argent me fait, le cash surtout, je vous l’écris là parce que mon écriture a aucune valeur, c’est pas un document légal, le cash ça me permet de payer ma passe d’autobus, de ne pas fréquenter les banques alimentaire, de manger ce que je veux quand je veux, de m’acheter des livres, de m’habiller décemment et c’est pas avec ma rente d’invalidité que je pourrais faire ça… Je paye aussi mes comptes. J’arrête ça là, aussitôt qu’on veux améliorer notre sort, on nous coupe c’est pour ça que j’écrivais me diriger vers l’itinérance. En santé mentale parfois ont fait l’éloge de la différence, oui tu peux être différent mais pas financièrement, faut que tu reste dans le moule des programmes et des groupes communautaires c’est vendredi saint et je dirais comme ils disaient avant « Hors de l’église point de salut » pourtant mes valeurs sont pas si différentes des vôtres, et l’argent c’est pas une valeur humaine selon moi, on a jamais vu personne s’enrichir à l’aide sociale, à la sécurité du revenu, on survis, on quête on se fait donner de l’argent quand il est question d’implication on est pas prêt a dire tout travail mérite salaire et un bon je dirais. Au fond je sais rien de tout ça je suis tout mêlé, là je pense à quelqu’un que j’aimais bien qui a quitté son poste… Vendredi saint, je me rappelle une époque où les tavernes, les bars et la société des alcools étaient fermé, on se promenait en voiture en attendant que ça ouvre, de beaux grand bums. Dans ma vie j’ai rien trouvé pour me valoriser sauf ce que je fait maintenant et ça c’est encore moins cher qu’une hospitalisation, qu’une consultation pourtant ils comptent que dans un sens, ça coute combien un itinérant? Je sais toutes bonnes choses a une fin mais prenez votre temps, je suis pas pressé d’aller dormir à la Maison du Père. Étrangement j’ai la prière du Je vous salut Marie en tête… Je salut aussi l’amie avec qui j’ai voyagé elle se reconnaitras si elle me lis. Aujourd’hui c’est une autre journée où j’y suis allé mollo sur le café, mon délire est pas pareil. Les choses restent rarement comme elles sont, y’a des changements qui sont pas bons, aujourd’hui je vous dirais que j’ai pas envie de me battre juste prendre ça une journée à la fois en attendant de débouler dans les classes sociales, plus bas que moi à part itinérant je sais pas ce qu’on deviens. Je ne fais qu’évoquer les choses je ne les nommes pas quelques un vont comprendre. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 24 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive d’une répétition du cabaret poétique… Je peux pas tout vous raconter mais je suis sortis déçu. Presque soixante ans et en être encore à gribouiller… Je doute, je doute de tout ça, de ce que je fait là… Reçu du courrier pour des changements de consultations médicales, vaut mieux s’en passer… Demain c’est vendredi saint et maintenant on est en pleine tempête de neige. Je cherche vers quoi me diriger, le monde industriel plusieurs en ont fait leur choux gras. Je crois que je file grand train vers l’itinérance. La neige, la neige et je n’ai plus de mots en ais-je jamais eu? Je plaçais mes espoirs dans l’écriture semble que ça seras pas ça, j’ai de la difficulté a me résigner encore une fois pour la serpillière… Si j’avais du talent je vous écrirais la plus belle prose jamais lu, pourtant je travaille pour vous écrire ça… La nuit s’en viens et mes espoirs s’en vont, je crois que si mes proches reniaient mon écriture ça me donnerais plus d’inspiration, encore le syndrome du poète maudit évidemment que je peux pas pondre un chef d’œuvre à tout les coups en ais je jamais pondu un? Ai sortis une pizza du congélateur, çe seras mon souper… Finalement si je réussis pas a vous écrire mon sentis c’est que je suis un sans cœur. Aujourd’hui j’ai bu moins de café, je suis moins angoissé. J’oublierai jamais la psychose y’a jamais une écriture qui mérite l’inspiration psychotique. La télé est sur les actualités… Je suis un pauvre con c’est ma thématique l’histoire d’un cave d’un con. Je suis pourtant pareil comme mes collègues du cabaret. Je vous dis quand même merci de me suivre jusque là, j’ai peur, j’ai mal, je suis fou… Non je ne suis pas vieux, je me fait mon cinéma rien d’original… Je pense à mon beauf un vrai créateur lui, moi je suis qu’une tache, ça m’ennuis, ça m’ennuis quoi faire d’autre qu’écrire? Ai mangé la pizza, à la télé ils parlent d’armes à feu rien d’intéressant. Je crois que la neige a cessé. Je sais pas pourquoi je m’intéresse aux trois millions de chômeurs français, on a les nôtres ici. Je vous l’ai écris je suis un pauvre idiot… Si j’avais du sens j’augmenterais mon estime avec l’écriture. Les actualités sont terminées j’ai fermé la télé, le jeudi soir les gens s’amusent dans les bars du centre-ville. J’ai connus ça et ça m’intéresse plus. « Quand je vas être un bon gars pas d’alcool pas de tabac » -Richard Desjardins. Ce texte tire à sa fin, la semaine aussi. Pas foutu de faire une métaphore qui a du sens et on ne demanderas pas pour l’allégorie, je suis qu’un clown finis.  Les lampadaires sont allumés, la nuit est presque tombée, j’écris mes mots à pied, capoté, capoté et vous irez me critiquer à main levée. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 23 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je reviens assez vite ce matin vous pourrez m’entendre dès dix heure sur http://radiocentreville.com/wp/304-2/ . Je pense à mon retour hier soir, ces jeunes noir qui me font peur et qui parlent de chèvre. J’ai tendance à croire que c’est eux qui ont volé mon Ipad mais je les reconnais pas formellement. Je sais que ces gars là sont souvent des pimps, je veux pas me mêler de leurs affaires c’est dangereux. Hier je racontais que mon prochain voyage ce serait peut-être Barcelone, l’Europe quand même, malgré tout. La peur mêlé à la paranoïa ça fait tout un mélange. Je devrais suivre un conseil et dire que je suis un gars prudent… Aujourd’hui je vais travailler des textes pour un Cabaret Poétique qui auras lieu le 2 mai et je vous invite a acheter vos billets pour y assister. La question pour le moment c’est comment je me sent, la nuit on se barricade dans le goulag occidental. Je pense aux condos, aux édifices a vendre dans le quartier y’en a plusieurs… Hier j’étais sur le Plateau je crois que c’est devenus un quartier anglophone, les anglos ont flairé la bonne affaire… Ça vous dis quand même pas comment je me sent, je suis à mon premier café ce matin je vais essayer de tenir ça à un où deux je serai moins anxieux. J’écris pas souvent à la famille aux amis pour leurs dire que je suis content de les avoir, j’en connais qui sont seul et c’est difficile. J’aimerais écrire pour un grand lectorat si vous êtes de ceux là, je suis aussi heureux de vous avoir comme lecteur. Comme souvent je fais pas des très belles phrases, je pense trop à la poésie… A vouloir trop faire beau ça deviens laid, hier je me suis étouffé en mangeant une pomme ça m’a rappelé ce bistro de Paris où il m’est arrivé la même chose en mangeant un excellent steak. Une jeune fille s’est occupé de moi en me demandant si c’étais la première fois que ça m’arrivais, le serveur a amené du pain et de l’eau ça a finis par passé… C’est un peu plus épeurant quand ça vous arrive seul chez vous. Je retournerais bien rêver à Paris,Montmartre , Montparnasse!!! Y’a une chose qui est mal vue par certain c’est le statut de touriste, trompez vous pas c’est pas en deux semaines qu’on va vivre comme l’habitant. Je me souviens de cette fille au Starbucks qui m’appelait Gérard un prénom à ne pas porter chez les jeunes. C’est étonnant comment j’arrive a vous conter mes niaiseries. Cette nuit on annonçait de la neige il en est pas tombé un flocon. Quand on sait plus quoi dire on parle du temps qu’il fait. Je vous place un lien hypertexte pour ceux qui veulent avoir un autre récit de voyage http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html . Veux veux pas je vais y arriver. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! Je salut tout le monde!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Demain vous pouvez m’entendre à dix heure du matin sur http://radiocentreville.com/wp/304-2/  sinon vous pouvez revenir plus tard à la même adresse. Mais là je veux vous dire comment je me sent, j’ai chaud, je suis allé dehors habillé comme un oignon et je viens de rentrer tout s’est bien passé à part peut-être à l’entrée du métro au tourniquet, un gars avec un billet non valide qui parlais de chien et un autre sur le quai du métro Berri qui parlais de cochon sur son portable et il avait pas l’air d’un éleveur. Ce   matin je me suis cogné le pouce avec un marteau en réparant une chaise, j’en perds sur les travaux manuels. Je cherche a vous dire la solitude qui me pèse, ces deux idiots qui croient que je m’attaque au Mythe Nelligan, je m’en crisse de Nelligan on fréquente les mêmes murs mais pas le même monde, à mon âge il est temps d’abandonner la littérature pour adolescent et je me demande si il vaudrais pas mieux d’abandonner la « littérature », les lettres on laisse ça aux éditorialistes… Je délire, je délire je vous conte des pipes j’arrêterai pas d’écrire et je vais cesser de harceler là webmestre… Comme toujours je cherche les mots, la sueur me coule dans le dos et c’est l’angoisse. Je devrais pas déranger les gens qui gagnent leurs crôutes qui travaillent dans l’urgence, voilà je suis un pauvre idiot, c’est pas nécessaire d’écrire ça, de faire de la réclame. Parfois j’ai envie de tout crisser ça là! Mais vous ça vous dérange pas la nature de l’écrivain raté, y’a personne pour me dire allez vous êtes renvoyé… Je crois que je vous ai déjà écris un délire du même genre. Je déborde pas de confiance en moi, quand j’écris sur ce ton là, les pensées mortifères reviennent mais faites vous en pas je passerai pas à l’acte… J’ai jamais trouvé d’autre façon de survivre qu’en écrivant, je sais je suis pas léger mes nuits emportent le soleil, hé oui! C’est noir je vous l’aurai dis, les chirurgiens sont plus sérieux que moi, en fait tout les spécialistes de la santé… Brel chantait « on se crois mèche on est que suif » , c’est pas vraiment le temps de citer Brel avec ce qui arrive en Belgique. Vous me pardonnerez. Tais toi! Tais toi! Mais quoi? On peux plus écrire, ça prend une médaille de l’union des écrivains? J’ai un rush d’émotions négatives, je suis un sale con… J’ai pas de mentor et je me fait mal, blessé de partout je m’arrache… Je sais y’en a des biens plus capables que moi, des plus onctueux, des plus sirupeux, des plus merveilleux moi c’est la voix d’un pouilleux d’un vieil affreux,rien de sucré je sais vous aimez le mielleux. C’est pas avec ce que je vous écris là que je vais intéresser le Pen Club. Enfin je termine là-dessus j’espère que vous êtes pas trop débinné. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 22 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! On s’est levé dans le drame ce matin. Je veux dire sans que ça paraisse trop niais que je suis avec les amis belges. Je vous parlerai pas beaucoup de terrorisme à part que c’est inacceptable pour le reste j’y connais rien. On fait pas de belles phrases avec la mort imposée par la terreur. J’aimerais beaucoup que ça cesse cette tuerie. Des phrases simples, les phrases de tout le monde, je pense aussi à ceux qui pleurent. Étrangement la semaine passée j’ai acheté un produit belge une B.D. ça fait clichés ce que j’écris là… J’ai pas envie de rester muet c’est ce qu’ils veulent museler l’occident mais c’est quand même pas moi l’occident. Je suis qu’un petit scribe du bas de la ville à Montréal. J’aimerais bien écrire un grand texte de réconciliation mais on est en pleine guerre, elle est longue… Hier soir avant de me coucher j’ai eu quelques larmes à la lecture d’un texte qui dis de ne jamais abandonner, ce matin je suis allé au supermarché tout s’est bien déroulé. J’aimerais bien qu’il y ais un peu d’humilité dans tout ça, on dis être humble plus qu’avoir de l’humilité, c’est joué avec les mots. Cet après midi je mélange la chèvre avec les choux mais je veux vous parler d’un bel exemple de réconciliation le Mémorial ACTe « un musée caribéen de l’esclavage et de la traite négrière ». Le 26 octobre 2004 le président de région Victorin Lurel propose de créer un mémorial. En janvier 2008 l’atelier guadeloupéen d’architecture BMC (Berthelot/Mocka Célestine) est désigné. Le 27 mai 2008 la première pierre est symboliquement posée. Le Mémorial est inauguré le 10 mai 2015. L’édifice présente une façade minérale avec un entrelac d’acier argenté recouvrant un granit serti d’éclats de quartz. Pour plus de renseignement on peux se rendre sur le site officiel (http://www.memorial-acte.fr/). Je sais vous allez m’en vouloir d’être si bref et d’emprunter du texte. Pardonnez-moi, je vais essayer de revenir sur mon sentis. Je peux pas vraiment dire que je suis ému, je veux pas écrire sur les terroristes ils ont déjà trop de presse, c’est des salauds, remarquez que je suis pas mieux je me suis mis a traquer le terroriste dans l’édifice avec tout ce que j’ai de préjugés. J’ai peur pour un paranoïaque c’est normal mais des fous qui se font sauter comment combattre ça. À la télé j’ai vu un jeune homme passé une valise rouge à ce qui semblait être une sorte d’agent. J’espère encore une fois que vous me pardonnerez ce mauvais texte, avec ma grosse tête j’essais d’être honnête, le sentis cet après-midi c’est aussi faire la vaisselle. L’après-midi avance, les gens sont à leurs boulot moi j’essaye de faire le mien autant que faire se peut. Je veux pas trop m’agiter sur les différentes plateformes des réseaux sociaux. Je dis une prière pour les victimes et leur famille. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 21 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis un peu fatigué, je sais pas trop quoi vous raconter aujourd’hui la voix m’a traitée de « gros chieux », une autre m’a dis que visiter des villes comme je le fait c’est pas normal. Je cherche a vous dire mon intériorité, ma vie intérieure, ce matin j’ai rencontré une nouvelle personne j’ai eu peur… Meurtre à Terrebonne au nord du goulag occidental, on feras pas les faits divers, les chiens écrasés. Je me cherche une destination pour cet été, peut être louer un chalet au bord de l’eau, le problème c’est que je suis seul et j’ai pas de transport. À la télé c’est les pubs de bébelles niaiseuses pour les gens qui se sentent seul, lentement j’avance sans regarder en arrière sauf peut-être pour donner l’exemple de ce que je ne devais pas faire, c’est toujours le rétablissement qui m’occupe… En gros aujourd’hui c’était une bonne journée j’ai parlé avec des gens qui comprennent voilà… Quand même parfois je suis écoeuré d’être schizophrène comment vous dire que j’accepte mais que parfois j’ai des sursauts de ressentiment, la météo annonce de la neige pour cette semaine quelques centimètres. Je suis grave, fou grave au contraire de fou rire, j’ai, je l’ai déjà écris pas le sens de l’humour. Ce soir j’ai pas envie de faire la recension des œuvres d’art dans internet. Dans mes recherches je remarque qu’il y a personne qui parle du symposium de sculpture de Terrebonne en mille neuf cent soixante seize, la photo c’est une œuvre de Jacques Huet créer à ce même symposium je crois que c’est de l’acier corten, mais non personne ne parle plus de ces œuvres comme si elles étaient victimes de malédiction. Je crois qu’à Terrebonne on aime les vieilles choses faut laisser le temps faire son œuvre, si je calcule bien cette année ça va faire quarante ans que ces sculptures ont été créer. Allez y faire un tour ne vous laissez pas impressionner par les vieux bâtiments faite le tour de l’île et admirer ces sculptures monumentales magistrales. Je pense que c’étais Guy Robert qui était commissaire je sais pas ce qu’il est devenu c’était un grand critique. Je crois qu’on a déjà parlé de se défaire de ces sculptures de les jeter à l’eau mais ça couterais trop cher elles sont bien arrimés au sol, je sais j’ai travaillé là-dessus… C’est plein d’anecdotes nulles ce que je vous écris ce soir, y’a plein de noms qui me passent dans la tête des souvenirs d’avant ma débâcle ma descente aux enfers. Je devrais pas vous écrire là-dessus ça me remue, m’émeut, je suis trop sérieux et c’est comme je vous dis ça intéresse personne des sculptures de « pouilleux ». J’ai été heureux à ce moment là, je fait mes excuses à ceux qui se rappellent de moi. Ouais! C’est ça qui est ça, disait le chanteur. Je termine merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

P.S. Mille excuses y'a une erreur m'a signalé un lecteur le symposium a eu lieu en 1978 et il semble qu'on peux trouver des informations sur Google.

dimanche 20 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On est dans la nuit de dimanche à lundi. Je sais pas si Obama a mangé du poulet B.B.Q. Je vais laisser Cuba de côté pour me concentrer sur mon sentis, J’entends quelqu’un qui parle dehors, il est une heure du matin la voisine tousse à s’étouffer. J’ai envie de m’abonner au magazine Spirou je le ferai pas les B.D. sont pas assez intéressante. Hier à la librairie j’ai vu de superbes albums D.C. comic mais je crois que l’âge d’or de la B.D. est terminée on est tous pris dans des lectures plus sérieuses pourtant la B.D. a une place de choix entre le cinéma et la littérature. Je sais maintenant pourquoi le patriarche semblait se fouiller dans le nez, il avait des peaux mortes j’ai la même chose c’est dégueulasse je les arraches. Ce matin je vais à mon groupe d’entraide, je pense à cette époque où je croyais qu’il y avait un complot contre moi c’étais beaucoup de souffrance… J’ai terminé depuis longtemps de prendre l’ambulance à tout moments, fou furieux mais pas criminel, je garde toujours la force de m’expliquer… Trudeau à Washington, Obama à Cuba je sais pas si c’est ça qu’on appelle un ballet diplomatique… Je crois pas c’est des chefs d’états pas des diplomates. Je dors très mal j’ai la bouche sèche, je dois me lever pour boire de l’eau. Je pense à ces artistes qui sont un moment à la mode et qui disparaissent, on entend plus parler d’eux c’est triste. Ai sortis les biscuits que je mange avec un café. J’avais une liste des états dans lesquels on pouvait être je l’ai perdue. Je vous écris en pensant à ces longues attentes à l’hôpital c’étais vraiment pas ma place… Ce qui me questionne sur la place du fou dans notre société moderne, y’a la folie parce qu’il y a le « normal » rien n’empêche le fou de souffrir, cette âme en perdition devrais avoir un lieu où se rétablir , je me sent un peu psychotique, pense à un preneur de son tout ces petits bruits qu’on remarque la nuit à bien y penser non je me sens pas psychotique pourtant y’a cette part de délire qui m’habite et dont je vous rend compte ici. Le miroir me permet pas d’entendre ma déréliction, de prendre conscience de ma qualité de « fou », non je ne crie pas Au secours comme l’écrivait Jean-Charles Pagé. Je pense aux itinérants qui parfois payent pour des fautes qu’ils ont commis, çà on en parle pas. Je sais bien que c’est pas vivable dehors l’hiver mais trop d’institution c’est comme pas assez les gens viennent écoeuré. Là je vais me taire je connais pas assez le système judiciaire. J’ai presque finis pour cette nuit, je fais le bon garçon et vous tire ma révérence en pensant au révérent. Je remercie mes fidèles lecteurs, lectrices d’avoir lu jusque là, dites une petite prière pour moi. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard