lundi 29 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La tempête s’annonce, ce soir c’est de la neige intermittente… Je pense à mon senti à ce qu’on dis de ceux qui prennent des médicaments, qu’ils ne sont plus en contact avec ce même senti, c’est faux. Je suis parfois très ému en regardant un proche souffrir quelqu’un que je connais au moins depuis vingt ans et qui endure la douloureuse maladie mentale et qui l’exprime de façon maladive. Ça me rend triste d’être en sa compagnie, j’aimerais lui dire qu’il a pas a endurer ça, on est pas obligé de souffrir pour vivre. Je comprends sa façon de penser mais il a tout faux, c’est un raisonnement de malade, je moppe le soir je rentre la nuit et je suis à bout de travailler dans ce sale milieu, je lui dois le respect moi j’ai été incapable d’endurer ce travail d’homme de ménage, de préposé à l’entretien… Je préfère vous écrire ce soir même si c’est beaucoup moins payant…Le voisin vie avec l’angoisse des bruits quotidiens… Je sais qu’il se sent observé et persécuté, j’ai vécu ça c’est très difficile. Maintenant je suis revenus à moi, un collègue parlait d’un bonhomme qui chantait les culottes baissées dans l’autobus, il lui voyait les fesses j’aurais été dans cet autobus j’aurais cru que tout ce cirque était pour moi. J’ai eu une grosse journée réunion du groupe d’entraide, rencontre avec la direction des patients partenaire et passage à la caisse. Je vais prendre mon temps pour vous écrire ce soir, ceux qui n’ont plus de senti comment ils vivent ça, le fait d’en prendre conscience ça les fait pas pleurer? Moi depuis que je vais mieux je vie mes émotions intensément et je ne fais pas de dépression ni de psychose… Je connais des gens pour qui vivre ses émotions c’est mauvais signe quelle bêtise. J’écoute ce qui monte en moi ce soir, j’entends claquer les portes des voisins mais j’en fait pas une maladie. « Quand je vas être un bon gars pas d’alcool pas de tabac »-Richard Desjardins. Je sais bien c’est mauditement difficile de vivre à jeun mais c’est beaucoup mieux. Desjardins a pas rendu les armes mais j’aimerais voir ses poumons et son foi. Moi j’ai pas envie d’être le vieux bonhommes au fond du bar à la veille de se faire amputé les jambes à cause de son diabète, les mollets tout bleu. Je crois que j’aurai vécu plus vieux et plus heureux en rayant l’alcool et le tabac de ma vie. Surtout que lorsque je bois j’agis en imbécile et ensuite je veux mourir. L’alcool c’est le thème d’une vie mais maintenant j’ai vécu plus longtemps en ne buvant pas qu’en consommant. Bon! J’ai quand même trouver de quoi vous entretenir comme dans entertainer ce soir. Il ne neige pas, la soirée avance. J’essaye de terminer ça sur une bonne note, reste que quelques mots j’ai l’impression d’étirer ça comme de la tire. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 28 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis triste, je crois que c’est parce que je vois le gros insignifiant à Trump mené sa campagne. Ce que je ne comprends pas ce sont ces femmes qui l’appuient, son discours débile. J’ai de la peine y’a longtemps que j’ai pleuré, je pleurais en regardant la télé tous ces réfugiés, les morts et la guerre… Aujourd’hui j’ai un peu écris dans mon cahier ça me soulage pas. Je dois toujours écrire à partir de mes tripes, c’est difficile quand je suis seul j’ai pas beaucoup de réaction. L’asiatique du dessous écoute de la musique orientale. J’écoute ce que la voix me dit, c’était plus facile de me rendre à Cuba pour une semaine qu’à New-York pour trois jours. Je pense encore aux vieilles rues magnifiques de La Havane. Parfois c’est l’hiver qui me rend triste, je discutais voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus à comment le prochain c’étais pas pour tout de suite, dans une vidéo sur facebook j’ai vu des gens sur une terrasse faire de la danse en ligne sur une chanson de Johnny Cash qui se retournerais dans sa tombe. Semble que les vacances c’est la permission d’être niaiseux vous ne m’y reprendrez pas. La niaiserie c’est ça qui me fait pleurer pourtant quand mon lecteur de Deux-Montagnes niaises il me fait rire. J’ose pas trop vous écrire sur les peaux mortes que j’ai dans le nez, je fouille pas en public, j’ai le nez sec. Lentement la nuit s’en viens, je pense au temps d’attente dans les hôpitaux, heureusement je me rétablis je n’y vais plus, je touche du bois. Mais oui maintenant je veux vivre, ma vie a un certain sens, c’est pour ça que j’écris ça m’aide dans les passages plus difficiles. C’est possible de vivre sans vouloir à tout moment mourir ce que je regrette c’est tout ces moments passés a demandé des soins. C’est pas que j’en avais pas besoin, la shizophrénie ça se stabilise, juste que j’aurais dû accepter plus tôt. Je reviens au voyage à cette magnifique église à Cuba… Je veux pas tout vous révéler j’ai un texte qui va paraitre sur les humeurs culturelles. Les lampadaires viennent de s’allumer, rien de très émouvant faut écrire beaucoup pour trouver deux ou trois choses touchantes. Je me vois jeune homme marchant sur le trottoir sous la pluie, je pleurais j’avait pas d’endroit où aller, pas de travail seul et fauché je marchais rue Christophe-Colomb, je sais pas pourquoi, peut-être parce que une de mes tantes habitait pas loin dans Villeray. Je peux pas dire que j’ai pas de vécu, un peu d’expérience à l’école de la rue. « Blue jeans sur la plage »-Lucien Francoeur. Je trouve plus quoi vous écrire. Je ne marche plus je devrais mais j’ai pas de voiture je marche donc plus que quelqu’un qui a une automobile. Voilà une phrase très laide. Ce soir j’ai pas de rythme, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 27 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui y’a du plagiaire dans l’actualité, ça sent la mise en scène la plagiaire lance un livre bientôt, quoi d’autre qu’un bon plagiat pour faire parler de soi et mousser les ventes d’un livre. Je trouve pas ça sérieux surtout quand l’accusatrice ressemble à une attachée de presse quand aux plagiés ils sont pas là pour se défendre. J’ai envie de dire que le plagiat on s’en fout,  c’est un vieux truc. J’ai de la difficulté a élaborer là-dessus c’est pas un très grand crime on nous en sort un de temps à autre. La « plagiaire » essayait de se défendre avec un blog, l’honnêteté intellectuelle y’a pas grand monde de nos jours qui croit à ça… Je me souviens d’avoir assisté à un atelier d’écriture et de m’être fait piquer mon texte, le type savait pas écrire mais savait reconnaitre un bon texte pour ses travaux universitaire. Aujourd'hui j'ai  téléphoné à mon amie comédienne pour qu’elle me dise ce qu’elle pense des textes que je lui ai offert. Je reviens à mon senti, j’ai passé la journée endormis . Je crois qu’il commence a neigé ce soir comme souvent c’est difficile, j’ai repris les cahiers et j’ai toujours l’impression d’écrire dans le vide, le tout étant d’une innocence vertigineuse… J’ai une odeur de vin dans le nez, je sais pas d’où ça vient je ne bois pas. La création collective le cabaret poétique semble qu’ils vont en tourner pour une émission de télévision. Je suis souvent impatient comme les artistes du même homonyme, je sais même pas si c’est le bon mot. Je me veux écrivain et j’utilise les mots n’importe comment, c’est terrible de voir ce temps qui passe de se voir mourir une journée à la fois dans la marge, de vieillir pourtant je résiste… Je rêve pas de fortune, juste d’écrire et de me sentir bien même si parfois ce que j’écris est négatif. J’aime pas beaucoup la littérature de croissance personnelle, c’est des recettes immangeables dans lesquelles les gens fuient… Comment vous dire mon incapacité d’écrire une façon de vivre au gens. Tout ce que je fait c’est la prière pas plus pas moins, pas besoin d’église, de mosquée, de synagogue ça se passe dans ma tête, c’est très abstrait, je sais pas si vous comprenez, lentement la noirceur arrive encore une fois j’aurai écris quelque chose de pas très édifiant… Me reste que cent mots à vous écrire, ai allumé la lampe dans le studio. Je cherche comment terminer, je cherche la note émouvante je crois pas que je vais y arriver. Y’a longtemps que j’ai pleuré, pleuré de vrai larmes de douleur parce que désemparé pourtant j’ai de la peine j’y arrive pas a écrire comme du monde, écrire de la bonne façon avec l’espoir, mais l’espoir de quoi? Peut-être d’un meilleur état d’esprit. Je crois que c’est assez pour ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez autant de plaisir à me lire que moi à vous écrire!!! À la prochaine!!!

Bernard

vendredi 26 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’entends un chien grogné dehors. Cet après-midi c’était création collective, on a beau dire le jeu c’est pas facile surtout quand on est pas comédien professionnel. Je me promène entre l’ordi et la tablette électronique. J’ai demandé à une jeune femme de jouer mes textes. J’espère que je l’ai pas blessé. Dans une courte improvisation j’ai dansé avec une très jolie dame que j’espère revoir. Maintenant je reviens au moi… C’est pas facile d’écrire, surtout quand l’inspiration manque, j’ai ouvert de vieux fichiers qui, j’espère, infecteront pas ma machine. J’aimerais ça être un vrai artiste mais je suis qu’un scribe des temps modernes, les moyens que j’utilise sont maintenant à la portée de tout le monde. Ce soir j’ai pris un café ça m’a donné un petit boost pour la soirée. Demain je vais recommencer a écrire dans un cahier, comme une vieille moppe… J’ai souvenir que l’an passé j’avais lu sur la scène de LaTulipe dans le cadre de Parlez moi d’amour un texte que j’avais écris pour le coffret. Je crois que c’est terminé les Impatients éditent plus de coffret Mille mots d’amour. Je sais pas si j’ai des lecteurs en Floride, j’aimerais qu’ils me fassent signe. C’est triste écrire comme ça, pas d’histoire a raconté quand même je vous dirais que j’ai engraissé et que mes pantalons sont maintenant trop petits. Ce soir j’ai rien retenus des actualités sauf peut-être le COC qui dépense des millions pour un édifice quand les athlètes ont besoin de fonds pour s’entrainer. J’ai salopé l’étiquette avec mon adresse pour le rapport d’impôt du Québec, heureusement mon lecteur de Deux-Montagnes va en faire un électronique. La nuit est arrivée, l’écriture, le langage c’est pas de l’artisanat c’est trop difficile de suivre les règles, j’essaye. Je pense à la publicité où le gars marche sur le chat et renverse le plateau sur sa blonde encore au lit, beau niaiseux! Je suis en panne et je perds la mémoire j’oublie le prénom de mes amies, c’est terrible, Alzheimer? J’espère que non, en vieillissant je suis préoccupé par d’autre choses. « Vend tous les trains à ton voisin, va lui voler ses voies ferrées, je te le dis dans un grand cri! »-Robert Charlebois. Hier j’ai entendu le train dans la gare de triage tout près de chez moi ça vous intéresse pas. Je sais pas si y’en a qui jumpent le train l’hiver ça doit être horriblement dangereux. Voilà une autre chose que j’ai oublié le nom du klaxon des trains. Je pense que je suis passé maître dans l’art d’écrire et de ne rien dire, c’est plate à mourir. Voilà, la somme de mes niaiseries ça feras jamais un beau texte juste quelque chose d’ordinaire, sans lumière, sans éclat. Aujourd’hui j’ai pas vu d’avion, juste d’énormes camions qui transportent la neige. Je pense que ce texte là c’est le mieux que je pouvais faire aujourd’hui. Je vous laisse donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

jeudi 25 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas resté muet longtemps, ce soir c’est la pluie le grésil et la neige. Je vous mentirai pas je suis fatigué. Je sais pas quoi vous écrire, je crois qu’une lectrice de Terrebonne s’est acheté un Harley, moi je serais plus B.S.A. où Triumph. Je pense qu’il y a plusieurs motards qui ont hâte au printemps pour rider. Si je vous dis la vérité j’ai jamais été très bon conducteur ni motocycliste disont que j’ai de la difficulté même à vélo. Quand même j’ai toujours trouvé que les anglaises et les américaines étaient de belles machines. Je pense à Hunter S. Thompson l’écrivain qui s’était fait péter la gueule par les Hells Angels. Il prenait un coup fort je crois qu’il s’est suicidé n’empêche il a inventé un style d’écriture le Gonzo writing. C’était disjoncté. Son livre le plus célèbre c’est « Fear and loathing in Las Vegas » description d’une brosse journalistique. Y’avait rien à son épreuve, alcool et dope pourtant il travaillait, il écrivait je croyait que je le confondais avec Tom Wolfe un autre écrivain rock’n’roll connus pour son Acid Test. Semble que c’est pas Thompson qui a inventé le gonzo de toute façon il s’en est bien servis… Je suis loin de moi ce soir. Cet après midi j’étais en réunion on a beaucoup discuté dédommagement, y’a des problèmes éthiques, toujours les mêmes quand on s’attaque au plus pauvres. On a un peu discuté du Cabaret poétique à savoir si ça peut avoir un côté thérapeutique… C’est la nuit, j’ai de la difficulté a ne pas me prendre pour une charogne. Je vous écris ça du bout de ma fatigue, de ma cervelle éreinté, vous me direz y’a pas de rein dans la tête mais à une certaine époque pour dire de quelqu’un qu’il était fou on disait « c’est les reins! » on disait aussi « c’est les nerfs! ». J’ai souvenir de canard un type qui caquetais dans le parc, un étrange hurluberlu… Ce soir je pleurerais, une soirée vide où je pense à ce gars qui se rendait à l’hôpital pour pas être seul pourtant y’a d’autre endroit pour se faire des amis. Quand même avec le temps on s’attache aux amis qu’ils nous restent, Montréal est peuplé de célibataire, moi je trouve qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Tout à coup je pense à ces comités de malades qu’ils veulent mettre sur pied, ça vas être difficile la maladie physique est souvent très éprouvante et empêche toute implications, je souhaite qu’il y ais plusieurs personnes en rémission qui s’impliquent même si les vieux sages disaient qu’il fallait se tenir loin des hôpitaux. Je suis partis de la moto Harley pour presque terminer à l’hôpital parfois l’un mène à l’autre on souhaite à notre lectrice d’être prudente. Quand-à moi j’ai hâte au printemps pour marcher au sec, m’asseoir sur un banc le matin et lire en écoutant encore les canards. Merci d’avoir lu jusque- là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 23 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai des souvenirs du temps où je travaillais, quand ça faisais pas je quittais. J’ai longtemps changé de job comme ça, maintenant je suis à la maison et j’essaye de me revaloriser avec ce que j’écris et mes participations dans un groupe d’entraide et différents comités de santé mentale. J’arrive pas a écrire quelque chose de différent, j’attendais le facteur et je me sent mal. J’ai le cœur gros d’être rendus où je suis, ce que vous lisez c’est mon travail, l’autre est toujours absents. Je plonge dans mon monde intérieur, la solitude me calme mais m’ennuis. J’écris pour vous aujourd’hui je suis pas sortis, je suis désoeuvré. J’essais de « créer » quelque chose. Je pense que j’ai pas mal fait le tour dans les prochains jours je crois que je vais prendre une pause. Je peux pas toujours partir en voyage. Je crois que ce soir il va neigé, l’humilité voilà ce qui me manque. La mer est très présente depuis ces dernières années, l’air salin je crois que ça me fait du bien…Je le répète j’aime ça vous écrire, vous entretenir de mon état intérieur. J’ai repris un cycle de jour si cycle il y a, j’écris quand je me sent « inspiré ». J’ai cette lourdeur dans le torse, ça fait pas mal mais c’est pesant sans parler des démangeaisons que j’ai dans le dos. C’est très terre à terre tout ça. J’aime quand même toujours regarder les avions à la télévision. J’ai bien aimé l’émission découverte de dimanche passé sur les CSeries, c’étais fascinant. J’ai un lecteur qui travaille chez Bombardier j’espère qu’il va garder sa job. Ici je suis dans le silence, comme toujours y’a beaucoup de voitures… Dans un rêve je voyais un drapeau et j’étais beaucoup plus haut que l’édifice de Parthenais. Je vais trop vite, trouve pas l’inspiration, j’irai quand même pas marcher sous le viaduc Bercy, trop de prostitution masculine ce coin là c’est pas joli joli, mais oui je suis toujours dans le goulag occidental au bas de la ville. Vous avez surement remarqué que mon écriture est moins radicale, je m’adoucis avec le temps, les pompiers passent les clignotants en marche. Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi de plus couché dans le salon des copains, je suis trop vieux pour ce genre de vie là. Je sais et je répète c’est plus très fort mon écriture. Je vais, je crois prendre une pause dans les prochains jours. Tout ça tourne autour de la même chose mon égocentrique moi. J’essais d’inventer un autre plus généreux moins égoïste, j’y arrive pas. Je vous donne quand même ça, un court texte « d’émotion » mais je crois pas arriver à vous toucher. Comment vous dire que le vieux fou à pas d’avenir littéraire. Le blog c’est pas de la littérature pourtant je l’écris mais ça vaux pas le courrier du lecteur. J’aurai encore essayé aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 22 février 2016

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis debout dans la nuit, la photo en est une de l’architecture coloniale cubaine. Mon lecteur designer à la retraite pourrait confirmer. J’ai encore la magnifique Havane dans la tête. Je reviens à mon senti c’est toujours l’hiver, ai dormis dans la soirée. J’ai plus vraiment ce grand sentiment de solitude, ai dormis étendu sur le sofa. Ce soir c’est pas le grand soir on feras pas la révolution, c’est toujours l’hiver… Je pense à Jutra comment il a tenté d’abuser d’un enfant, au Québec on laisse souvent passé ces fautes là, comment détruire la vie d’un enfant semble pas important. Je pourrais raconter n’importe quoi comme font d’autre mais j’ai pas a démolir la vie d’autre artistes. Je trouve qu’on confond trop souvent pédophilie et homosexualité. C’est certain que quand je m’avance comme ça, ça met un doute sur ma sexualité, mais non je suis pas homosexuel mais j’ai pas a juger ceux qui le sont… C’est toujours la nuit, j’essais d’exprimer ma sensibilité. Je suis triste j’entends les voisins. Je me rappelle cette époque où la nuit je me sentais libéré, où j’avais pas a chercher du travail, je sais pas comment vous raconter. Je souffrais. La folie m’a toujours ennuyé et encore plus être hospitalisé. Y’a longtemps que je l’ai pas été. Cette lourdeur de vivre est disparue, je pense à L’Insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera. Je reste quand même grave dans la folie sérieuse… La nuit le lundi c’est tranquille, je pense à ces gars qui passent la nuit dehors et vont dormir dans le métro dès qu’il seras ouvert certains vont se chercher un bistro ouvert toute la nuit pour siroter un café faute d’endroit où dormir. Je crois pas qu’à Cuba on ait ces problèmes là, ces possibles de dormir dehors je crois, le climat le permet… Dans le parc à La Havane y’avait plein de monde le vendredi, je crois pas que les cubains ont des problèmes de chômage… Ils essaient juste de mettre la main sur des pesos convertibles. Je sais pas pourquoi j’ai peur cette nuit. J’ai fermé le rideau… Je parlais de solitude plus tôt, j’ai le sentiment mais je tiens pas à avoir la compagnie de n’importe qui surtout la nuit. « Où aller? Où aller? Quand on  est bien fatigué »-François Guy. Je suis un insensible pourtant on dis de moi que je suis hypersensible, un rien me bouscule. Je trouve plus quoi vous écrire ça s’apparente toujours à la même chose. Je sais pas si vous lisez de la sensibilité. J’arrive pas a nommer ce vide nocturne, je pense au cynisme de ceux qui fréquentent les bars, y’a longtemps déjà que j’ai mis les pieds là, on y discute pas c’est fait pour boire. De toute façon la nuit les gens sérieux travaillent. Je termine bientôt, reste que quelques mots j’espère que vous aurez pris du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard