jeudi 25 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas resté muet longtemps, ce soir c’est la pluie le grésil et la neige. Je vous mentirai pas je suis fatigué. Je sais pas quoi vous écrire, je crois qu’une lectrice de Terrebonne s’est acheté un Harley, moi je serais plus B.S.A. où Triumph. Je pense qu’il y a plusieurs motards qui ont hâte au printemps pour rider. Si je vous dis la vérité j’ai jamais été très bon conducteur ni motocycliste disont que j’ai de la difficulté même à vélo. Quand même j’ai toujours trouvé que les anglaises et les américaines étaient de belles machines. Je pense à Hunter S. Thompson l’écrivain qui s’était fait péter la gueule par les Hells Angels. Il prenait un coup fort je crois qu’il s’est suicidé n’empêche il a inventé un style d’écriture le Gonzo writing. C’était disjoncté. Son livre le plus célèbre c’est « Fear and loathing in Las Vegas » description d’une brosse journalistique. Y’avait rien à son épreuve, alcool et dope pourtant il travaillait, il écrivait je croyait que je le confondais avec Tom Wolfe un autre écrivain rock’n’roll connus pour son Acid Test. Semble que c’est pas Thompson qui a inventé le gonzo de toute façon il s’en est bien servis… Je suis loin de moi ce soir. Cet après midi j’étais en réunion on a beaucoup discuté dédommagement, y’a des problèmes éthiques, toujours les mêmes quand on s’attaque au plus pauvres. On a un peu discuté du Cabaret poétique à savoir si ça peut avoir un côté thérapeutique… C’est la nuit, j’ai de la difficulté a ne pas me prendre pour une charogne. Je vous écris ça du bout de ma fatigue, de ma cervelle éreinté, vous me direz y’a pas de rein dans la tête mais à une certaine époque pour dire de quelqu’un qu’il était fou on disait « c’est les reins! » on disait aussi « c’est les nerfs! ». J’ai souvenir de canard un type qui caquetais dans le parc, un étrange hurluberlu… Ce soir je pleurerais, une soirée vide où je pense à ce gars qui se rendait à l’hôpital pour pas être seul pourtant y’a d’autre endroit pour se faire des amis. Quand même avec le temps on s’attache aux amis qu’ils nous restent, Montréal est peuplé de célibataire, moi je trouve qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Tout à coup je pense à ces comités de malades qu’ils veulent mettre sur pied, ça vas être difficile la maladie physique est souvent très éprouvante et empêche toute implications, je souhaite qu’il y ais plusieurs personnes en rémission qui s’impliquent même si les vieux sages disaient qu’il fallait se tenir loin des hôpitaux. Je suis partis de la moto Harley pour presque terminer à l’hôpital parfois l’un mène à l’autre on souhaite à notre lectrice d’être prudente. Quand-à moi j’ai hâte au printemps pour marcher au sec, m’asseoir sur un banc le matin et lire en écoutant encore les canards. Merci d’avoir lu jusque- là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 23 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai des souvenirs du temps où je travaillais, quand ça faisais pas je quittais. J’ai longtemps changé de job comme ça, maintenant je suis à la maison et j’essaye de me revaloriser avec ce que j’écris et mes participations dans un groupe d’entraide et différents comités de santé mentale. J’arrive pas a écrire quelque chose de différent, j’attendais le facteur et je me sent mal. J’ai le cœur gros d’être rendus où je suis, ce que vous lisez c’est mon travail, l’autre est toujours absents. Je plonge dans mon monde intérieur, la solitude me calme mais m’ennuis. J’écris pour vous aujourd’hui je suis pas sortis, je suis désoeuvré. J’essais de « créer » quelque chose. Je pense que j’ai pas mal fait le tour dans les prochains jours je crois que je vais prendre une pause. Je peux pas toujours partir en voyage. Je crois que ce soir il va neigé, l’humilité voilà ce qui me manque. La mer est très présente depuis ces dernières années, l’air salin je crois que ça me fait du bien…Je le répète j’aime ça vous écrire, vous entretenir de mon état intérieur. J’ai repris un cycle de jour si cycle il y a, j’écris quand je me sent « inspiré ». J’ai cette lourdeur dans le torse, ça fait pas mal mais c’est pesant sans parler des démangeaisons que j’ai dans le dos. C’est très terre à terre tout ça. J’aime quand même toujours regarder les avions à la télévision. J’ai bien aimé l’émission découverte de dimanche passé sur les CSeries, c’étais fascinant. J’ai un lecteur qui travaille chez Bombardier j’espère qu’il va garder sa job. Ici je suis dans le silence, comme toujours y’a beaucoup de voitures… Dans un rêve je voyais un drapeau et j’étais beaucoup plus haut que l’édifice de Parthenais. Je vais trop vite, trouve pas l’inspiration, j’irai quand même pas marcher sous le viaduc Bercy, trop de prostitution masculine ce coin là c’est pas joli joli, mais oui je suis toujours dans le goulag occidental au bas de la ville. Vous avez surement remarqué que mon écriture est moins radicale, je m’adoucis avec le temps, les pompiers passent les clignotants en marche. Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi de plus couché dans le salon des copains, je suis trop vieux pour ce genre de vie là. Je sais et je répète c’est plus très fort mon écriture. Je vais, je crois prendre une pause dans les prochains jours. Tout ça tourne autour de la même chose mon égocentrique moi. J’essais d’inventer un autre plus généreux moins égoïste, j’y arrive pas. Je vous donne quand même ça, un court texte « d’émotion » mais je crois pas arriver à vous toucher. Comment vous dire que le vieux fou à pas d’avenir littéraire. Le blog c’est pas de la littérature pourtant je l’écris mais ça vaux pas le courrier du lecteur. J’aurai encore essayé aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 22 février 2016

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis debout dans la nuit, la photo en est une de l’architecture coloniale cubaine. Mon lecteur designer à la retraite pourrait confirmer. J’ai encore la magnifique Havane dans la tête. Je reviens à mon senti c’est toujours l’hiver, ai dormis dans la soirée. J’ai plus vraiment ce grand sentiment de solitude, ai dormis étendu sur le sofa. Ce soir c’est pas le grand soir on feras pas la révolution, c’est toujours l’hiver… Je pense à Jutra comment il a tenté d’abuser d’un enfant, au Québec on laisse souvent passé ces fautes là, comment détruire la vie d’un enfant semble pas important. Je pourrais raconter n’importe quoi comme font d’autre mais j’ai pas a démolir la vie d’autre artistes. Je trouve qu’on confond trop souvent pédophilie et homosexualité. C’est certain que quand je m’avance comme ça, ça met un doute sur ma sexualité, mais non je suis pas homosexuel mais j’ai pas a juger ceux qui le sont… C’est toujours la nuit, j’essais d’exprimer ma sensibilité. Je suis triste j’entends les voisins. Je me rappelle cette époque où la nuit je me sentais libéré, où j’avais pas a chercher du travail, je sais pas comment vous raconter. Je souffrais. La folie m’a toujours ennuyé et encore plus être hospitalisé. Y’a longtemps que je l’ai pas été. Cette lourdeur de vivre est disparue, je pense à L’Insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera. Je reste quand même grave dans la folie sérieuse… La nuit le lundi c’est tranquille, je pense à ces gars qui passent la nuit dehors et vont dormir dans le métro dès qu’il seras ouvert certains vont se chercher un bistro ouvert toute la nuit pour siroter un café faute d’endroit où dormir. Je crois pas qu’à Cuba on ait ces problèmes là, ces possibles de dormir dehors je crois, le climat le permet… Dans le parc à La Havane y’avait plein de monde le vendredi, je crois pas que les cubains ont des problèmes de chômage… Ils essaient juste de mettre la main sur des pesos convertibles. Je sais pas pourquoi j’ai peur cette nuit. J’ai fermé le rideau… Je parlais de solitude plus tôt, j’ai le sentiment mais je tiens pas à avoir la compagnie de n’importe qui surtout la nuit. « Où aller? Où aller? Quand on  est bien fatigué »-François Guy. Je suis un insensible pourtant on dis de moi que je suis hypersensible, un rien me bouscule. Je trouve plus quoi vous écrire ça s’apparente toujours à la même chose. Je sais pas si vous lisez de la sensibilité. J’arrive pas a nommer ce vide nocturne, je pense au cynisme de ceux qui fréquentent les bars, y’a longtemps déjà que j’ai mis les pieds là, on y discute pas c’est fait pour boire. De toute façon la nuit les gens sérieux travaillent. Je termine bientôt, reste que quelques mots j’espère que vous aurez pris du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 21 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cette nuit c’est i’insomnie. Je cherche a être inspirée. Ai envoyé ma paperasse d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes que je remercis ici. Cette nuit je rêvais à moitié, semble que la pratique du blog s’est propagée.  Ce matin je vais au groupe l’expérience du rétablissement de reprendre pouvoir. On vas échanger entre nous, essayer de se raconter. Quand je mange la nuit le sommeil reviens, je suis pas gros pour rien. Le temps passe vite il est pas loin de deux heures du matin, c’est comme toujours très tranquille dans le goulag occidental. Je ne peux et ne veux pas croire que Donald Trump vas être élu président des États-Unis, les américains semblent aimer les fous furieux. Je baille, le café goûte le pot c’est pas très bon. L’autobus ronronne, je sais que la pratique du blog c’est pas très bon pour l’humilité. J’aime bien voir les pages se noircir. La forme physique de l’écran me fascine. Hier la voisine du dessus c’est trompée d’étage elle essayait d’entré chez moi… J’aime beaucoup Isabelle Boulay qui chante Reggiani c’est très émouvant.  Je pense à l’estime de moi que j’ai pas, je suis un vaux rien pourtant si j’étais tout mauvais j’arriverais pas a vous écrire. Je pense aux heures que ça me prendrais pour écrire quelque chose de définitivement positif pas besoin de rajouter de l’eau à la mare, les livres de pensées positives sont nombreux. Je crois pas que les gens y fassent si souvent référence. Je  pense aux nombreux autobus à Cuba, je sais pas qu’elle quantité de pétrole ils utilisent, en vacances on a pas cette information, on mange, on marche, on se baigne et on dors on en fait le moins possible comme vous voyez je suis resté accroché à ce voyage. Hier à l’émission Découverte y’avait un excellent reportage sur l’A-300 le nouvel avion de Bombardier c’étais fascinant de voir tout ces essais. Semble qu’Air Canada en a acheté quarante cinq. J’adore toujours autant être dans un vol. Aujourd’hui c’est lundi, j’espère recevoir la carte cadeau que j’ai gagné au débat. Je me répète je vous l’ai déjà dis. Les yeux me clignent quand je suis a moitié réveillé comme ça j’entend pas grand-chose sauf peut être des chansons country western, un exemple de la puissante Amérique qui propage sa pop culture sans réfléchir sur la possession d’armes à feu. Les pieds me démangent j’ai marché dans le sable. Je suis tout mêlé dans mes journées je me crois encore dimanche. J’essais trop de dicter à la voix ce que je veux qu’elle me dise. Une partie de la nuit auras passée avec moi toujours devant mon écran. Bientôt le last-call dans les clubs plusieurs en sortiront seul et saoul sans compagne, solitaire pas fier de rentré au boulot ce matin. Je pense à ce gars qui me posait des questions sur ce que je faisais de mes nuits après le travail… Voyez c’est ce que je fait, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens encore aujourd’hui. J’ai entendu dire que des bistros célèbres de Montréal fermaient, Les Bobards et L’inspecteur épingle pour les nommer. Des endroits que j’ai fréquenté à l’époque de mon alcoolisme actif. J’y étais plus le bienvenue, j’étais trop fou j’arrivais pas a adresser la parole aux gens avec du bon sens. Hier à la télé j’ai vu Breen Leboeuf et Jeff Smalwood des musiciens qui ont fait les nuits rocks de Montréal. Cet après-midi c’est tranquille, dimanche d’hiver, je pense toujours à mon voyage à Cuba, me suis reposé. J’ai écris, peut être que vous pourrez lire le texte sur Les Humeurs Culturelles. J’aimerais bien vous écrire comment je me sent  la solitude m’a longtemps pesée beaucoup plus. Je vie seul et j’écris, je crois que cette semaine je vais m’acheter un cahier pour revenir aux bonnes vieilles méthodes. Je crois que je m’en demande beaucoup écrire quotidiennement un texte de cinq cent mots. Je sais pas pourquoi je pense aux discours fleuve de Fidel Castro, c’est ça avoir de la verve? Je sais pas si pour le Québec on peut parler de social démocratie. J’ai un peu peur de m’engager dans cette voie là. Les cubains sont communistes… Je devrais revenir à mes sentiments à comment j’aime bien la solitude et l’absence de voix, mais oui je suis fou, une folie pas facile avec rien de rigolo juste des mots dénigrants qui sont absents quand je suis seul. Y’a pas que Fidel qui a de longs discours, ça conjugue tout le temps dans ma tête ça discoure. Parfois je me dis que le diagnostique de schizophrénie est une erreur. J’arrive pas a reconnaitre les voix. Je vous en parle peut être tellement souvent c’est si présent dans ma vie. L’auteur disait « Get a life! ». Je veux bien mais quelle sorte de vie trente cinq heure semaine et juste assez pour survivre. Je pense que quand on dis ça c’est du dénigrement, on essais tous de faire de notre mieux, bienheureux les creux le royaume des cieux est à eux, ça m’étonne toujours de voir l’incapacité d’accepter la différence chez l’autre. Je suis pas très clair et loin d’être poétique. Voilà, je rêve encore d’avion quoi que l’aéroport cette fois ci j’ai trouvé ça un peu long. Je vous ai abandonné quelques minutes j’avais perdus une liste de réunions, je l’ai retrouvé, c’est vraiment abscons ce que j’écris. Cuba c’étais mieux que d’aller en Chine je crois, je me serais rendus malade… Aujourd’hui je suis pas très fier de ce que j’ai écris. Je vous le fait lire quand même, j’ai pas de pensée trop, trop pédagogique. Quelques mots encore en vieillissant on deviens moins fertile, moins subtil et plus crû. Les jeunes âmes écrivent de la meilleure poésie, souvent c’est tout intérieur ce à quoi je n’arrive plus. J’espère toujours que vous continuez à me lire et vous remercie de m’avoir lu jusque là!!! À la             prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bernard

samedi 20 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous écrire encore? Il me semble que je vous ai tout dis. Je m’endors, je suis fatigué et pourtant je vous écris… Je pense au reliure Spirou, je crois que je vais en acheter une avec la carte cadeau que j’ai gagné pour ma participation à un débat. Je mange des menthes comme souvent, c’est samedi j’ai pas envie de sortir. Les yeux me ferment seul, ils clignent, dehors ça fond, le mois de mars s’en viens, l’an passé j’étais allés en Guadeloupe. Un peu plus tard je vais me faire un café, je suis très conscient que je vous raconte  rien, j’ai pas d’histoire pour ça faut regarder les actualités, devant chez moi y’a un camion remplis d’œuf qui passe. Ce soir je suis loin du sentiment, de l’émotion, lentement la nuit arrive que ferais-je de plus constructif, je sais pas et je n’en ai pas envie. J’irai pas tourner des boulettes dans un fast food. J’y arriverai bien a vous conter une histoire après mes longues marches. Je suis quand même pas Mao Ze Dong c’est peut être mieux comme ça qu’il arrive rien que je sois tranquille. Y’a deux semaines j’ai fait deux barbiers coiffeurs sur Sainte-Catherine, un étais trop cher l’autre trop occupé, le lendemain je suis allé chez le barbier de la rue Frontenac j’ai été très satisfait. Semble que le Canadien feras pas les séries, les vendeurs de hot-dogs vont prendre des vacances, en attendant je regarde les passants, c’est calme dans l’édifice, la nuit est arrivé, j’attend que l’eau bouille pour mon café. Je suis vraiment dans le règne de l’insignifiance, un mot le désarroi, un mot de notable désemparé qui ne sait plus à quel saint se vouer qui d’ailleurs ne crois plus aux saints ni à la sainteté. Désemparé de voir que les miracles n’arrivent plus, que personne n’est sauvé et qui ne sait plus comment prier. Quand même plus terre à terre il échange avec ses semblables fait part de ses difficultés biens humaine en prenant conscience qu’il a toujours de la compagnie qu’il n’est pas seul. Cette troisième personne du singulier c’est un peu moi éloigné puisqu’il est question de distance que certains lecteurs n’aiment pas la première personne qu’ils trouvent trop égocentrique. Étrangement j’ai un ¨feeling¨ de Paris au beaux jours. Je pense à tout ces lecteurs que j’oublie souvent de saluer. Je vous oublie pas, j’arrive pas a trouver de mots pour vous. Tout à coup je pense au premier enregistrement solo de Paul McCartney, Ram ça s’appelait je crois, non c’étais plutôt McCartney, il y jouait tout les instruments. Je pense aussi à Dear friend la chanson réponse à Lennon. C’étais la musique des beaux jours de l’insouciance et de l’idolatrie pour les rocks star. Je suis toujours étonné de voir d’où je pars pour arriver à ça. J’en ai assez écris pour aujourd’hui. Je vous laisse en vous disant de pas me lacher et en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 19 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis de retour dans mon quotidien ordinaire. C’est le goulag occidental et la neige, moi je suis toujours aussi désoeuvré, pas si tôt revenu que je repartirais. Je vais me calmer respirer par le nez, à l’aéroport aux douanes tout s’est bien passé ça pas été long. J’aime toujours les avions, j’aime moins le passage entre l’avion et les douanes. À Montréal tout est automatisé à l’arrivée avec un lecteur de passeport électronique. J’ai dit au douanier que j’avais pas aimé mes vacances il m’a souhaité bon retour. Maintenant je sais plus trop où aller, le mieux ce serait peut-être une cabane sur la glace pour pêcher, un retour aux traditions. Mais avant je vais essayer de marcher dans Montréal quoi que ce soir on attend de la neige. Montréal et Varadero c’est incomparable, les foisonnants palmiers et à Montréal les arbres dénudés. Quand je voyage je vois très bien que ma vie je l’ai fait ici, mes amis mon univers sont ceux là de l’hiver. Je pense à une lectrice de Cantley qui attend son quatrième enfants, elle est très fertile, des enfants pour nous qui n’en avons pas fait. Bravo! Cet après-midi je suis dans le silence et j’ai souvenir de cette horrible chambre où j’habitais. J’ai un lecteur futur papa de Hull que je salut ici, y’a longtemps que je lui ai pas parlé, félicitation à lui et à sa conjointe. C’est là qu’on voit qu’on se fait vieux, soixante ans bientôt c’est pas du gâteau. J’aimerais bien avoir la plume du docteur où du notaire en tout cas la plume du notable mais je ne fais partie d’aucun ordre où profession. Écrivain par défaut c’est pas une bonne idée. J’ai toujours voulu écrire, je prenais quelques atelier d’écriture en cachette j’avais peur que ça fasse tapette. Pourtant je crois qu’il n’y a rien de plus viril qu’écrire, une sorte de combat de soi avec soi, une étreinte frénétique avec les mots. S’agit que je sois précis avec mon senti. Dehors on entend les corneilles, les camions qui ramassent la neige. Dans le métro on tolère les gars qui dorment au chaud, je crois qu’ils sont un peu intoxiqué… C’est toujours « Life in a northern town ». Ce matin j’ai pris une douche et me suis parfumé, j’aime bien sentir bon. Deux heure trente, les gens se préparent a quitter le boulot, un week-end c’est jamais de trop mais on arrête pas quand même, ménage, course, cuisine ça continue. Parfois je souhaiterais allé de reculons, prendre tout mon temps… Ce que j’écris là ça pas de sens j’ai toujours, où presque, eux tout mon temps. Vous devez comprendre que c’est pas une chronique journalistique. Il s’agit de mon être intérieur parfois malmené. J’ai calmé mon désir de prendre l’avion, d’être à l’aéroport. Je sais pas trop ce que je vais essayer dans les prochains jours, j’y pense et vous le ferez savoir en attendant merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard