mercredi 3 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin c’est neige et verglas et moi je suis là à essayer d’écrire quelque chose de décent. J’ai lu les actualités c’est très ordinaire aujourd’hui. Je suis triste, je partirais en voyage, c’est la déprime du mois de février. On m’a dit qu’on me dédommagerais pour une présence dans un comité ça a pas été fait… C’est difficile de rester chez soi mais ça vaut mieux qu’un emploi ou je me fait harceler. Je sais pas pourquoi je pense à ça j’ai bientôt soixante ans, un peu d’expérience dans la vie mais pas de métier. Mais non j’ai un métier, écrivain, mais j’ai pas de diplôme. La voisine parle à tous les passants comme si elle les connaissait.  Je suis un « agité du bocal » ça grouille, je fais le tri choisis ce que je vous écris… Gris, gris, gris dans le goulag occidental, hier j’ai regardé de court film sur La Guadeloupe, quand je me couche et que je sais que je vais sortir le lendemain, je deviens anxieux et je dors mal. Là je pense aux routes des avions, au décalage horaire…  Je suis triste je le répète, pourtant j’ai tout ce que je veux, je manque de reconnaissance. Je reviens à mon senti, à comment j’essais de meubler le temps, hé oui! Je suis un petit vieux qui essais de se tenir loin des urgences d’hôpitaux. J’essais de nommer cette éternelle douleur intérieure, ceux qui sont partis m’ont peut être laissé ça en héritage. Je pense à tous ces beaux discours sur le rétablissement, je crois être dedans mais encore… Je cherche l’intensité, j’y arrive pas, avoir tant écris et être si peu lu. J’ai demandé à Dieu qu’il m’aide pourtant quand Il le fait je l’oublie tout de suite après. Je suis une vieille vache pas même bonne pour la viande y’a toujours le cuir mais je suis tanné, tanné de chercher… Voilà! Je passe maintenant à la photo, une œuvre de Daniel-Vincent Bernard né en 1956 ça s’intitule Manana et c’est fait de câble d’acier coaxial de béton et d’acier. Monsieur Bernard a fréquenté l’atelier de Jordi Bonet et étudié l’art plastique à L’UQAM. C’est une sculpture de 2009, une main d’accueil pour les 50 ans des habitations Jeanne Mance à Montréal. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 2 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’aimerais remonter le temps arrêter cette course folle vers la mort, vers la fin.  C’est grand soleil ce matin et si j’écris c’est pour construire quelque chose, la journée va passer il n’arrivera rien d’autre que ce brouillard dans ma tête, c’est bête une vie de vieux garçon. J’aurai essayé différente relation mais ça a pas marché. Je pense à mes dix sept ans sous l’emprise d’un homme qui me payait tout, inconscient je voyais pas que ça m’empêchait d’avoir une copine, je me promenait en Jeep avec lui, il m’avait promis un appartement à mes dix huit ans j’ai eu peur… Je devrais pas retourner dans le passé ça fait presque cinquante ans, parfois je suis heureux, cette semaine j’ai écouté de la « trash talk radio » l’animatrice racontait la « paresse » des jeunes sur l’aide sociale incapable de concevoir qu’ils sont malades, moi je préfère qu’ils soient à l’aide sociale qu’au suicide. On a beau dire j’ai été jeune j’ai essayé de raccroché mais j’ai pas réussis, tout ça c’est derrière moi… J’avais déjà peur personne pour m’aider financièrement et là je pense à l’insignifiante job de balayeur à la shop. C’étais payant mais j’ai compris plus tard que dans la vie y’a pas que l’argent. Je pense au gouffre dans lequel j’étais à comment je m’en suis sortis, pas riche, pas millionnaire mais plus heureux. Je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. La circulation est intense sur la rue Sainte-Catherine, les camions passent on annonce de la neige demain. Chez moi c’est pas décoré comme chez un millionnaire c’est plutôt bohême bien que je me fasse vieux comme dans la chanson « Ma bohême s’use ». Ouais! Je suis toujours dans le goulag occidental, j’attend les actualités à la télé… Pas grand-chose aux actualités, ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé, j’écris ça pendant que les éboueurs passent. Je vous ai écrit que je m’en étais sortis faut comprendre que financièrement c’est toujours la pauvreté. J’ai réussis à me déranger pour une question d’argent. Je crois que je serai pas content d’avoir rédiger ce texte cet après-midi. Je vais terminer en vous parlant de la photo que j’ai pris à Londres, c’est le quatrième socle de Trafalgar Square, un des quatre piédestaux situés à chacun des coins de Trafalgar Square, place publique de Londres, il a la particuliarité de ne porter aucune statue. Depuis 1999 différentes sculptures et œuvres d’art sont temporairement installées sur celui-ci. Le 25 juillet 2013, il fut installé un coq bleu de 4,7 m de haut réalisé par l’artiste allemande Katharina Fritsch qui y voit « un symbole du renouveau, du réveil et de la force ». Un squelette de cheval a chassé le coq géant. Après le squelette on présenteras en 2016 un pouce levé en bronze de dix mètres de haut. Ça grouille à Londres mais c’est tranquille chez moi. Je vous garde pas plus longtemps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 1 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ça en même temps que je participe à un forum en ligne sur le rétablissement. Aujourd’hui le temps étais très doux et moi j’ai pas beaucoup dormis. Je suis épuisé le blog de la nuit passée m’a beaucoup demandé. Mon groupe d’entraide et d’expérientiel tire de la langue, on a plus beaucoup de comité donc pas grand-chose à se dire, j’aime bien l’expérience du rétablissement… Je sais pas ou sont rendus les snowbirds d’Aylmer. J’entend les moineaux dehors. Je suis confus, c’est toujours mon senti qui prime mais je sais que j’étire la corde, c’est normal d’être fatigué à quatre heure de l’après-midi c’est l’heure ou on finis à la shop. Une ambulance passe avec sa sirène et ses gyrophares, j’entends le téléphone portable de la voisine, je cligne des yeux. La neige a beaucoup fondue, heureusement à Montréal on fait pas trop de skis, y’a bien le ski de fond au parc Maisonneuve et au parc du Mont-Royal mais je crois que les sportifs vont plutôt courir. Je me saigne, les mots sortent de mes veines et s’étalent sur l’écran, à chaque battement de cœur un mot apparait. Je sais c’est des idioties, j’écris de sang-froid la plaie ouverte comme après un accident au bord de l’autoroute, ce que je vous écris c’est un petit trauma une légère commotion. C’est écris sans dessein comme ça pour rien ou plutôt pour chasser le mal… Chez moi on donne dans l’inutile, on psalmodie n’importe quoi, vous lisez c’est supposé me faire quoi? Je trouve que je mange trop souvent, y’a pas assez de temps entre deux repas, je vais souper plus tard, j’ai des brulures d’estomac c’est pas très littéraire. Faut toujours avoir une histoire a raconté c’est pas dans les urgences d’hôpitaux qu’on apprend les meilleures tout ce qu’on y entend c’est fiston qui pleure… Lundi soir pas de fièvre juste je ne sais quoi qui fait que le temps passe et qui me fait peur chaque jour qui passe m’amène vers la fin mais je suis pas pressé, un peu malade mental oui! Mais pas pressé. Aujourd’hui la photo en est une d’une sculpture qui se transforme à Boston, une sculpture en mouvement reconfiguré chaque année pour représenter le mouvement des immigrants arméniens. C’est une sculpture de l’architecte Don Tellalian qui a des plans de transformation pour les 25 prochaines années après quoi le cycle va recommencer. C’est peut être le bijou du Greenway son nom officiel est « sculpture abstraite » chaque moitié de la sculpture pèse 3,354 livres. C’est une œuvre qui se transforme comme chaque expérience humaine. Ce soir je cherche comment terminer j’ai pas tout dis, dans le métro un gars lisait Foglia l’insolent. Je suis pas du calibre de ce chroniqueur retraité, j’aimerais bien mais je suis même pas le reporter Tintin, juste un sans dessin. Je termine comme tout le temps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis encore debout au milieu de la nuit, comme vous voyez, comme toujours j’écris… C’est toujours la nuit et je suis bien éveillé, j’écoute la voix qui me dis de réchauffer un muffin… Ça y est il est au four, un muffin qui ressemble à un gros gland. Vous devez me trouver fatigant avec mon histoire de senti, moi je trouve ça mieux que l’intellect. Je baille … Viens de lire les actualités, ils sont en avance pour le nouveau pont un chantier énorme qui donne aux œuvres d’art public l’apparence de travaux d’orfèvre, les sculptures comme des bijoux… Je ne lis plus le journal mais LaPresse+, j’ai encore sommeil vais me faire un autre café, pense à la vieille toune a tu du feu? Non j’ai du beurre de peanuts, un sommet dans l’absurde. Je sais pas si vous allez me lire ni quand, peut-être à la pause au boulot? J’ai remarqué que les journalistes chroniqueurs parlent très peu d’eux, y’a toujours une autre personne, moi je suis blogueur et je pense toujours aux copains qui ont étudiés aux arts graphique y’avait de quoi partir un journal. C’est toujours la chronique de mon malaise intérieur, bein non! Bein non! Je suis pas Kafka, je sais pas si il a vécu l’exil, mon exil c’est le moi qui s’en va, reste que cette grosse pâte ma chair qui est toujours vivante. Vous voyez je nage dans les évidences… C’est toujours la nuit, j’ai souvenir des parfums de sueur et de cendre de cigarette la nuit dans les blind pigs, les piaules à toxicomanes. Je me vois encore assis sur les vieux sofas du Quartier Libre, un endroit sale et dégueulasse juste bon a attraper des poux. Partez pas! Partez pas! Je vous place encore quelque mots et vous pourrez partir. Aujourd’hui l’œuvre  c’est, un jardin à soi une installation de Michel Goulet, né à Asbestos le 4 août 1944, elle est en acier inoxydable et laiton et mesure 101,5x157x203cm la technique est un assemblé découpé et le 8 mars 2010 est la date d’accession, 2010 date de fin de production. L’œuvre de Goulet, figure marquante de la scupture qui a créé plus de quarante œuvres permanente depuis trente ans et qui a été professeur à L’Université du Québec à Montréal de 1987 à 2004. Goulet est membre de l’académie Royale des arts du Canada. Il  privilégie l’usage d’objets issus du quotidien. La fonction symbolique de l’art est mieux servie par des associations d’images(ou d’objets) qui animent l’esprit que par celles qui illustrent ou racontent. Chaises poèmes. Goulet est récipiendaire de différents prix. Voilà pour aujourd’hui! Je vous remercie encore d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

P.S. L'oeuvre est au jardin botanique à Montréal

dimanche 31 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est dimanche, j’avais un peu de travail, dehors c’est un temps un peu maussade, nuageux. La voisine passe sur la passerelle… Je rêverais de vous écrire quelque chose d’émouvant, a faire pleurer mais j’y arrive pas. Dans l’écriture j’arrive jamais au brut c’est toujours, malgré tout soigné, du moins c’est ce que je pense, vous avez peut-être un autre avis… Dimanche après-midi, seul… Je pense à la mise en page poétique, je ferai pas ça, je suis pas rendu là, la voisine reviens, dans l’édifice c’est calme, sur la rue y’a un peu de circulation automobile. Je pense à vous qui allez au boulot demain, moi j’ai une réunion. C’est le premier du mois une journée importante pour les prestataires, la misère quitte pour un jour, on se trouve important pourtant c’est des miettes question budget y’a rien a faire on arrive toujours au même résultat. Y’a des T.S. que je trouve sévère quand elles demandent de respecter un budget, la bouffe banque alimentaire, les vêtements le village des valeurs, le téléphone une ligne simple pas de câble, pas d’internet et on passe le mois en se berçant à regarder les soaps américain. Ce que j’écris là c’est remplis de préjugés, les prestataires sont toujours plus actifs que je pense pourtant la misère ça fait travailler… Je viens de sortir des boulettes de steak haché de l’emballage, c’est dégueulasse y’avait un cheveu mais c’est comme toujours, au camp de concentration on mangerait avec appétit… Je suis heureux de ne plus fumer, un problème de moins à la fin du mois, pas besoin de cogner chez le voisin pour avoir une cigarette. C’est pas une litanie que je vous écris, juste que… C’est laid ça aussi comme phrase. Je suis tellement orgueilleux, je veux faire une œuvre mais comment. Aujourd’hui la photo c’est les arbres rouge à lèvres au Palais des Congrès une œuvre de 1998 par Jean Claude Cormier le même qui a créé les boules rose dans le village gay. Son maître a penser est Frederick Law Olmsted celui qui a conçu Central Park à New-York et le parc du Mont-Royal à Montréal. Bon! Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 30 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens ce samedi et souhaite un bon voyage à mes lecteurs à la retraite d’Aylmer. Faut que je revienne absolument sur mon senti. La matriarche viens de me téléphoner je crois qu’elle s’en fait pour nos voyageurs. Il est dix sept heure, j’ai dormis cet après-midi. Pas vu grand monde aujourd’hui, je sais pas trop quoi vous écrire. La matriarche va recevoir son appel téléphonique… Lentement la nuit tombe, comme toujours je voudrais faire de la poésie, je suis juste prosaique. C’est pas simple je me vois comme un équilibriste sur le fil de fer entre la folie et la niaiserie. Je pense aux copains de la radio. Je crois que je perd des lecteurs, l’angoisse, toujours l’angoisse, je sais pas si je vous l’ai écris j’ai terminé le cycle des Robots d’Asimov. Je me cherche une autre lecture. J’aime beaucoup la publicité sur la culture avec Fred Pellerin, de la culture t’en a pas mal plus que tu le pense, c’est bon! J’essais d’oublier ce que j’ai a faire et me concentrer sur cette écriture. Je m’arrête, je réfléchis, y’a rien qui viens. Je sais ma méthode est pas bonne, les écrivains veulent des textes épurés des one liner punch dirais le scripteur humoriste. C’est pas de ça qu’il s’agit ici, de l’humour y’en a partout on va pas en rajouté. J’ai bien aimé le Ti-Mé show hier… Le silence quand on écris, quand on veux l’écrire c’est difficile, c’est pathétique ce que ça donne. J’ai lu quelque part ou on parlait de la dictature de l’humour, si t’est pas drôle t’est un plouk… En ce moment à Montréal on joue une pièce sur la psychose au Théâtre La Chapelle je crois. L’auteur, une femme s’est suicidé pendant une hospitalisation. Je pense aussi à cet article qui parlais de la prédominence des hommes dans la littérature c’est étrange moi je vois beaucoup plus de femmes. Bon j’ai envie de faire un petit commentaire sur la photo, j’y ai déjà travaillé avec un copain pour un dramaturge très connus, j’étais trop fou, je suis monté à Québec avec eux mais je suis devenus psychotique. Cet édifice a aussi abrité la Biennale d’Art Contemporain. C’est l’ancienne école des Beaux-Arts elle a été construite en 1923 les architectes sont Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, il a déjà abrité le département d’architecture de l’université de Montréal. Les constructeurs sont Collet et frères ltéé et y’a eu des modifications en 1958 par Roland Dumais. Voilà c’est ça pour aujourd’hui, je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 29 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens cette nuit. Je me trouve très heureux d’avoir une famille. Il est 1 heure vingt huit dans la nuit. J’écoute ce que dis ma petite voix heureusement y’a pas d’écho. J’essais de me trouver une destination voyage pour bientôt. Je pense au foule dans les night club à comment ils font, boire une bière, aller au toilette et revenir dans la foule qui respecte pas l’espace vital, comme ça toute la nuit faut être vraiment malade. Parfois on trouve une chaise et on s’assoie. J’ai une odeur de poulet grillé portugais dans le nez, je me croirais sur Le Plateau. J’arrive pas a entendre mais je respire là c’est un parfum d’antiphlogestine, perdus mais perdus j’essais d’écrire. J’entends des gens parler dehors, vous le savez, vous me voyez venir depuis le temps que je raconte la même histoire. Je pense à ces copines que j’avais elle me donnait le NIP de leurs cartes débit, faut jamais faire ça. Finis mon café, ce matin je vais aller faire le marché. Je suis content de mes nouvelles bébelles, l’imprimante fonctionne au poil. L’important c’est l’état d’esprit, ce sont les phrases qui me viennent quand je me met a raisonner, pas terrible… Les voitures qui passent, toujours le souvenir du travail sur le quart de soir. Vous êtes toujours dans le goulag, je souhaite bon voyage au snowbird.  J’ai tant aimé la musique maintenant j’en écoute presque plus, j’attends la sonnerie de courriel sur ma tablette électronique, j’entends le vent dehors… Aujourd’hui la photo c’est le New England Aquarium au 1 Central Wharf à Boston c’est un édifice qui a ouvert ses portes le 20 juin 1969. Il a une superficie de 6967 mètres carré, l’architecte est Peter Chermayeff un diplomé d’Harvard qui se spécialise dans les édifices d’aquarium. Il a aussi collaboré au concept de l’exposition dans le pavillon des U.S.A. à l’Expo 67. C’est tout pour ce soir. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard