lundi 1 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ça en même temps que je participe à un forum en ligne sur le rétablissement. Aujourd’hui le temps étais très doux et moi j’ai pas beaucoup dormis. Je suis épuisé le blog de la nuit passée m’a beaucoup demandé. Mon groupe d’entraide et d’expérientiel tire de la langue, on a plus beaucoup de comité donc pas grand-chose à se dire, j’aime bien l’expérience du rétablissement… Je sais pas ou sont rendus les snowbirds d’Aylmer. J’entend les moineaux dehors. Je suis confus, c’est toujours mon senti qui prime mais je sais que j’étire la corde, c’est normal d’être fatigué à quatre heure de l’après-midi c’est l’heure ou on finis à la shop. Une ambulance passe avec sa sirène et ses gyrophares, j’entends le téléphone portable de la voisine, je cligne des yeux. La neige a beaucoup fondue, heureusement à Montréal on fait pas trop de skis, y’a bien le ski de fond au parc Maisonneuve et au parc du Mont-Royal mais je crois que les sportifs vont plutôt courir. Je me saigne, les mots sortent de mes veines et s’étalent sur l’écran, à chaque battement de cœur un mot apparait. Je sais c’est des idioties, j’écris de sang-froid la plaie ouverte comme après un accident au bord de l’autoroute, ce que je vous écris c’est un petit trauma une légère commotion. C’est écris sans dessein comme ça pour rien ou plutôt pour chasser le mal… Chez moi on donne dans l’inutile, on psalmodie n’importe quoi, vous lisez c’est supposé me faire quoi? Je trouve que je mange trop souvent, y’a pas assez de temps entre deux repas, je vais souper plus tard, j’ai des brulures d’estomac c’est pas très littéraire. Faut toujours avoir une histoire a raconté c’est pas dans les urgences d’hôpitaux qu’on apprend les meilleures tout ce qu’on y entend c’est fiston qui pleure… Lundi soir pas de fièvre juste je ne sais quoi qui fait que le temps passe et qui me fait peur chaque jour qui passe m’amène vers la fin mais je suis pas pressé, un peu malade mental oui! Mais pas pressé. Aujourd’hui la photo en est une d’une sculpture qui se transforme à Boston, une sculpture en mouvement reconfiguré chaque année pour représenter le mouvement des immigrants arméniens. C’est une sculpture de l’architecte Don Tellalian qui a des plans de transformation pour les 25 prochaines années après quoi le cycle va recommencer. C’est peut être le bijou du Greenway son nom officiel est « sculpture abstraite » chaque moitié de la sculpture pèse 3,354 livres. C’est une œuvre qui se transforme comme chaque expérience humaine. Ce soir je cherche comment terminer j’ai pas tout dis, dans le métro un gars lisait Foglia l’insolent. Je suis pas du calibre de ce chroniqueur retraité, j’aimerais bien mais je suis même pas le reporter Tintin, juste un sans dessin. Je termine comme tout le temps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis encore debout au milieu de la nuit, comme vous voyez, comme toujours j’écris… C’est toujours la nuit et je suis bien éveillé, j’écoute la voix qui me dis de réchauffer un muffin… Ça y est il est au four, un muffin qui ressemble à un gros gland. Vous devez me trouver fatigant avec mon histoire de senti, moi je trouve ça mieux que l’intellect. Je baille … Viens de lire les actualités, ils sont en avance pour le nouveau pont un chantier énorme qui donne aux œuvres d’art public l’apparence de travaux d’orfèvre, les sculptures comme des bijoux… Je ne lis plus le journal mais LaPresse+, j’ai encore sommeil vais me faire un autre café, pense à la vieille toune a tu du feu? Non j’ai du beurre de peanuts, un sommet dans l’absurde. Je sais pas si vous allez me lire ni quand, peut-être à la pause au boulot? J’ai remarqué que les journalistes chroniqueurs parlent très peu d’eux, y’a toujours une autre personne, moi je suis blogueur et je pense toujours aux copains qui ont étudiés aux arts graphique y’avait de quoi partir un journal. C’est toujours la chronique de mon malaise intérieur, bein non! Bein non! Je suis pas Kafka, je sais pas si il a vécu l’exil, mon exil c’est le moi qui s’en va, reste que cette grosse pâte ma chair qui est toujours vivante. Vous voyez je nage dans les évidences… C’est toujours la nuit, j’ai souvenir des parfums de sueur et de cendre de cigarette la nuit dans les blind pigs, les piaules à toxicomanes. Je me vois encore assis sur les vieux sofas du Quartier Libre, un endroit sale et dégueulasse juste bon a attraper des poux. Partez pas! Partez pas! Je vous place encore quelque mots et vous pourrez partir. Aujourd’hui l’œuvre  c’est, un jardin à soi une installation de Michel Goulet, né à Asbestos le 4 août 1944, elle est en acier inoxydable et laiton et mesure 101,5x157x203cm la technique est un assemblé découpé et le 8 mars 2010 est la date d’accession, 2010 date de fin de production. L’œuvre de Goulet, figure marquante de la scupture qui a créé plus de quarante œuvres permanente depuis trente ans et qui a été professeur à L’Université du Québec à Montréal de 1987 à 2004. Goulet est membre de l’académie Royale des arts du Canada. Il  privilégie l’usage d’objets issus du quotidien. La fonction symbolique de l’art est mieux servie par des associations d’images(ou d’objets) qui animent l’esprit que par celles qui illustrent ou racontent. Chaises poèmes. Goulet est récipiendaire de différents prix. Voilà pour aujourd’hui! Je vous remercie encore d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

P.S. L'oeuvre est au jardin botanique à Montréal

dimanche 31 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est dimanche, j’avais un peu de travail, dehors c’est un temps un peu maussade, nuageux. La voisine passe sur la passerelle… Je rêverais de vous écrire quelque chose d’émouvant, a faire pleurer mais j’y arrive pas. Dans l’écriture j’arrive jamais au brut c’est toujours, malgré tout soigné, du moins c’est ce que je pense, vous avez peut-être un autre avis… Dimanche après-midi, seul… Je pense à la mise en page poétique, je ferai pas ça, je suis pas rendu là, la voisine reviens, dans l’édifice c’est calme, sur la rue y’a un peu de circulation automobile. Je pense à vous qui allez au boulot demain, moi j’ai une réunion. C’est le premier du mois une journée importante pour les prestataires, la misère quitte pour un jour, on se trouve important pourtant c’est des miettes question budget y’a rien a faire on arrive toujours au même résultat. Y’a des T.S. que je trouve sévère quand elles demandent de respecter un budget, la bouffe banque alimentaire, les vêtements le village des valeurs, le téléphone une ligne simple pas de câble, pas d’internet et on passe le mois en se berçant à regarder les soaps américain. Ce que j’écris là c’est remplis de préjugés, les prestataires sont toujours plus actifs que je pense pourtant la misère ça fait travailler… Je viens de sortir des boulettes de steak haché de l’emballage, c’est dégueulasse y’avait un cheveu mais c’est comme toujours, au camp de concentration on mangerait avec appétit… Je suis heureux de ne plus fumer, un problème de moins à la fin du mois, pas besoin de cogner chez le voisin pour avoir une cigarette. C’est pas une litanie que je vous écris, juste que… C’est laid ça aussi comme phrase. Je suis tellement orgueilleux, je veux faire une œuvre mais comment. Aujourd’hui la photo c’est les arbres rouge à lèvres au Palais des Congrès une œuvre de 1998 par Jean Claude Cormier le même qui a créé les boules rose dans le village gay. Son maître a penser est Frederick Law Olmsted celui qui a conçu Central Park à New-York et le parc du Mont-Royal à Montréal. Bon! Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 30 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens ce samedi et souhaite un bon voyage à mes lecteurs à la retraite d’Aylmer. Faut que je revienne absolument sur mon senti. La matriarche viens de me téléphoner je crois qu’elle s’en fait pour nos voyageurs. Il est dix sept heure, j’ai dormis cet après-midi. Pas vu grand monde aujourd’hui, je sais pas trop quoi vous écrire. La matriarche va recevoir son appel téléphonique… Lentement la nuit tombe, comme toujours je voudrais faire de la poésie, je suis juste prosaique. C’est pas simple je me vois comme un équilibriste sur le fil de fer entre la folie et la niaiserie. Je pense aux copains de la radio. Je crois que je perd des lecteurs, l’angoisse, toujours l’angoisse, je sais pas si je vous l’ai écris j’ai terminé le cycle des Robots d’Asimov. Je me cherche une autre lecture. J’aime beaucoup la publicité sur la culture avec Fred Pellerin, de la culture t’en a pas mal plus que tu le pense, c’est bon! J’essais d’oublier ce que j’ai a faire et me concentrer sur cette écriture. Je m’arrête, je réfléchis, y’a rien qui viens. Je sais ma méthode est pas bonne, les écrivains veulent des textes épurés des one liner punch dirais le scripteur humoriste. C’est pas de ça qu’il s’agit ici, de l’humour y’en a partout on va pas en rajouté. J’ai bien aimé le Ti-Mé show hier… Le silence quand on écris, quand on veux l’écrire c’est difficile, c’est pathétique ce que ça donne. J’ai lu quelque part ou on parlait de la dictature de l’humour, si t’est pas drôle t’est un plouk… En ce moment à Montréal on joue une pièce sur la psychose au Théâtre La Chapelle je crois. L’auteur, une femme s’est suicidé pendant une hospitalisation. Je pense aussi à cet article qui parlais de la prédominence des hommes dans la littérature c’est étrange moi je vois beaucoup plus de femmes. Bon j’ai envie de faire un petit commentaire sur la photo, j’y ai déjà travaillé avec un copain pour un dramaturge très connus, j’étais trop fou, je suis monté à Québec avec eux mais je suis devenus psychotique. Cet édifice a aussi abrité la Biennale d’Art Contemporain. C’est l’ancienne école des Beaux-Arts elle a été construite en 1923 les architectes sont Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, il a déjà abrité le département d’architecture de l’université de Montréal. Les constructeurs sont Collet et frères ltéé et y’a eu des modifications en 1958 par Roland Dumais. Voilà c’est ça pour aujourd’hui, je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 29 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens cette nuit. Je me trouve très heureux d’avoir une famille. Il est 1 heure vingt huit dans la nuit. J’écoute ce que dis ma petite voix heureusement y’a pas d’écho. J’essais de me trouver une destination voyage pour bientôt. Je pense au foule dans les night club à comment ils font, boire une bière, aller au toilette et revenir dans la foule qui respecte pas l’espace vital, comme ça toute la nuit faut être vraiment malade. Parfois on trouve une chaise et on s’assoie. J’ai une odeur de poulet grillé portugais dans le nez, je me croirais sur Le Plateau. J’arrive pas a entendre mais je respire là c’est un parfum d’antiphlogestine, perdus mais perdus j’essais d’écrire. J’entends des gens parler dehors, vous le savez, vous me voyez venir depuis le temps que je raconte la même histoire. Je pense à ces copines que j’avais elle me donnait le NIP de leurs cartes débit, faut jamais faire ça. Finis mon café, ce matin je vais aller faire le marché. Je suis content de mes nouvelles bébelles, l’imprimante fonctionne au poil. L’important c’est l’état d’esprit, ce sont les phrases qui me viennent quand je me met a raisonner, pas terrible… Les voitures qui passent, toujours le souvenir du travail sur le quart de soir. Vous êtes toujours dans le goulag, je souhaite bon voyage au snowbird.  J’ai tant aimé la musique maintenant j’en écoute presque plus, j’attends la sonnerie de courriel sur ma tablette électronique, j’entends le vent dehors… Aujourd’hui la photo c’est le New England Aquarium au 1 Central Wharf à Boston c’est un édifice qui a ouvert ses portes le 20 juin 1969. Il a une superficie de 6967 mètres carré, l’architecte est Peter Chermayeff un diplomé d’Harvard qui se spécialise dans les édifices d’aquarium. Il a aussi collaboré au concept de l’exposition dans le pavillon des U.S.A. à l’Expo 67. C’est tout pour ce soir. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin. On a changé mon modem et j’attend  la livraison d’une imprimante. J’ai écouté Jimmy Page expliquer la création de Stairway to heaven la célèbre pièce de Led Zeppelin. Je l’ai beaucoup aimé cette chanson, j’étais jeune j’étais fou. Je faisais le hippies dans le parc des canards. Le facteur a sonné pour me dire qu’il allait repasser avec mon gros colis.  Je demande à Dieu que tout fonctionne… Le gars de Bell voulait que je supprime les paramètres de ma tablette, je l’ai pas fait le mot de passe étais bon, le Ipad étais sur le mode avion voilà pourquoi ça fonctionnais pas. Dehors y’a une petite neige, c’est pas très intérieur ce matin, je pense à mon allocation qui se termine… Étrangement je me sent coupable d’utiliser le service de livraison. Reçu l’imprimante mais j’arrive pas à la connecter à l’ordi. Le technicien chauffeur d’autobus dois me téléphoner en fin d’après-midi. Fait bouillir des pommes de terre et prépare des légumes. Terminé le dîner, je me dis tout viens à point à qui sait attendre. Je suis anxieux ça fait partie de mon senti je me dis que ça marcheras pas… J’accumule les boîtes de carton, hier on m’a dis que je me présentais trop tôt à mes rendez-vous moi je me dis mieux vaut tôt que tard. Je sais pas, je sais pas, je sais pas ou je m’en vais avec ça… Parfois je me demande ce que ça ferais si j’arrêtais d’écrire et de lire, pas grand-chose je crois juste un  peu plus malheureux. Bon! Le câble est pas bon, j’attend celui que j’ai commandé… Ça retarde certain travaux que je devais faire… Je vais attendre qu’on livre le nouveau câble… C’est rien de très poétique aujourd’hui… Tout ça pour dire que j’ai pas de patience, un autre câble, une autre prise et ça fonctionne on appelle ça du hardware je crois… Mon chauffeur d’autobus technicien c’est le Guy Lafleur de l’informatique, monsieur Lafleur a sa statue au Centre Bell de Montréal c’est une œuvre de Marc-André Jacques Fortier un artiste autodidacte né à Montréal en 1961. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 28 janvier 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis assez fatigué, épuisé même, réunion ce matin, je me suis levé tôt les insomniaques ça se lève jamais tard. Cet après-midi je suis content d’être chez moi. Ce matin j’étais au coin de DesOrmeaux et Hochelaga ça me rappelait le take a walk on the wild side de Lou Reed. C’est l’est de Montréal, la folie dans ses diverses manifestation… J’écoute ce qui me passe par la tête, le quartier gay est gentrifié c’est moins sauvage que c’étais.  Ce soir je mange de la pizza, c’est une fin de mois béesse. Je vous parlerai pas de ma paye, les travailleurs parlent pas de ça entre eux c’est chacun pour soi. C’est mon budget pas le vôtre, dehors ça cherche des seringues d’autre du crack, ils ont réussis a mettre la main sur de l’argent en fin de mois c’est une performance. Y’en a qui ont loadé leurs cartes de crédit, deux trois jours engourdis et le troisième jour la réalité qui te frappe dans le front. Moi je fait le choix de pas consommer mes problèmes semblent moins insurmontables. Lentement les gens rentrent à la maison la journée est terminée certains se demandent pourquoi ils prennent pas le bord de l’itinérance… La réalité grise, la déprime hivernale comment s’en sortir? On s’évade à la taverne en jouant l’important ça finis quand y’a plus d’argent, ça a pas de bon sens.  Je suis quand même content d’avoir fait faire un ménage chez moi… Tout ça les sorties après le travail c’était à l’époque de ma jeunesse d’autre ont pris la place et la roue tourne dans les brasseries. La bière fait parfois des dommages co-latéraux comme de coucher dehors, on arrive pas à s’en sortir même avec la meilleure volonté du monde… Parfois c’est ce qu’on est devenus d’autre fois c’est ce qu’on deviendras, c’est difficile l’espoir, le courage d’être que soi. J’ai partis le four avoir a mangé c’est important parfois je me dis que ma condition est beaucoup mieux que dans un camp de concentration, au goulag occidental y’a toujours a manger. La photo c’est une œuvre de juin 2011 dans ce qu’on appelle maintenant le parc Amherst. C’est de la firme Paprika une forêt de tubes rouges surmontés par une citation du Manifeste du village de Guy Corriveau L’œuvre est de Louis Gagnon directeur création et co-fondateur de la firme Paprika, ils ont essayé d’occuper le maximum d’espace et les tubes rappellent les dédales des jardins anglais c’est un nouveau courant dans le monde graphique, l’anamorphique, l’extrait du texte c’ est  Il y aura une place pour chacune des libertés que vous voudrez bien vous accorder. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard