Bonjour! Bonsoir! J'avais décidé de ne pas vous
écrire aujourd'hui, mais j'ai changé d'idée. Comme toujours je suis seul chez
moi et je pense à mon rétablissement. Pendant la maladie j'avais pas de bonnes
valeurs et vous en faites pas maintenant ce sont pas celle des conservateurs. Je
pense au travail à tout le temps que ça m'a pris pour comprendre qu'il fallait
travailler pour payer le loyer. J'aimais l'argent mais j'en avais jamais assez,
je dépensais tout sans respecter mes obligations. Bon! C'est assez pour les
confessions. J'écrirai pas sur les unions bein voèyons! Lentement je vieillis en
trouvant que le temps passe vite, c'est pas que je m'ennuis mais j'attend la
suite. Aujourd'hui il fait soleil dans le goulag occidental, je cherche pas
l'exil je suis à mon domicile.Je vous parle des actualités ça semble pas se
calmer en Ukraine. Me suis préparé un café, je reste fragile, je serai jamais
guéris mais je fais avec... Semble qu'en France ils ont passés la loi Macron
sous une espèce de numéro baillon bien à eux, les choses changent pas beaucoup
ça prend du temps et encore on vois pas comment. Je pense aux Beatles à Abbey
Road, ça fait longtemps que j'ai écouté. Avez vous une idée de comment un
bonhomme de cinquante huit ans pourrais réinventer sa vie. C'est à ça que je
pense la nuit. J'ai pris ma douche me suis parfumé j'adore ça. Quand je
souffrais beaucoup j'avais toujours l'impression de puer même si je me douchais
trois ou quatre fois par jour. L'après-midi y'a beaucoup de circulation.Une
chose que je me dis y'a autant de malades que de maladies. C'est pas fort mon
texte cet après-midi. Quand on vieillis on perd beaucoup de poésie, on vie, on
vie, tout ce qu'on fait c'est petit, on l'oublie, on l'oublie et on pense à
Paris la nuit de son logement déconfit, déconstruit, et on plie sous le bruit,
sous la scie des mercis des folies, ça se taris, ça s'enfouis... Je suis déjà
enterré et demande pas pitié... C'est ridicule écrire comme ça, avez vous déjà
vu ça? Je regarde dehors, les camions de gravier passent. Les gens sont à leurs
affaires, ils ont rien a dire des désirs d'un pseudo écrivain, entre le métro,
le boulot, le dodo, y'a pas grand temps pour lire surtout quand ils ont des
enfants. J'écris pareils même si c'est pour les aveugles, vous leurs lirez.
J'essaye de terminer ça en beauté avec une pensée pour vous tous qui me lisez.
Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard