mardi 31 janvier 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! C’est bien le logiciel Word mais on a pas le doux parfum des cahiers Clairefontaine… J’ai commencé à préparer mes vacances j’ai contacté l’amie agent de voyage. Ce soir je vais essayer d’être plus poétique comme un charbon ardent sous vos pieds en guise de contact avec le spirituel, la plante de vos pieds inflammable qui éteint le feu des muses perdue dans la braise vous laisse sans un cri, l’exorcisme étant affaire de silence. Et je me tord le corps disait cet autre poète, ça chauffe, ça chauffe on ne bois plus que de l’eau que l’on jette sur les flammes et dont la vapeur coupe le souffle. Je regarde la flamme qui vie c’est une âme qui crépite un bris un bruit. Je la nourris de ce bois inutile comme on éteint les mots épars  et sans sens et j’essais d’être authentique plus réel que réel, surréel, poème comme blessure traçage marquage au fer rouge pour vous rappeler votre famille… L’immolation est affaire sérieuse ne pas l’évoquer sans la réaliser pour le moment ça sent la chair brûlée. La flamme, votre flamme amoureuse flambait de vous voir chaud pourtant vous étiez un taré tari et torride. Maintenant vous êtes un steamroller vous avancez à la vapeur mais tout ce que vous connaissez ce sont les steamé du greassyspoon . La saucisse à l’air vaporeux les petits pains moelleux vous n’en restez pas moins all-dressed vos vêtements n’ayant pas pris flamme malgré l’huile, la graisse des patates qui est sauté sur vous. Pourtant mon cœur brûle pour vous je ne peux toutes vous nommer vous êtes les étincelles sorties du brasier qui m’inspire, j’allume des bougies pour conjurer le sort, une simple petite mèche et le bleu du brulôt… Je n’arrêterai qu’une fois brûlé fatigué, épuisé je plongerai dans la lave le magma qui fait l’acier je ne verrai ni l’enfer ni le diable à côté, comment dire que je me consume ? La folie cristalline du diamant ancien charbon qui nous chauffait maintenant je n’ai qu’un visage réchauffé on m’a dis de ne pas niaiser avec les grands brûlés et la douleur on ne meurt pas heureux dans le feu. Cette nuit ce seras sans pompier, on ne brûleras pas de sorcière. Je termine comme ça c’est la chute et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

01/02/2023


lundi 30 janvier 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Je pense encore partir fin mai début juin. J’ai lu le texte de la création collective je crois que c’est fort. Hier y’a eu une panne d’électricité on est vraiment dépendant de ça. J’ai déjà le trac pour la pièce, je suis aussi nerveux pour les formations au-quelle je vais participer, me semble que j’ai pas grand-chose à vous écrire. Lentement mon voyage s’impose la pièce est au milieu mai je vais essayer de me libérer début juin en fait faut pas que j’en fasse une obligation ça va tout gâcher. Cette nuit comme toujours je cherche la poésie a écrire dans ce journal qui n’est déjà plus intime.. Hier aux nouvelles ils ont parlé de la place Gamelin qui n’est pas très loin de chez moi de la fermeture d’Archambault et du bistro Saint-Sulpice de la difficile cohabitation des commerces et des itinérants. Toxicomanie, santé mentale tout y est, je comprends les gens d’avoir peur mais je veux stigmatiser personne tout le monde a le droit de vivre et je dirais particulièrement les itinérants qu’on leurs laisse de la place de l’air pour respirer, qui un moment n’a pas été au prise avec des problèmes de logement et tout ce qui va avec… J’ai de la difficulté avec Facebook, je reviens au quartier décimés nos itinérants on les pousse toujours un peu plus loin faute de pouvoir cohabiter avec eux, y’a toujours ceux qui jugent les wet-shelter, les sites d’injections, les centre de dégrisage on a besoin de ça en espérant que ça aide à parvenir à la sobriété. Moi je suis pas un grand fan de la réduction des méfaits me semble que chaque fois qu’on consomme on se fait de plus en plus mal, au revoir méfait.! Il ne neige plus, j’ai lu un guide de voyage on y parle souvent de bars de boîtes de nuit le genre d’endroit que je fréquenterais pas sans mentionner les répétitives heures de l’apéro… C’est plus de mon âge je préfère siroter un café et une eau minérale sur une terrasse. Cette nuit ça va mieux j’ai pas mal, ce matin je vais au CHUM en ophtalmologie faire examiner mon œil tout va bien. N’hésitez pas a commenter c’est toujours bienvenu. Voilà c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’ai plus de mots !!! À la prochaine je l’espère !!! au revoir !!!

31/01/2023







 

Bonjour ! Bonsoir! La neige a cessé, lundi déjà février qui arrive le mois est court. La matriarche m’a conseillé de prendre plus de Tylenol, je vais essayer. Ce que j’écris c’est toujours mon journal, je vous le partage. Hier j’ai regardé beaucoup de télévision les deux matchs de football en finale la nationale, Les Eagles de Philadelphie ont gagné et l’Américaine les Chiefs de Kansas City l’ont emporté. Le match de la nationale était pas terrible trop de blessés chez les Forty Niners quand à celui de l’américaine c’étais très serré Kansas City l’a emporté avec un botté à la toute fin malgré ses blessures le quart-arrière Mahones a bien joué. C’est mélangeant tout ça on devrait avoir un bon Super Bowl dans deux semaines. Le sport c’est pas de l’ordre de l’intime, je cherche ce que je pourrait vous partager. Cet après midi j’ai une répétition de notre création collective, j’ai hâte de voir où en est rendus le texte. J’aime bien quand on fait des exercices de réchauffement ça me dégourdis. Quand je suis assis devant mon écran comme ça dans la nuit et que je m’arrête les différents bruits me font pensés à une trame sonore des documentaires des années soixante dix de l’Office National du film il ne manque qu’une voix en surexposition.  C’est la ville qui parle Montréal mon goulag. Je cherche comment vous écrire mes pensées intimes mes sentiments les plus profonds pourtant mon cœur mon âme est vide y’a que la douleur de la solitude c’est difficile… Pourtant je passe au travers, tiens en ce moment j’ai une agréable odeur de savon. Je viens d’apprendre que le bar et la terrasse St-Sulpice que j’ai déjà beaucoup fréquenté et où dans mes derniers moments d’alcoolisme on m’avait viré, fermait ses portes définitivement ça me feras pas pleurer, le quartier latin c’est plus ce que c’étais, ma génération faisait la java dans ce quartier je crois que maintenant les gens sont plus sérieux même les étudiants après les cours rentrent chez eux… Finalement les bars mythiques de la rue Saint-Denis seront tous disparus, les brasseurs sont disséminés un peu partout dans les différents quartiers de Montréal. Voilà c’étais ça cette nuit j’y vais avec toujours la même chute vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Allez last call !!! On ferme !!! Quelques mots encore !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

30/01/2023

samedi 28 janvier 2023

 

Bonsoir! Bonjour!  J’arrive pas, j’arrive pas pourtant c’est pas faute d’essayer. Au fond c’est de nommer le qui le quand le pourquoi mais y’a toujours le doute installé avec le temps qui passe. Hier j’ai testé ma Ipad et Facebook ça fonctionne très bien, la photo est apparue clairement. Cette nuit je suis pas trop souffrant, février arrive je devrai préparer deux formations avec mes partenaires ça devrais être bien ça fait quelque fois que j’y participe. Ce dimanche matin à la télé y’a l’émission La Grande Librairie je l’aime bien on peut y voir et entendre différents auteurs et suivre l’actualité des livres. J’aime aussi beaucoup regarder France Inter en direct je sais c’est outre-mer mais je préfère ça aux actualités américaines de langue anglaise, c’est ma façon de survivre en français. Cette nuit c’est tranquille le calme est revenu dans l’édifice. Hier j’ai parlé avec la matriarche c’était agréable, on a mentionné les publicités télévisées comment c’est épuisant. Je vous écris de la nuit et vous fait part de mon rétablissement. Je ne fréquente plus les ambulances ni les corridors des hôpitaux, de la façon dont le système de santé fonctionne ce serait bien inutile. Attendre en psychiatrie il ne s’agit que de ça attendre, on passe près de votre civière quand vous avez la chance d’en avoir une, vous pose quelques questions et voilà c’est repartis comme en quarante… Je suis d’heureuse humeur cette nuit, la poésie a pas toujours besoin d’être grave, enfin quand il y en a. C’est dimanche tout est blanc… Je reviens à la psychiatrie à la psychose comment c’est douloureux, cette peur des lieux de soins, cette façon de jurer une auto-stigmatisation pénible et malade. Je touche du bois y’a longtemps que ça m’est pas arrivé c’est bon signe je crois que je me rétablis. J’essais de décrire ce que j’appellerais l’hôpital volant, des centres d’accueil, des foyers de groupe, des appartements supervisés voilà où on soigne la maladie mentale avec un minimum. Moi je reste en place et les gens partent parfois pour pire parfois pour mieux. Y’a longtemps qu’on ne garde plus personne plus que nécessaire à l’hôpital. Je me fait vieux j’essais de combattre la stigmatisation, je pense au jeune homme qui a tué sa mère on est pas tous comme ça heureusement. Voilà c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

29/01/2023


vendredi 27 janvier 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Je remercie le lecteur discret pour sa délicate attention. Y’a encore beaucoup de neige, j’ai le souvenir de longues soirées de vendredi passées à la brasserie on discutais et se chamaillais, on commençais à vivre peut-être pas de la meilleure des façons mais c’étais ça  dans ce temps là avec cinq dollars on pouvais boire pas mal en se rappelant la glorieuse époque des verres de bière à dix cents. J’étais déjà alcoolique ma vie tournait autour de la bière que j’achetais peut importe où j’allais. Cet hiver je suis dans ma trentième années sans boire, j’ai jamais fait de meilleur « choix » on se comprend que c’est pas vraiment un choix s’était arrêté où la mort c’est une grâce que j’ai eu de me rétablir. Je pense à une de mes proches qui va se reconnaitre et qui suis le programme, bravo! Les snowbirds chanceux font du vélo en Floride. J’ai mis de la musique ça me donne du pep pour la nuit, je cherche plus a changer le monde dans mes soirées d’ivresse, j’accepte et tout va bien comme ça. Je pardonne aussi c’est pas les amis qui se trainaient dans les bas-fonds. Aujourd’hui je peux dire que je suis heureux, ça a quand même été long ces années avec la virulente maladie mentale. J’ai changé mes habitudes maintenant je voyage et ça va bien, je me souviens de certaines nuits où je voulais plus aller me coucher rentrer « chez moi » les gars m’hébergeaient. Ils étaient à mettre sur pied un refuge pour les jeunes. Souvenir de l’impossibilité de trouver un logement abordable et décent à Terrebonne.  J’ai quitté cette ville y’a longtemps grand bien m’en fasse ma vie n’étais plus là. J’ai vécu dans différents appartements de Rosemont, de Villeray, de la Petite Patrie je tenais pas en place je croyais que la maladie était dans les appartements… Je me cache plus vous savez où me trouver. J’étais clochard malheureusement pas céleste ça me prenais juste une piaule pour dormir quelques heures pour après repartir en galère. Au bar on me laissait pas poser ma tête sur la table pour essayer de dormir un peu on venait toujours me dire de me redresser, je voulait pas quitter. Voilà c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est terminé à la prochaine je l’espère !!!

28/01/2023



 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui je suis allé chez le médecin pour en  sortir avec des requêtes de prélèvements sanguin des demandes de scanner et de radiographies. Je sais toujours pas ce que j’ai. Cette nuit j’écoute encore de la musique, j’aimerais bien avoir un moteur poétique pour dire pour nommer mon sentis. J’y reviens toujours ça montre mon ignorance. Cette semaine la copine d’un ami est décédé il avait raison on est muet devant la mort. Ça me fait peur à mon âge plusieurs  partent , vidée mais vidée mais vidée j’ai plus d’argument plus rien qui résonne en moi pour écrire de la poésie. Je me perd dans les considération de paperasse. Ça mène à rien c’est pas l’art d’évoquer d’une fois à l’autre je m’étourdis… Il ne neige plus c’est pas de la peinture je peut pas parler du rendus  Encore une nuit blanche, maudite insomnie ! Les mots passent dans ma tête j’arrive pas à choisir à trouver un propos, Je perd l’équilibre je crois savoir pourquoi mais j’ose pas vous en parler, le péteux qui démange ! Dehors il fait moins neuf ce matin je vais aller faire des  courses. Semble que le prix de l’épicerie a augmenter. Je devrais peut-être faire comme la matriarche et faire mes achats d’épicerie en ligne. Parfois je crois que c’est parce que j’ai diminué la dose d’un médicament que j’ai tant de difficulté à marcher. Y’a plus d’emploi qu’il y a d’employés, les chômeurs doivent se tenir drette pis les oreilles molles y’a de la job pour tout le monde pourtant… Y’a encore des gens à la sécurité du revenu y’a des raisons c’est pas à moi à dire pourquoi. Hier au centre local de services communautaire dans la salle d’attente y’avait un jeune homme qui n’osait pas demander des services, je crois qu’il en était au début de sa schizophrénie il aurait fallu aller vers lui, toute ces peurs dans la maladie, la psychose… Y’a aussi ce drame qui s’est passé pas loin de chez moi encore une fois on va tout mettre dans le même panier moi je me bat contre cette stigmatisation, on peut bien vivre sans acting out même avec la schizophrénie. Je termine c’est encore la nuit voilà la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

27/01/2023

 

 

 

 

 

 

mercredi 25 janvier 2023

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir il neige sur Montréal, j’écoute de la bonne vieille musique des années quatre vingt quand j’étais jeune, quand j’étais fou. Dehors tout est blanc les charrues nettoient les rues. J’avais pas réalisé que la vie étais dure. J’ai hâte de « travailler » avec mes partenaires c’est toujours agréable… Aujourd’hui j’ai rendez-vous chez le médecin, j’aimerais qu’il me soigne pour ma difficulté à marcher mais j’ai pas beaucoup d’espoir c’est l’âge sans doute. C’est difficile d’écrire quand y’a pas de personnage dans sa vie. Je me suis vendu l’idée que j’étais écrivain certains le font avec plus d’assurance que moi, ils ont le discours et ils prennent la pause ce sont des poètes autoproclamés eux diraient autodidacte ce mot si détesté. Je suis pas de ceux là quand je vois comment ils parlent je préfère m’abstenir de ce qualificatif. Pour revenir à la musique je l’aimais tant mais tant dans ma dérive à tout moment y’avait toujours une chanson. Dans les années quatre vingt dix j’habitais un mouroir on voulais que je crève, c’était un endroit triste j’ai survécu. Avant de mourir je repartirai, je rêverai je laisserai rien m’emportez. Il neige toujours, j’étais si pauvre, si malheureux je buvais tout mon argent pour après aller cogner à la porte des copains en espérant manger un peu … Ensuite y’a plus eu personne je mangeais dans les refuges j’étais seul j’avais pas de quoi être fier ça fait presque trente ans tout ça je me suis réfugiez dans ce que j’appelle mon goulag. Ouais! Je suis maintenant dans le troisième âge, je suis vieux. Pas de poésie cette nuit juste ça un court récit… J’arrive à la nuit j’arrive à la vie sans soucis et j’oublie je survis je dis mon espoir réussis dans cet hiver qui fuit, de personne ne suis épris à part cette mauvaise poésie et puis et puis l’ennuis la fuite la sortie… En fait j’ai toujours l’impression qu’on laisse la poésie aux enfants que c’est pas pour les adultes sérieux. Chez moi j’ai des vieux cahiers du patriarche qui dans sa jeunesse copiait des chansons d’amour populaire voilà pour la poésie dans la famille. Bon! J’ y suis presque c’est la chute les remerciements sont toujours à ma manière d’avoir lu jusque-là !!! N’hésitez pas à me commenter c’est toujours bienvenue !!! Voilà, à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

26/01/2023