samedi 31 juillet 2021

Apéro

 

Bonsoir ! Bonjour ! Une petite lecture en apéro, ce soir y’a de la musique dans le parc. Je vous ai pas mal déballé ce que j’ai comme rêve ces temps ci. Demain c’est le mois d’août j’aurai bientôt soixante cinq ans. Vous me l’auriez dis je vous aurais pas crû, ça passe tellement vite. J’ai terminé la lecture de l’excellent polar de Thilliez 1991 c’est écrit de main de maître parfois on a peur. J’aime beaucoup qu’il ais choisis l’époque d’avant internet c’est plus classique. J’y ai un peu vue Paris de ce temps … Je sais pas si je vous l’ai écris je regarde « a walk in Paris » ce soir c’étais presque en direct. Dehors on entend du zouk en hommage à son regretté père Jacob Desvarieux. Ça me fait pensés à mon court séjour en Guadeloupe y’a aussi Haïti et le chef de cuisine Georges, la semaine passé j’ai pris le taxi le chauffeur m’a fait la course gracieusement, je sais pas pourquoi … La ville est musicale ce soir y’a des gens qui ont grandis avec le zouk, monsieur Desvarieux est mort de la covid, il avait mon age. Bon! Un genre musical ça viens pas au monde à tout moment, je sais pas pourquoi je pense à Andy Warhol on est loin de la Factory. Je suis pas un amateur de musique africaine, je préfère Charlie Parker et Miles Davis… Le regretté Prince viens de sortir un nouveau Disque y’a de la magie chez ces créateurs là. Je vous ai jamais raconté mes nuits passées au Balattou la boîte noire de la rue Saint-Laurent j’y étais le seul blanc y’avais pas de racisme. C’était un peu les Antilles, je vous parlerai pas des Mauriciens de la petite-Bourgogne, j’ai peur mais c’est vieux … La boîte où je me tenais étais vraiment raciste. Je me rappelle y avoir eu une discussion avec Dany Laferrière c’étais y’a plus de trente ans, la littérature l’a mené plus loin que moi, n’empêche tout ce qui n’étais pas blanc se faisait vider de toute façon ils les servaient pas, un vrai club de red-neck.  Je trouve fascinant qu’on écoute tant de musique noire et qu’on sois incapable d’en avoir dans notre environnement. Bon j’entrerai pas dans les clichés racistes sportif ce sont de grands athlètes … Voilà où j’en suis ce soir, « I’ll play the blues for you ». Avant la nuit je sortais j’étais trop saoul pour avoir peur, souvenir de ce petit pusher qui s’étais fait voler son entreprise qu’ils disait pendant ce temps là j’allais écouter une « lègende » pour cinq dollars un vieux pianiste finis ça payait ses drinks pour la nuit. Et je trainais mes démons, je trainais mes démons j’arrivais plus à les endormir même quand je les mouillais … Aujourd’hui je reste « clean and sober » et c’est tant mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


vendredi 30 juillet 2021

Malade

 


Bonjour ! Bonsoir ! Votre humble serviteur est malade, il sait pas de quoi mais il a de la difficulté à garder son équilibre. Ce matin en allant faire des courses un gars dans son pick-up m’a crié d’enlever mon masque ça amélioré les choses. Je pense toujours retourner à Paris mais malheureusement il vas y avoir une quatrième vague. J’avais pensés réserver un guide pour quelques jours je sais pas ce que vous en pensez ? Enfin ce seras pas pour tout de suite. Je vais essayer de vous faire sentir le bonheur que j’ai à vous écrire, la mort c’est pas pour maintenant. Mon guide à Paris j’espère qu’il va être sobre qu’il ne boiras pas du gros rouge qui tache, le vin en mangeant ça me manque mais ça me couterais trop cher point de vue santé mentale une fois ivre je verrais plus rien. Je termine la lecture d’un excellent roman, c’est emballant en anglais je crois qu’ils appellent ça un « page turner ». J’aime bien regarder les films « a walk in Paris » je m’y sent presque. J’ai lu toute la journée je vais le terminer ce soir. C’est toujours mon journal du confinement. J’ai un peu peur d’avoir la maladie qu’avait le patriarche dans ses vieux jours … Je crois que les gens aiment pas beaucoup l’écriture sur les réseaux sociaux, y’a quelques temps déjà j’ai reçu une jolie petite lettre des témoins de Jéhova, ça m’intéresse pas, c’est le cas de le dire ils se mettent à la page … Je viens de regarder L’Échappée Belle ce qui me rend triste avec ma difficulté à marcher c’est que je pourrais pas faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, J’espère me rétablir et le marcher un jour c’est différent de Paris plus spirituel. J’ai remarqué que plusieurs pèlerins avaient des sacs à dos de la même marque que le miens avant de partir je me ferais faire un pédicure et je m’achèterais de bonnes bottes de marche. Y’a tant de choses à voir outre-mer l’histoire est présente partout, je vais me rétablir juste pour ça ma vie est pas finie. Je suis allé en Espagne mais y’a tant de choses à voir quelques jours à Barcelone et quelques autres à Madrid j’ai même pas pris le temps d’aller entendre les musiciens Catalans en  fait j’aurai pas assez de ce qui me reste de vie pour tout voir ce que je veux voir et je parle pas de la pandémie … Parfois je pense à m’exiler à vivre une autre sorte de vie mais je suis vieux. Encore quelques années et je pourrai partir, quand même parfois je fait de riches rencontres dans mon quartier, je continus mon apprentissage au Recovery College en attendant un départ. Ce soir je vous ai rédigé un senti télévisuel, j’arrive pas toujours au spirituel. Voilà ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


jeudi 29 juillet 2021

Déluvien

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce matin j’ai rencontré un autochtone de Vancouver. IL m’a raconté un peu sa vie, il avait vécu en pensionnat et passé quelques années, huit ans, sans boire il disait qu’il avait recommencé à cause de sa femme qui étais partie. Je l’écoutais au téléphone parlé à sa compagne c’étais juste des jurons. Je crois qu’il recevait une pension du fédéral. Il m’a parlé du sweatlodge comment ont lui avait prédit les dérèglements climatiques. Il insistait pour dire qu’il ne prenait qu’une bière, je crois qu’il voulait de la compagnie et quelqu’un pour partir sur la brosse et payer. Aujourd’hui c’était toujours possible d’emprunter de petites sommes aux gens du troisième âge, on rembourse demain … C’est triste d’entendre jurer après je ne sais qui sur la rue… Ça a duré un court moment l’autobus est arrivé, l’amérindien s’en allait payer son loyer et avec le reste se payer un peu d’alcool, il me racontais avoir eu un accident de travail avec un chain block … Sur la rue parfois on me reconnais, pas vraiment pour le mieux, ils croient que je me prostitue je suis un peu vieux pour ça… Il avait la hanche brisée. Quand on lui avait raconté l’histoire des pensionnats amérindiens il s’étais reconnus et identifié à en pleurer. J’ai écouté j’avais que ça a faire, on est partis chacun de notre bord. J’espère que madame Audette nouvelle sénatrice va pouvoir faire quelque chose pour ses frères et sœurs amérindiens. Je pense que les alcooliques sont une grande famille de toute les nations parfois la souffrance est notre identification. Une jeunesse dont on a abusé mais qui dois pardonner c’est toujours étonnant de voir comment on traine ce petit coup de blanc. Je pense que si j’étais partis avec le gars on aurais bu l’argent de son loyer. En anglais la pension ils appellent ça « old age » à la fin du mois on se lève pour boire et on se couche pour la même chose. Je pense à tout ces problèmes de violence que ça me causait. Mais y’a Caroline Monnet une grande artiste de deux cultures elle fait grandir sa nation … Moi je ne suis que québécois blanc qui essais d’écouter le discours des premières nations. Je sais plus quoi vous écrire, à la fin du mois Montréal est amérindienne. Je sais je traine plein de préjugé de stigmates semblables à ceux de la schizophrénie. Il faut vivre comme des frères de la même terre, de la même mère. Je pense aux gens du nord qui trouvent refuge ici. Ce soir je vous ai parlé d’une rencontre et de gens que je ne connais pas nécessairement très bien mais que j’admire, je pense à ces enfants à comment demander pardon, voilà !!! C’est la conclusion l’épilogue toujours difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’abandonnez pas tout de suite on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 


mercredi 28 juillet 2021

Charme


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je trouve pas entre la librairie et le denturologue. Je peux pas être plus intime, ce soir dehors c’est de toute beauté . Un formateur du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College m’a demandé de répondre à quelques questions pour sa thèse de maitrise semble qu’il avait besoin d’un expert sur la schizophrénie. Je peux dire qu’avec mon vécu j’en suis un par l’expérience . Le mois d’août arrive je suis encore confiné malgré tout je veux pas prendre de chance. Je pense à cet africain qui s’était procuré des œuvres avec l’argent de son poste de sous ministre. Il a été jugé en France ils vont revendre tout ça et rendre ça au peuple Béninois en fait c’est des objets de luxe. Je trouve pas la nationalité du nabab, je sais pas si ils ont pensé à payer des vaccins avec le montant des ventes … Je continue mes lectures, un excellent roman polar précédemment j’en ai lu deux québécois mais ils sont pas de taille avec le français, on y revois Paris essais de recomposer les images des arrondissements si bien décris. Je crois pas partir bientôt trop d’histoires de passes de vaccins toute les mesures … Je sais pas pourquoi j’écris pour deux douzaines de lecteurs, c’est un travail personnel toujours mon journal du confinement, mon senti parfois faut prendre le temps de dire et d’écrire sans trop y mettre d’orgueil. J’essais de vous imaginer devant votre écran lisant ma prose et vous marrant. J’ai brisé ma routine j’essais d’en mettre une autre en place, c’est difficile même si je sais qu’après on dors mieux. J’ai été content d’apercevoir mon lecteur, lit il encore?, professeur de design à la retraite, nos discussions me manquent. Le temps passe on s’assagit on en a beaucoup moins à dire, on écoute plus … Bientôt je serai vraiment à la retraite dans mon univers de santé mentale … Y’a pas d’association de retraité de la schizophrénie, souvent le schizophrène c’est l’autre celui qui s’est donné la mort on nomme notre maladie de tout les noms mais pas celui là, du déni ? Ils partiront toujours

Laissant les rimes avec amour

La maladie au jour

Ils en on fait le tour

Le pourtour

La vie velour

Dans le détour

Avant le retour

De la douleur la cour

Voilà ! J’ai pas pu m’en empêcher quelques vers disgracieux. J’ai plus l’âge de me demander si l’essence précède l’existence,  je sais pas si ça a du sens écrire comme ça c’est presque une agonie, la vie finie, pourtant j’y prend plaisir … Voilà c’est la nuit, je crois que les vacances se terminent bientôt, quelques mots encore, la finale est difficile. J’espère que vous avez apprécié j’essais d’y écrire un peu de beauté. Je finis comme je commence. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est l’épilogue !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao, Arrivederci !!!

Bernard

 

mardi 27 juillet 2021

Bruce à Broadway


 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui j’ai regardé un show très touchant de Bruce Springsteen live à Broadway. Il y raconte son enfance au New-Jersey entre l’église catholique et quand il allait chercher son père au bar. Moi j’ai pensé à mon enfance à Montréal-Nord et au bar de l’army navy où je livrais le journal. Je pense au père de Bruce qui disait faire du nursing de beer le dimanche je sais pas comment traduire. Springsteen jouait un peu partout dans le New-Jersey, il dis même avoir inventé la façon de voir cette ville. C’est un très grand artiste dédié à son art, il a jamais été prolétaire mais il a bien observé l’Amérique où  il vie. Moi j’ai inventé le goulag occidental, le quotidien d’un quartier, les gars qui passent en cherchant leurs hits de dope. Je pense que Bruce essais de nous insuffler une foi en Dieu, c’est pas mauvais dans Hochelaga-Maisonneuve on y crois plus on y crois pas. Le show est très sobre des monologues du piano de la guitare de l’harmonica et sa femme qui l’accompagne un court moment. J’ai bien aimé quand il parle de son père avec ses différents boulots tellement différent du mien. J’étais ému de l’entendre raconter ses débuts en tournée, c’est un vieux pro. Le quartier de son enfance était peuplé de Springsteen de sa famille des Irlandais qui se retrouvait à l’église le dimanche on se reconnais un peu tous là-dedans. Il parlait de se retrouver dans un rock’n’roll bar pendant toutes ses années de spectacles il à du en voir des bars. Moi je ne veux et je ne peux plus y aller je serais trop près de mes démons, ce show là c’est ce que l’Amérique a de mieux parfois j’écoute sa dernière production que mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes m’a procuré. Dans le show je crois qu’il parle d’Our Lady, Notre Dame je crois qu’il est très croyant. Je pouvais vraiment pas vous écrire autre chose j’étais tellement touché j’en ai pleuré un bon moment, il est de la race qui devienne des légendes. Je ne joue plus de guitare je me concentre sur l’écriture. Si j’étais orgueilleux je voudrais marquer le siècle avec mon écriture hochelagaine, une marque dans l’arrêt de la défonce et les mots qui murmurent que c’est bon. Quand même la littérature c’est affaire de bourgeois pas de locataire du goulag. J’essais de m’appliquer d’écrire de mon mieux, la bonne sœur croyais que Saulnier ça venais directement de France j’ai du lui expliquer qu’on étais là depuis quelques générations. Bon! On a beau parfois détester l’América mais ils produisent de grands artistes avec un son original. Bruce au début était déjà entouré d’amis excellents musiciens n’empêche il avait le talent. J’irai peut-être faire un pèlerinage au New-Jersey. Voilà j’ai fait quelques emprunts à Springsteen je termine là. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

lundi 26 juillet 2021

Mât


 

Bonsoir ! Bonjour! Aujourd’hui je n’ai dormis que d’un sommeil mât si ça se peut, rien de très brillant comme rêve. Les rêves c’est toujours incompréhensible on y croise des visages qu’on a pas vus depuis des années, on est heureux d’avoir rêvé. Les gars avaient des bottes de travail ils disaient que c’étais des bénéfices marginaux trouvé dans un local à la job. J’ai cherché j’ai jamais trouvé après des années je me dis que c’était un mensonge. De toute façon c’étais pas du travail honnête on y faisait pas grand-chose fallait juste être là. C’étais dans le labyrinthe un ancien pavillon maintenant démolis à la Cité du Havre de Terre des Hommes. On s’y rendais tôt le matin dans une camionnette on traversais la ville et on revenais tard le soir parfois on croisais quelques sénégalais qui nous disaient qu’on travaillait pas fort et on mangeais les burgers dégueulasse de chez DiLallo. Moi parfois je me trouvais un livre et un coin et je lisait, le patron m’encourageait.  C’étais la gang du parc et de la taverne du Central. Je les aimais pas beaucoup mais je trouvais pas plus payant pour bosser. C’est après ce travail que j’ai commencer à décompenser, le patron voulait faire construire un appartement pour que j’habite avec lui moi je trouvais plus l’idée si bonne je voulais pas quitter la maison du regretté patriarche. La schizophrénie s’est manifesté là je ne travaillais plus. Je me souviens d’avoir fait le pique assiette dans un vernissage au Musée d’Art Contemporain de l’époque on s’était présenté comme des employés de la direction on avait bien mangé et je crois qu’il y avait du vin. Tout ça me rend pas nostalgique je suis heureux que ça sois terminé, certain parlaient de se syndiquer ça a pas fonctionné. Le patron était gay je l’ai réalisé longtemps après dans une frayeur, une peur homosexuelle. Souvenirs aussi des électriciens qui se payaient ma gueule, ils m’appelaient le palmier à cause de mes cheveux, j’ai longtemps été troublé, je le reste encore avec ces souvenirs. Pendant les réceptions on nous cachait dans la salle des machines de l’édifice on étais pas montrable, là aussi les gars m’avaient mentis en me disant que le premier ministre était venus en hélicoptère je l’ai jamais vus. Après tout ça je suis devenus bouleversé avec aucun endroit où allé. Le patriarche croyait qu’une voiture allait me rétablir. J’avais pas de femmes dans ma vie, je suis devenus chômeur chronique. Parfois on sortais du travail pour aller prendre une bière dans le vieux Montréal. On nous avait donné des livres labellé au musée d’art contemporain. C’est une partie de ma vie, je ne pouvait fuir. C’est pas la faute de personne j’étais qu’un petit bum. Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, c’est jamais facile, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas on y arrive quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 

dimanche 25 juillet 2021

Sorte


 

Bonsoir ! Bonjour ! Cet après-midi j’ai dormis et j’ai beaucoup rêvé. À un homme entre autre qui m’a déjà engagé pour monter une maison de pièces. Dans les fourrées je tirais avec un câble sur des poulies les pièces pour monter la toiture. Ça m’avais donner un peu d’argent pour manger, je vivais dans une mauvaise cave d’où un copain m’a sortie pour que j’habite chez lui. Je sais pas si j’avais plus d’argent parce que j’étais malade où si j’étais malade pour avoir plus d’argent de toute façon je tenais pas en place. Y’a longtemps de tout ça. Ça fait plus de trente ans, reste plus qu’une semaine et on arrive au mois d’août. J’aime beaucoup sur youtube les émissions en 4D où on se balade dans Paris, aujourd’hui je pleurais de pas pouvoir y aller ça va prendre un moment pour le petit déjeuner sur la terrasse. Me suis ouvert une Sanpellegrino aranciata ça désaltère. Ce soir je sais pas quoi vous raconter je me rabat sur mon senti qui est assez neutre. L’ami aimerais que je parte en voyage dans le bas du fleuve avec lui, une couple de jours j’y louerais une chambre d’hôtel, je sais pas ça me rappelle de mauvais souvenirs. J’ai déjà passée une journée à faire du stop à l’île Verte, il faisait beau mais j’avais peur de coucher dehors, j’ai rebroussé chemin pour revenir quelques jours plus tard dans la camionnette d’un copain. Le temps est long sur le bord du chemin on s’y sent très seul je ne voyage plus de cette façon. Je réserve l’hôtel et je prends l’avion ensuite je prends la navette entre l’aéroport et l’hôtel on est pas tous Jack Kerouac. Les voyages en voiture c’est pas mal mais y coucher c’est déprimant, je ne dors bien que dans un lit. De toute façon c’est des trips de babacool, de granolas avec de mauvaises voitures même à Paris je coucherais pas dans un dortoir, j’ai hate de voir combien vont couter les voyages après la pandémie. Je me sens plus en sécurité quand je sais à quel hôtel je vais coucher. Je suis tombé en amour avec Paris ça fait deux fois que j’y vais et j’espère y retourner. Je crois vous avoir déjà raconté tout ça, les vieux amis sont disparus je peux partir et revenir de toute façon je sais pas où ils sont, je raconte à la famille. Je sais pas si il y a encore des gens qui démarrent des communes faut être jeune et fou. J’écrirais pas dans un collectif, seul y’a que comme ça que j’y arrive. Souvenir de ce gars qui m’avait sacré une volé dans l’ascenseur pendant que les autres rigolaient. Je suis tout mêlé mais j’y arriverai, je sais pas si vous aimez ça. Je vous donne mon goddam best, c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard