jeudi 15 juillet 2021

Art brut

 

Bonjour ! Bonsoir ! Comme dans la chanson « j’aurais voulus être un artiste » maintenant que ça été utilisé on peut plus rien en faire n’empêche je regarde les grandes vedettes rock, Sting, Bono, Springsteen et je suis ému je pleure. Mon talent, my crafted on dirais en anglais c’est d’écrire, toujours « travailler» faire un texte, écrire quelque chose avec de l’émotion. Je sais pas si je peux aborder comme une grande chanson, écrire c’est un métier, j’ai du vivre avant d’y venir. J’aimais beaucoup m’accompagner à la guitare et improviser des chansons pour les enfants … J’ai peur, j’ai peur je voudrais être ailleurs c’est mon malheur quelque soit l’heure des vers parfois c’est la douleur à la lecture à la frayeur. C’est trop simple ça peu pas être bon, une journée pour écrire ça en tournant en rond. J’essaye de l’arracher hors de moi l’émotion. J’écris comme je crierais à pleins poumons, comme le gars qui cherche son savon en prison. Je fais pas beaucoup de différence entre le brut et mon pompier, d’un piano c’est pas le clavier … Les larmes comme la pluie les armes et l’ennuie le gendarme et l’ennemi venus de Parme et détruit. Pourquoi ces sentiments ces émotions cet érotisme et cet argent tout le temps tout le temps la tête au vent le désir d’être grand pourtant … Je veux vous avoir vous autres aux bas mots aux écriteaux aux écrits sots. Il est trop tard pour être poète ma parole est muette à mon âge c’est la disette, la difficulté d’écrire ce qui fait vibrer… J’en aurai joué du violon avec un marteau sans cordon, laissez moi faire comme le colon … Le pire c’est que j’arrive pas à dire, l’écrivain disait rien écrire de compréhensible il a cessé et est rentré dans ses terres son caseload de travailleur social. J’écris mieux que je chante et je rêve à l’Irlande, je suis pas génial on l’entend trop le génie pour que ce sois le vrai, le génie c’est rare mais dites moi dites moi où il est le mistral qu’il m’accompagne en cavale dans ces jours viral où je cherche la murale  occidentale… Je pense à des deux femmes qui discutaient une était fauché et l’autre disait plutôt que de faire une demande d’aide sociale « commande toé un chèque ! » drôle de façon de parler. C’est difficile de vous écrire ça pour que vous compreniez comme si le bureau de la sécurité du revenu était un commerce. Bon c’est de l’enfantillage tout ça, de l’expression populaire, je sais pas si ça se peut on meurt comme on a écris, mal, au bout de son souffle. Mais non je suis pas et je serai pas une rock star, juste un écrivain mineur et encore … Je vous laisse là-dessus j’aimerais que ce sois fort, avec une odeur exotique. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


mercredi 14 juillet 2021

Zec la croche

 

Bonjour ! Bonsoir ! Je lis un roman qui se passe dans le bois à la pêche pas loin de la rivière Saint-Maurice et du réservoir Gouin si je comprends bien. Y’a des amérindiens qui prennent le train  et descendent en faisant arrêter le train pas loin de leurs campement. J’ai pas finis de le lire mais je crois que mon lecteur technicien à la Rolls Royce aimerais ça c’est un grand amateur de pêche. Moi j’aime ça ça me dépayse me donne envie de passé quelques jours dans un campe dans le bois. Ouais! S’asseoir dans une chaloupe et lancé sa ligne où trôler en espérant que ça morde. Ça s’intitule Zec La croche, s’asseoir sur la galerie en attendant d’arranger sa truite et de la faire cuire sur un feu de camp pour souper. Je marcherais pas beaucoup dans le bois de peur de me perdre pourtant je vous écris ça et c’est le bonheur, la matriarche connais ça le bois. Malheureusement il est trop tard pour réservé et j’ai pas d’équipement de pêche pourtant c’est bien d’écouter les oiseaux les grenouilles les crickets et les crapeaux, je me baignerais aussi dans l’eau froide du lac et je fendrais des bûches pour le feu de camp du soir faire un peu de boucane pour chasser les mouches noires et juste regarder les bûches qui s’embrasent, avec mon canif je pourrais gosser une branche pour faire cuire des saucisses où des mashmallows. J’oublierais pas de bien fermer les déchets pour pas que les ours et les ratons-laveurs les mangent la nuit. Juste du silence et les huards. Je crois qu’on pourrais pêcher de la grise et de la mouchetée je sais pas pour l’achigan et le doré peut-être de l’arc-en-ciel. Je me vois le matin faire des toasts sur le grille-pain ancienne mode pour ensuite avant de sortir me badigeonner au Muskol. Parfois quand il fait trop beau trop chaud ça mord pas, je pourrais peut-être prendre un guide pour qu’il m’emmène dans un bon spot  mais je veux juste apprécier la solitude. Dans les sous-bois je pourrais apercevoir une où deux perdrix et proche du sapinage des traces de lièvres. C’est la saison de la pêche on braconneras pas et si ça mord trop on les rejetteras à l’eau. Juste regarder le feu c’est relaxant, s’amuser à le monter à le partir pour qu’il brûle bien et après cuire sur la braise c’est bien aussi. Ce sont toutes des choses que j’ai fait que j’oublierai jamais. Les plus aventureux feront peut-être du portage pour changer de lac parfois ça mord pas. C’est ce que je connais de la pêche sportive, du bois. Après des journées dehors on dors bien, parfois la pluie résonne sur le toit de tôle du campe ça nous berce ça nous endors. Je dédie ce texte à mon lecteur technicien à la Rolls Royce. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  J’espère que vous avez aimer ça !!! À la prochaine

Bernard


mardi 13 juillet 2021

Brisure

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je laisse filer le temps, quelques heures de visionnement télé aux actualités le discours est toujours le même covid, covid et covid. La distraction je la trouve dans la lecture beaucoup de difficulté a m’inventer des aventures ça reste mon journal du confinement mes pensées de la pandémie. Je désire plus explorer le goulag plus ça change plus c’est pareil. La construction elle est toute sur les terrains vagues de mon quartier sous le pont Jacques-Cartier. Je me laisse avaler par la publicité, demain c’est la fête nationale des français ça risque d’être différent ils vont parader devant quelques milliers de personnes avant la pandémie c’étais des centaines de milliers. J’essais de fredonner l’hymne national canadien j’en suis incapable je m’en souviens pas plus que la Marseillaise. Plus le temps passe avec mon état de santé je crois pas que je pourrai encore voyager de toute façon la maladie seras toujours virulente. Je sais pas pourquoi je pense au disparus Christian Mistral très jeune pour mourir et partir avec sa mauvaise réputation ses livres m’ont accompagné un moment mais c’était un violent, il a pas voulus rentrer dans le rang je crois que je comprend … Il étais pas sympathique. Je le croisais parfois mais on fréquentais pas les mêmes bars, la même gang je crois qu’il m’aurais donné deux trois tapes sur la gueule, l’infirmière à l’hôpital m’avait conseillé de lui écrire elle savait pas quel genre de gars c’étais … Ici y’avait un certain temps un concierge gaspésien il prenais un coup pour écrire à sa mère en Gaspésie, ça fait longtemps je me souviens plus pourquoi il est partis je crois qu’il avait le syndrome d’immuno déficience acquise, on en parle plus de cette maladie elle est toujours là. Comme si elle étais passée dans le cour normal des choses. Je pense à tous ces gens qui couchaient l’un et l’une avec l’autre une génération de désespéré. Je suis chanceux dans mon ancienne vie dissolue j’ai pas été infecté. C’étais la fin des années quatre vingt on ne pensait qu’au plaisir même si après y’avait que de la douleur et de la solitude les orgies ça ne fait qu’un temps Brel disait « il faut bien que le corps exulte ».  Y’a longtemps que je ne vie plus la nuit, je calme mon angoisse je prie et je parle aux amis … Je raconte toujours la même histoire c’est ce qui reviens dans ma tête. J’arrive pas à faire le tri, à inventer, mon monde il est plutôt finis écrire c’est pas faire du cinéma. Je devrais arrêter tant qu’à répéter tout ça, le goulag se construis et moi je vieillis et me débâtis. J’ai mal vu j’ai mal dis pourtant tout est fini c’est l’agonie. Voilà c’est l’épilogue la conclusion, je crois que l’œuvre tourne en rond, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

 

 


lundi 12 juillet 2021

Nombre


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Ce matin j’ai fait une sortie, j’ai marché quatre stations de métro. Je suis revenus et j’ai terminé la lecture d’un polar pour ensuite me plonger dans le visionnement d’une balade à Saint-Germain-des-Prés au mois de juin dernier et je me suis mis â rêver y’avait même le parfum des rues et des bistros de Paris. J’ai aussi regardé soixante quatre minutes le monde en français et le discours du président Macron sur le bulletin de France deux. J’aime la France mais il est trop tôt pour m’y rendre, je rêve, je rêve, je rêve …

 

Je recommence ici je cherche un sujet parfois les mots sont pas suffisant. J’ai essayé de parler au voisin il m’a répondu dans un charabia incompréhensible. Je crois qu’il fait comme beaucoup d’autre quand il va mieux il cesse la médication et retombe la chaleur l’aide pas non plus ce qu’il vie c’est très difficile une psychose dans la solitude et la sueur. Il est complètement déconnecté il comprend rien quand je lui parle. Je crois qu’il s’adresse à ses voix à ses fantômes si c’étais un poète on dirais qu’il explore avec son langage c’est peut-être ça la …

 

 Je cherche la musique me traine la trique et pic sic ric y’avait l’oncle Aymeric je vous raconte ça pique au sol ça tique au bol et le sol et le sol pergélis c’est dull et la folle qui jouait en sol s’arrange pour que je la garde molle la crème rolle la béchamel qui gèle entre deux pelles de canicules et de virgules pustule pustule pustule ça brûle je recule pour pas qu’on m’encule et c’est sidule sans savoir le pouvoir libératoire une sorte de poésie qui dis nennie ça vaux pas un penny et lenny lenny lenny …

 

Bon! Le calme est revenu faut dire que délirer comme ça doit être épuisant, j’essaye de construire quelque chose, ça va mal dans les Antilles le meurtre du président Haïtien et la révolte à Cuba pendant ce temps là ici on se débat avec la Covid dix neuf. Ils parlent d’un troisième vaccin à l’automne. Lundi soir j’ai commencé la lecture d’un autre polar je dirais domestique ça se passe ici dans le nord canadien. Je vous en écrirai plus quand j’aurai terminé, c’est une autrice comme ils disent maintenant c’est certainement un polar différent je vais le lire longtemps.

 

Voilà ! J’ai essayé de bâtir autrement je vais illustrer ça avec une photo de La Havane et une autre de la Guadeloupe faut dire que ces temps ci c’est torride au pays. Je suis partis de la France pour arriver dans les îles. Je pense que la semaine prochaine c’est les vacances de la construction  y vas y avoir du monde à la plage et beaucoup de campeurs. Je termine c’est la conclusion j’ai pas beaucoup de façon toujours pareille. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là  !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


dimanche 11 juillet 2021

envolée

 

Bonsoir ! Bonjour ! L’Italie a gagné l’européenne de football pendant qu’à Montréal on se prépare pour le football canadien. Je lis un polar qui est pas très bon. Cet après-midi le climatiseur me tiens au frais dans le parc en face c’est calme. Ce soir j’ai de la difficulté à vous écrire, j’écris pas mes rêves assez vite je les oublie. Avec l’euro les bistros de la petite Italie étaient remplis, les gens portaient pas de masques pourtant … J’ai pas été élevé dans la culture du football, du soccer comme on dis ici, c’est un sport qui coute pas cher a pratiquer. Je suis toujours étonné de voir les jeunes filles légèrement vêtues … J’écris, je lis et je tente de vous raconter mes journées aujourd’hui j’ai fait la sieste. Je sortirai encore masqués et garderai mes distances même si je suis vacciné. En Europe ils parlent d’un nouveau confinement, c’est triste … La matriarche est chez ma lectrice de Gatineau des moments de bonheur pour eux. Aujourd’hui je suis solitaire j’ai parlé avec l’ami sclérosé qui avait besoin de discuter avec un être humain, ça me fait toujours plaisir j’écoute … Juillet passe c’est l’été les vacances de la construction. Avec mon groupe d’entraide de pairs aidants on a plus de comités de l’institut où on peux participer, tout est à refaire question pleine citoyenneté moi je m’implique avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College. Ils en tiens qu’à moi pour que ça sois plus qu’une mode. La covid-19 a bousculé tout ça et une mésentente à la direction mon groupe est bien seul. Je sais pas si à l’automne on va reprendre avec le Théâtre du Nouveau Monde, je sais qu’il vas y avoir des travaux de rénovation. J’ai vu des photos et des dessins ça va être très beau. Je vous illustre ça avec la dernière fois où j’ai vu mon lecteur collectionneur de voitures et la matriarche. Le temps passe quand même rapidement, je sais que pour les religieux soixante-cinq ans c’est pas vieux pourtant la jeunesse m’appelle pépère … Avec l’âge j’ai appris quelques petites choses que je ne répéterai plus … Lentement le soleil se couche, j’ai remarqué avec le temps que j’aimais bien apprendre mais seul, j’aime pas le mot autodidacte je trouve qu’il y a trop de gens qui cachent leurs faiblesses artistiques derrière ce mot. Je m’avance un peu trop je devrai faire attention à ce que j’écris. Tout à coup y’a un parfum de café comme en voyage, souvenir du jeu électronique au bar sur le comptoir j’ai jamais réussis à y jouer c’était une sorte de scrabble sur écran. D’autre jouaient aux dés en prenant un pastis … C’est y’a longtemps souvent je m’y rendais en métro d’autre fois en taxi ça coutais cher, tout ça c’est partis. C’est la conclusion l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite on y arrive !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard


samedi 10 juillet 2021

Promenade

 


 Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je suis fier de moi j’ai marché quatre stations de métro, traversé le quartier gay et suis passé devant les acteurs du monde interlope, le rendez vous des toxicos c’est pas rassurant mais si t’est à ton affaire y’a pas de danger pour rêver un peu j’ai regardé deux vidéos de marche dans Paris sur youtube un qui a été tourné en février vingt vingt et un et l’autre en juin qu’on viens de passer. Y’a quand même beaucoup de monde des jeunes surtout on vois pas beaucoup de petit vieux comme votre humble serviteur. Je vais essayer de garder un bon rythme de marche un jour sur deux, avant de partir je vais attendre un bon moment voir ce qui arrive avec la covid-19. Le quartier gay est décrépit les commerces sont fermés, les loyers sont cher quand y’a pas de client, c’est moins beau le boulier multicolore est plus là. J’ai acheté pas mal de lecture des polars pas trop casse-tête ce soir j’ai mangé des féttucini Alfredo. Le voisin d’en haut a délirer toute la nuit sur la passerelle dans un langage incompréhensible, des mots de schizophrène je crois. Ce matin j’ai vu un gars étendus immobile sur le trottoir deux dames voulaient s’en occuper quand il a vu ça ils s’est mis à bouger les jambes elles sont parties. C’est vraiment l’été chaud et très beau temps. J’ai aussi regardé une courte promenade télévisé sur la rue Mouffetard… Je pense à la matriarche et le travail manuel qu’elle faisait elle s’entendait bien avec les ouvriers moi c’est ma mère ça m’a pas encouragé quand même j’ai fait plusieurs métiers. Ce matin y’avait quelques terrasses d’ouvertes et c’étais déjà la bière … J’y vais avec mon senti mon monde intérieur c’est toujours ça, j’ai arrêté la lecture de L’OBS semaine après semaine ça reviens cher et la politique française enfin… J’aimerais bien marcher le long de la Seine. À Montréal dans mon quartier y’a beaucoup d’édifices neufs, je sais pas comment l’expliquer mais les spéculateurs en ont profité. Je sais pas pourquoi je deviens triste pourtant. C’est toujours des histoires d’été les enfants en profitent c’est bien, quand le soir arrive ça me fait mal heureusement je passerai pas la nuit dehors. Vous pouvez dire je suis un triste sir … La boulangerie du quartier est fermé, les temps sont dur pour la petite entreprise. Souvenir de la bouche d’aération d’air frais à la discothèque quand c’étais très chaud j’allais me planter droit dessous la sueur refroidissait et je sais pas pourquoi je restais là… Les fins d’après-midi et les débuts de soirée étaient pas mal les grandes fenêtres ouvertes ensuite ça se gâtais pousse à gauche pousse à droite vais me chercher une bière perd ma place. Voilà ce soir avec bonheur je suis chez moi et je termine comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est la conclusion l’épilogue, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


vendredi 9 juillet 2021

Vérification

 

Bonsoir ! Bonjour ! La chaleur reviens, j’ai terminé de visionner la série Yellowstone, une sorte de parrain western. Lentement le ciel semble s’éclaircir. Je viens de lire un article sur une mini-camionnette russe pas chère malheureusement elle est pas disponible ici, elle étais transformé en camper, souvenir de cet « ami » qui voulais me vendre sa fourgonnette Volkswagen, elle étais pas en ordre je l’ai pas acheté. Ça fait longtemps j’habitais encore chez le patriarche et je trainais les rues. J’aime bien être abstinent d’alcool ça m’évite des problèmes. Je suis plus beaucoup angoissé chez moi le silence me tue pas. Je lis présentement un polar québécois c’est pas mal. Je pense a acheter un roman qui donne bien l’ambiance de Paris selon la critique, ça va nourrir ma francophilie … J’en connais qui sont heureux la semaine de travail se termine et ils vont pouvoir prendre un verre au bistro. C’est étrange je regarde dans le parc en face y’a des gens et ça m’angoisse dans ces moments là je crois que si je parle seul ça en est la cause, les étrangers … Toujours d’un bar à l’autre jamais à ma place, souvenir d’une petite bagarre avec un gars qui m’avait arrosé avec sa bière c’étais pas allé très loin on s’était juste poussé, je vous parle pas des fois où je me suis fait assommer. Mon bar préféré était devenus infréquentable on m’avait barré, j’étais jusqu’à ce moment là un bon client pas longtemps après il a cessé ses activités. Je vous raconte toujours la même histoire c’est pas dans les visites aux galeries d’art où au musée qu’il se passe beaucoup de chose quoi qu’il faut être sensible ému par certaines œuvres ça fait moins mal qu’un coup de poing sur la gueule mais on pleure quand même devant la beauté. Je dis pleurer mais y’a des œuvres provocantes comme ce quartier de bœuf qui vous fait fermer les yeux. Je pense aussi à Rocky qui s’entraine dans la boucherie et l’abattoir. C’est du cinéma moi j’essaye toujours de vous faire lire et vivre une émotion c’est difficile. C’est toujours de s’arracher le cœur vous le savez, cracher le morceau, faire passer la douleur. Ces jours ci je suis ému en regardant des téléséries. À mon âge les bistros ça sert à rien plus personne veut discuter avec moi, les brèves de comptoir on les connais toutes. Quand j’allais au bistro j’y allais tôt et j’attendais qu’ un « copain » se présente on en éclusais une où deux et on voulait changer le monde.  Aujourd’hui j’ai survécu je sais qu’il y a des endroits où les gens me détestaient il étais temps que j’arrête. Je termine là-dessus l’émotion elle est là ça me fout les boules dans la poitrine. Je m’apaise lentement en essayant de pas me dénigrer. Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Continuez c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard